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l paraissait plus grand que la terre. Des bois de
pins
s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la chaussée impériale
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l paraissait plus grand que la terre. Des bois de
pins
s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la chaussée impériale
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tenant dans l’ombre tiède et abritée d’un bois de
pins
. Que vient-il donc chercher sur ces rivages désertés par le crépuscul
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sur le sol, et s’appuie de la main au tronc d’un
pin
. Ce qui lui arrive est solennel, comme l’attente du pays sous le ciel
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allait oublier l’écrivain. Il est là, adossé à un
pin
, avec sa chemise bleue, ses culottes de velours blanc, et son grand c
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n destin. Voici l’île : une plage basse, quelques
pins
, deux ou trois baraques. Nous traînons nos valises le long d’un appon
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de la Grande-Conche, à l’ouest, jusqu’au bois de
pins
à l’est et au Fier, qui termine les marais, nous découvrons que notre
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un vallon bien abrité, à la terre ocrée, sous les
pins
. Pendant que nous choisissons ensemble quelques choux-fleurs — « N’al
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linées se croisent lentement entre les troncs des
pins
sur un vert d’eau limpide. Une grande flèche rouge rase les cimes en
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t presque invisibles, dissimulées à l’ombrage des
pins
cascadant en désordre des hauteurs, jusqu’aux bouleaux enchevêtrés de
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en et leurs maris se partagent une maison que les
pins
nous cachent, à deux-cents pas, plus petite que la nôtre, donc plus c
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ui rapporte contre récompense. 8 avril 1939
M. Pin
a été marin, puis contrebandier, puis douanier. Il cultive aujourd’hu
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un vallon bien abrité, à la terre ocrée, sous les
pins
. Pendant que nous choisissons ensemble quelques choux-fleurs — « N’al
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vailler ! J’ai tout semé comme les autres années…
M. Pin
promène un regard précis et compétent sur le vallon et les cultures.
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beau redressement national ! 11 avril 1939
M. Pin
a semé, mais moi, je n’arrive même pas à défricher le champ d’un gros
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lébré par le plus beau poème de Valéry. Entre les
pins
palpite, entre les tombes « la mer, la mer toujours recommencée… » Qu
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la ville, dans ces collines pointues, frisées de
pins
, de palmiers et de cascades, comme on en voit aux tapisseries et aux
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linées se croisent lentement entre les troncs des
pins
sur un vert d’eau limpide. Une grande flèche rouge rase les cimes en
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t presque invisibles, dissimulées à l’ombrage des
pins
cascadant en désordre des hauteurs, jusqu’aux bouleaux enchevêtrés de
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en et leurs maris se partagent une maison que les
pins
nous cachent, à deux-cents pas, plus petite que la nôtre, donc plus c
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rte où je suis installé, à l’ombre d’un rideau de
pins
qui sépare seul la maison du rivage, domine une jetée de bois, où par
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rte où je suis installé, à l’ombre d’un rideau de
pins
qui sépare seul la maison du rivage, domine une jetée de bois, où par
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iles claires parmi les blés violents. Des bois de
pins
s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la chaussée impériale
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n destin. Voici l’île : une plage basse, quelques
pins
, deux ou trois baraques. Nous traînons nos valises le long d’un appon
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de la Grande-Conche, à l’ouest, jusqu’au bois de
pins
à l’est et au Fier, qui termine les marais, nous découvrons que notre
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ui rapporte contre récompense. 8 avril 1939
M. Pin
a été marin, puis contrebandier, puis douanier. Il cultive aujourd’hu
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un vallon bien abrité, à la terre ocrée, sous les
pins
. Pendant que nous choisissons ensemble quelques choux-fleurs — « N’al
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vailler ! J’ai tout semé comme les autres années…
M. Pin
promène un regard précis et compétent sur le vallon et les cultures.
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beau redressement national ! 11 avril 1939
M. Pin
a semé, mais moi, je n’arrive même pas à défricher le champ d’un gros
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Aube sur Sète et son cimetière marin. Entre les
pins
palpite, entre les tombes, La mer la mer toujours recommencée… Quell
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la ville, dans ces collines pointues, frisées de
pins
, de palmiers et de cascades, comme on en voit aux tapisseries et aux
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linées se croisent lentement entre les troncs des
pins
sur un vert d’eau limpide. Une grande flèche rouge rase les cimes en
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t presque invisibles, dissimulées à l’ombrage des
pins
cascadant en désordre des hauteurs, jusqu’aux bouleaux enchevêtrés de
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en et leurs maris se partagent une maison que les
pins
nous cachent, à deux-cents pas, plus petite que la nôtre, donc plus c
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inouï de la solitude et du silence. Un rideau de
pins
et l’eau tout de suite, au pied de la galerie. Nous attendions Marcel
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galerie, au-dessus de l’eau. Entre les troncs des
pins
, nus jusqu’à la hauteur du toit, le regard embrasse et caresse la per
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tenant dans l’ombre tiède et abritée d’un bois de
pins
. Que vient-il donc chercher sur ces rivages désertés par le crépuscul
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sur le sol, et s’appuie de la main au tronc d’un
pin
. Ce qui lui arrive est solennel, comme l’attente du pays sous le ciel
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tenant dans l’ombre tiède et abritée d’un bois de
pins
. Que vient-il donc chercher sur ces rivages désertés par le crépuscul
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sur le sol, et s’appuie de la main au tronc d’un
pin
. Ce qui lui arrive est solennel, comme l’attente du pays sous le ciel
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inouï de la solitude et du silence. Un rideau de
pins
et l’eau tout de suite, au pied de la galerie. Nous attendions Marcel
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galerie, au-dessus de l’eau. Entre les troncs des
pins
, nus jusqu’à la hauteur du toit, le regard embrasse et caresse la per
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nt, argentées et dorées sur un ciel mat griffé de
pins
légers. À leur pied, dans l’obscure fraîcheur, voici « les eaux saint
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ium lâchent le fluor par tonnes. Les aiguilles de
pin
brunissent à 20 km à la ronde et les feuilles de vigne ont, en juille