1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 a vraie « question asiatique » étant une question politique . On peut prévoir que si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
2 tionale à la fois cause et effet de la libération politique . Cause, puisque pour mener à chef cette libération, un Yeats, un A.E.
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 nciers, des industriels. Il y a encore les hommes politiques , mais on a si souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
4 yeux, que ce soit l’idée de la mort ou les soucis politiques , sociaux, etc., et il ne met de la gravité que dans les choses volupt
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
5 Plaisir des Sports de Jean Prévost, et les essais politiques de Drieu la Rochelle, les Messages de Fernandez sont les premières co
6 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
6 qui tisse la nuit vibrante, intérêts, politesses, politiques , regards, musiques — cette vie rapide dans un décor qui est le rêve é
7 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
7 et secret assujettissement au moi idéal exige une politique des sentiments plus subtile et, je pense, moins vulgaire que cette ag
8 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
8 s de l’acte de révocation commencent à se révéler politiques (guerre de la confession d’Augsbourg) et surtout morales : car malgré
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
9 etc., et tout ce qui leur correspond dans l’ordre politique par exemple. Parce que c’est très beau, ridiculement, spirituellement
10 pouvez vous libérer de cette manie française, la politique , et ne voyez-vous pas que c’est faire le jeu de vos ennemis de discut
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
11 s natal ! — Je vécus d’articles sur la mode et la politique , que j’envoyais à divers journaux. Un jour, parcourant un quotidien d
12 de suite ses compliments, ce qui est de mauvaise politique , — c’est l’extraordinaire netteté de votre vie. Elle est sans bavures
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
13 s derniers jours (juillet 1927)p Ces « cahiers politiques et littéraires »17, rédigés par Drieu la Rochelle et Emmanuel Berl, s
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
14 n, c’est-à-dire — nous sommes en France — vers la politique . Or ces ennemis de toute littérature voient leurs avances dédaignées
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
15 Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme politique . Je me contente de vitupérer ce que je vois, qui est laid. Quand la s
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
16 sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle politique et social, qui est de fabriquer des électeurs (si possible radicaux,
17 ition. Après tout, peu m’importent les idéologies politiques , et peu m’importerait que l’École soit une machine à fabriquer de la
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
18 plus grave.) L’école s’est vendue à des intérêts politiques . C’était là, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. El
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
19 ie et rationalisme ne sont que deux aspects, l’un politique , l’autre intellectuel, d’une même mentalité. Elle s’est développée au
20 la folie démocratique, à cette danse de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne pouvait offrir la moindre préfiguration ?
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
21 Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme politique . Je me contente de vitupérer ce que je vois, qui est laid. Quand la s
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
22 sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle politique et social, qui est de fabriquer des électeurs (si possible radicaux,
23 ition. Après tout, peu m’importent les idéologies politiques , et peu m’importerait que l’École soit une machine à fabriquer de la
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
24 lus grave).   L’école s’est vendue à des intérêts politiques . C’était là, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. El
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
25 ie et rationalisme ne sont que deux aspects, l’un politique , l’autre intellectuel, d’une même mentalité. Elle s’est développée au
26 à la folie démocratique, cette danse de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne pouvait offrir la moindre préfiguration ?
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
27 magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa politique . 8. Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des É
28 ntiel13. Rien n’est grave, que le sentiment, — en politique comme ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de myth
29 rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la politique des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins
22 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
30 urs prononcé à l’Académie des sciences morales et politiques , en 1914, a posé le problème en termes fort nets. (Cités par M. Bruns
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
31 aucune compensation : « l’art, la philosophie, la politique étant absents, faute d’emploi, il n’y avait aucune correction à faire
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
32 e les résultats considérables de l’œuvre sociale, politique et religieuse suscitée par Kagawa. Nous savions que ce pasteur d’une
33 moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politique . Espérons qu’une biographie complète suivra cette « genèse » à vrai d
34 nte que celle qu’impose n’importe quelle attitude politique . Aux yeux d’un incroyant, ceci peut sembler vague. Mais le sens chrét
25 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
35 iques. Mais d’autre part certaines « célébrités » politiques ou intellectuelles plus récentes et discutables, dont nos apologètes
36 i sont souvent les plus éclatants. Car un système politique , une doctrine, une éthique, s’ils s’abandonnent de tout leur poids à
26 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
37 suite, ne comportent nulle allusion à la position politique de ce journal. Le titre : La Crise est dans l’homme 38, s’oppose d’em
38 rtout que M. Thierry Maulnier révèle ses origines politiques , et peut-être aussi sa jeunesse. Il critique des erreurs au nom d’une
39 t suffisamment justifiée. Pour le reste, c’est la politique , et dans un sens plus vaste, la religion, que cela regarde. M. Nizan
27 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
40 Marne, la mesure de ce qu’on pourrait appeler la politique des « laquais de forges ». On nous entendra. Six grandes pages de des
28 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
41 rsonnalisme de l’éthique bourgeoise. 3° Les actes politiques déduits par accident des principes fondamentaux du régime sont en con
29 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
42 Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)b …que nous faisons du paradoxe
43 , nous ne sommes pas du monde. Toute construction politique qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent les deux termes de l’ant
44 pe. Ainsi se trouvent définies les trois hérésies politiques que nous avons à dénoncer. 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-mê
45 nnent au sérieux leur foi, participer à un effort politique quelconque ? Ayons le courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse
46 es exigences absolues), tandis qu’au contraire la politique est l’art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande f
47 ens de la plus grande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans l
48 ales. Doit-on conclure au refus de toute activité politique  ? Ce serait admettre que les deux termes de l’antinomie s’équivalent
49 ls qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur
50 . Telle est, dans son principe, la seule attitude politique que puisse adopter le protestant : la politique du pessimisme actif,
51 e politique que puisse adopter le protestant : la politique du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions.
52 est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre politique pourra se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’
53 .) Je ne veux parler ici que du principe de notre politique  ; il est bien clair qu’elle condamne, dans la mesure où ces idolâtrie
54 ’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La politique romaine est la recherche d’une harmonie statique des relations humain
55 que parce qu’il y a la foi. b. « Principe d’une politique du pessimisme actif », Hic et Nunc, Paris, n° 1, novembre 1932, p. 23
30 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
56 ésignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiques et historiques qui selon eux déterminent entièrement le devenir révol
57 , le fascisme, leurs mystiques et leurs créations politiques (nationalisme, SDN, etc.), condamnation de l’individu, de la « pensée
31 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
58 ococo des sentiments qu’à l’hypocrite gravité des politiques . Ce projet, d’autre part, flattait un certain goût du graphique et de
59 , tout indépendamment des réalités économiques et politiques , l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France. Il reste qu’un Empédo
60 ient de guérir par des moyens appropriés, par une politique ou par une morale. D’une part l’on tient la déficience pour essentiel
32 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
61 magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa politique . viii Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart de
62 entiel8. Rien n’est grave, que le sentiment, — en politique comme ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de myth
63 rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la politique des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins
33 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
64 epuis la chute de Bismarck, coupées de tous liens politiques avec une Europe bourgeoise, résignée à laisser ce monde aux Juifs, pu
65 ceux qu’on envoyait à l’armée, font parfois de la politique  : Hitler les flatte mais ne vainc pas souvent leurs méfiances. Certai
34 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
66 d’anarchie permanente — sentimentale et non point politique  — dont l’esprit s’apparente beaucoup plus à celui des Wandervogel qu’
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
67 ococo des sentiments qu’à l’hypocrite gravité des politiques . Ce projet, d’autre part, flattait un certain goût du graphique et de
68 , tout indépendamment des réalités économiques et politiques , l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France. Il reste qu’un Empédo
69 ient de guérir par des moyens appropriés, par une politique ou par une morale. D’une part l’on tient la déficience pour essentiel
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
70 magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa politique . Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des État
71 sentiel. Rien n’est grave, que le sentiment, — en politique comme ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de myth
72 rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la politique des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
73 epuis la chute de Bismarck, coupées de tous liens politiques avec une Europe bourgeoise, résignée à « laisser ce monde aux Juifs »
74 ceux qu’on envoyait à l’armée, font parfois de la politique  : Hitler essaie de les flatterb mais ne vainc pas souvent leurs méfia
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
75 t cela dans la vie quotidienne autant que dans la politique . Ces vertus, cette prudence avare, s’explique sans doute par les dime
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
76 e, voyageur anglais, auteur de Lettres sur l’état politique , civil et naturel de la Suisse, écrit en 1776 : « La constitution de
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
77 mais là encore les traditions intellectuelles et politiques restent les plus marquées. François-Antoine III, mon quadrisaïeul, ép
78 uit, en d’autres temps, vers une carrière d’homme politique ou d’homme de loi, dans un style dignified à l’anglaise. Le ministère
41 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
79 térature qui tient à la fois de l’histoire, de la politique , de la morale et de la religion. Des livres comme l’Essai sur la Fran
42 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
80 devenues les officines d’un conformisme social et politique plus scandaleux encore que celui des églises catholiques, puisque il
81 iste (Vitus Heller) nombreux sont les groupements politiques , résolus à la rupture, qui se réclament hautement de leur foi. Les él
82 re », on est surpris de trouver dans le quotidien politique de combat ou dans les revues berlinoises les plus « avancées » des pr
83 ésintéressement radical à l’endroit des problèmes politiques et sociaux. La parution coup sur coup, de trois livres importants de
84 , de Brunner et de de Quervain sur la « théologie politique  » fait justice de ce reproche et démontre une fois de plus que le par
85 démontre une fois de plus que le paradoxe de la «  politique du pessimisme actif » inspirera toujours les constructions les plus v
86 riedrich Gogarten en particulier dans son Éthique politique pose tous les problèmes de l’heure avec une lucidité et un courage in
87 ctuel qu’on rencontre rarement chez les écrivains politiques . Si certaines de ses conclusions sont nettement étatistes, il n’en re
88 uère d’écho à l’effort critique de la « théologie politique  » allemande que dans le mince bulletin du groupe Hic et Nunc , et da
43 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
89 a rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa d
90 dans tout programme prétendu chrétien, dans toute politique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait s
91 alité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politique , la théologie se fait servante de la chose publique. Et que voit-on d
92 contre une force de même ordre. Assez de cette «  politique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discuta
93 je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujou
44 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
94 itif » ! Comme si le christianisme n’était qu’une politique possible, entre autres ! Comme si les situations humaines comportaien
45 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
95 cis, qui désigne une conception générale de vie — politique , économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
96 e n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente. On a cité dans les Débats, ces jours derniers, les écrits
46 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
97 jet est plus grave. Non pas du point de vue de la politique , car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intellige
47 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
98 et quelles conséquences il entraîne dans l’ordre politique , par exemple, que notre temps croit devoir considérer comme plus réel
99 is déjà trouvé. » 4. Dans les travaux du groupe politique et philosophique de L’Ordre nouveau. 5. Qu’on nomme en France « path
48 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
100 us réelle, le pouvoir même.   VII. — Tout pouvoir politique , militaire, juridique dans la mesure où il est efficace et valable, s
49 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
101 œur à gauche et qui croient y voir une indication politique  : c’est une espèce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La M
102 rmi les camarades : quand on s’avance dans la vie politique sans autre intention claire que de prendre toujours à gauche, on arri
50 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
103 ut faire que les tyrannies sociales, mondaines ou politiques , trahissent par leur raffinement, par leur perfection même, une anarc
51 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
104 vait pas encore trouvé, à cette époque, une forme politique adéquate. Cette « civilisation quantitative » telle que M. Guglielmo
52 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
105 cte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique  : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrin
53 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
106 étendu à tous les ordres de l’activité humaine : politique , économique et culturel. Telle est la base de notre ordre. Cet ordre
107 sous son vrai jour, comme le conservatoire de la politique bourgeoise, avec ses monarchistes et ses communistes, figurants indis
108 deux indications très générales : Dans le domaine politique , nous revendiquons une organisation régionaliste de l’Europe. Cela su
109 rontières douanières, et du centre administratif, politique , financier et policier où viennent se congestionner les énergies du p
110 . Ce que nous voulons, c’est rétablir sur le plan politique la tension nécessaire et créatrice entre la petite patrie décentralis
111 e de répartition, tout à fait distinct du pouvoir politique . Ainsi se trouve sauvegardée la tension nécessaire, et assuré, en fon
112 cte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique  : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrin
54 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
113 r 1934)f L’individu, tel que les libéraux — en politique — et les idéalistes — en philosophie — nous l’ont légué, c’est l’homm
114 l’Évangile ; d’autre part, certaines conséquences politiques de l’erreur individualiste, et surtout, de ses plus récents succédané
115 istes. Cette opération magistrale porte un nom en politique . C’est le fascisme. Le nous, c’est le groupe, le faisceau. On l’oppos
55 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
116 e inconciliables et contradictoires ! Sur le plan politique tout au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence, m
117 comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur
118 pourrais encore vous montrer quelles conséquences politiques commande une telle attitude et quelles révolutions, enfin réelles, el
56 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
119 ns d’égalité furent néanmoins d’ordre strictement politique . On voulait un système fondé sur l’homme-en-général. On se battit pou
120 citoyens eurent compris que leur égalité purement politique était fictive7 qu’ils commencèrent à soupçonner la duperie. Il leur r
121 étuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan politique , la réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu
122 créatrices, sur le plan économique et sur le plan politique . (Tension organique entre la corporation et le syndicat d’une part, l
123 pes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quot
124 it que l’égalité ne soit possible que sur le plan politique , bien qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale, crée un
57 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
125 et qui mettent en œuvre sur le plan économique et politique les mêmes méthodes de synthèse. En vérité, ces deux ouvrages sont dan
126 , Blake et Keats, il devait aboutir à une éthique politique . Cette trajectoire très singulière parcourt les domaines les plus var
127 en fait dans les Cahiers du Sud, et repris dans Politique de la personne . f. Titre de l’ouvrage que publiera en 1936 Robert A
58 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
128 s déterminismes historiques tient lieu de méthode politique . N’a-t-il pas été l’un des premiers à dénoncer la décadence bureaucra
59 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
129 tions philosophiques et leurs conclusions d’ordre politique et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionner certain
130 thèse, qui justifie en philosophie le monisme, en politique les tyrannies abstraites, Dandieu reprend l’argumentation que Proudho
131 s l’identité, à vrai dire surprenante, des thèses politiques de Proudhon, et de celles, philosophiques, de Kierkegaard, vis-à-vis
60 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
132 Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)l Y a-t-il des jeunes protestants ? Cette enquê
133 rable aux nombreux groupements catholiques à fins politiques ou sociales15. Si les faits sont pauvres, profitons-en pour porter un
134 ’est la conception réactionnaire, ou statique, la politique de la contrainte armée, de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarc
135 ciale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une politique de la camisole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conceptio
136 t la conception révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, do
137 e présent injuste, mais dans le futur libérateur. Politique millénariste. À droite, on dit que l’homme est une bête, que c’est là
138 xe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux tra
139 ici le malentendu qui s’institue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt l
140 itue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
141 ent à dévaloriser les moyens. Ou encore : pour le politique pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Po
142 s l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une politique est dans l’histoire, dans la durée. Mais il faut que l’ordre reçu s’i
143 e chrétien prenne position en présence des partis politiques . S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau
144 la promesse d’être sauvés de son empire. L’action politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, mais jamais
145 ger, travailler et penser, mais jamais un système politique ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que perso
146 en tant que vocations. Surtout, jamais un succès politique ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès de salut. Principe
147 onfondre avec un progrès de salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, le
148 fondement et la seule direction possible de toute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collect
149 et devra collaborer avec tous les « mouvements » politiques qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l
150 voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en politique  : une révolution sans illusions. II. Qu’avons-nous fait ? Le le
151 émoignent avec évidence. Mais, d’autre part, le «  politique d’abord » de Maurras, l’insistance mise sur la forme de l’État, parai
152 réalisme ? La plupart des tentatives sociales ou politiques que je vois s’esquisser parmi nous me paraissent pécher par une visio
153 vocation particulière, elle tend à échapper à la politique et sort du domaine de cette enquête. Dans la mesure où elle devient l
154 ici : elle marque le pôle du refus, dans notre «  politique du pessimisme actif ». Je voudrais décrire maintenant une attitude co
155 i contre le préjugé le plus nocif de la mentalité politique française. C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la criti
156 de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile d’indiquer rapidement le principe de co
157 t d’autre part à une conception de l’organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste, ou mieux communaliste. L’assi
158 uer un rôle de plus en plus important dans la vie politique et intellectuelle de la France et, par là même, à influencer toutes n
159 ves, et ce n’est pas l’affirmation d’une position politique qui permettra de « faire la France protestante ». Je croirais davanta
160 organe La Revue du siècle, etc. 16. Illustration politique  : à tout système qui tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
161 Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques  », Le christianisme social, Paris, n° 6, juillet-août 1934, p. 49-58.
61 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
162 ait qu’elles sont de peu de poids dans la balance politique . Tout ce qui n’est pas déjà au service des hommes, est déjà au servic
163 l, et non point au sens dévié de l’individualisme politique . « Dernière heure de l’État, première heure des hommes. » Nous dirons
62 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
164 ré les trahisons du sort. Mais la guerre, mais la politique surtout, sont en train d’ébranler leur prestige. L’empire anglais se
165 n. L’Espagne est morte, et le spectacle de la vie politique en Amérique du Sud fait mesurer la déchéance d’une race qui n’a pas s
166 telle espérance, si l’on veut juger sainement la politique étrange de cette nation. Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’int
63 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
167 ression à rebours est normale, dans le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de plus que le verbi
168 comme dans les entreprises privées ». Difficultés politiques ensuite. Les auteurs du plan commencent par condamner le Parlement, «
169 nctionnement exclut par définition une rénovation politique profonde ». Puis ils donnent un projet de constitution aux termes duq
170 uvoir législatif sera exercé par deux assemblées, politiques , la Chambre des députés et le Sénat ». Ils précisent : « La Chambre s
171 i elles cesseront de s’opposer à une « rénovation politique profonde ») on adjoindra un Conseil national économique, « composé de
172 viendront les circonscriptions administratives et politiques essentielles du pays, en même temps que des centres économiques et in
173 ions pris soin d’éviter16, entre l’économique, le politique et le spirituel, confusion inconsciente ou voulue, mais trop grave po
174 les choses, il n’y a plus pour le moment d’autre politique possible que l’opportunisme. » Politique à la remorque, — démission d
175 d’autre politique possible que l’opportunisme. » Politique à la remorque, — démission de la France. Ce n’est pas avec cela qu’on
176 ne telle atmosphère on pourra envisager une large politique (sic) de dégrèvements fiscaux » ; ou « … un cours moyen qu’aurait fix
177 pas sonner leur mandat, leur habitude des travaux politiques … » N’est-ce pas touchant ? Mais je m’en voudrais de chercher les poux
178 es propres moyens. Le plan Doumergue est purement politique , administratif si l’on veut. Au point de vue économique, il se réduit
64 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
179 ous savez, tout y est, c’est attrapé, le curé, la politique et tout15 !… » Les éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du p
65 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
180 it l’auteur de ne décrire que les effets sociaux, politiques et culturels de la Réforme, sans les rapporter à l’évolution parallèl
181 ervents de Louis XIV et certains défenseurs de la politique romaine. La persécution des protestants ne fut pas l’œuvre du parti c
182 pris de bon, sous Henri IV, dans le domaine de la politique européenne, fut l’œuvre personnelle des réformés. Le « grand dessein 
183 e plus marquant il est vrai, de toute l’évolution politique de la royauté absolue vers « l’État totalitaire ». Il faut ici risque
66 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
184 poraine de celle de l’homme abstrait dans l’ordre politique . Et l’extension de cette science mesure assez exactement l’ampleur de
185 été au sens des sociologues. Il joue, sur le plan politique , le rôle que jouait l’atome aux yeux des physiciens du dernier siècle
186 s yeux la règle d’or de toute doctrine sociale et politique . Est-ce à dire que le bien de tous doive être mis au service du bien
187 en si elle n’est pas un acte de miséricorde. 18. Politique  : l’État est l’expression fatale de notre double erreur matérialiste-
67 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
188 1.L’engagement politique J’ai, pour la politique, une espèce d’aversion naturelle. L’aveu pa
189 1.L’engagement politique J’ai, pour la politique , une espèce d’aversion naturelle. L’aveu paraîtra maladroit au seuil
190 d’adresse au jour le jour qui tient lieu de vertu politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quoi je me mê
191 logique dans l’application du système. L’État, sa politique , ses décrets, ses brimades, représentent dans notre siècle un monstru
192 n me fait sur le territoire ennemi. Je fais de la politique pour qu’on n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comm
193 ence. Ou plus exactement encore, si je fais de la politique , c’est bien moins pour sauver le monde que pour accomplir les devoirs
194 oncret, — et découvre bientôt qu’il est social ou politique . Ce n’était pas ce qu’elle cherchait, elle avait cru voir autre chose
195 sque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-être ne l’est-ell
68 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
196 bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienne ou fasciste, qui ne connaît plus d’autre autorité que la
69 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
197 ls qu’il appartient de l’exercer dans le désordre politique . Pratiquement et spirituellement, il n’y a pas pour nous de tâche plu
198 ses destins. Ils constatent que, dans la réalité politique , ce sont encore des hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux
199 du niveau proprement humain. Cela éclate dans sa politique  : elle affirme la Paix, le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fa
70 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
200 4.Pour une politique à hauteur d’homme Toute la question est de savoir à quel niveau l’o
201 le définition de l’homme est impliquée dans telle politique qu’on défend. C’est cette question qu’on a cessé de poser dans le mon
202 sé de poser dans le monde des politiciens ! Si la Politique est l’art de gouverner les hommes, il ne saurait être indifférent à c
203 our respecter en lui sa raison d’être. Les partis politiques ne possèdent, il est vrai, ni à gauche ni à droite, aucune définition
204 des « milieux » dirigeants, pour toute cette vie politique sans rapports organiques avec la vie réelle du pays. Elle affirme la
205 gauches. Changeons de plan ! Reposons la question politique dans une perspective humaine, et non plus dans « l’optique parlementa
206 et non plus dans « l’optique parlementaire ». Une politique à hauteur d’homme, c’est une politique dont le principe de cohérence
207 ire ». Une politique à hauteur d’homme, c’est une politique dont le principe de cohérence s’appelle la responsabilité de la perso
208 a personne humaine. En d’autres termes, c’est une politique dont chaque temps et chaque but se trouvent subordonnés à la défense
209 odule universel de toutes les institutions. Cette politique s’oppose au gigantisme américain, soviétique et capitaliste ; elle s’
210 la personne. On n’y atteindra jamais que par une politique établie dès le départ à ce niveau. 9. Jean-Richard Bloch, parlant d
211 oyable de la définition humaine. » (Offrande à la politique , p. 255.) Ignorance héritée, si l’on peut dire, par les adversaires d
71 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
212 fs peuvent très bien revêtir les apparences d’une politique supérieure, et comme tels se voir adoptés par des clercs même incroya
213 l’économie de mes « raisons » d’agir sur le plan politique , si d’une part toute foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’un
214 à cette espèce d’équivoque ? Dès qu’il fait de la politique , il est bien obligé de parler le langage du monde, et cependant il l’
215 tre « l’ordre établi » ; il dit pis que pendre la politique , et il voudrait que la Pensée s’en mêle. Il nous parle de la personne
216 plus grand qu’on ne le croirait à lire des essais politiques . Aux heures où l’on y plonge, la vanité des passions politiques appar
217 x heures où l’on y plonge, la vanité des passions politiques apparaît sous un jour nouveau : on voit bien qu’elles sont sans rappo
218 e de son sort personnel. Dans ce sens, toutes les politiques ne sont que politique d’autruche. On se passionne pour des moyens, et
219 . Dans ce sens, toutes les politiques ne sont que politique d’autruche. On se passionne pour des moyens, et c’est pour oublier le
220 our oublier les fins dernières. Pourtant la seule politique vraie serait celle dont tous les moyens seraient vraiment ordonnés au
221 tique. J’estime que seuls ont droit à faire de la politique ceux pour qui nul moyen ne saurait être utilisé, qui ne porte en lui-
222 leurs à de rigoureux développements. C’est que la politique , redisons-le, n’est pas un art : toute forme pure lui échappe. Elle e
223 r un style indépendant de leur objet. Faire de la politique , ce n’est pas là mon choix, c’est une obligation à quoi je me résous
72 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
224 e inconciliables et contradictoires ? Sur le plan politique tout au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence ;
225 comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur
226 pourrais encore vous montrer quelles conséquences politiques commande une telle attitude et quelles révolutions, enfin réelles, el
227 och intitula Destin du siècle un recueil d’essais politiques dont le retentissement fut grand. Ce n’est pas ici le titre de M. Blo
73 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
228 e que le tout. Ce qui revient à dire, sur le plan politique , que les droits de l’État priment ceux du citoyen. Voilà ce qui décou
229 re ou n’est pas. Cela revient à dire, sur le plan politique , que l’État n’est rien d’autre qu’une machine destinée à subvenir à l
230 dotée d’une police minime. Une autre conséquence politique du personnalisme, qui marque bien l’opposition de ce système à ceux q
231 qu’ils sont moins étendus. Peut-être ces exemples politiques seront-ils plus probants que les définitions d’un philosophe ? Je tie
74 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
232 ment, que s’il n’y a pas à la base d’une doctrine politique un principe d’actualité, nulle « période de transition » ne sera capa
75 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
233 ni droite23 (Fondements théologiques d’une action politique ) En dépit de la vieille polémique des bien-pensants, il n’existe pl
234 ’est la conception réactionnaire, ou statique, la politique de la contrainte armée, de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarc
235 ciale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une politique de la camisole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conceptio
236 t la conception révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, do
237 e présent injuste, mais dans le futur libérateur. Politique millénariste. À droite, on dit que l’homme est une bête, que c’est là
238 xe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux tra
239 ici le malentendu qui s’institue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt l
240 itue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
241 i de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le politique pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Po
242 s l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une politique est dans l’évolution, dans la durée. Mais il faut que l’ordre reçu s’
243 e chrétien prenne position en présence des partis politiques . S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau
244 la promesse d’être sauvés de son empire. L’action politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, mais jamais
245 ger, travailler et penser, mais jamais un système politique ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que perso
246 en tant que vocations. Surtout, jamais un succès politique ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès du salut. Principe
247 onfondre avec un progrès du salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, le
248 fondement et la seule direction possible de toute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collect
249 et devra collaborer avec tous les « mouvements » politiques qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l
250  voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en politique  : une révolution sans illusions. 23. Réponse à une enquête de la Re
251 sociaux et culturels du temps. 24. Illustration politique  : à tout système qui tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
252 § 4, quelques précisions sur la portée proprement politique de cette formule.
76 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
253 nous ne sommes pas du monde. » Toute construction politique qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent les deux termes de l’ant
254 . Ainsi se trouvent définies les trois « hérésies politiques  ». 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-même un monde qui ne saura
255 l prend au sérieux sa foi, participer à un effort politique quelconque ? Ayons le courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse
256 es exigences absolues), tandis qu’au contraire la politique est l’art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande f
257 ens de la plus grande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans l
258 ales. Doit-on conclure au refus de toute activité politique  ? Ce serait admettre que les deux termes de l’antinomie s’équivalent
259 ls qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur
260 . Telle est, dans son principe, la seule attitude politique que puisse adopter le chrétien : la politique du pessimisme actif, — 
261 ude politique que puisse adopter le chrétien : la politique du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions.
262 est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre politique pourra se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’
263 urs les bénéfices provisoires qu’il dispense. Une politique chrétienne doit d’abord condamner toutes les « solutions » que nous a
264 ’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La politique romaine est la recherche d’une harmonie statique des relations humain
77 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
265 juge toute tentative transformatrice. Il n’est de politique que celle qui réussit. Vous avez tort de vous mettre en souci pour le
266 oses les plus douloureusement incertaines ; de la politique par exemple. J’insiste sur l’aspect humoristique de cette phrase, — s
267 pas de même pour l’incroyant qui joue tout sur la politique , et se voit de la sorte contraint d’accorder une valeur absolue à des
78 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
268 a rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa d
269 dans tout programme prétendu chrétien, dans toute politique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait s
270 alité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politique , la théologie se fait servante de la chose publique. Et que voit-on d
271 contre une force de même ordre. Assez de cette «  politique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discuta
272 je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujou
79 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
273 , qui désigne une conception générale de la vie —  politique , économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
274 e n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente. Qu’il me suffise de rappeler les écrits de MM. Fernandez41
80 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
275 ion de l’histoire ; sa dialectique ; ses méthodes politiques et sociales. Je puis leur reconnaître une part importante de vérité,
81 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
276 e est-elle devenue rapidement une espèce d’injure politique , un synonyme de méchant homme, d’ennemi du peuple, de bourgeois bruta
277 par les antifascistes va leur dicter une attitude politique , et leur carence doctrinale les empêchera de remarquer que cette atti
278 ale les empêchera de remarquer que cette attitude politique est précisément le fascisme. Je simplifie à l’excès ? Mais nous voyon
279 rminations guère plus complexes que celles-là. La politique devient terriblement primaire dès qu’elle se fait par la radio. Et co
280 s ce livre où je cherche à juger les moyens de la politique du point de vue de ses fins humaines, et ces fins à leur tour du poin
281 our s’établir. Cherchons plutôt à quel niveau une politique donnée entend réaliser ses objectifs ; en d’autres termes, par quelle
282 ’empare des peuples fatigués — démoralisés par la politique  —, incertains de leur mission. Reprenons ces trois caractéristiques.
283 amais fatigué. L’État fasciste met fin aux luttes politiques  : il supprime les partis et jugule la presse. L’État fasciste enfin r
284 Cet unitarisme fasciste couvre des revendications politiques et culturelles assez contradictoires. Il satisfait d’abord les advers
285 sauvegarde le principe fédéraliste. Dans l’ordre politique , ce sont les groupes « personnalistes » qui ont résisté le plus longt
286 aisé de voir qu’il est le véritable antifascisme politique . La personne n’est jamais « au pas ». Elle est aux ordres de sa vocat
82 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
287 ésignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiques et historiques qui selon eux déterminent entièrement le devenir révol
288 , le fascisme, leurs mystiques et leurs créations politiques (nationalisme, SDN60, etc.), condamnation de l’individu, de la « pens
83 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
289 ns d’égalité furent néanmoins d’ordre strictement politique . On voulait un système fondé sur l’homme-en-général. On se battit pou
290 citoyens eurent compris que leur égalité purement politique était fictive62 qu’ils commencèrent à soupçonner la duperie. Il leur
291 étuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan politique , la réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu
292 liser. Telle est la formule fondamentale de notre politique . Elle entraîne immédiatement cette constatation : c’est qu’il ne s’ag
293 créatrices, sur le plan économique et sur le plan politique . (Tension organique entre la corporation ou le syndicat d’une part, l
294 rincipes qui seront à la base de l’économie et de politique nouvelles sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie socia
295 it que l’égalité ne soit possible que sur le plan politique , bien qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale, crée un
84 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
296 ssions Je parle, dans ce livre, de philosophie politique et de doctrines sociales ; cela paraîtra sans doute un comble d’ingén
297 choix — à toutes les personnes averties de l’état politique de l’Europe ; cela ne paraîtra pas même un comble, mais sera tenu pou
298 it les peuples ? Les intérêts et les passions. La politique que vous définissez ne sert ni les uns ni les autres. Elle prétend ag
299 que chose. — Que fait-il ? — Il est dans l’action politique , dans la lutte… — Dans la lutte électorale ? — Dans la réalité pratiq
300 uels ! » Cela signifie : vous cherchez la vérité politique , et nous, nous voulons des discours, du « pratique », c’est-à-dire qu
301 rs et des revendications « excitantes ». Toute la politique qu’on leur sert, de Doumergue à Cachin, est romantisme. C’est parce q
302 Incertitude essentielle de toute considération politique Les fins qu’on veut atteindre par l’action politique peuvent être
303 que Les fins qu’on veut atteindre par l’action politique peuvent être clairement définies, mais elles restent diverses et inco
304 lle » ne se confond nullement avec la distinction politique droite-gauche. Chacun sait qu’il ne suffit pas d’être ruiné pour deve
305 iquer la primauté du spirituel. « Calligraphie politique  » Les fascistes, lorsqu’ils critiquent les plans sociaux des group
306 Folies J’ai parlé plusieurs fois de « folies » politiques . Ne l’ai-je pas fait avec plus d’indignation que de pitié ? Les homme
307 e plutôt des soins que des injures. Cruauté de la politique  : non point que les gens qui la font soient très méchants ; mais ils
308 Sobre et prodigue. Grattez un peu le conformisme politique , en Allemagne, en Russie, en Italie, vous retrouverez ce visage, cett
85 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
309 roupements personnalistes Le drame de la France politique , c’est la carence du socialisme véritable. L’esprit parlementaire a d
310 t cependant patriotes ; fédéralistes dans le plan politique européen, et personnalistes dans le plan moral, ils occupent une posi
311 i contre le préjugé le plus nocif de la mentalité politique française. C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la criti
312 de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile d’indiquer rapidement le principe de co
313 t d’autre part à une conception de l’organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste, ou mieux communaliste. L’ass
314 au de statistiques et de répartition ; les tâches politiques étant confiées à la fédération des « petites patries régionales ».  
86 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
315 d’humain en nous-mêmes : la personne. Sur le plan politique , le premier acte que nous exigeons d’un révolutionnaire, c’est un act
316 arti, en tant que formation d’action, sur le plan politique . D’où la condamnation, bien entendu, du Parlement. Le Parlement : une
317 octrine de L’Ordre nouveau  : les revendications politiques qu’elle comporte ne sont pas l’« aboutissement » de ses principes sur
318 e plan éthique et culturel, fondement sur le plan politique , des partis, considérés comme les organes indispensables de toute « r
87 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
319 tions philosophiques et leurs conclusions d’ordre politique et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionner certain
320 thèse, qui justifie en philosophie le monisme, en politique les tyrannies abstraites, Dandieu reprend l’argumentation que Proudho
321 s l’identité, à vrai dire surprenante, des thèses politiques de Proudhon et des thèses philosophiques, de Kierkegaard contre la di
88 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
322 1.L’engagement politique J’ai, pour la politique, une espèce d’aversion naturelle. L’aveu pa
323 1.L’engagement politique J’ai, pour la politique , une espèce d’aversion naturelle. L’aveu paraîtra maladroit au seuil
324 d’adresse au jour le jour qui tient lieu de vertu politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quoi je me mê
325 logique dans l’application du système. L’État, sa politique , ses décrets, ses brimades, représentent dans notre siècle un monstru
326 n me fait sur le territoire ennemi. Je fais de la politique pour qu’on n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comm
327 ence. Ou plus exactement encore, si je fais de la politique , c’est bien moins pour sauver le monde que pour accomplir les devoirs
328 concret, et découvre bientôt qu’il est social ou politique . Ce n’était pas ce qu’elle cherchait, elle avait cru voir autre chose
329 sque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-être ne l’est-ell
89 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
330 bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienne ou fasciste, qui ne connaît plus d’autre autorité que la
90 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
331 ls qu’il appartient de l’exercer dans le désordre politique . Pratiquement et spirituellement, il n’y a pas pour nous de tâche plu
332 ses destins. Ils constatent que, dans la réalité politique , ce sont encore des hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux
333 du niveau proprement humain. Cela éclate dans sa politique  : elle affirme la Paix, le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fa
91 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
334 4.Pour une politique à hauteur d’homme Toute la question est de savoir à quel niveau l’o
335 le définition de l’homme est impliquée dans telle politique qu’on défend. C’est cette question qu’on a cessé de poser dans le mon
336 sé de poser dans le monde des politiciens. Si la Politique est l’art de gouverner les hommes, il ne saurait être indifférent à c
337 our respecter en lui sa raison d’être. Les partis politiques ne possèdent, il est vrai, ni à gauche ni à droite, aucune définition
338 des « milieux » dirigeants, pour toute cette vie politique sans rapports organiques avec la vie réelle du pays. Elle affirme la
339 gauches. Changeons de plan ! Reposons la question politique dans une perspective humaine, et non plus dans « l’optique parlementa
340 et non plus dans « l’optique parlementaire ». Une politique à hauteur d’homme, c’est une politique dont le principe de cohérence
341 ire ». Une politique à hauteur d’homme, c’est une politique dont le principe de cohérence s’appelle la responsabilité de la perso
342 a personne humaine. En d’autres termes, c’est une politique dont chaque temps et chaque but se trouvent subordonnés à la défense
343 odule universel de toutes les institutions. Cette politique s’oppose au gigantisme totalitaire ; elle s’oppose à l’émiettement so
344 la personne. On n’y atteindra jamais que par une politique établie dès le départ à ce niveau. 5. Jean-Richard Bloch, parlant d
345 oyable de la définition humaine. » (Offrande à la Politique , p. 255.) Ignorance héritée, si l’on peut dire, par les adversaires d
92 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
346 fs peuvent très bien revêtir les apparences d’une politique supérieure, et comme tels se voir adoptés par des clercs même incroya
347 l’économie de mes « raisons » d’agir sur le plan politique , si d’une part toute foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’un
348 à cette espèce d’équivoque ? Dès qu’il fait de la politique , il est bien obligé de parler le langage du monde, et cependant il l’
349 tre « l’ordre établi » ; il dit pis que pendre la politique , et il voudrait que la Pensée s’en mêle. Il nous parle de la personne
350 plus grand qu’on ne le croirait à lire des essais politiques . Aux heures où l’on y plonge, la vanité des passions » politiques app
351 heures où l’on y plonge, la vanité des passions » politiques apparaît sous un jour nouveau : on voit bien qu’elles sont sans rappo
352 e de son sort personnel. Dans ce sens, toutes les politiques ne sont que politique d’autruche. On se passionne pour des moyens, et
353 . Dans ce sens, toutes les politiques ne sont que politique d’autruche. On se passionne pour des moyens, et c’est pour oublier le
354 our oublier les fins dernières. Pourtant la seule politique vraie serait celle dont tous les moyens seraient vraiment ordonnés au
355 tique. J’estime que seuls ont droit à faire de la politique ceux pour qui nul moyen ne saurait être utilisé, qui ne porte en lui-
356 leurs à de rigoureux développements. C’est que la politique , redisons-le, n’est pas un art : toute forme pure lui échappe. Elle e
357 r un style indépendant de leur objet. Faire de la politique , ce n’est pas là mon choix, c’est une obligation à quoi je me résous
93 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
358 e inconciliables et contradictoires ? Sur le plan politique tout au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence ;
359 comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur
360 pourrais encore vous montrer quelles conséquences politiques commande une telle attitude et quelles révolutions, enfin réelles, el
361 och intitula Destin du siècle un recueil d’essais politiques dont le retentissement fut grand. Ce n’est pas ici le titre de M. Blo
94 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
362 e que le tout. Ce qui revient à dire, sur le plan politique , que les droits de l’État priment ceux du citoyen. Voilà ce qui décou
363 re ou n’est pas. Cela revient à dire, sur le plan politique , que l’État n’est rien d’autre qu’une machine destinée à subvenir à l
364 dotée d’une police minime. Une autre conséquence politique du personnalisme, qui marque bien l’opposition de ce système à ceux q
365 qu’ils sont moins étendus. Peut-être ces exemples politiques seront-ils plus probants que les définitions d’un philosophe ? Je tie
95 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
366 ent, que s’il n’y a pas, à la base d’une doctrine politique un principe d’actualité, nulle « période de transition » ne sera capa
96 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
367 ni droite (Fondements théologiques d’une action politique ) 18 En dépit de la vieille polémique des bien-pensants, il n’exist
368 ’est la conception réactionnaire, ou statique, la politique de la contrainte armée, de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarc
369 ciale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une politique de la camisole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conceptio
370 t la conception révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, do
371 e présent injuste, mais dans le futur libérateur. Politique millénariste. À droite, on dit que l’homme est une bête, que c’est l
372 xe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux tra
373 ici le malentendu qui s’institue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt l
374 itue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
375 i de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le politique pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Po
376 s l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une politique est dans l’évolution, dans la durée. Mais il faut que l’ordre reçu s’
377 e chrétien prenne position en présence des partis politiques . S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau
378 la promesse d’être sauvés de son empire. L’action politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, mais jamais
379 ger, travailler et penser, mais jamais un système politique ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que perso
380 en tant que vocations. Surtout, jamais un succès politique ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès du salut. Principe
381 onfondre avec un progrès du salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, l
382 fondement et la seule direction possible de toute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collect
383 et devra collaborer avec tous les « mouvements » politiques qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l
384  voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en politique  : une révolution sans illusions. 18. Réponse à une enquête de la Re
385 sociaux et culturels du temps. 19. Illustration politique  : à tout système qui tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
97 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
386 nous ne sommes pas du monde. » Toute construction politique qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent les deux termes de l’ant
387 . Ainsi se trouvent définies les trois « hérésies politiques  ». 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-même un monde qui ne saura
388 l prend au sérieux sa foi, participer à un effort politique quelconque ? Ayons le courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse
389 es exigences absolues), tandis qu’au contraire la politique est l’art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande f
390 ens de la plus grande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans l
391 ales. Doit-on conclure au refus de toute activité politique  ? Ce serait admettre que les deux termes de l’antinomie s’équivalent
392 ls qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur
393 . Telle est, dans son principe, la seule attitude politique que puisse adopter le chrétien : la politique du pessimisme actif, — 
394 ude politique que puisse adopter le chrétien : la politique du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions.
395 est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre politique pourra se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’
396 urs les bénéfices provisoires qu’il dispense. Une politique chrétienne doit d’abord condamner toutes les « solutions » que nous a
98 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
397 juge toute tentative transformatrice. Il n’est de politique que celle qui réussit. Vous avez tort de vous mettre en souci pour le
398 choses les plus douloureusement incertaines : la politique , par exemple. J’insiste sur l’aspect humoristique de cette phrase, — 
399 pas de même pour l’incroyant qui joue tout sur la politique , et se voit de la sorte contraint d’accorder une valeur absolue à des
99 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
400 a rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa d
401 dans tout programme prétendu chrétien, dans toute politique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait s
402 alité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politique , la théologie se fait servante de la chose publique. Et que voit-on d
403 contre une force de même ordre. Assez de cette «  politique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discuta
404 je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujou
100 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
405 , qui désigne une conception générale de la vie —  politique , économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
406 e n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente. Qu’il me suffise de rappeler les écrits de MM. Fernandez34