1
a vraie « question asiatique » étant une question
politique
. On peut prévoir que si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c
2
tionale à la fois cause et effet de la libération
politique
. Cause, puisque pour mener à chef cette libération, un Yeats, un A.E.
3
nciers, des industriels. Il y a encore les hommes
politiques
, mais on a si souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un
4
yeux, que ce soit l’idée de la mort ou les soucis
politiques
, sociaux, etc., et il ne met de la gravité que dans les choses volupt
5
Plaisir des Sports de Jean Prévost, et les essais
politiques
de Drieu la Rochelle, les Messages de Fernandez sont les premières co
6
qui tisse la nuit vibrante, intérêts, politesses,
politiques
, regards, musiques — cette vie rapide dans un décor qui est le rêve é
7
et secret assujettissement au moi idéal exige une
politique
des sentiments plus subtile et, je pense, moins vulgaire que cette ag
8
s de l’acte de révocation commencent à se révéler
politiques
(guerre de la confession d’Augsbourg) et surtout morales : car malgré
9
etc., et tout ce qui leur correspond dans l’ordre
politique
par exemple. Parce que c’est très beau, ridiculement, spirituellement
10
pouvez vous libérer de cette manie française, la
politique
, et ne voyez-vous pas que c’est faire le jeu de vos ennemis de discut
11
s natal ! — Je vécus d’articles sur la mode et la
politique
, que j’envoyais à divers journaux. Un jour, parcourant un quotidien d
12
de suite ses compliments, ce qui est de mauvaise
politique
, — c’est l’extraordinaire netteté de votre vie. Elle est sans bavures
13
s derniers jours (juillet 1927)p Ces « cahiers
politiques
et littéraires »17, rédigés par Drieu la Rochelle et Emmanuel Berl, s
14
n, c’est-à-dire — nous sommes en France — vers la
politique
. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs avances dédaignées
15
Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme
politique
. Je me contente de vitupérer ce que je vois, qui est laid. Quand la s
16
sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle
politique
et social, qui est de fabriquer des électeurs (si possible radicaux,
17
ition. Après tout, peu m’importent les idéologies
politiques
, et peu m’importerait que l’École soit une machine à fabriquer de la
18
plus grave.) L’école s’est vendue à des intérêts
politiques
. C’était là, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. El
19
ie et rationalisme ne sont que deux aspects, l’un
politique
, l’autre intellectuel, d’une même mentalité. Elle s’est développée au
20
la folie démocratique, à cette danse de Saint-Guy
politique
dont rien de leur temps ne pouvait offrir la moindre préfiguration ?
21
Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme
politique
. Je me contente de vitupérer ce que je vois, qui est laid. Quand la s
22
sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle
politique
et social, qui est de fabriquer des électeurs (si possible radicaux,
23
ition. Après tout, peu m’importent les idéologies
politiques
, et peu m’importerait que l’École soit une machine à fabriquer de la
24
lus grave). L’école s’est vendue à des intérêts
politiques
. C’était là, nous venons de le voir, son unique moyen de parvenir. El
25
ie et rationalisme ne sont que deux aspects, l’un
politique
, l’autre intellectuel, d’une même mentalité. Elle s’est développée au
26
à la folie démocratique, cette danse de Saint-Guy
politique
dont rien de leur temps ne pouvait offrir la moindre préfiguration ?
27
magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa
politique
. 8. Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des É
28
ntiel13. Rien n’est grave, que le sentiment, — en
politique
comme ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de myth
29
rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la
politique
des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins
30
urs prononcé à l’Académie des sciences morales et
politiques
, en 1914, a posé le problème en termes fort nets. (Cités par M. Bruns
31
aucune compensation : « l’art, la philosophie, la
politique
étant absents, faute d’emploi, il n’y avait aucune correction à faire
32
e les résultats considérables de l’œuvre sociale,
politique
et religieuse suscitée par Kagawa. Nous savions que ce pasteur d’une
33
moment où Kagawa débouche dans la vie publique et
politique
. Espérons qu’une biographie complète suivra cette « genèse » à vrai d
34
nte que celle qu’impose n’importe quelle attitude
politique
. Aux yeux d’un incroyant, ceci peut sembler vague. Mais le sens chrét
35
iques. Mais d’autre part certaines « célébrités »
politiques
ou intellectuelles plus récentes et discutables, dont nos apologètes
36
i sont souvent les plus éclatants. Car un système
politique
, une doctrine, une éthique, s’ils s’abandonnent de tout leur poids à
37
suite, ne comportent nulle allusion à la position
politique
de ce journal. Le titre : La Crise est dans l’homme 38, s’oppose d’em
38
rtout que M. Thierry Maulnier révèle ses origines
politiques
, et peut-être aussi sa jeunesse. Il critique des erreurs au nom d’une
39
t suffisamment justifiée. Pour le reste, c’est la
politique
, et dans un sens plus vaste, la religion, que cela regarde. M. Nizan
40
Marne, la mesure de ce qu’on pourrait appeler la
politique
des « laquais de forges ». On nous entendra. Six grandes pages de des
41
rsonnalisme de l’éthique bourgeoise. 3° Les actes
politiques
déduits par accident des principes fondamentaux du régime sont en con
43
, nous ne sommes pas du monde. Toute construction
politique
qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent les deux termes de l’ant
44
pe. Ainsi se trouvent définies les trois hérésies
politiques
que nous avons à dénoncer. 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-mê
45
nnent au sérieux leur foi, participer à un effort
politique
quelconque ? Ayons le courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse
46
es exigences absolues), tandis qu’au contraire la
politique
est l’art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande f
47
ens de la plus grande facilité de réalisation. La
politique
est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans l
48
ales. Doit-on conclure au refus de toute activité
politique
? Ce serait admettre que les deux termes de l’antinomie s’équivalent
49
ls qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une
politique
pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur
50
. Telle est, dans son principe, la seule attitude
politique
que puisse adopter le protestant : la politique du pessimisme actif,
51
e politique que puisse adopter le protestant : la
politique
du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions.
52
est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre
politique
pourra se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’
53
.) Je ne veux parler ici que du principe de notre
politique
; il est bien clair qu’elle condamne, dans la mesure où ces idolâtrie
54
’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La
politique
romaine est la recherche d’une harmonie statique des relations humain
55
que parce qu’il y a la foi. b. « Principe d’une
politique
du pessimisme actif », Hic et Nunc, Paris, n° 1, novembre 1932, p. 23
56
ésignent-ils la notion de personne ! — aux forces
politiques
et historiques qui selon eux déterminent entièrement le devenir révol
57
, le fascisme, leurs mystiques et leurs créations
politiques
(nationalisme, SDN, etc.), condamnation de l’individu, de la « pensée
58
ococo des sentiments qu’à l’hypocrite gravité des
politiques
. Ce projet, d’autre part, flattait un certain goût du graphique et de
59
, tout indépendamment des réalités économiques et
politiques
, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France. Il reste qu’un Empédo
60
ient de guérir par des moyens appropriés, par une
politique
ou par une morale. D’une part l’on tient la déficience pour essentiel
61
magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa
politique
. viii Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart de
62
entiel8. Rien n’est grave, que le sentiment, — en
politique
comme ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de myth
63
rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la
politique
des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins
64
epuis la chute de Bismarck, coupées de tous liens
politiques
avec une Europe bourgeoise, résignée à laisser ce monde aux Juifs, pu
65
ceux qu’on envoyait à l’armée, font parfois de la
politique
: Hitler les flatte mais ne vainc pas souvent leurs méfiances. Certai
66
d’anarchie permanente — sentimentale et non point
politique
— dont l’esprit s’apparente beaucoup plus à celui des Wandervogel qu’
67
ococo des sentiments qu’à l’hypocrite gravité des
politiques
. Ce projet, d’autre part, flattait un certain goût du graphique et de
68
, tout indépendamment des réalités économiques et
politiques
, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France. Il reste qu’un Empédo
69
ient de guérir par des moyens appropriés, par une
politique
ou par une morale. D’une part l’on tient la déficience pour essentiel
70
magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa
politique
. Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des État
71
sentiel. Rien n’est grave, que le sentiment, — en
politique
comme ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de myth
72
rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la
politique
des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins
73
epuis la chute de Bismarck, coupées de tous liens
politiques
avec une Europe bourgeoise, résignée à « laisser ce monde aux Juifs »
74
ceux qu’on envoyait à l’armée, font parfois de la
politique
: Hitler essaie de les flatterb mais ne vainc pas souvent leurs méfia
75
t cela dans la vie quotidienne autant que dans la
politique
. Ces vertus, cette prudence avare, s’explique sans doute par les dime
76
e, voyageur anglais, auteur de Lettres sur l’état
politique
, civil et naturel de la Suisse, écrit en 1776 : « La constitution de
77
mais là encore les traditions intellectuelles et
politiques
restent les plus marquées. François-Antoine III, mon quadrisaïeul, ép
78
uit, en d’autres temps, vers une carrière d’homme
politique
ou d’homme de loi, dans un style dignified à l’anglaise. Le ministère
79
térature qui tient à la fois de l’histoire, de la
politique
, de la morale et de la religion. Des livres comme l’Essai sur la Fran
80
devenues les officines d’un conformisme social et
politique
plus scandaleux encore que celui des églises catholiques, puisque il
81
iste (Vitus Heller) nombreux sont les groupements
politiques
, résolus à la rupture, qui se réclament hautement de leur foi. Les él
82
re », on est surpris de trouver dans le quotidien
politique
de combat ou dans les revues berlinoises les plus « avancées » des pr
83
ésintéressement radical à l’endroit des problèmes
politiques
et sociaux. La parution coup sur coup, de trois livres importants de
84
, de Brunner et de de Quervain sur la « théologie
politique
» fait justice de ce reproche et démontre une fois de plus que le par
85
démontre une fois de plus que le paradoxe de la «
politique
du pessimisme actif » inspirera toujours les constructions les plus v
86
riedrich Gogarten en particulier dans son Éthique
politique
pose tous les problèmes de l’heure avec une lucidité et un courage in
87
ctuel qu’on rencontre rarement chez les écrivains
politiques
. Si certaines de ses conclusions sont nettement étatistes, il n’en re
88
uère d’écho à l’effort critique de la « théologie
politique
» allemande que dans le mince bulletin du groupe Hic et Nunc , et da
89
a rupture que nous voulons n’aura de conséquences
politiques
que si nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa d
90
dans tout programme prétendu chrétien, dans toute
politique
humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait s
91
alité ils rendaient à César. Entraînée dans cette
politique
, la théologie se fait servante de la chose publique. Et que voit-on d
92
contre une force de même ordre. Assez de cette «
politique
chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discuta
93
je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La
politique
est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujou
94
itif » ! Comme si le christianisme n’était qu’une
politique
possible, entre autres ! Comme si les situations humaines comportaien
95
cis, qui désigne une conception générale de vie —
politique
, économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
96
e n’ait pas ses doctrines, et même une expression
politique
cohérente. On a cité dans les Débats, ces jours derniers, les écrits
97
jet est plus grave. Non pas du point de vue de la
politique
, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intellige
98
et quelles conséquences il entraîne dans l’ordre
politique
, par exemple, que notre temps croit devoir considérer comme plus réel
99
is déjà trouvé. » 4. Dans les travaux du groupe
politique
et philosophique de L’Ordre nouveau. 5. Qu’on nomme en France « path
100
us réelle, le pouvoir même. VII. — Tout pouvoir
politique
, militaire, juridique dans la mesure où il est efficace et valable, s
101
œur à gauche et qui croient y voir une indication
politique
: c’est une espèce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La M
102
rmi les camarades : quand on s’avance dans la vie
politique
sans autre intention claire que de prendre toujours à gauche, on arri
103
ut faire que les tyrannies sociales, mondaines ou
politiques
, trahissent par leur raffinement, par leur perfection même, une anarc
104
vait pas encore trouvé, à cette époque, une forme
politique
adéquate. Cette « civilisation quantitative » telle que M. Guglielmo
105
cte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine
politique
: la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrin
106
étendu à tous les ordres de l’activité humaine :
politique
, économique et culturel. Telle est la base de notre ordre. Cet ordre
107
sous son vrai jour, comme le conservatoire de la
politique
bourgeoise, avec ses monarchistes et ses communistes, figurants indis
108
deux indications très générales : Dans le domaine
politique
, nous revendiquons une organisation régionaliste de l’Europe. Cela su
109
rontières douanières, et du centre administratif,
politique
, financier et policier où viennent se congestionner les énergies du p
110
. Ce que nous voulons, c’est rétablir sur le plan
politique
la tension nécessaire et créatrice entre la petite patrie décentralis
111
e de répartition, tout à fait distinct du pouvoir
politique
. Ainsi se trouve sauvegardée la tension nécessaire, et assuré, en fon
112
cte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine
politique
: la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrin
113
r 1934)f L’individu, tel que les libéraux — en
politique
— et les idéalistes — en philosophie — nous l’ont légué, c’est l’homm
114
l’Évangile ; d’autre part, certaines conséquences
politiques
de l’erreur individualiste, et surtout, de ses plus récents succédané
115
istes. Cette opération magistrale porte un nom en
politique
. C’est le fascisme. Le nous, c’est le groupe, le faisceau. On l’oppos
116
e inconciliables et contradictoires ! Sur le plan
politique
tout au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence, m
117
comprise serait impossible. Sans eux, les partis
politiques
seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur
118
pourrais encore vous montrer quelles conséquences
politiques
commande une telle attitude et quelles révolutions, enfin réelles, el
119
ns d’égalité furent néanmoins d’ordre strictement
politique
. On voulait un système fondé sur l’homme-en-général. On se battit pou
120
citoyens eurent compris que leur égalité purement
politique
était fictive7 qu’ils commencèrent à soupçonner la duperie. Il leur r
121
étuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan
politique
, la réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu
122
créatrices, sur le plan économique et sur le plan
politique
. (Tension organique entre la corporation et le syndicat d’une part, l
123
pes qui sont à la base de l’économie et de la vie
politique
ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quot
124
it que l’égalité ne soit possible que sur le plan
politique
, bien qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale, crée un
125
et qui mettent en œuvre sur le plan économique et
politique
les mêmes méthodes de synthèse. En vérité, ces deux ouvrages sont dan
126
, Blake et Keats, il devait aboutir à une éthique
politique
. Cette trajectoire très singulière parcourt les domaines les plus var
127
en fait dans les Cahiers du Sud, et repris dans
Politique
de la personne . f. Titre de l’ouvrage que publiera en 1936 Robert A
128
s déterminismes historiques tient lieu de méthode
politique
. N’a-t-il pas été l’un des premiers à dénoncer la décadence bureaucra
129
tions philosophiques et leurs conclusions d’ordre
politique
et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionner certain
130
thèse, qui justifie en philosophie le monisme, en
politique
les tyrannies abstraites, Dandieu reprend l’argumentation que Proudho
131
s l’identité, à vrai dire surprenante, des thèses
politiques
de Proudhon, et de celles, philosophiques, de Kierkegaard, vis-à-vis
132
Remarques sur le protestantisme et les doctrines
politiques
(juillet-août 1934)l Y a-t-il des jeunes protestants ? Cette enquê
133
rable aux nombreux groupements catholiques à fins
politiques
ou sociales15. Si les faits sont pauvres, profitons-en pour porter un
134
’est la conception réactionnaire, ou statique, la
politique
de la contrainte armée, de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarc
135
ciale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une
politique
de la camisole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conceptio
136
t la conception révolutionnaire, ou dynamique, la
politique
du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, do
137
e présent injuste, mais dans le futur libérateur.
Politique
millénariste. À droite, on dit que l’homme est une bête, que c’est là
138
xe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une
politique
qui mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux tra
139
ici le malentendu qui s’institue partout entre la
politique
et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt l
140
itue partout entre la politique et notre foi : la
politique
s’occupe des moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
141
ent à dévaloriser les moyens. Ou encore : pour le
politique
pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Po
142
s l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une
politique
est dans l’histoire, dans la durée. Mais il faut que l’ordre reçu s’i
143
e chrétien prenne position en présence des partis
politiques
. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau
144
la promesse d’être sauvés de son empire. L’action
politique
nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, mais jamais
145
ger, travailler et penser, mais jamais un système
politique
ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que perso
146
en tant que vocations. Surtout, jamais un succès
politique
ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès de salut. Principe
147
onfondre avec un progrès de salut. Principe d’une
politique
du pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, le
148
fondement et la seule direction possible de toute
politique
chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collect
149
et devra collaborer avec tous les « mouvements »
politiques
qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l
150
voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en
politique
: une révolution sans illusions. II. Qu’avons-nous fait ? Le le
151
émoignent avec évidence. Mais, d’autre part, le «
politique
d’abord » de Maurras, l’insistance mise sur la forme de l’État, parai
152
réalisme ? La plupart des tentatives sociales ou
politiques
que je vois s’esquisser parmi nous me paraissent pécher par une visio
153
vocation particulière, elle tend à échapper à la
politique
et sort du domaine de cette enquête. Dans la mesure où elle devient l
154
ici : elle marque le pôle du refus, dans notre «
politique
du pessimisme actif ». Je voudrais décrire maintenant une attitude co
155
i contre le préjugé le plus nocif de la mentalité
politique
française. C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la criti
156
de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite,
Politique
à leur service. Il est facile d’indiquer rapidement le principe de co
157
t d’autre part à une conception de l’organisation
politique
radicalement antiétatiste, fédéraliste, ou mieux communaliste. L’assi
158
uer un rôle de plus en plus important dans la vie
politique
et intellectuelle de la France et, par là même, à influencer toutes n
159
ves, et ce n’est pas l’affirmation d’une position
politique
qui permettra de « faire la France protestante ». Je croirais davanta
160
organe La Revue du siècle, etc. 16. Illustration
politique
: à tout système qui tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
161
Remarques sur le protestantisme et les doctrines
politiques
», Le christianisme social, Paris, n° 6, juillet-août 1934, p. 49-58.
162
ait qu’elles sont de peu de poids dans la balance
politique
. Tout ce qui n’est pas déjà au service des hommes, est déjà au servic
163
l, et non point au sens dévié de l’individualisme
politique
. « Dernière heure de l’État, première heure des hommes. » Nous dirons
164
ré les trahisons du sort. Mais la guerre, mais la
politique
surtout, sont en train d’ébranler leur prestige. L’empire anglais se
165
n. L’Espagne est morte, et le spectacle de la vie
politique
en Amérique du Sud fait mesurer la déchéance d’une race qui n’a pas s
166
telle espérance, si l’on veut juger sainement la
politique
étrange de cette nation. Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’int
167
ression à rebours est normale, dans le plan de la
politique
actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de plus que le verbi
168
comme dans les entreprises privées ». Difficultés
politiques
ensuite. Les auteurs du plan commencent par condamner le Parlement, «
169
nctionnement exclut par définition une rénovation
politique
profonde ». Puis ils donnent un projet de constitution aux termes duq
170
uvoir législatif sera exercé par deux assemblées,
politiques
, la Chambre des députés et le Sénat ». Ils précisent : « La Chambre s
171
i elles cesseront de s’opposer à une « rénovation
politique
profonde ») on adjoindra un Conseil national économique, « composé de
172
viendront les circonscriptions administratives et
politiques
essentielles du pays, en même temps que des centres économiques et in
173
ions pris soin d’éviter16, entre l’économique, le
politique
et le spirituel, confusion inconsciente ou voulue, mais trop grave po
174
les choses, il n’y a plus pour le moment d’autre
politique
possible que l’opportunisme. » Politique à la remorque, — démission d
175
d’autre politique possible que l’opportunisme. »
Politique
à la remorque, — démission de la France. Ce n’est pas avec cela qu’on
176
ne telle atmosphère on pourra envisager une large
politique
(sic) de dégrèvements fiscaux » ; ou « … un cours moyen qu’aurait fix
177
pas sonner leur mandat, leur habitude des travaux
politiques
… » N’est-ce pas touchant ? Mais je m’en voudrais de chercher les poux
178
es propres moyens. Le plan Doumergue est purement
politique
, administratif si l’on veut. Au point de vue économique, il se réduit
179
ous savez, tout y est, c’est attrapé, le curé, la
politique
et tout15 !… » Les éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du p
180
it l’auteur de ne décrire que les effets sociaux,
politiques
et culturels de la Réforme, sans les rapporter à l’évolution parallèl
181
ervents de Louis XIV et certains défenseurs de la
politique
romaine. La persécution des protestants ne fut pas l’œuvre du parti c
182
pris de bon, sous Henri IV, dans le domaine de la
politique
européenne, fut l’œuvre personnelle des réformés. Le « grand dessein
183
e plus marquant il est vrai, de toute l’évolution
politique
de la royauté absolue vers « l’État totalitaire ». Il faut ici risque
184
poraine de celle de l’homme abstrait dans l’ordre
politique
. Et l’extension de cette science mesure assez exactement l’ampleur de
185
été au sens des sociologues. Il joue, sur le plan
politique
, le rôle que jouait l’atome aux yeux des physiciens du dernier siècle
186
s yeux la règle d’or de toute doctrine sociale et
politique
. Est-ce à dire que le bien de tous doive être mis au service du bien
187
en si elle n’est pas un acte de miséricorde. 18.
Politique
: l’État est l’expression fatale de notre double erreur matérialiste-
189
1.L’engagement politique J’ai, pour la
politique
, une espèce d’aversion naturelle. L’aveu paraîtra maladroit au seuil
190
d’adresse au jour le jour qui tient lieu de vertu
politique
à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quoi je me mê
191
logique dans l’application du système. L’État, sa
politique
, ses décrets, ses brimades, représentent dans notre siècle un monstru
192
n me fait sur le territoire ennemi. Je fais de la
politique
pour qu’on n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comm
193
ence. Ou plus exactement encore, si je fais de la
politique
, c’est bien moins pour sauver le monde que pour accomplir les devoirs
194
oncret, — et découvre bientôt qu’il est social ou
politique
. Ce n’était pas ce qu’elle cherchait, elle avait cru voir autre chose
195
sque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la
politique
de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-être ne l’est-ell
196
bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une
politique
stalinienne ou fasciste, qui ne connaît plus d’autre autorité que la
197
ls qu’il appartient de l’exercer dans le désordre
politique
. Pratiquement et spirituellement, il n’y a pas pour nous de tâche plu
198
ses destins. Ils constatent que, dans la réalité
politique
, ce sont encore des hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux
199
du niveau proprement humain. Cela éclate dans sa
politique
: elle affirme la Paix, le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fa
201
le définition de l’homme est impliquée dans telle
politique
qu’on défend. C’est cette question qu’on a cessé de poser dans le mon
202
sé de poser dans le monde des politiciens ! Si la
Politique
est l’art de gouverner les hommes, il ne saurait être indifférent à c
203
our respecter en lui sa raison d’être. Les partis
politiques
ne possèdent, il est vrai, ni à gauche ni à droite, aucune définition
204
des « milieux » dirigeants, pour toute cette vie
politique
sans rapports organiques avec la vie réelle du pays. Elle affirme la
205
gauches. Changeons de plan ! Reposons la question
politique
dans une perspective humaine, et non plus dans « l’optique parlementa
206
et non plus dans « l’optique parlementaire ». Une
politique
à hauteur d’homme, c’est une politique dont le principe de cohérence
207
ire ». Une politique à hauteur d’homme, c’est une
politique
dont le principe de cohérence s’appelle la responsabilité de la perso
208
a personne humaine. En d’autres termes, c’est une
politique
dont chaque temps et chaque but se trouvent subordonnés à la défense
209
odule universel de toutes les institutions. Cette
politique
s’oppose au gigantisme américain, soviétique et capitaliste ; elle s’
210
la personne. On n’y atteindra jamais que par une
politique
établie dès le départ à ce niveau. 9. Jean-Richard Bloch, parlant d
211
oyable de la définition humaine. » (Offrande à la
politique
, p. 255.) Ignorance héritée, si l’on peut dire, par les adversaires d
212
fs peuvent très bien revêtir les apparences d’une
politique
supérieure, et comme tels se voir adoptés par des clercs même incroya
213
l’économie de mes « raisons » d’agir sur le plan
politique
, si d’une part toute foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’un
214
à cette espèce d’équivoque ? Dès qu’il fait de la
politique
, il est bien obligé de parler le langage du monde, et cependant il l’
215
tre « l’ordre établi » ; il dit pis que pendre la
politique
, et il voudrait que la Pensée s’en mêle. Il nous parle de la personne
216
plus grand qu’on ne le croirait à lire des essais
politiques
. Aux heures où l’on y plonge, la vanité des passions politiques appar
217
x heures où l’on y plonge, la vanité des passions
politiques
apparaît sous un jour nouveau : on voit bien qu’elles sont sans rappo
218
e de son sort personnel. Dans ce sens, toutes les
politiques
ne sont que politique d’autruche. On se passionne pour des moyens, et
219
. Dans ce sens, toutes les politiques ne sont que
politique
d’autruche. On se passionne pour des moyens, et c’est pour oublier le
220
our oublier les fins dernières. Pourtant la seule
politique
vraie serait celle dont tous les moyens seraient vraiment ordonnés au
221
tique. J’estime que seuls ont droit à faire de la
politique
ceux pour qui nul moyen ne saurait être utilisé, qui ne porte en lui-
222
leurs à de rigoureux développements. C’est que la
politique
, redisons-le, n’est pas un art : toute forme pure lui échappe. Elle e
223
r un style indépendant de leur objet. Faire de la
politique
, ce n’est pas là mon choix, c’est une obligation à quoi je me résous
224
e inconciliables et contradictoires ? Sur le plan
politique
tout au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence ;
225
comprise serait impossible. Sans eux, les partis
politiques
seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur
226
pourrais encore vous montrer quelles conséquences
politiques
commande une telle attitude et quelles révolutions, enfin réelles, el
227
och intitula Destin du siècle un recueil d’essais
politiques
dont le retentissement fut grand. Ce n’est pas ici le titre de M. Blo
228
e que le tout. Ce qui revient à dire, sur le plan
politique
, que les droits de l’État priment ceux du citoyen. Voilà ce qui décou
229
re ou n’est pas. Cela revient à dire, sur le plan
politique
, que l’État n’est rien d’autre qu’une machine destinée à subvenir à l
230
dotée d’une police minime. Une autre conséquence
politique
du personnalisme, qui marque bien l’opposition de ce système à ceux q
231
qu’ils sont moins étendus. Peut-être ces exemples
politiques
seront-ils plus probants que les définitions d’un philosophe ? Je tie
232
ment, que s’il n’y a pas à la base d’une doctrine
politique
un principe d’actualité, nulle « période de transition » ne sera capa
233
ni droite23 (Fondements théologiques d’une action
politique
) En dépit de la vieille polémique des bien-pensants, il n’existe pl
234
’est la conception réactionnaire, ou statique, la
politique
de la contrainte armée, de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarc
235
ciale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une
politique
de la camisole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conceptio
236
t la conception révolutionnaire, ou dynamique, la
politique
du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, do
237
e présent injuste, mais dans le futur libérateur.
Politique
millénariste. À droite, on dit que l’homme est une bête, que c’est là
238
xe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une
politique
qui mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux tra
239
ici le malentendu qui s’institue partout entre la
politique
et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt l
240
itue partout entre la politique et notre foi : la
politique
s’occupe des moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
241
i de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le
politique
pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Po
242
s l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une
politique
est dans l’évolution, dans la durée. Mais il faut que l’ordre reçu s’
243
e chrétien prenne position en présence des partis
politiques
. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau
244
la promesse d’être sauvés de son empire. L’action
politique
nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, mais jamais
245
ger, travailler et penser, mais jamais un système
politique
ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que perso
246
en tant que vocations. Surtout, jamais un succès
politique
ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès du salut. Principe
247
onfondre avec un progrès du salut. Principe d’une
politique
du pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, le
248
fondement et la seule direction possible de toute
politique
chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collect
249
et devra collaborer avec tous les « mouvements »
politiques
qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l
250
voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en
politique
: une révolution sans illusions. 23. Réponse à une enquête de la Re
251
sociaux et culturels du temps. 24. Illustration
politique
: à tout système qui tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
253
nous ne sommes pas du monde. » Toute construction
politique
qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent les deux termes de l’ant
254
. Ainsi se trouvent définies les trois « hérésies
politiques
». 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-même un monde qui ne saura
255
l prend au sérieux sa foi, participer à un effort
politique
quelconque ? Ayons le courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse
256
es exigences absolues), tandis qu’au contraire la
politique
est l’art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande f
257
ens de la plus grande facilité de réalisation. La
politique
est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans l
258
ales. Doit-on conclure au refus de toute activité
politique
? Ce serait admettre que les deux termes de l’antinomie s’équivalent
259
ls qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une
politique
pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur
260
. Telle est, dans son principe, la seule attitude
politique
que puisse adopter le chrétien : la politique du pessimisme actif, —
261
ude politique que puisse adopter le chrétien : la
politique
du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions.
262
est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre
politique
pourra se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’
263
urs les bénéfices provisoires qu’il dispense. Une
politique
chrétienne doit d’abord condamner toutes les « solutions » que nous a
264
’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La
politique
romaine est la recherche d’une harmonie statique des relations humain
265
juge toute tentative transformatrice. Il n’est de
politique
que celle qui réussit. Vous avez tort de vous mettre en souci pour le
266
oses les plus douloureusement incertaines ; de la
politique
par exemple. J’insiste sur l’aspect humoristique de cette phrase, — s
267
pas de même pour l’incroyant qui joue tout sur la
politique
, et se voit de la sorte contraint d’accorder une valeur absolue à des
268
a rupture que nous voulons n’aura de conséquences
politiques
que si nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa d
269
dans tout programme prétendu chrétien, dans toute
politique
humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait s
270
alité ils rendaient à César. Entraînée dans cette
politique
, la théologie se fait servante de la chose publique. Et que voit-on d
271
contre une force de même ordre. Assez de cette «
politique
chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discuta
272
je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La
politique
est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujou
273
, qui désigne une conception générale de la vie —
politique
, économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
274
e n’ait pas ses doctrines, et même une expression
politique
cohérente. Qu’il me suffise de rappeler les écrits de MM. Fernandez41
275
ion de l’histoire ; sa dialectique ; ses méthodes
politiques
et sociales. Je puis leur reconnaître une part importante de vérité,
276
e est-elle devenue rapidement une espèce d’injure
politique
, un synonyme de méchant homme, d’ennemi du peuple, de bourgeois bruta
277
par les antifascistes va leur dicter une attitude
politique
, et leur carence doctrinale les empêchera de remarquer que cette atti
278
ale les empêchera de remarquer que cette attitude
politique
est précisément le fascisme. Je simplifie à l’excès ? Mais nous voyon
279
rminations guère plus complexes que celles-là. La
politique
devient terriblement primaire dès qu’elle se fait par la radio. Et co
280
s ce livre où je cherche à juger les moyens de la
politique
du point de vue de ses fins humaines, et ces fins à leur tour du poin
281
our s’établir. Cherchons plutôt à quel niveau une
politique
donnée entend réaliser ses objectifs ; en d’autres termes, par quelle
282
’empare des peuples fatigués — démoralisés par la
politique
—, incertains de leur mission. Reprenons ces trois caractéristiques.
283
amais fatigué. L’État fasciste met fin aux luttes
politiques
: il supprime les partis et jugule la presse. L’État fasciste enfin r
284
Cet unitarisme fasciste couvre des revendications
politiques
et culturelles assez contradictoires. Il satisfait d’abord les advers
285
sauvegarde le principe fédéraliste. Dans l’ordre
politique
, ce sont les groupes « personnalistes » qui ont résisté le plus longt
286
aisé de voir qu’il est le véritable antifascisme
politique
. La personne n’est jamais « au pas ». Elle est aux ordres de sa vocat
287
ésignent-ils la notion de personne ! — aux forces
politiques
et historiques qui selon eux déterminent entièrement le devenir révol
288
, le fascisme, leurs mystiques et leurs créations
politiques
(nationalisme, SDN60, etc.), condamnation de l’individu, de la « pens
289
ns d’égalité furent néanmoins d’ordre strictement
politique
. On voulait un système fondé sur l’homme-en-général. On se battit pou
290
citoyens eurent compris que leur égalité purement
politique
était fictive62 qu’ils commencèrent à soupçonner la duperie. Il leur
291
étuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan
politique
, la réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu
292
liser. Telle est la formule fondamentale de notre
politique
. Elle entraîne immédiatement cette constatation : c’est qu’il ne s’ag
293
créatrices, sur le plan économique et sur le plan
politique
. (Tension organique entre la corporation ou le syndicat d’une part, l
294
rincipes qui seront à la base de l’économie et de
politique
nouvelles sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie socia
295
it que l’égalité ne soit possible que sur le plan
politique
, bien qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale, crée un
296
ssions Je parle, dans ce livre, de philosophie
politique
et de doctrines sociales ; cela paraîtra sans doute un comble d’ingén
297
choix — à toutes les personnes averties de l’état
politique
de l’Europe ; cela ne paraîtra pas même un comble, mais sera tenu pou
298
it les peuples ? Les intérêts et les passions. La
politique
que vous définissez ne sert ni les uns ni les autres. Elle prétend ag
299
que chose. — Que fait-il ? — Il est dans l’action
politique
, dans la lutte… — Dans la lutte électorale ? — Dans la réalité pratiq
300
uels ! » Cela signifie : vous cherchez la vérité
politique
, et nous, nous voulons des discours, du « pratique », c’est-à-dire qu
301
rs et des revendications « excitantes ». Toute la
politique
qu’on leur sert, de Doumergue à Cachin, est romantisme. C’est parce q
302
Incertitude essentielle de toute considération
politique
Les fins qu’on veut atteindre par l’action politique peuvent être
303
que Les fins qu’on veut atteindre par l’action
politique
peuvent être clairement définies, mais elles restent diverses et inco
304
lle » ne se confond nullement avec la distinction
politique
droite-gauche. Chacun sait qu’il ne suffit pas d’être ruiné pour deve
305
iquer la primauté du spirituel. « Calligraphie
politique
» Les fascistes, lorsqu’ils critiquent les plans sociaux des group
306
Folies J’ai parlé plusieurs fois de « folies »
politiques
. Ne l’ai-je pas fait avec plus d’indignation que de pitié ? Les homme
307
e plutôt des soins que des injures. Cruauté de la
politique
: non point que les gens qui la font soient très méchants ; mais ils
308
Sobre et prodigue. Grattez un peu le conformisme
politique
, en Allemagne, en Russie, en Italie, vous retrouverez ce visage, cett
309
roupements personnalistes Le drame de la France
politique
, c’est la carence du socialisme véritable. L’esprit parlementaire a d
310
t cependant patriotes ; fédéralistes dans le plan
politique
européen, et personnalistes dans le plan moral, ils occupent une posi
311
i contre le préjugé le plus nocif de la mentalité
politique
française. C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la criti
312
de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite,
Politique
à leur service. Il est facile d’indiquer rapidement le principe de co
313
t d’autre part à une conception de l’organisation
politique
radicalement antiétatiste, fédéraliste, ou mieux communaliste. L’ass
314
au de statistiques et de répartition ; les tâches
politiques
étant confiées à la fédération des « petites patries régionales ».
315
d’humain en nous-mêmes : la personne. Sur le plan
politique
, le premier acte que nous exigeons d’un révolutionnaire, c’est un act
316
arti, en tant que formation d’action, sur le plan
politique
. D’où la condamnation, bien entendu, du Parlement. Le Parlement : une
317
octrine de L’Ordre nouveau : les revendications
politiques
qu’elle comporte ne sont pas l’« aboutissement » de ses principes sur
318
e plan éthique et culturel, fondement sur le plan
politique
, des partis, considérés comme les organes indispensables de toute « r
319
tions philosophiques et leurs conclusions d’ordre
politique
et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionner certain
320
thèse, qui justifie en philosophie le monisme, en
politique
les tyrannies abstraites, Dandieu reprend l’argumentation que Proudho
321
s l’identité, à vrai dire surprenante, des thèses
politiques
de Proudhon et des thèses philosophiques, de Kierkegaard contre la di
323
1.L’engagement politique J’ai, pour la
politique
, une espèce d’aversion naturelle. L’aveu paraîtra maladroit au seuil
324
d’adresse au jour le jour qui tient lieu de vertu
politique
à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quoi je me mê
325
logique dans l’application du système. L’État, sa
politique
, ses décrets, ses brimades, représentent dans notre siècle un monstru
326
n me fait sur le territoire ennemi. Je fais de la
politique
pour qu’on n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comm
327
ence. Ou plus exactement encore, si je fais de la
politique
, c’est bien moins pour sauver le monde que pour accomplir les devoirs
328
concret, et découvre bientôt qu’il est social ou
politique
. Ce n’était pas ce qu’elle cherchait, elle avait cru voir autre chose
329
sque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la
politique
de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-être ne l’est-ell
330
bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une
politique
stalinienne ou fasciste, qui ne connaît plus d’autre autorité que la
331
ls qu’il appartient de l’exercer dans le désordre
politique
. Pratiquement et spirituellement, il n’y a pas pour nous de tâche plu
332
ses destins. Ils constatent que, dans la réalité
politique
, ce sont encore des hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux
333
du niveau proprement humain. Cela éclate dans sa
politique
: elle affirme la Paix, le Droit, l’Humanité ; elle ne respecte en fa
335
le définition de l’homme est impliquée dans telle
politique
qu’on défend. C’est cette question qu’on a cessé de poser dans le mon
336
sé de poser dans le monde des politiciens. Si la
Politique
est l’art de gouverner les hommes, il ne saurait être indifférent à c
337
our respecter en lui sa raison d’être. Les partis
politiques
ne possèdent, il est vrai, ni à gauche ni à droite, aucune définition
338
des « milieux » dirigeants, pour toute cette vie
politique
sans rapports organiques avec la vie réelle du pays. Elle affirme la
339
gauches. Changeons de plan ! Reposons la question
politique
dans une perspective humaine, et non plus dans « l’optique parlementa
340
et non plus dans « l’optique parlementaire ». Une
politique
à hauteur d’homme, c’est une politique dont le principe de cohérence
341
ire ». Une politique à hauteur d’homme, c’est une
politique
dont le principe de cohérence s’appelle la responsabilité de la perso
342
a personne humaine. En d’autres termes, c’est une
politique
dont chaque temps et chaque but se trouvent subordonnés à la défense
343
odule universel de toutes les institutions. Cette
politique
s’oppose au gigantisme totalitaire ; elle s’oppose à l’émiettement so
344
la personne. On n’y atteindra jamais que par une
politique
établie dès le départ à ce niveau. 5. Jean-Richard Bloch, parlant d
345
oyable de la définition humaine. » (Offrande à la
Politique
, p. 255.) Ignorance héritée, si l’on peut dire, par les adversaires d
346
fs peuvent très bien revêtir les apparences d’une
politique
supérieure, et comme tels se voir adoptés par des clercs même incroya
347
l’économie de mes « raisons » d’agir sur le plan
politique
, si d’une part toute foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’un
348
à cette espèce d’équivoque ? Dès qu’il fait de la
politique
, il est bien obligé de parler le langage du monde, et cependant il l’
349
tre « l’ordre établi » ; il dit pis que pendre la
politique
, et il voudrait que la Pensée s’en mêle. Il nous parle de la personne
350
plus grand qu’on ne le croirait à lire des essais
politiques
. Aux heures où l’on y plonge, la vanité des passions » politiques app
351
heures où l’on y plonge, la vanité des passions »
politiques
apparaît sous un jour nouveau : on voit bien qu’elles sont sans rappo
352
e de son sort personnel. Dans ce sens, toutes les
politiques
ne sont que politique d’autruche. On se passionne pour des moyens, et
353
. Dans ce sens, toutes les politiques ne sont que
politique
d’autruche. On se passionne pour des moyens, et c’est pour oublier le
354
our oublier les fins dernières. Pourtant la seule
politique
vraie serait celle dont tous les moyens seraient vraiment ordonnés au
355
tique. J’estime que seuls ont droit à faire de la
politique
ceux pour qui nul moyen ne saurait être utilisé, qui ne porte en lui-
356
leurs à de rigoureux développements. C’est que la
politique
, redisons-le, n’est pas un art : toute forme pure lui échappe. Elle e
357
r un style indépendant de leur objet. Faire de la
politique
, ce n’est pas là mon choix, c’est une obligation à quoi je me résous
358
e inconciliables et contradictoires ? Sur le plan
politique
tout au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence ;
359
comprise serait impossible. Sans eux, les partis
politiques
seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur
360
pourrais encore vous montrer quelles conséquences
politiques
commande une telle attitude et quelles révolutions, enfin réelles, el
361
och intitula Destin du siècle un recueil d’essais
politiques
dont le retentissement fut grand. Ce n’est pas ici le titre de M. Blo
362
e que le tout. Ce qui revient à dire, sur le plan
politique
, que les droits de l’État priment ceux du citoyen. Voilà ce qui décou
363
re ou n’est pas. Cela revient à dire, sur le plan
politique
, que l’État n’est rien d’autre qu’une machine destinée à subvenir à l
364
dotée d’une police minime. Une autre conséquence
politique
du personnalisme, qui marque bien l’opposition de ce système à ceux q
365
qu’ils sont moins étendus. Peut-être ces exemples
politiques
seront-ils plus probants que les définitions d’un philosophe ? Je tie
366
ent, que s’il n’y a pas, à la base d’une doctrine
politique
un principe d’actualité, nulle « période de transition » ne sera capa
367
ni droite (Fondements théologiques d’une action
politique
) 18 En dépit de la vieille polémique des bien-pensants, il n’exist
368
’est la conception réactionnaire, ou statique, la
politique
de la contrainte armée, de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarc
369
ciale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une
politique
de la camisole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conceptio
370
t la conception révolutionnaire, ou dynamique, la
politique
du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, do
371
e présent injuste, mais dans le futur libérateur.
Politique
millénariste. À droite, on dit que l’homme est une bête, que c’est l
372
xe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une
politique
qui mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux tra
373
ici le malentendu qui s’institue partout entre la
politique
et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt l
374
itue partout entre la politique et notre foi : la
politique
s’occupe des moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
375
i de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le
politique
pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Po
376
s l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une
politique
est dans l’évolution, dans la durée. Mais il faut que l’ordre reçu s’
377
e chrétien prenne position en présence des partis
politiques
. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau
378
la promesse d’être sauvés de son empire. L’action
politique
nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, mais jamais
379
ger, travailler et penser, mais jamais un système
politique
ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que perso
380
en tant que vocations. Surtout, jamais un succès
politique
ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès du salut. Principe
381
onfondre avec un progrès du salut. Principe d’une
politique
du pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, l
382
fondement et la seule direction possible de toute
politique
chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collect
383
et devra collaborer avec tous les « mouvements »
politiques
qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l
384
voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en
politique
: une révolution sans illusions. 18. Réponse à une enquête de la Re
385
sociaux et culturels du temps. 19. Illustration
politique
: à tout système qui tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
386
nous ne sommes pas du monde. » Toute construction
politique
qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent les deux termes de l’ant
387
. Ainsi se trouvent définies les trois « hérésies
politiques
». 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-même un monde qui ne saura
388
l prend au sérieux sa foi, participer à un effort
politique
quelconque ? Ayons le courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse
389
es exigences absolues), tandis qu’au contraire la
politique
est l’art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande f
390
ens de la plus grande facilité de réalisation. La
politique
est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans l
391
ales. Doit-on conclure au refus de toute activité
politique
? Ce serait admettre que les deux termes de l’antinomie s’équivalent
392
ls qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une
politique
pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur
393
. Telle est, dans son principe, la seule attitude
politique
que puisse adopter le chrétien : la politique du pessimisme actif, —
394
ude politique que puisse adopter le chrétien : la
politique
du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions.
395
est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre
politique
pourra se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’
396
urs les bénéfices provisoires qu’il dispense. Une
politique
chrétienne doit d’abord condamner toutes les « solutions » que nous a
397
juge toute tentative transformatrice. Il n’est de
politique
que celle qui réussit. Vous avez tort de vous mettre en souci pour le
398
choses les plus douloureusement incertaines : la
politique
, par exemple. J’insiste sur l’aspect humoristique de cette phrase, —
399
pas de même pour l’incroyant qui joue tout sur la
politique
, et se voit de la sorte contraint d’accorder une valeur absolue à des
400
a rupture que nous voulons n’aura de conséquences
politiques
que si nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa d
401
dans tout programme prétendu chrétien, dans toute
politique
humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait s
402
alité ils rendaient à César. Entraînée dans cette
politique
, la théologie se fait servante de la chose publique. Et que voit-on d
403
contre une force de même ordre. Assez de cette «
politique
chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discuta
404
je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La
politique
est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujou
405
, qui désigne une conception générale de la vie —
politique
, économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
406
e n’ait pas ses doctrines, et même une expression
politique
cohérente. Qu’il me suffise de rappeler les écrits de MM. Fernandez34