1
erlant, qui en est sortie toute formée et casquée
pour
la lutte de l’après-guerre. ⁂ Deux philosophies, affirme-t-il, se dis
2
fféminé ; — en face : l’Ordre romain. Or l’ordre,
pour
M. de Montherlant comme pour Maurras, est ce qu’il importe de sauvega
3
romain. Or l’ordre, pour M. de Montherlant comme
pour
Maurras, est ce qu’il importe de sauvegarder, avant tout autre princi
4
nt pas philosophe. Peut-être ne lui a-t-il manqué
pour
le devenir que le temps de méditer : il a quitté le collège jésuite p
5
temps de méditer : il a quitté le collège jésuite
pour
la tranchée, puis « le sport l’a saisi aux pattes de la guerre encore
6
eu le temps de se ressaisir, le sport prolongeant
pour
lui, d’une façon obsédante, le rythme de la guerre. Du moins a-t-il a
7
guerre. Du moins a-t-il ainsi évité le choc fatal
pour
tant d’autres du guerrier et du bourgeois. Dernièrement, il abandonna
8
ndra : non, car la faiblesse est le péché capital
pour
le sportif. Or c’est la faiblesse « qui fait lever la haine ». « La f
9
inicain : « Formez des jeunes filles assez fortes
pour
pouvoir tout lire, et il n’y aura plus besoin de roman catholique. »
10
romantisme, du naturalisme, de l’impressionnisme,
pour
aboutir enfin dans ces impasses : cubisme et futurisme. Les voici rev
11
Henry de Montherlant, Chant funèbre
pour
les morts de Verdun (mars 1925)a Henry de Montherlant, héritier d’
12
e, adieu à la guerre et aux jeux, avant de partir
pour
de nouvelles conquêtes. Terriblement lucide, ce regard en arrière. Mo
13
lucide, ce regard en arrière. Montherlant est dur
pour
ses erreurs plus encore que pour celles de l’adversaire, ce qui est b
14
therlant est dur pour ses erreurs plus encore que
pour
celles de l’adversaire, ce qui est beaucoup dire. Il y avait dans le
15
faire, à notre place modeste, si peu que ce soit
pour
la paix », c’est une affirmation qui d’un coup condamne beaucoup d’an
16
ers ; il s’affirme aujourd’hui des seconds. C’est
pour
avoir contemplé Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort. Mais
17
, il justifie son livre : « Ranimons ces horreurs
pour
les vouloir éviter, et ces grandeurs pour n’en pas trop descendre ».
18
orreurs pour les vouloir éviter, et ces grandeurs
pour
n’en pas trop descendre ». N’est-ce pas une éclatante mise au point ?
19
éré de souvenirs héroïques, peut-être trop grands
pour
la paix, c’est vers de plus sereines exaltations qu’il va porter son
20
joie. a. « Henry de Montherlant : Chant funèbre
pour
les morts de Verdun (B. Grasset, Paris) », Bibliothèque universelle e
21
duellement ? » Que M. Breton donne des « recettes
pour
faire un poème » cette mystification est dans la logique de ses princ
22
lerie poétique » qui, avoue Rimbaud, entre encore
pour
une grande part dans l’« alchimie du verbe » ; et je ne puis m’empêch
23
de tout finalisme ! Surréalisme S.A., entreprise
pour
l’exploitation de matériaux de démolition abandonnés par Dada S.A. Ce
24
ie. L’agaçant, avec les surréalistes, c’est que —
pour
reprendre un mot de Cocteau — ils « embaument de vieilles anarchies »
25
ra plus longtemps impression. C’est grand dommage
pour
les lettres françaises qui risquent d’y perdre au moins deux grands a
26
sauvage génie ait choisi un être de cette espèce
pour
le tourmenter et le transfigurer. Vincent s’en effraie lui-même : « I
27
’absence de style, n’est-ce pas le meilleur style
pour
un romancier ? C’est plutôt, je crois, une certaine harmonie générale
28
l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique
pour
lequel nos contemporains accumulent les documents. La littérature de
29
ient, une conscience d’elle-même. C’est peut-être
pour
provoquer cette confrontation seulement qu’on a imaginé un péril orie
30
guisement gréco-latin retournera vers ses sources
pour
s’y retremper. Les appels de l’Orient, ce sont les Keyserling, les Gu
31
ints de vue les plus riches ou les mieux définis.
Pour
Valéry, la supériorité de l’Europe réside dans sa « puissance de choi
32
isamment motivées par des faits et des documents.
Pour
beaucoup, l’Orient n’est qu’un prétexte à variations sur le thème fav
33
e nos fièvres. Mais nous aurons entrevu peut-être
pour
la première fois le rôle de l’Europe « conscience du monde », entre u
34
echerche d’un absolu qui se trouve être le néant.
Pour
finir il « l’écrabouille ». L’expérience est terminée. Artificielle c
35
ion, la nouvelle maison d’édition Fischer passait
pour
« la centrale où l’on avait concentré la dynamite internationale qu’I
36
t placer sous les arches de la vieille société »,
pour
reprendre la pittoresque définition de M. A. Eloesser dans l’Almanach
37
. Valéry Larbaud est vraiment un étonnant esprit.
Pour
présenter au public français cette œuvre « d’importance européenne »,
38
ctobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard
pour
parler du Vinet de M. Seillière, de ce nouveau chapitre qu’il vient d
39
ées dont lui-même s’est fait le moderne champion.
Pour
ce qui concerne le Vinet juge des romantiques, il n’a pas eu trop de
40
ciemment, à gauchir légèrement la pensée de Vinet
pour
lui ajuster sa terminologie particulière ? Mais par ailleurs Vinet dé
41
llement profonde, son point d’appui plus central.
Pour
notre époque déchirée entre un thomisme et un nihilisme exaspérés, po
42
irée entre un thomisme et un nihilisme exaspérés,
pour
notre nouveau mal du siècle, il n’est peut-être pas de pensée plus vi
43
Valéry, ce poète sait « des complicités étranges
pour
assembler un sourire ». Comme Max Jacob il lui arrive de situer une a
44
: y a-t-il influence ou seulement co-génération ?
Pour
peu qu’ils sortent des cafés littéraires, nos poètes respirent le mêm
45
effet de la libération politique. Cause, puisque
pour
mener à chef cette libération, un Yeats, un A.E., bien d’autres, ont
46
le fou. Belles étincelles échappées d’un brasier.
Pour
les causes de l’incendie, voir Dostoïevski. M. Walpole, lui, commence
47
rûle bien. Quel sujet plus riche pouvait-on rêver
pour
un psychologue de la puissance de Walpole, que l’âme russe — cette âm
48
de Walpole, que l’âme russe — cette âme russe qui
pour
le Parisien restera toujours « indéfinissable ». M. Walpole, dont nou
49
e privée, quelques regards sur la foule suffisent
pour
en préciser les conséquences. C’est ainsi qu’interviennent les trois
50
rer tantôt dans un foyer, tantôt dans une église,
pour
constater que la foule ne réagit pas autrement que les individus. L’a
51
ai tous les essais de M. de Voguë sur l’âme slave
pour
deux ou trois scènes de La Cité secrète. Pour celle-ci par exemple (c
52
ave pour deux ou trois scènes de La Cité secrète.
Pour
celle-ci par exemple (caché dans un réduit, Markovitch, l’idéaliste,
53
et de faire du bruit. Il songea : — C’est la fin
pour
moi. Puis : — Quelle imprudence ! Avec la lumière et peut-être du mon
54
hose qui le gêne. C’est l’empire. Il le renverse,
pour
voir. Pendant qu’il est encore ébahi du fracas, le juif survient avec
55
cas, le juif survient avec une méthode simplifiée
pour
l’exploitation des ruines. On sait le reste. Tout cela, Walpole ne le
56
ncore païen, voit dans la vénération des pèlerins
pour
les tombes de leurs saints une forme d’adoration de dieux protecteurs
57
a protestation de la Réforme. Honorons les saints
pour
l’exemple de leur vie : mais Christ est le seul médiateur à qui doit
58
, tandis que ce terme n’a plus qu’un sens relatif
pour
nous protestants. Est-ce là nous juger ? Les catholiques nous reproch
59
ses concessions à de telles critiques. Mais c’est
pour
affirmer avec d’autant plus de force que « en situant tout le devoir
60
restaurer le protestantisme. La place nous manque
pour
louer comme il conviendrait la clarté d’un exposé solidement document
61
x meneurs de l’opinion publique, il est trop tard
pour
les éduquer, il faudrait balayer. Je parle en général, sachant bien q
62
ste. Ceux qui s’essaient à l’action, c’est encore
pour
cultiver leur moi. Ils y cherchent un fortifiant, je ne sais quelle e
63
nscience individuelle à recréer. Nous y employer,
pour
l’heure, c’est la seule façon efficace de servir. ⁂ On se complaît à
64
e leurs auteurs. Or l’égoïsme est vertu cardinale
pour
le créateur. Mais quel est ce besoin si général de s’incarner, dans l
65
ssent ne pas pouvoir les séparer. On n’écrit plus
pour
s’amuser : ni pour amuser un public. Un livre est une action, une exp
66
r les séparer. On n’écrit plus pour s’amuser : ni
pour
amuser un public. Un livre est une action, une expérience. Et, le plu
67
ence. Et, le plus souvent, sur soi-même. On écrit
pour
cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir, pour y découvrir de
68
nt, sur soi-même. On écrit pour cultiver son moi,
pour
l’éprouver et le prémunir, pour y découvrir des possibilités neuves,
69
cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir,
pour
y découvrir des possibilités neuves, — pour le libérer. Il n’est pas
70
unir, pour y découvrir des possibilités neuves, —
pour
le libérer. Il n’est pas question de rechercher ici les origines hist
71
moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français
pour
pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la raison et
72
c. « Révolution d’abord. Révolution toujours ». «
Pour
nous, le salut n’est nulle part… » « Je comprends la révolte des autr
73
« Révolution toujours » — tant qu’il y a des gens
pour
vous faire du pain ; et c’est très beau, Aragon, de ne plus rien atte
74
antement qui l’amène au besoin d’une mystique. Et
pour
finir, l’un des derniers venus, Marcel Arland, — plus jeune, il n’a p
75
’un récit d’ailleurs admirable4, de Louis Aragon,
pour
marquer l’aboutissement d’une évolution qui a son origine dans l’œuvr
76
stres, les Caves du Vatican et Dada, il y a place
pour
tous les chaînons d’inquiétude, de malaises, de révoltes plus ou moin
77
mener les surréalistes, il n’a fallu que le temps
pour
une folie de s’emballer. La plupart des romans de jeunes qui se situe
78
mouvement de l’esprit qui n’utilise une borne que
pour
sauter plus loin. Ainsi, c’est par humilité qu’on renoncera à la vert
79
moralistes. Le mot de paradoxe serait bien pauvre
pour
expliquer ce besoin de porter à son excès toute chose, au-delà de tou
80
pas, encore une fois, de renier l’immense effort
pour
se libérer de l’universelle hypocrisie accompli par des générations q
81
— ne s’isolant pas de la Société ; ils savent que
pour
lutter il faut des armes et ne méprisent pas la culture ; sans autre
82
a le moment, détourner les yeux de leur recherche
pour
contempler un absolu ; qu’ils osent se faire violence pour se hisser
83
empler un absolu ; qu’ils osent se faire violence
pour
se hisser dans la lumière. « Il vaut mieux, dit encore Vinet, ne voir
84
Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)d
Pour
la première fois cette année, les conférences de l’Association chréti
85
e, dont il est l’un des artisans les plus actifs.
Pour
remplacer un travail promis par M. A. Reymond malheureusement indispo
86
eux, comme M. Terrisse l’avait fait le soir avant
pour
les milieux d’ouvriers noirs au Cap. Sans toucher à des questions de
87
arracher leurs auditeurs de leur lit de préjugés
pour
les placer véritablement en face de la « réalité prolétarienne ». « C
88
souvent dangereux. Vous, étudiants, venez à nous
pour
nous aider. Nous saurons nous compromettre, si nous écopons, tant pis
89
ment d’une chambre bleue qui est le mystère même,
pour
suivre la naissance et l’embrasement de la passion de Paulina. Le Péc
90
théories d’écoles et de quelques autres plaisirs
pour
civils : mettez-le aux prises avec une petite cité patricienne dont i
91
cet ordre l’écarte de Dada, il ne le conduit pas
pour
autant à l’Académie. Disons pour aller vite que sa recherche de l’ord
92
e le conduit pas pour autant à l’Académie. Disons
pour
aller vite que sa recherche de l’ordre révèle simplement une volonté
93
de construire jusque dans le grabuge, qu’il aime
pour
les matériaux qu’on en peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il
94
’est toujours le même déclic. Cocteau le sait, et
pour
varier il tire tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur Wagne
95
ur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains,
pour
renaître catholique.) Certes, il bannit le charme et toute grâce vapo
96
ne pense, à Aubonne on se sent prêt à tout lâcher
pour
une vérité nouvelle, on tient moins à convaincre qu’à se convaincre.
97
tronc coupé n’eut pas trop de toute sa souplesse
pour
maintenir l’équilibre des discussions et de sa propre personne. Et il
98
r qu’on était libre — comme si on l’avait attendu
pour
le manifester ! — et qu’il suffisait de souscrire à la brochure de la
99
sait de souscrire à la brochure de la conférence3
pour
savoir tout ce que je n’ai pas dit dans ces quelques notes. 3. Il s
100
vement, est aujourd’hui une catastrophe menaçante
pour
n’avoir pas été animée de l’esprit de géométrie… Elle use et conduit
101
ccupations esthétiques et sociales d’aujourd’hui.
Pour
résoudre la crise de notre civilisation sous cet aspect comme sous le
102
Oui, si notre civilisation s’avoue trop fatiguée
pour
créer avec ses moyens matériels formidables des ensembles soumis aux
103
la dompte, tout ce qui sourd en moi de trop grand
pour
ma vie — toute ma joie ! » Ce n’était plus une douleur rare que j’ai
104
s instincts et je n’entends pas tous les cultiver
pour
cela seul qu’ils sont naturels : la nature est un champ de luttes, de
105
que je ne vous désire. (Ce désir qui me rend fort
pour
— autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer son plaisir ? Je reste candidat
106
rop directe et soutenue modifie son objet vivant.
Pour
moi, la sincérité ne peut être que spontanée. Et spontanément je suis
107
e ce livre, qu’on l’éprouve d’abord trop vivement
pour
le juger. L’auteur l’appelle un « poème solaire », l’éditeur un roman
108
nce tonique certes, mais décidément un peu pauvre
pour
fonder une religion. Mais ce n’est peut-être qu’un rêve de poète. Il
109
ces, ne vaut-elle pas d’être élevée en témoignage
pour
notre exaltation ? Comme la vue des athlètes en action, un tel livre
110
étymologique du mot) qui la renseigne du dedans,
pour
ainsi dire, sur la vulnérabilité de la chenille. » (Évolution créatri
111
qu’une politesse, leur paraît une beauté », c’est
pour
affirmer par contraste une « préférence irréductible pour le vrai ».
112
irmer par contraste une « préférence irréductible
pour
le vrai ». Ce qui lui permet de voir profond dans cet islam qu’il qua
113
gne comment éviter la nôtre. » La place me manque
pour
parler comme j’aurais voulu le faire des deux autres parties du volum
114
— mais qui reste trop méfiant de tout romantisme
pour
édifier aucun système. Le livre se termine par un voyage à Jérusalem
115
geur intelligent, qui n’accepte d’être séduit que
pour
« mieux comprendre », assez « fidèle » à ses origines pour garder dan
116
eux comprendre », assez « fidèle » à ses origines
pour
garder dans ses dépaysements un point de vue fixe, d’où comparer et,
117
rer « ne se contenterait pas d’étudier les œuvres
pour
elles-mêmes dans leur signification historique ou technique, mais tâc
118
umain ». M. Fernandez a tout le talent qu’il faut
pour
lui faire acquérir droit de cité. Voici enfin un critique qui sait ti
119
modernes de la psychologie et de la philosophie.
Pour
nous prémunir contre le pouvoir d’analyse — une analyse qui retient l
120
ualités de composition ou de perfection formelle.
Pour
quelques-uns de ces traits d’énergie ou de savante sensualité, pour c
121
de ces traits d’énergie ou de savante sensualité,
pour
ces insolences jolies et les subites violences, qui composent la sédu
122
la séduction de cet « homme de la Renaissance »,
pour
quelques descriptions des prairies espagnoles pleines de simple grand
123
iques et des délires taurologiques avec lesquels,
pour
communier, il faudrait sans doute être né sous le signe du Taureau. M
124
é à Montherlant beaucoup de défauts bien agaçants
pour
sa souveraine désinvolture. Elle est tonique comme le spectacle des a
125
aissent éternellement dans les prairies célestes,
pour
avoir donné une grande gloire aux jeunes hommes ! » Mais ce jeune hom
126
exhalait sa chaleur, au long des quais sans bancs
pour
notre lassitude. Florence s’éloignait derrière nous qui suivions main
127
s, nous quittons un mystère à jamais impénétrable
pour
l’homme, nous fuyons ces bords où conspirent des ombres informes et d
128
sprit qui les exerce, des voluptés plus faciles —
pour
infuser dans nos corps charmés d’un repos sans rêves une langueur don
129
ières. Architectures ! langage des dieux, ô joies
pour
notre joie mesurées, courbes qu’épousent nos ferveurs, angles purs, r
130
de villes d’usines. Il y avait la vie des hommes
pour
demain, et il était beau d’y songer un peu avant de nous abandonner à
131
ue ruelle croisée propose un mystère qu’on oublie
pour
celui des regards étrangers. Et voici la place régulière, les galerie
132
— et si tu veux soudain le son grave de l’infini,
pour
être seul parmi la foule, lève les yeux, au plus beau ciel du monde.
133
es tendances contradictoires d’un individu. C’est
pour
traiter ce sujet pirandellien qu’on s’embarque dans une croisière de
134
tant souffrir et ne plus aimer ». Closain se tue
pour
finir le livre. Livre charmant et bizarre, où la sentimentalité moder
135
dis que M. Ford expose victorieusement sa méthode
pour
« réussir » — à quoi, grands dieux ? — nous prenons chaque jour une c
136
s nécessaire — provisoirement — que satisfaisante
pour
l’esprit. C’est ainsi que nous trompant nous-mêmes, sous le prétexte
137
. Tout le monde en parle, et chacun s’en autorise
pour
excuser sa petite faiblesse originale : tant qu’à la fin la notion co
138
impulsion spontanée (Gide), ou « perpétuel effort
pour
créer son âme telle qu’elle est » (Rivière), ou encore refus de chois
139
a pas attendu les éclaircissements du subtil abbé
pour
n’y plus rien comprendre. ⁂ Qu’on imagine un personnage de tableau se
140
r de lui — et l’étonnement indigné du spectateur.
Pour
parler avec un peu de clairvoyance de ce dont nous avons vécu jusqu’à
141
qu’il y a de déplaisant dans l’effort d’un esprit
pour
se dégager de confusions aussi perfides et si profondément mêlées à s
142
nomme gratuité. Lafcadio poussant Fleurissoire «
pour
rien » ne songeait pas qu’il allait faire école. Le fait est que ce g
143
moyen de connaissance plus intégrale de soi. Mais
pour
être moins pittoresque et plus « entachée d’utilitarisme », la décisi
144
de la minute où je me penchais sur mon passé. Ou,
pour
user d’une image plus précise, cette minute est baignée d’une lueur d
145
ure avec Gide : « L’analyse psychologique a perdu
pour
moi tout intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve ce q
146
inissait la sincérité comme « un perpétuel effort
pour
créer son âme telle qu’elle est ». Il voyait dans cet effort sur soi
147
ientôt, incapacité d’agir efficacement. (Il faut,
pour
sauter, une confiance dans l’élan qui échappe à toute analyse préalab
148
d’oublier la vérité qu’on désirait qu’ils cachent
pour
un moment. « L’art est un mensonge, mais un bon artiste n’est pas men
149
ce point de mes notes — à ce point de mon dégoût
pour
ce que beaucoup continuaient d’appeler sincérité et qui me devenait i
150
sincère est celle qui est douée d’assez de force
pour
donner de la réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais s
151
ffroi, ce jour de l’adolescence où l’on soupçonne
pour
la première fois que certains, peut-être, jouent leur vie. Rien ne pa
152
t retenir. Dès lors, ce n’est pas lâcher la proie
pour
l’ombre que de tendre vers ce modèle. Dirais-je que c’est ma sincérit
153
sage un peu crispé, signe d’une ironie secrète et
pour
moi douloureuse encore. Pitoyable, trop visiblement, tu prêtais bien
154
ces figurants de mon bonheur que je me conciliais
pour
des retours possibles. C’est ainsi que fidèle à soi-même au plus prof
155
i profonde qu’elle n’a pas besoin de s’expliciter
pour
être efficace — qui m’interdit de nommer ce dont je ne veux plus souf
156
’accusent : mais n’est-ce pas la meilleure raison
pour
nos aînés de chercher plus patiemment encore à nous comprendre et de
157
demandons pas qu’on prenne toutes nos obscurités
pour
des profondeurs. Et nous n’allons pas procéder à quelque sensationnel
158
paix. Entre moi et vous, c’est la guerre. » Voilà
pour
les critiques, « punaises glabres et poux barbus », qui perdraient le
159
he partout des prétextes, et une passion farouche
pour
la liberté, qui font de cet ombrageux personnage une manière de Rouss
160
mes. Il faut remonter loin dans notre littérature
pour
trouver semblable domination de la langue. Et parmi les modernes, il
161
Billets aigres-doux (janvier 1927)c
Pour
Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues Sur le mont gris pâl
162
« Hommage à Paul Morand » : Billet circulaire
pour
Paul Morand, auteur de « Lewis et Irène » L’auteur de maint roman de
163
a princesse Hélène-C. Soutzo. Les témoins étaient
pour
le marié : M. Philippe Berthelot, secrétaire général du ministre des
164
général du ministre des Affaires étrangères ; et
pour
la mariée : Son Excellence M. Diamanty, ministre de Roumanie à Paris.
165
x divers points de vue auxquels on a pu se placer
pour
juger la révocation. M. Esmonin, lui, se place au point de vue de l’h
166
de quelques mois aux jeunes époux de la Maladère
pour
se déprendre de leurs rêves. Un malentendu grandit entre eux dans leu
167
qui la retient : son amour ? son manque d’amour ?
Pour
Jacques, il souffre d’une incurable adolescence, d’un défaitisme sent
168
e de Barbey, on oublie la justesse de son analyse
pour
n’évoquer plus que des visions où se condense le sentiment du récit.
169
alès, Montclar (février 1927)ad L’on aime que,
pour
certains hommes, écrire ne soit que le recensement passionné de leur
170
comment bien dire ? inquiet ? aride ? heureux ? »
pour
lui, comme pour Barnabooth, il s’agit de « déjouer le complot de la c
171
e ? inquiet ? aride ? heureux ? » pour lui, comme
pour
Barnabooth, il s’agit de « déjouer le complot de la commodité ». Mais
172
u’importe si les Allemands qui, fréquente sontae,
pour
notre plaisir, un peu plus viennois que naturel s’il parle de choses
173
peu russes, et là, gidiennes. Il se connaît assez
pour
savoir ce qui est en lui de l’homme même, ou de l’amateur distingué,
174
eur que l’on dirait désintéressée si elle n’avait
pour
effet de souligner, plus que ses succès, certaines faiblesses qu’il r
175
avec vous, mais vous les détourniez soudain comme
pour
vous arracher à une obsession secrètement attirante ; et je pensais q
176
rrachement, comme précisément un enfant qui monte
pour
la première fois… Je me disais encore : Si je prends cet ascenseur et
177
rêtaient avec un sifflement particulièrement doux
pour
ma fatigue, et ces gens pressés et songeurs respectaient la folie dou
178
, Cocteau est un poète : j’en verrais une preuve,
pour
mon compte, dans le fait que je ne sais parler de lui autrement que p
179
bre L’époque s’ouvre où l’on attend un miracle
pour
la fin de la semaine. « Messieurs, disait Dardel, y a pas à tortiller
180
— et l’on gagna. Enthousiasmé, « Mimosa » partit
pour
la Riviera afin de négocier la vente de cette martingale avec des sur
181
surréalistes hétérodoxes. Il revint juste à temps
pour
assister à la cérémonie de la pose du point final de « Cinématoma ou
182
n sait long… Et, certes, il faut être un peu mage
pour
porter tant de richesses avec cette mélancolique grâce. Si quelques-u
183
plus jeune, lequel envoie l’un de ses personnages
pour
remercier ; (pouvait-il mieux trouver qu’un René Dubardeau pour cette
184
; (pouvait-il mieux trouver qu’un René Dubardeau
pour
cette ambassade). Parfois l’on se demande si l’Auber de Jean Cassou n
185
te si léger, spirituel, fantaisiste (cette touche
pour
peindre un personnage épisodique : « Il confondait la rose et la pivo
186
par le rayonnement de la robe, fleur qui s’ouvre
pour
dégager le mouvement obsédant de deux jambes, l’harmonie de leurs ara
187
ouligne pas, il exprime, et se suffit. Mais comme
pour
le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C
188
les fées paraissent vieux jeu avec leur baguette,
pour
moi qui chaque soir crée ma chambre en tournant un commutateur. Le vr
189
temps nouveau, et l’espace en relation se modifie
pour
maintenir je ne sais quelle harmonie… C’est une réalité aussi réelle
190
fers — auxquels je crois encore, et pas seulement
pour
le pittoresque. — Attrape ! Il n’existe pas de théorie du salut. Il
191
de théorie du salut. Il n’existe que des systèmes
pour
faire taire en nous l’appel vertigineux du Silence. On nous montre de
192
du Silence. On nous montre des Dieux, mais c’est
pour
détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Tant de
193
salut. Nous courons enfin l’Aventure. « Le salut
pour
nous n’est nulle part9 ». Ultime affirmation d’une foi que plus rien
194
u ridicule. C’est ainsi que l’on arrive à croire,
pour
un autre, que c’est arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu’admet
195
du cynisme verbeux 1830, une théorie du scandale
pour
le scandale qui a le mérite de n’être pas qu’un jeu littéraire. Mais
196
comme Aragon sans ridicule. Et ce que je prenais
pour
le ton prophétique, ne serait-ce pas plutôt une sorte de donquichotti
197
ui ne sont pas devenues chrétiennes. » « Le salut
pour
nous n’est nulle part. » Nulle part, pensais-je : le salut n’est pas
198
oit pouvoir nous le désigner, veut nous l’imposer
pour
quelles fins assez basses, nous le savons… Mais pour Aragon, ce n’est
199
r quelles fins assez basses, nous le savons… Mais
pour
Aragon, ce n’est point façon de parler. Son « nulle part » est sans d
200
dit. Voulez-vous me faire quelque chose là-dessus
pour
la Revue ? Mais plus tard, plus tard. Tenez, voici un traité de métap
201
« héritiers de la grande tradition gréco-latine »
pour
assigner à Minerve le bassin de la Méditerranée comme promenoir, avec
202
’époque et les quelques centaines (?) d’individus
pour
qui l’esprit est la seule réalité. C’est pourquoi nous ne pourrons pl
203
mme on a fait, que c’est très joli de crier merde
pour
Horace, Montaigne, Descartes, Schiller, Voltaire, etc., et tout ce qu
204
s de Karl Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde
pour
Marx ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand on a entrepris la Révolu
205
pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai
pour
vous. Quand on a entrepris la Révolution au nom de l’esprit, on ne va
206
cuter avec eux dans leur langue et de crier rouge
pour
la simple raison qu’ils ont dit blanc ? Pensez-vous combattre cet esp
207
m l’on mesurait odieusement une sympathie humaine
pour
nous sans prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivre, po
208
sans prix ? Mais nous avions besoin de révolution
pour
vivre, pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique pe
209
Mais nous avions besoin de révolution pour vivre,
pour
nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique perdition dans
210
ndamnations par contumace. Il y a encore des gens
pour
qui les limites de l’anarchie sont : chanter l’Internationale dans le
211
un livre de tendances très modernes. Et des gens
pour
se gausser quand nous écrivons Révolution, et nous offrir un billet (
212
olution, et nous offrir un billet (simple course)
pour
Moscou, ou encore pour demander à qui, enfin, à quoi nous en voulons,
213
un billet (simple course) pour Moscou, ou encore
pour
demander à qui, enfin, à quoi nous en voulons, et finalement nous écr
214
nce où naît le merveilleux. » Au vrai, et surtout
pour
un homme qui élit Freud « président de la République du Rêve » – c’es
215
ateau À Grego More. Il disait : « Je suis né
pour
la mort. » Il fait assez beau pour que s’ouvre ce cœur de l’après-mid
216
s courants les plus modernes, et sont bien situés
pour
n’en prendre que le meilleur ; mais l’émulation, l’atmosphère de comb
217
e le procès, mais qui expliquent, me semble-t-il,
pour
une part, la dispersion des efforts artistiques. Tout ce monde d’amat
218
is. S’il casse des vitres, ce n’est pas seulement
pour
le plaisir, mais plutôt par amour du courant d’air. Cela dérange touj
219
hements moins paradoxaux. Donzé n’est pas de ceux
pour
qui la peinture consiste à habiller une idée. Voyez son portrait de M
220
sous l’œil méfiant des fascistes qui le prennent
pour
un agitateur russe, à cause de sa chevelure, sans doute ! On ne pourr
221
s mêmes ou ses fausses négligences ; mais il faut
pour
comprendre cet art emprunter de singuliers chemins d’accès. Ce qui d’
222
vient satisfaisant. Ce lyrique, ce mystique exige
pour
être compris une complicité de sentiments ou d’état d’âme. Je ne verr
223
parce qu’il est un des rares peintres de ce pays
pour
qui la couleur existe avant tout. Mais la nostalgie de Bouvier l’entr
224
qui n’attendrait pas que l’enterrement s’éloigne
pour
entonner une chanson à boire. Et sa technique auparavant volontaireme
225
Barraud. Il suffit de le voir peint par lui-même
pour
s’en assurer. La tête large, aux yeux clairs et assurés, le cou robus
226
ision qui s’incarne dans ces motifs géométriques,
pour
le plaisir de la perfection exercée par jeu. Mais quel support à de n
227
u-delà. En vérité il faut être sorcier ou artiste
pour
changer en instruments métaphysiques ces bonnes montres de précision
228
té savante et de la perfection du métier, un goût
pour
la construction rigoureuse qui sont des éléments peut-être insuffisan
229
euse qui sont des éléments peut-être insuffisants
pour
caractériser une école, mais qui révèlent tout de même une orientatio
230
oupements correspondent à une réalité artistique.
Pour
aujourd’hui, notre but serait suffisamment atteint si nous n’avions f
231
es, qui ne manque pas d’une beauté assez brutale,
pour
nous choquer et s’imposer pourtant. M. Lecache présente le problème j
232
iblique, austère et probe, qui n’a d’ambition que
pour
ses enfants. Jacob, l’aîné se révolte. Sensualité, intelligence, brut
233
ardonne bon nombre de platitudes et de vulgarités
pour
les derniers chapitres, denses, violents, et dont le profond ricaneme
234
et poings liés à l’obsession qu’il voulait avouer
pour
s’en délivrer peut-être. Cette sincérité ne serait-elle à son tour qu
235
ierre en vient à sacrifier Diane, son apaisement,
pour
Arthur, sa « maladie », c’est encore l’« élan mortel » que décrivait
236
e l’auteur n’est pas encore détaché de la matière
pour
en tirer une œuvre d’art. La sincérité audacieuse mais sans bravade q
237
un besoin d’être aimés qui faussaient leurs voix
pour
les rendre plus touchantes. Celui-ci bat sa coulpe avec une saine rud
238
sur la vie, mais d’avoir su en garder une passion
pour
la pureté, un « jusqu’au boutisine » qui seul peut redonner quelque v
239
ent bon. L’idée, par exemple, d’étrangler un chat
pour
le plaisir me répugnait. Je détestais de peiner quelque être, même en
240
istinguer je ne sais quelle déchirante nostalgie.
Pour
lui, sans doute, j’étais perdu. Mais il souffrait d’autre chose encor
241
m’envahir, contre laquelle je luttais obscurément
pour
augmenter ma volupté. Bientôt je ne pus me tenir de chantonner. J’ent
242
ue 100 francs dans son sac à main : c’était assez
pour
me permettre d’entreprendre quelques beaux vols… » Dès lors, je vécus
243
de ma jeunesse… Mais il est trop tard, Monsieur,
pour
critiquer les modalités de ma vengeance. Veuillez ne voir dans la con
244
n nouvelle, et non dénuée d’ironie, de mon mépris
pour
ce qu’ils appellent, ridiculement, les fondements mêmes de la société
245
tombeau sur lequel je fis graver : Prêté — rendu,
pour
la gloire de l’Église. (Ici, il but une gorgée et prit un temps.) » J
246
de quelques observations théoriques que je tiens
pour
vraies, et j’en vérifie les manifestations vivantes avec une prodigal
247
a explique, m’a-t-on dit, le peu de goût que j’ai
pour
la poésie imprimée. » J’allais oublier de vous dire qu’on me nomme Sa
248
e de, comment dirai-je…, de juvénile insouciance,
pour
ne pas dire inconscience ! qui s’attache à vos faits et gestes. L’on
249
vous entends, interrompit Saint-Julien, par pitié
pour
Isidore dont la sincérité tournait vite à l’agressif — effet d’une ti
250
ue, et, pis, d’agréablement paradoxal. Seulement,
pour
quiconque est aussi profondément persuadé que moi de l’absurdité radi
251
incipes au nom desquels tout se ligue aujourd’hui
pour
anéantir la seule chose qui reste à nos yeux sacro-sainte : la libert
252
que bien avant Voltaire il y avait des autruches
pour
enseigner cette méthode à leurs petits. Le « satisfait » est un être
253
Patsy, mais il ne veut pas vous la donner. Alors
pour
vous venger, vous lui dites que, « d’abord », son livre n’est pas sér
254
e regardions que les jambes des femmes », dit-il,
pour
vous apprendre ! — sans se douter que rien ne saurait vous ravir auta
255
trop agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait
pour
Nietzsche : que c’est de la littérature. Alors, quelque paysan du Dan
256
… Mais notre paysan, rusé : — Vous l’abandonnez ?
Pour
quoi ? — Pour la vie ! Or je pense, à part moi : j’ai lu ça quelque p
257
aysan, rusé : — Vous l’abandonnez ? Pour quoi ? —
Pour
la vie ! Or je pense, à part moi : j’ai lu ça quelque part. Voyez ma
258
ar où je vous suis. Vous y entrez plein de mépris
pour
Paul Morand par qui découvrîtes le charme de ces lieux. Vous composez
259
ail en guise de métaphore, avec une pensée tendre
pour
un ami poète. « L’autre jour au Grand Écart… », dit quelqu’un. À ce c
260
dis n’est pas si cher. Il y en a aussi qui posent
pour
le diable et ne se baignent que dans des bénitiers : on voit trop qu’
261
lus aiguës ? On vaincra jusqu’à sa gueule de bois
pour
en faire des poèmes. Alors je cherche les raisons de votre indignatio
262
ttérature. À force d’avoir mérité ces épithètes,
pour
nous laudatives, vous vous étonnez aujourd’hui de la simplicité. Litt
263
ur. Mais fraîche. Ainsi, jusque dans votre mépris
pour
le pittoresque, vous témoignez d’un goût du bizarre qui révèle le lit
264
religion. Ainsi, de la littérature : votre mépris
pour
ses réalisations actuelles donne la mesure de ce que vous attendez d’
265
s donne la mesure de ce que vous attendez d’elle.
Pour
dire le fond de ma pensée, je crois ce mépris et cette attente égalem
266
action de défense. On cherche un mot, une phrase,
pour
tuer une réalité dont la connaissance devient douloureuse et troublan
267
contraire, il s’agit de l’envisager sans fièvre,
pour
en circonscrire les effets. J’avoue prendre à cette étude un intérêt
268
qu’un autre : et qu’un beau soir il faille écrire
pour
vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous
269
oir il faille écrire pour vivre, possible ; mais,
pour
sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu
270
ur vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre
pour
écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer pour légitimer
271
re16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer
pour
légitimer l’activité littéraire, le plus satisfaisant, celui qui rend
272
c’est André Breton qui l’a exprimé : « On publie
pour
chercher des hommes, et rien de plus. » Chercher des hommes ! Ah ! ch
273
oir que révoltes contre leurs morales, ou menaces
pour
leurs instables certitudes, et qui nous font un péché de notre accept
274
nt, vous voyez bien que votre attitude méprisante
pour
la littérature vous ferait bientôt renier le signe le plus certain pa
275
« maladie » dont je parviens à tirer quelque bien
pour
ma vie. Le jour où les soins qu’elle exige me coûteront des sacrifice
276
gue française où l’on dise la vérité librement et
pour
elle-même. Nous regrettons de n’en pouvoir citer, faute de place, que
277
un affreux besoin mystique. Vous réveillerez-vous
pour
les désaltérer, dieux de l’Orient et de l’Occident ? » Certains cris
278
comme la nôtre. D’un côté, en effet, on s’accorde
pour
trouver légèrement ridicule un jeune homme qui recherche activement l
279
nent de là. Nous sommes assez sages et assez fous
pour
ne pas en gémir et pour en accepter les conséquences. Et puis, de tem
280
assez sages et assez fous pour ne pas en gémir et
pour
en accepter les conséquences. Et puis, de temps à autre, voici que no
281
iple du Bienheureux Jean… Et puis, en voilà assez
pour
ranimer la curiosité des plus blasés. Lecteur, fais confiance au Cent
282
n homme médite à côté du corps de son ami suicidé
pour
une femme qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est l
283
servation autant que par la sympathie de l’auteur
pour
ses héros. Indulgence et regrets, un ton qui permet le tact dans la h
284
1927)ao À ceux qui se contentent du mot fumeux
pour
caractériser tout lyrisme germanique, il faudra opposer l’excellent p
285
uge au nom d’une science ou au nom de l’esprit. «
Pour
moi qui aime plus que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je v
286
», je crois, ne peut être sensible qu’à des êtres
pour
qui elle est en somme inutile : parce qu’ils possèdent déjà, au moins
287
rin pédant et un brin vulgaire par endroits, mais
pour
rire), des difficultés, hésitations, paresses, rêves, réactions physi
288
ent. Et plein de verve, et pas embarrassé du tout
pour
vous lâcher un beau pavé mathématique au milieu d’une effusion « lyri
289
ment familiers d’une vie honnête de type courant.
Pour
dix sous et le prétexte d’un apéro, on entre ici dans le jardin des s
290
is cette rose oubliée me gênait : perdre une rose
pour
le plaisir ! (Et je ne pensais même pas, alors : une si belle rose.)
291
modeste salle à manger ; des jaquettes de couleur
pour
ma femme… Mais l’homme avait posé son journal. Soudain, portant la ma
292
voilà classé, le voilà prêt à faire des bassesses
pour
durer, et tu te réjouissais, parce que tu n’as pas beaucoup d’imagina
293
ntrigues usées jusqu’à la corde, jusqu’à la corde
pour
les pendre, ha ha ha ! Tu pensais que j’allais me cramponner à cette
294
s disent dans leurs manuels scolaires. Les voler,
pour
leur apprendre. Et leur manie aussi de situer le paradis dans la clas
295
dée. Elle jouait avec la rose. Les dés roulèrent,
pour
un dernier enjeu. Alors la femme lança sur la table cette rose qui s’
296
t dans une troisième action (l’amour de Catherine
pour
un aviateur français) assez peu intéressante à vrai dire, parce qu’el
297
t plus nettement. Un certain ordre s’élabore, ou,
pour
mieux dire, une organisation générale de la vie mondiale. Toutes les
298
es forces du temps y concourent obscurément ; et,
pour
peu que cela continue, pour peu que la bourgeoisie intellectuelle per
299
ent obscurément ; et, pour peu que cela continue,
pour
peu que la bourgeoisie intellectuelle persiste à jouer l’autruche aux
300
se donc pas de caricaturer l’objet de ma critique
pour
faciliter l’accusation : je prends pour la juger ce que l’époque m’of
301
critique pour faciliter l’accusation : je prends
pour
la juger ce que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la vie de For
302
u’il possède, ou plutôt qu’il gère, mais ce n’est
pour
lui qu’un résultat secondaire de son activité. Le but de sa vie n’a j
303
oyens, à un exemplaire ; puis, il fonde une usine
pour
multiplier les réalisations. Bientôt, élargissant son ambition, il co
304
roduire des quantités énormes d’autos. Seulement,
pour
pouvoir continuer, il faut vendre ; dans l’intérêt de la production,
305
l’oreille, et que son but réel est la production
pour
elle-même, non pas le plaisir ou l’intérêt véritable du client. Le be
306
ir, il n’y a qu’une solution : recréer le besoin.
Pour
cela, on abaisse les prix. Le client fait la comparaison. Il est impr
307
ers et leur donne une apparence de liberté, c’est
pour
mieux les prendre dans son engrenage. L’emploi de leurs loisirs est p
308
ame, les produits Ford qu’il faut user, etc. Il a
pour
but véritable d’augmenter la consommation. Il rend plus complet l’esc
309
conscient des buts et de l’avenir de son effort.
Pour
mon compte, je crois que l’idée fixe de produire peut très bien envah
310
e qui tend à faire de ce monde un séjour meilleur
pour
les hommes. » C’est le bonheur, le salut par l’auto. Philosophie récl
311
Mais si j’insiste un peu sur ses « idées », c’est
pour
souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on pourrait appeler le plus
312
i, à force de subtiliser, est devenue trop faible
pour
nous conduire ? Ou bien est-ce notre action qui est devenue trop effr
313
action qui est devenue trop effrénée, trop folle,
pour
être justiciable encore de nos vérités essentielles ? Il semble bien
314
e d’une complicité avec un état de choses funeste
pour
l’Esprit. Si l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tent
315
oisirs de personnes oisives et raffinées, réunies
pour
admirer mutuellement leur culture », dit Ford. Et tout est dit ! Le s
316
ivins. Mauvais loisirs. Ford lui a donné une auto
pour
admirer la nature entre 17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque
317
mais, jusque dans son repos, il en est l’esclave.
Pour
s’être exclu lui-même de l’ordre de la nature, il est condamné à ne p
318
as : en poser les termes avec netteté et courage.
Pour
le reste, je pense que c’est une question de foi. 1. Une enquête f
319
et et à son étoile nervalienne. Je vins à Vienne
pour
fuir l’Amérique. Mais les Viennois avaient fui dans les opérettes de
320
oration polie d’un passé imaginaire, ou peut-être
pour
essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu cherch
321
que je comprends mal. Je me penche vers un voisin
pour
lui demander je ne sais plus quoi. Mais sans doute évadé dans son rêv
322
use et mélancolique où l’on quitte ce visage aimé
pour
d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Voilà que la forme blan
323
approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir
pour
comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet balaya
324
a mode de 1830, qui, à la rigueur, pouvait passer
pour
une élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa personne rien d
325
i cache une incapacité définitive à se passionner
pour
quoi que ce soit. Cette ville, qui est toute caresses, a peur de l’ét
326
se que je comprends assez bien, ajouta-t-il, mais
pour
d’autres raisons qu’eux, probablement… À ce moment, comme nous traver
327
par nature et par attitude, des gens fatigués. —
Pour
moi, dit Gérard, je situe l’amour dans un monde où la question fidéli
328
écouvrais en elles de secrètes ressemblances, qui
pour
d’autres paraissaient purement mystiques… Mais vous savez, « les autr
329
ophe, et vous allez me dire que c’est trop facile
pour
un homme retiré du monde depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à u
330
itable : la jeune femme refusa d’abord les fleurs
pour
se donner le temps de regarder autour d’elle ; l’intérêt que nous ne
331
t plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme
pour
deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendai
332
kanique très lisse nous délivra de notre conquête
pour
la durée des danses. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de pr
333
allons nous ennuyer terriblement. Du moins, moi.
Pour
vous, c’est différent, vous êtes moderne, vous vous contentez peut-êt
334
u hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées
pour
leur soif. Ils ne savent plus les signes ni les ressemblances. Aussi
335
rt des garçons. « Encore une proie inutile lâchée
pour
l’ombre, dit Gérard d’un ton rêveur et malicieux. Mais l’ombre de cet
336
ieuses en passant par toutes les formes animales.
Pour
lui, les choses n’ont d’intérêt que par les rapports qu’il leur devin
337
e de ces superstitions qui ne sont enfantines que
pour
nos savants retombés en pleine barbarie spirituelle. Il plaisante. Il
338
ar transparence au travers de l’autre. Il dit : «
Pour
celui qui saisit les correspondances, chaque geste, chaque minute d’u
339
Les chauffeurs regardaient d’un œil las, trop las
pour
s’étonner. Transi, je me balançais d’un pied sur l’autre dans de la n
340
aient vers les voitures, les hommes s’inclinaient
pour
des baise-mains silencieux et mécaniques. Je reconnus des princes aux
341
vie, son œuvre (juin 1928)ar Livre passionnant
pour
tous ceux que Jules Verne passionne. Pour les autres, divertissant et
342
ionnant pour tous ceux que Jules Verne passionne.
Pour
les autres, divertissant et spirituel. Pourquoi ne veut-on voir en Ju
343
e ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode
pour
conduire des millions de lecteurs dans un monde purement fantaisiste
344
e la littérature enfantine est le dernier bateau.
Pour
ce coup, voilà qui ne m’empêchera pas d’y monter, il suffit que cet o
345
ple, plus efficace. Aragon se retourne sans cesse
pour
crier : Lâches, vous refusez d’avancer ! Mais il reste à portée de vo
346
le jeu des tempéraments qui fait opter ces chefs
pour
l’une ou l’autre de ces attitudes. (Elles ne sont pas essentiellement
347
z tragique, parce qu’elle constitue une tentation
pour
tous les poètes. Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité par
348
ncore il se singularise : il n’écrit pas de livre
pour
y pourchasser un moi qui feint toujours de se cacher derrière le feui
349
autres. Mais s’il lui arrive de prendre son image
pour
celle de n’importe quel passant, il se sent comme séparé de soi, et s
350
des miroirs. Stéphane est en train de se perdre
pour
avoir voulu se constater. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne comprend q
351
ue ce qu’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi
pour
se voir ? Il y a dans l’homme moderne un besoin de vérifier qui n’es
352
imer. (Ces jeunes gens ne veulent pas se fatiguer
pour
rien.) Cette histoire idiote, d’ailleurs vraie, se borne à décrire l’
353
attaient. Le soleil et « la mort » se conjuraient
pour
abaisser tous les regards. Stéphane rendu à la santé écrivait : « Ton
354
de secrète et à peu près universelle conspiration
pour
insister sur la laideur. “C’est une frasque de gosses à laquelle nous
355
issant. Impossible d’évoquer un personnage précis
pour
lui faire endosser le blâme, mais comme l’homme nommé Ford, de Détroi
356
tait de son temps le souverain du monde. Tamerlan
pour
les anciens. Ford pour les modernes. Quelle décadence ! ax. « Sher
357
uverain du monde. Tamerlan pour les anciens. Ford
pour
les modernes. Quelle décadence ! ax. « Sherwood Anderson : Mon pèr
358
une liberté. Une rude épreuve : on n’en sort que
pour
mourir ou pour entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le
359
ne rude épreuve : on n’en sort que pour mourir ou
pour
entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le plus large de
360
les roulades d’un cymbalum. Aux parois, la prière
pour
la résurrection de la Hongrie, des portraits de lord Rothermere, et s
361
lles femmes aux voix agréablement rauques… Sortez
pour
en suivre une, arrêtez-vous à ses côtés devant cet étalage pour admir
362
une, arrêtez-vous à ses côtés devant cet étalage
pour
admirer un coussin aux curieux dessins noirs et blancs : il représent
363
lli des quatrains qu’il donne aux visiteurs venus
pour
contempler la victime d’un miracle. — C’était l’époque des amateurs d
364
compte, simplement parce qu’il a aimé une femme,
pour
écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement voulo
365
qu’il a aimé une femme, pour écrire Hypérion, et
pour
les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis
366
e tout de suite la bête : comme cela on est mieux
pour
donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité
367
de ces miracles de liberté dont nous avons besoin
pour
croire que le monde actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voici déj
368
oser à la réflexion de notre temps, ne fût-ce que
pour
faite honte à ceux qui sont encore capables d’une telle honte, de leu
369
as plus admissible d’inférer du mépris de Rimbaud
pour
le catholicisme à son mépris pour la révélation évangélique. Je ne vo
370
pris de Rimbaud pour le catholicisme à son mépris
pour
la révélation évangélique. Je ne vois là que l’indice d’une confusion
371
igation où nous sommes tous désormais de répondre
pour
nous-mêmes à sa mise en demeure. Je suis loin de partager toutes les
372
dversaire, sinon de la difficulté elle-même. Mais
pour
gênante que soit souvent son adresse de logicien, elle ne doit pas no
373
est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu
pour
vrai que relativement à un rendement. Rien, pas même la religion. 1
374
londe assise près de lui. Ayant demandé un timbre
pour
attirer l’attention de la femme blonde — sans résultat —, il écrivit
375
ts de l’instruction publique. C’est à peine assez
pour
indiquer leur ordre de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru su
376
eprésente aucun parti, aucune firme. Je ne voyage
pour
personne. Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne
377
rrière son bock, le Citoyen conscient et organisé
pour
la discussion. Il retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher sur c
378
encore deux mots à dire. Dès qu’une voix s’élève
pour
mettre en doute l’excellence du principe de l’instruction publique, o
379
, on crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes
pour
un retour à la barbarie ? » Si ce réflexe indique un mépris vraiment
380
Si ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré
pour
la jugeote de l’adversaire ou s’il traduit simplement cette mauvaise
381
uient la rigueur jusque dans leurs raisonnements.
Pour
moi qui cherche à démêler la vérité sans égard aux dérangements, même
382
où il y avait toujours des robinets qui coulaient
pour
emplir ou pour vider un bassin (et souvent les deux), (pour emplir et
383
oujours des robinets qui coulaient pour emplir ou
pour
vider un bassin (et souvent les deux), (pour emplir et vider ensemble
384
r ou pour vider un bassin (et souvent les deux), (
pour
emplir et vider ensemble), (drôle d’occupation), (après combien d’heu
385
core que je prenne les sentiments trop au sérieux
pour
faire ici du sentiment, je suis sensible au charme de cette fantaisie
386
le prix du mètre courant n’est pas une fantaisie
pour
ce petit être qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a sommeil,
387
ontrasse plus aucune velléité d’originalité. Mais
pour
être rentrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’école me ren
388
in domaine, c’est vrai. (Il y a encore des poètes
pour
nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucu
389
e de notre malaise. Il me fallut un certain temps
pour
m’habituer à cette idée. Je tenais cette clef et n’osais m’en servir
390
vement idéal et nécessaire — et qui était le seul
pour
lequel on nous préparait —, c’était un système d’abstractions primair
391
ivres — et nulle part ailleurs. Maigre nourriture
pour
nos rêves. Nous arrivions dans la vie avec des mentions honorables et
392
oncevable gaucherie, c’est-à-dire avec des titres
pour
mépriser toute valeur simplement humaine, et une honte secrète qui ex
393
j’avais trop souffert de cette compression morale
pour
, une fois matériellement délivré, en supporter longtemps encore l’act
394
les instituteurs. Ceux-là n’avaient pas bougé. Et
pour
cause : ils n’étaient jamais sortis de l’école. Rien ne ressemble plu
395
compréhension méthodique des hommes et son mépris
pour
les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on le reconnaît à une f
396
ment) de la manne égalitaire — ne se prennent pas
pour
de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une élite respo
397
sociales ». Je reviendrai peut-être sur ce point.
Pour
l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la voit. Après l
398
encre sur les tables — c’était pourtant un refuge
pour
l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les esta
399
nché un peu de ma rancune, à seule fin de montrer
pour
quelles raisons j’ai entrepris de combattre l’instruction publique —
400
quillité bourgeoise. Je tiens le « gain de paix »
pour
illusoire : il consiste à repousser la difficulté dans l’avenir, d’un
401
l’arrangement des parties doivent être identiques
pour
tous les écoliers. Ce plan régit les huit années réglementaires de la
402
ssi large que simplifiée. Remarquons qu’il suffit
pour
établir ce programme de disposer d’une ou deux feuilles de papier, d’
403
x feuilles de papier, d’un crayon et d’une règle (
pour
diviser la page en casiers rectangulaires, bien proprement.) Évidemme
404
étude du trapézoïde est particulièrement indiquée
pour
préparer les élèves à une composition française ? Question oiseuse et
405
on ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut
pour
assimiler ce qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur travai
406
s leçons d’instruction civique sont insuffisantes
pour
former le petit citoyen : il faut que l’enseignement tout entier soit
407
ris que notre peuple met dans cette expression !)
Pour
moi ce que je retire de plus évident de mon expérience scolaire, c’es
408
alité réelle possible tant que la loi est la même
pour
tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui
409
ait que le bon élève soit celui qui sait utiliser
pour
son profit humain la petite somme de connaissances indispensables qu’
410
ra 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z
pour
avoir trouvé : « Quant il neige, c’est comme des petits morceaux de v
411
tuteurs. À la vérité, il s’agit de réussites qui,
pour
avoir enivré l’espoir et enflammé l’ambition d’un grand nombre de rég
412
ce que M. E. Duvillard dit des enfants peu doués
pour
les disciplines scolaires : « Les épaves scolaires, faute d’un traite
413
ent, j’en conviens.) On n’a pas attendu ma colère
pour
entreprendre ce travail de démolition. Il suffit pour s’en convaincre
414
entreprendre ce travail de démolition. Il suffit
pour
s’en convaincre de parcourir l’abondante littérature publiée sur le «
415
nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle
pour
apprendre aux bambins à marcher en décomposant les mouvements avec l’
416
diquement organisée ? En réalité, cet amusement a
pour
seul but de faire avaler la pilule amère des connaissances. On songe
417
s mouvements des possibilités lointaines qui sont
pour
me plaire ; un grignotement du système officiel qui pourrait bien un
418
ns que ce malentendu ne soit décidément trop gros
pour
échapper plus longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles. Je le crain
419
ent dommage de priver ces Messieurs d’une aubaine
pour
eux si rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie san
420
d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compter
pour
suivre la campagne électorale, voter et truquer légalement les votes.
421
uite, il faut une discipline sévère dès l’enfance
pour
façonner des contribuables inoffensifs. Enfin, il faut un nombre cons
422
sait bien que tout le reste est absurde. Et voilà
pour
les sœurs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’École de vivr
423
science de ce qu’ils faisaient — et je les excuse
pour
autant10. Je dis simplement ceci : leur œuvre n’a été possible que pa
424
ez certains qu’il ne manque à cette plaisanterie,
pour
prendre corps, que l’appui intéressé d’un groupement politico-financi
425
o-financier. Et il y aurait bien vite des députés
pour
célébrer les bienfaits sociaux, que dis-je, la valeur hautement moral
426
apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’art
pour
l’art. On ne peut pas en demander tant aux gouvernements. La réforme
427
font. Tout se tient, comme vous dites, sans doute
pour
m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce soit. J’aime les tremblements
428
se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’âme
pour
amorcer le dégel de ces principes, et ce peut être le signal de la gr
429
u’il suffit d’un peu de bon sens et d’information
pour
jouer au prophète, on nous promet de tous côtés de belles catastrophe
430
s être idéaliste : car elle deviendrait un danger
pour
le désordre établi. L’idéalisme est forcément révolutionnaire dans un
431
forcément révolutionnaire dans un monde organisé
pour
la production. Le culte des valeurs désintéressées ne peut que diminu
432
ux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut
pour
se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il est promis. Mais el
433
curiosité. Il est vrai qu’il ne fallait pas moins
pour
assurer la sécurité d’un régime établi dans des fauteuils ; car un pe
434
e qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain
pour
les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne peut manquer d’inventer
435
considèrent comme tels. Et je ne me tiendrai pas
pour
battu quand on m’aura fait remarquer que la plupart des intellectuels
436
ues et ces journaux, il en restera toujours assez
pour
allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respiro
437
de dire comment, maintenant, je vais m’y prendre
pour
préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïveté non
438
endre toutes relations conscientes, c’est-à-dire,
pour
lui, calculables, chiffrables. Dans la mesure où il y parvient, il tu
439
u certes une imagination prodigieuse au dit sujet
pour
se représenter même très vaguement notre actuelle civilisation. Et mê
440
onséquences seront matériellement catastrophiques
pour
peu que cela continue. Qu’on ne s’y trompe pas : le sens technique qu
441
qui ne se résigne à aucun état de choses. Il est
pour
le « mieux » contre le « bien ». Sans lui l’humanité s’avachirait tot
442
manuels d’histoire et de géographie bien connus,
pour
l’esprit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est plus que plat
443
s un seul article de fond où ne perce leur mépris
pour
l’instruction publique. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent à propos d
444
lance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit
pour
éviter ce malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme
445
peuple veut s’instruire et on lui bourre le crâne
pour
l’en empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’école est le p
446
nt que le candidat possède une énergie suffisante
pour
aller plus loin, — et en même temps constituent des sources d’énergie
447
n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous
pour
redonner quelque saveur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne peut
448
e paroisse. Je préciserai donc : je tiens l’École
pour
criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibier de
449
nelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs
pour
gibier de potence. Ils font beaucoup de mal, mais ils sont les premiè
450
liberté sans laquelle nos efforts resteront vains
pour
instaurer cette nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne pren
451
oute leur efficace que dans un système religieux.
Pour
quiconque a une foi et la conscience de cette foi, il n’est d’enseign
452
hilosophes : ces Messieurs n’apparaissent ici que
pour
impressionner le public. Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour ju
453
r le public. Je n’ai pas besoin de leurs attendus
pour
juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisent à tel point les bourg
454
ts de l’instruction publique. C’est à peine assez
pour
indiquer leur ordre de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru su
455
eprésente aucun parti, aucune firme. Je ne voyage
pour
personne. Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne
456
rrière son bock, le Citoyen conscient et organisé
pour
la discussion. Il retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher sur c
457
encore deux mots à dire. Dès qu’une voix s’élève
pour
mettre en doute l’excellence du principe de l’instruction publique, o
458
, on crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes
pour
un retour à la barbarie ? » Si ce réflexe indique un mépris vraiment
459
Si ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré
pour
la jugeotte de l’adversaire ou s’il traduit simplement cette mauvaise
460
uient la rigueur jusque dans leurs raisonnements.
Pour
moi qui cherche à démêler la vérité sans égards aux dérangements, mêm
461
où il y avait toujours des robinets qui coulaient
pour
emplir ou pour vider un bassin (et souvent les deux), (pour emplir et
462
oujours des robinets qui coulaient pour emplir ou
pour
vider un bassin (et souvent les deux), (pour emplir et vider ensemble
463
r ou pour vider un bassin (et souvent les deux), (
pour
emplir et vider ensemble), (drôle d’occupation), (après combien d’heu
464
core que je prenne les sentiments trop au sérieux
pour
faire ici du sentiment, je suis sensible au charme de cette fantaisie
465
le prix du mètre courant n’est pas une fantaisie
pour
ce petit être qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a sommeil,
466
ntrasse plus aucune velléité d’originalité. Mais
pour
être rentrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’école me ren
467
in domaine, c’est vrai. (Il y a encore des poètes
pour
nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucu
468
e de notre malaise. Il me fallut un certain temps
pour
m’habituer à cette idée. Je tenais cette clef et n’osais m’en servir
469
vement idéal et nécessaire — et qui était le seul
pour
lequel on nous préparait — c’était un système d’abstractions primaire
470
oncevable gaucherie, c’est-à-dire avec des titres
pour
mépriser toute valeur simplement humaine, et une honte secrète qui ex
471
j’avais trop souffert de cette compression morale
pour
, une fois matériellement délivré, en supporter longtemps encore l’act
472
les instituteurs. Ceux-là n’avaient pas bougé. Et
pour
cause : ils n’étaient jamais sortis de l’école. Rien ne ressemble plu
473
compréhension méthodique des hommes et son mépris
pour
les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on le reconnaît à une f
474
ment) de la manne égalitaire — ne se prennent pas
pour
de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une élite respo
475
sociales ». Je reviendrai peut-être sur ce point.
Pour
l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la voit. Après l
476
encre sur les tables — c’était pourtant un refuge
pour
l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les esta
477
nché un peu de ma rancune, à seule fin de montrer
pour
quelles raisons j’ai entrepris de combattre l’instruction publique —
478
quillité bourgeoise. Je tiens le « gain de paix »
pour
illusoire : il consiste à repousser la difficulté dans l’avenir, d’un
479
ombre d’heures par semaine, au jugé. On s’arrange
pour
faire tenir dans cette classification le plus possible de « connaissa
480
l’arrangement des parties doivent être identiques
pour
tous les écoliers. Ce plan régit les huit années réglementaires de la
481
ssi large que simplifiée. Remarquons qu’il suffit
pour
établir ce programme de disposer d’une ou deux feuilles de papier, d’
482
x feuilles de papier, d’un crayon et d’une règle (
pour
diviser la page en casiers rectangulaires, bien proprement). Évidemme
483
étude du trapézoïde est particulièrement indiquée
pour
préparer les élèves à une composition française ? Question oiseuse et
484
on ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut
pour
assimiler ce qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur travai
485
s leçons d’instruction civique sont insuffisantes
pour
former le petit citoyen : il faut que l’enseignement tout entier soit
486
ris que notre peuple met dans cette expression !)
Pour
moi, ce que je retire de plus évident de mon expérience scolaire, c’e
487
alité réelle possible tant que la loi est la même
pour
tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui
488
ait que le bon élève soit celui qui sait utiliser
pour
son profit humain la petite somme de connaissances indispensables qu’
489
aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie
pour
avoir trouvé : « Quand il neige, c’est comme des petits morceaux de v
490
tuteurs. À la vérité, il s’agit de réussites qui,
pour
avoir enivré l’espoir et enflammé l’ambition d’un grand nombre de rég
491
ce que M. E. Duvillard dit des enfants peu doués
pour
les disciplines scolaires : « Les épaves scolaires, faute d’un traite
492
ent, j’en conviens). On n’a pas attendu ma colère
pour
entreprendre ce travail de démolition. Il suffit pour s’en convaincre
493
entreprendre ce travail de démolition. Il suffit
pour
s’en convaincre de parcourir l’abondante littérature publiée sur le «
494
nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle
pour
apprendre aux bambins à marcher en décomposant les mouvements avec l’
495
diquement organisée ? En réalité, cet amusement a
pour
seul but de faire avaler la pilule amère des connaissances. On songe
496
s mouvements des possibilités lointaines qui sont
pour
me plaire ; un grignotement du système officiel qui pourrait bien un
497
ns que ce malentendu ne soit décidément trop gros
pour
échapper plus longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles. Je le crain
498
ent dommage de priver ces Messieurs d’une aubaine
pour
eux si rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie san
499
d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compter
pour
suivre la campagne électorale, voter et truquer légalement les votes.
500
uite, il faut une discipline sévère dès l’enfance
pour
façonner des contribuables inoffensifs. Enfin, il faut un nombre cons
501
ait bien que tout le reste est absurde. Et voilà
pour
les sœurs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’École de vivr
502
science de ce qu’ils faisaient — et je les excuse
pour
autant 10. Je dis simplement ceci : leur œuvre n’a été possible que p
503
ez certains qu’il ne manque à cette plaisanterie,
pour
prendre corps, que l’appui intéressé d’un groupement politico-financi
504
o-financier. Et il y aurait bien vite des députés
pour
célébrer les bienfaits sociaux, que dis-je, la valeur hautement moral
505
apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’art
pour
l’art. On ne peut pas en demander tant aux gouvernements. La réforme
506
font. Tout se tient, comme vous dites, sans doute
pour
m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce soit. J’aime bien les tremble
507
se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’âme
pour
amorcer le dégel de ces principes, et ce peut être le signal de la gr
508
u’il suffit d’un peu de bon sens et d’information
pour
jouer au prophète, on nous promet de tous côtés de belles catastrophe
509
s être idéaliste : car elle deviendrait un danger
pour
le désordre établi. L’idéalisme est forcément révolutionnaire dans un
510
forcément révolutionnaire dans un monde organisé
pour
la production. Le culte des valeurs désintéressées ne peut que diminu
511
l’ersatz et du travail bâclé. Elle apprend à lire
pour
lire les journaux, mais en même temps que cette drogue, elle devrait
512
ux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut
pour
se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il est promis. Mais el
513
curiosité. Il est vrai qu’il ne fallait pas moins
pour
assurer la sécurité d’un régime établi dans des fauteuils ; car un pe
514
e qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain
pour
les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne peut manquer de s’inven
515
considèrent comme tels. Et je ne me tiendrai pas
pour
battu quand on m’aura fait remarquer que la plupart des intellectuels
516
ues et ces journaux, il en restera toujours assez
pour
allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respiro
517
de dire comment, maintenant, je vais m’y prendre
pour
préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïveté non
518
endre toutes relations conscientes, c’est-à-dire,
pour
lui, calculables, chiffrables. Dans la mesure où il y parvient, il tu
519
u certes une imagination prodigieuse au dit sujet
pour
se représenter même très vaguement notre actuelle civilisation. Et mê
520
onséquences seront matériellement catastrophiques
pour
peu que cela continue. Qu’on ne s’y trompe pas : le sens technique qu
521
qui ne se résigne à aucun état des choses. Il est
pour
le « mieux » contre le « bien ». Sans lui l’humanité s’avachirait tot
522
manuels d’histoire et de géographie bien connus,
pour
l’esprit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est plus que plat
523
s un seul article de fond où ne perce leur mépris
pour
l’instruction publique. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent à propos d
524
lance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit
pour
éviter ce malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme
525
peuple veut s’instruire et on lui bourre le crâne
pour
l’en empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’école est le p
526
nt que le candidat possède une énergie suffisante
pour
aller plus loin, — et en même temps constituent des sources d’énergie
527
n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous
pour
redonner quelque saveur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne peut
528
e paroisse. Je préciserai donc : je tiens l’École
pour
criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibier de
529
nelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs
pour
gibier de potence. Ils font beaucoup de mal, mais ils sont les premiè
530
liberté sans laquelle nos efforts resteront vains
pour
instaurer cette nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne pren
531
oute leur efficace que dans un système religieux.
Pour
quiconque a une foi et la conscience de cette foi, il n’est d’enseign
532
hilosophes : ces Messieurs n’apparaissent ici que
pour
impressionner le public. Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour ju
533
r le public. Je n’ai pas besoin de leurs attendus
pour
juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisent à tel point les bourg
534
(mars 1930)be Peut-être faut-il venir du Japon
pour
accueillir du premier regard, dans un matin plein de mouettes — « Un
535
urs prête à épouser tout le sensible d’un paysage
pour
peu qu’elle y découvre une secrète parenté de l’âme. Kikou Yamata pei
536
assion d’une jeune fille de la grande bourgeoisie
pour
une gamine qui lui sert de modèle dans son atelier. Autour de cet inc
537
ns des miennes quand je te regardais trop profond
pour
te voir ? Maintenant je suis seul à redescendre au jour dans l’aube s
538
me disent beaucoup de gens, qui persiste à passer
pour
un écrivain ; alors qu’il est plutôt ce qu’autrefois l’on nommait jol
539
homme… » Un ou deux. Il suffit de très peu de sel
pour
rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais si le sel perd sa saveur
540
anétaire, mais ils trouvent d’excellentes raisons
pour
ne point se laisser troubler. Ils tiennent à leurs petites inquiétude
541
mal vu. » Ou si on les pose, ajouterai-je, c’est
pour
les résoudre aussitôt et d’une manière aussi peu compromettante que p
542
e ses migraines, de ses gastrites, de sa fatigue.
Pour
abolir des obstacles de cette envergure, il suffit d’un peu de décisi
543
Beausire admire Léonard d’avoir « tracé peut-être
pour
toujours les limites de l’humaine liberté ». Simond réclame « un part
544
d’allemand, — et l’allemand littéraire y suffit.
Pour
moi, je ne me sens pas trop embarrassé ; comme j’habite l’Odéon, c’es
545
emin les meilleures phrases que j’avais préparées
pour
subjuguer mes amies, je m’intéresse aux cravates, enfin, je sens mon
546
Il reste de s’asseoir à quelque terrasse de café
pour
y boire à petits coups une amertume acide et tiède comme l’adolescenc
547
es méandres de notre chemin : « Il faut se perdre
pour
se retrouver », nous enseigne une doctrine en vérité moins généreuse
548
ris qu’un chat subtil et ironique feint de lâcher
pour
mieux croquer. Pourquoi ne pas se perdre sans arrière-pensée ? S’il m
549
. Je remarque simplement qu’on n’est jamais mieux
pour
parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agréable et es
550
n agréable et essentielle qui consiste à divise ;
pour
mieux l’engloutir — ainsi que le conseillait déjà René Descartes — la
551
tous les officiants visibles ou virtuels, et cela
pour
différentes raisons, la plupart suffisantes. Francis de Miomandre n’e
552
8. ……………… (N. de la R.) 19. L’auteur nous promet
pour
le numéro 6 de nouveaux détails apocryphes. (N. de la R.) v. « Les
553
les miens, et qui saura jamais s’ils ne sont pas
pour
moi « des choses » — et réciproquement. La distinction entre « choses
554
n — car toute découverte du monde spirituel revêt
pour
nous, normalement, l’aspect d’une création. Il s’agit de maintenir ce
555
l) ou les hallucinations (à l’état pathologique),
pour
prendre des états concrets. »