1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 ette conclusion pratique : inutile de publier des poèmes . Éluard le comprenait, qui écrivit : « Quand les livres se liront-ils
2 Que M. Breton donne des « recettes pour faire un poème  » cette mystification est dans la logique de ses principes, mais je l
3 et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces poèmes qui devraient m’être parfaitement impénétrables. Je crois même voir q
4 aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une dictée non corrigée du Rêve. Je reconnais à chaque lign
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
5 des travaux de précision : il calcule un plan, un poème . Il écrit un livre sur Einstein, des articles sur Valéry, St John Per
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
6 tiques de Paulina au couvent valent les meilleurs poèmes de l’auteur de Tragiques et de Vous êtes des hommes. p. « Pierre Je
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
7 er… r. « Wilfred Chopard  : Spicilège ironique, poèmes (Spes, Lausanne) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genè
5 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
8 p vivement pour le juger. L’auteur l’appelle un «  poème solaire », l’éditeur un roman, parce que ça se vend mieux. Ce récit d
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
9 « Ce n’est pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème , un poème du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à
10 pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème, un poème du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à la fin de
11 liés par les surréalistes, donnés à la fois comme poèmes et comme dictées de l’inconscient, au fond desquels on a si vite fait
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
12 anouis des arcs-en-ciel de névroses dans tous les poèmes où détresse rimait avec maîtresse. École savait le mythe du voyage, e
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
13 ts. Au défaut de l’ivresse naissante se glisse un poème où vous aimiez à la folie votre douleur. Narcisse se contemple au mir
14 incra jusqu’à sa gueule de bois pour en faire des poèmes . Alors je cherche les raisons de votre indignation, quand il m’échapp
15 s’en apercevrait pas. Je pressens encore dans vos poèmes les plus obscurs des allusions furtives à certains états de la réalit
9 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
16 vielle, Saisir (juin 1929)ay Ce petit livre de poèmes est comme une initiation au silence. Il faut s’en approcher avec une
10 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
17 adame Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des poèmes . n. « La tour de Hölderlin », La Quinzaine artistique et littéraire,
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
18 e. Il invente aussi des mots et en fait de courts poèmes d’une divertissante et parfois émouvante bizarrerie (Mort d’un Page).
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
19 et qu’il composa vers sa vingtième année un vaste poème en prose intitulé Les Chants de Maldoror. De 1870 jusqu’à la guerre s
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
20 Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)bi L’année du centenaire du romantisme s
21 lderlin par la France. La Mort d’Empédocle et les Poèmes de la folie ont paru simultanément, et l’on annonce Hypérion. Il ne m
22 nonce Hypérion. Il ne manquera plus que les longs poèmes de la maturité — mais ceux-là difficilement traduisibles — pour que n
23 ed d’œuvre et jamais achevée, donne moins que les Poèmes cette impression bizarre d’être d’aujourd’hui. C’est qu’elle est de d
24 ntes. Ce sont les quatrains du temps de la folie, poèmes véritablement « posthumes », que Pierre Jean Jouve a traduits dans la
25 t voudrais l’établir plus longuement, le sens des poèmes de la maturité de Hölderlin est à chercher dans leur rythme seulement
26 n et Jouve ont choisis et traduits à la suite des poèmes , ils ne sont pas ce que ce petit livre contient de moins bouleversant
27 raduction et introduction d’André Babelon (NRF) — Poèmes de la folie, traduction de Pierre Jean Jouve (Fourcade, Paris) », Bib
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
28 morceaux avec notre cœur. On remuait un climat de poèmes , une spiritualité un peu grave, on touchait avec notre jeunesse le tr
15 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
29 uissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant écrit des poèmes « magiques » puis renonce à la magie, et se tait. Goethe, initié dans
16 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
30 dans l’exercice de ces activités, composerait des poèmes d’amour, des romans, des drames philosophiques, les meilleurs de son
17 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
31 . Mme Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des poèmes .
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
32 . Mme Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des poèmes .
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
33 -Zagreb-Bucuresti. Je me rappelle que j’en fis un poème . Pour la première fois, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
34 ittérature au sens étroit du terme — le roman, le poème , l’essai, le jeu d’idées — est restée chez nous pauvre ou nulle. Nous
21 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
35 Paysage de tête : poème (1933)c N’attendons plus, dans cette journée violente et trop vast
36 constatation de la mort. c. « Paysage de tête : poème  », Présence, Lausanne et Genève, n° 1, 1933, p. 53.
22 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
37 avril 1923 (trad. Jean de Menasce).   N. B. — Le poème contient deux jeux de mots intraduisibles : « When thou hast done, th
23 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
38 romans de Kagawa l’ont fait comparer à Gorki, ses poèmes en prose sont d’un franciscain. Il y a en lui un amour des objets, un
24 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
39 d’un seul regard. Les formes naissent, tableaux, poèmes , symphonies, danses, jardins, temples, statues, — visages ! Dans l’en
25 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
40 thy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies ( poèmes ), par D. H. Lawrence (octobre 1935)t Les souvenirs de Mabel Dodge
41 Clairouin ; Matinées mexicaines suivi de Pansies ( poèmes ), par D. H. Lawrence, traduit par Thérèse Aubray (Stock) », La Nouvel
26 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
42 tion, c’est le rabâchage qui rapporte. Publiez un poème , un essai, un roman, dans une revue « de haute tenue intellectuelle »
27 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
43 rmons, de boutades, d’analyses philosophiques, de poèmes , d’anecdotes, d’aphorismes. On s’y perd bien souvent, on y apprend be
28 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
44  ! Dans un article de 1922, il loue cependant un poème de Maïakovski contre les bureaucrates. Je n’appartiens pas, dit-il,
45 point de vue politique et administratif. Dans son poème , il raille impitoyablement les réunions et se moque des communistes q
29 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
46 r pour prendre corps dans l’œuvre poétique. Et le poème ensuite — plus beau et plus vivant que l’individu qui l’a conçu comme
30 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
47 aîtront au cours de cet hiver. Romans, nouvelles, poèmes , essais sur le rôle de la littérature ou ses méthodes. Mises au point
31 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
48 ormes qu’on voudra, roman, essai, commentaires ou poèmes , la fiction n’étant plus qu’un alibi, ou peut-être une dernière pudeu
32 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
49 onné. Une feuille de papier-machine avec ce petit poème en prose : À Thivars, 8 kilomètres de Chartres, Petite fermette 3 pi
33 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
50 om (juin 1938)b J’avais lu quelques-uns de ses poèmes en traduction. Je savais qu’il était le chef de file du groupe le plu
34 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
51 ions inextricables. Pour l’amateur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
52 assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un poème tibétain89. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être p
35 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
53 dresse une requête au roi, il doit lui chanter un poème . S’il s’adresse à un noble, trois poèmes. Si c’est à un vilain, il fa
54 hanter un poème. S’il s’adresse à un noble, trois poèmes . Si c’est à un vilain, il faut que le barde chante jusqu’à ce qu’il n
36 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
55 été élevés dans une double contradiction. Romans, poèmes , musique, l’art et la littérature nous représentent la passion comme
37 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
56 n dire que par des allusions, des métaphores, des poèmes « inspirés ». À ce niveau, le mysticisme donne naissance à la plus ém
38 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
57 x créateurs qu’il ne comble les amateurs de beaux poèmes oubliés. Toutes ces tentatives constituent, pour reprendre une heureu
39 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
58 s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —  poème , conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
59 it, à considérer froidement le plus envoûtant des poèmes , on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
60 nt, la question de savoir si les auteurs des cinq poèmes primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
61 3. Appendice 2. 4. Ce serait ici le langage du poème  : or on sait qu’il est des plus simples. 5. La raison dont je parle
62 ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le poème de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
63 (Thomas). 8. Toutefois, dans l’édition Bédier du poème de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
40 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
64 e dont on ne peut se départir à la lecture de ces poèmes amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle51 comme dans le Cantique
65 r errant, et dont les romanistes assurent que les poèmes sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
66 pétulance méridionale vient masquer, à la fin du poème , le sens trop grave de cette opposition des deux Églises : Je suis A
67 e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs poèmes avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
68 oubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers ( poème ) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
69 euses » ? Et pourquoi vouloir à tout prix que les poèmes des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
70 pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses poèmes « des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
71 e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un poème sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
72 s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèmes à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
73 physique. Au surplus, nous verrons plus tard les poèmes de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
74 lisation détruite : il a devant les yeux quelques poèmes surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
75 proposait une théorie érotique des rêves. Or les poèmes surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
76 on ne retrouve le terme de libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante) 
77 libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
78 que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs poèmes qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire, la li
79 pas la possibilité de parler de libido dans leurs poèmes  ; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
80 ’un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un poème d’Omar Ibn al Faridh — pour prendre un exemple entre cent — l’auteur
81 « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les poèmes des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
82 ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «  Poèmes incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
83 s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des poèmes d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
84 e véritables romans. C’est qu’à la différence des poèmes provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
85 et il l’expliquait par l’origine celtique de ces poèmes . C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
86 me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs poèmes  ! 52. Au moment de donner le bon à tirer de cet ouvrage, je lis une
87 e d’une démonstration serrée, que l’on prenne les poèmes des troubadours comme sources d’études sur le catharisme. — Cf. sur P
88 de Gabriel. — E. Dermenghem : trad. de plusieurs poèmes d’Ibn-al-Faridh (dans les revues Mesures, Hermès, Cahiers du Sud). 6
41 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
89 la formule moderne du genre, et non pas un simple poème . Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
90 t entre un génie religieux du premier ordre et un poème où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
91 outes, sur les places, de village en château. Les poèmes de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
92 ntique des Cantiques sont extraites uniquement du poème biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
42 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
93 et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux poèmes  ; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
94 « purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux poèmes de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
95 ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier poème inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
96 Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan ( poèmes et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
97 , esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
98 lot le délateur, c’est le personnage constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le losengier. 157. Cf. chap. 
99 er. 157. Cf. chap. 10, livre II. Le roman est un poème qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 158. Surtout les décors
43 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
100 ions inextricables. Pour l’amateur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
101 assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un poème tibétain189. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être
44 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
102 entions précises : c’étaient en quelque sorte des poèmes publicitaires, destinés à attirer la gloire et la foule à tel pèlerin
103 , du Japon. Dans un très beau recueil posthume de poèmes et d’essais de Leo Ferrero : Désespoirs, je trouve cette relation d’u
45 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
104 s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —  poème , conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
105 it, à considérer froidement le plus envoûtant des poèmes , on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
106 nt, la question de savoir si les auteurs des cinq poèmes primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
107 4. Appendice 2. 5. Ce serait ici le langage du poème  : or on sait qu’il est des plus simples. 6. La raison dont je parle
108 ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le poème de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
109 Thomas). 10. Toutefois, dans l’édition Bédier du poème de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
46 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
110 e Castres, la dirigea en personne dès 1193 (notre poème pouvant être daté des environs de 1190), et c’est là qu’Esclarmonde d
111  celles qui forment son public ? Mais la suite du poème est troublante. Peire Vidal énumère les maisons qui l’ont bien reçu e
112 fait partie du groupe des hérétiques actives ! Le poème , qu’une anthologie moderne intitule en toute innocence « remerciement
113 e dont on ne peut se départir à la lecture de ces poèmes amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle51 — le prétexte physique
114 r errant, et dont les romanistes assurent que les poèmes sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
115 le salut. Il s’agit d’une légende, mais tirée des poèmes qui chantent bel et bien « l’amour de loin ». Il y eut aussi des dame
116 e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs poèmes avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
117 roubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers ( poème ) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
118 euses ? » Et pourquoi vouloir à tout prix que les poèmes des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
119 pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses poèmes « des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
120 e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un poème sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
121 s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèmes à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
122 physique. Au surplus, nous verrons plus tard les poèmes de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
123 lisation détruite : il a devant les yeux quelques poèmes surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
124 proposait une théorie érotique des rêves. Or les poèmes surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
125 on ne retrouve le terme de libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante) 
126 libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
127  que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs poèmes qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire, la li
128 pas la possibilité de parler de libido dans leurs poèmes  ; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
129 un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un poème du « sultan des amoureux », Omar Ibn al Faridh — pour prendre un exem
130 ur, Guillaume de Poitiers, dans cinq sur onze des poèmes de lui qui nous restent. Les « preuves » de l’influence andalouse sur
131 bélard vivent d’abord, puis publient largement en poèmes courtois et en lettres, le premier grand roman d’amour-passion de not
132 « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les poèmes des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
133 ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «  Poèmes incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
134 s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des poèmes d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
135 e véritables romans. C’est qu’à la différence des poèmes provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
136 et il l’expliquait par l’origine celtique de ces poèmes . C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
137 oxe essentiellement manichéen sous-tend l’immense poème du Rhénan. Gottfried copie Thomas, mais il en fait ce qu’il veut. Il
138 ins ne fut pas « blanc », mais consommé. Son long poème inachevé — il nous en reste près de 19 000 vers, mais la mort des ama
139 e si l’on ignorait que la source de Wagner fut le poème de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établirait : les peti
140 e, c’est le contenu philosophique et religieux du poème de Gottfried que Wagner va ressusciter par l’opération musicale. Le m
141 me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs poèmes  ! 52. Retrouvés en 1930 au Fayoum (Égypte) et publiés par C. Schmidt
142 honse d’Aragon, puissant roi, ait exhalé dans ses poèmes cette même plainte ? Rien n’est trop haut pour lui, c’est évident, s’
143 938) va jusqu’à proposer que l’on prenne certains poèmes des troubadours comme sources d’études sur l’hérésie. Elle cite, à l’
144 , se montre sévère pour la « courtoisie » dans un poème où il dit : « Je ne me livre point à de stupides exploits… j’ai échap
145 onnée au chapitre 7 de ce Livre, à savoir que les poèmes des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une s
146 uther, à mes yeux). 100. Vers 15.733 à 15.747 du poème de Gottfried. 101. Gnosticisme de Gottfried : comme les carpocratien
47 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
147 la formule moderne du genre, et non pas un simple poème . Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
148 t entre un génie religieux du premier ordre et un poème où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
149 outes, sur les places, de village en château. Les poèmes de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
150 ntique des Cantiques sont extraites uniquement du poème biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
48 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
151 et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux poèmes  ; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
152 « purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux poèmes de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
153 ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier poème inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
154 Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan ( poèmes et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
155 , esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
156 lot le délateur, c’est le personnage constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le lozengier. 175. Cf. chap. 
157 ier. 175. Cf. chap. 11 livre II. Le roman est un poème qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 176. Surtout les décors
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
158 ions inextricables. Pour l’amateur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
159 assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un poème tibétain206. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
160 s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —  poème , conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
161 forme d’expression. (Ce serait ici le langage du poème  : or on sait qu’il est des plus simples.) Elle tient d’une part au my
162 it, à considérer froidement le plus envoûtant des poèmes , on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
163 nt, la question de savoir si les auteurs des cinq poèmes primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
164 ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le poème de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
165 (Thomas). 5. Toutefois, dans l’édition Bédier du poème de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
51 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
166 e Castres, la dirigea en personne dès 1193 (notre poème pouvant être daté des environs de 1190) et c’est là qu’Esclarmonde de
167  celles qui forment son public ? Mais la suite du poème est troublante. Peire Vidal énumère les maisons qui l’ont bien reçu e
168 fait partie du groupe des hérétiques actives ! Le poème , qu’une anthologie moderne intitule en toute innocence « remerciement
169 e dont on ne peut se départir à la lecture de ces poèmes amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle44 — le prétexte physique
170 r errant, et dont les romanistes assurent que les poèmes sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
171 le salut. Il s’agit d’une légende, mais tirée des poèmes qui chantent bel et bien « l’amour de loin ». Il y eut aussi des dame
172 e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs poèmes avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
173 roubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers ( poème ) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
174 euses » ? Et pourquoi vouloir à tout prix que les poèmes des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
175 pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses poèmes « des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
176 e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un poème sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
177 s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables poèmes à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
178 physique. Au surplus, nous verrons plus tard les poèmes de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
179 lisation détruite : il a devant les yeux quelques poèmes surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
180 proposait une théorie érotique des rêves. Or les poèmes surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
181 on ne retrouve le terme de libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante) 
182 libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
183 que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs poèmes qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire la lib
184 pas la possibilité de parler de libido dans leurs poèmes  ; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
185 un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un poème du « sultan des amoureux », Omar Ibn Al Faridh — pour prendre un exem
186 ur, Guillaume de Poitiers, dans cinq sur onze des poèmes de lui qui nous restent. Les « preuves » de l’influence andalouse sur
187 élard vivent d’abord, puis publient largement, en poèmes courtois et en lettres, le premier grand roman d’amour-passion de not
188 « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les poèmes des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
189 ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «  Poèmes incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
190 s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des poèmes d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
191 e véritables romans. C’est qu’à la différence des poèmes provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
192 et il l’expliquait par l’origine celtique de ces poèmes . C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
193 oxe essentiellement manichéen sous-tend l’immense poème du Rhénan. Gottfried copie Thomas, mais il en fait ce qu’il veut. Il
194 ins ne fut pas « blanc », mais consommé. Son long poème inachevé — il nous en reste près de 19 000 vers, mais la mort des ama
195 e si l’on ignorait que la source de Wagner fut le poème de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établirait : les peti
196 e, c’est le contenu philosophique et religieux du poème de Gottfried que Wagner va ressusciter par l’opération musicale. Le m
197 me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs poèmes  ! 45. Retrouvés en 1930 au Fayoum (Égypte) et publiés par C. Schmidt
198 honse d’Aragon, puissant roi, ait exhalé dans ses poèmes cette même plainte ? Rien n’est trop haut pour lui, c’est évident, s’
199 938) va jusqu’à proposer que l’on prenne certains poèmes des troubadours comme sources d’études sur l’hérésie. Elle cite, à l’
200 , se montre sévère pour la « courtoisie » dans un poème où il dit : « Je ne me livre point à de stupides exploits… j’ai échap
201 onnée au chapitre 7 de ce Livre, à savoir que les poèmes des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une s
202 Luther, à mes yeux). 92. Vers 15733 à 15747 du poème de Gottfried. 93. Gnosticisme de Gottfried : comme les carpocratiens
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
203 la formule moderne du genre, et non pas un simple poème . Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
204 t entre un génie religieux du premier ordre et un poème où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
205 outes, sur les places, de village en château. Les poèmes de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
206 ntique des Cantiques sont extraites uniquement du poème biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
53 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
207 et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux poèmes  ; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
208 « purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux poèmes de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
209 ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier poème inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
210 Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan ( poèmes et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
211 , esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
212 lot le délateur, c’est le personnage constant des poèmes courtois que les troubadours nommaient le lozengier. 163. Cf.chap. I
213 ier. 163. Cf.chap. II, livre II. Le roman est un poème qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 164. Surtout les décors
54 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
214 ions inextricables. Pour l’amateur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
215 assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un poème tibétain192. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être
55 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
216 entions précises : c’étaient en quelque sorte des poèmes publicitaires destinés à attirer la gloire et la foule à tel pèlerina
217 , du Japon. Dans un très beau recueil posthume de poèmes et d’essais de Léo Ferrero : Désespoirs, je trouve cette relation d’u
218 ieuse mesure, à la littérature courtoise ». Leurs poèmes d’amour divin sont connus, publiés et traduits aujourd’hui en plusieu
219 et les autres mystiques flamands et rhénans. Les poèmes de la béguine Hadewych d’Anvers (milieu du xiiie siècle) ont été tra
220 ois… Parfois, le premier vers semble traduit d’un poème provençal ou français… À la lisière des Flandres se trouvaient alors
221 il besoin de souligner que la seule existence des poèmes des béguines réduit à néant les raisonnements des historiens qui s’ef
56 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
222 et le goût de la mort qui caractérisent les vieux poèmes germaniques. À quoi s’oppose, selon lui, l’énergique génie des Gauloi
223 ’énergique génie des Gaulois celtes. Or les vieux poèmes allemands, pour autant qu’ils ne sont pas les traductions de chants i
57 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
224 la Bicoque, crie son indignation dans un furieux poème , et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il écrira d’abord d
225 illes libertés ; et maintenant c’est le sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de quel
226 rtillerie décimait les Suisses à bout portant. Le poème de Manuel répond à une chanson glorifiant la victoire des Allemands.
58 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
227 l, de plus délicatement innervé et organisé qu’un poème moderne. Mais d’autre part, rien de plus grossier, de plus quelconque
228 ande que nous déverse la radio… Si vous passez du poème au discours, vous avez l’impression de changer d’humanité, d’âge hist
59 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
229 n 1. Le premier tour C’est dans les Petits Poèmes en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
60 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
230 se faire d’illusions là-dessus. « Aux sources du poème  » et dans nos encriers, dans cette rature ou dans la rêverie aux yeux
61 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
231 ’un coup elles nous ont parlé. (La naissance d’un poème ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une
62 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
232 1. Le premier tour C’est dans les Petits Poèmes en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
63 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
233 se se faire d’illusions là-dessus. Aux sources du poème et dans nos encriers, dans cette rature ou dans la rêverie aux yeux f
64 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
234 ’un coup elles nous ont parlé. (La naissance d’un poème ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une
65 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
235 n 1. Le premier tour C’est dans les Petits Poèmes en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
66 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
236 se se faire d’illusions là-dessus. Aux sources du poème et dans nos encriers, dans cette rature ou dans la rêverie aux yeux f
67 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
237 ’un coup elles nous ont parlé. (La naissance d’un poème ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une
68 1943, Articles divers (1941-1946). Rhétorique américaine (juin-juillet 1943)
238 avec beaucoup de talent, une page de Faulkner, un poème  ; avec moins de talent, un long roman. De cet ouvrage, la critique am
69 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
239 nne » (15 octobre 1943)g C’est dans les Petits poèmes en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
70 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
240 uissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant écrit des poèmes « magiques » — puis renonce à la magie, et se tait. Goethe, initié da
71 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
241 n dire que par des allusions, des métaphores, des poèmes « inspirés ». À ce niveau, le mysticisme donne naissance à la plus ém
72 1946, Articles divers (1946-1948). Genève, rose des vents de l’esprit (19 décembre 1946)
242 et des discussions, des concerts, des récitals de poèmes , et assisté à des spectacles lyriques, dramatiques et cinématographiq
73 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
243 -Zagreb-Bucuresti. Je me rappelle que j’en fis un poème . Pour la première fois, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
244 la Bicoque, crie son indignation dans un furieux poème , et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il écrira d’abord d
245 illes libertés ; et maintenant c’est le sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de quel
246 rtillerie décimait les Suisses à bout portant. Le poème de Manuel répond à une chanson glorifiant la victoire des Allemands.
74 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
247 et son cimetière marin, célébré par le plus beau poème de Valéry. Entre les pins palpite, entre les tombes « la mer, la mer
75 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
248 nt en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres Europée
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
249 . Mme Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des poèmes .
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
250 ormes qu’on voudra, roman, essai, commentaires ou poèmes , la fiction n’étant plus qu’un alibi, ou peut-être une dernière pudeu
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
251 onné. Une feuille de papier-machine avec ce petit poème en prose : À Thivars, 8 kilomètres de Chartres, Petite fermette 3 pi
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
252 -Zagreb-Bucuresti. Je me rappelle que j’en fis un poème . Pour la première fois, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
253 la Bicoque, crie son indignation dans un furieux poème , et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il écrira d’abord d
254 e des vieilles libertés ; et maintenant sceau des poèmes qu’il dédie « à la louange de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de que
255 rtillerie décimait les Suisses à bout portant. Le poème de Manuel répond à une chanson glorifiant la victoire des Allemands.
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
256 nt en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres Europée
257 i plus, puisqu’il est vrai. Et le début d’un long poème sur l’exil. Dans les cinquante pages que je relis, cette note sur le
81 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
258 nt en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres, Europé
82 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
259 r pour prendre corps dans l’œuvre poétique. Et le poème ensuite, plus beau et plus vivant que l’individu qui l’a conçu, revie
83 1948, Articles divers (1946-1948). Notes sur la voie clandestine (hiver 1948)
260 , et que seul je pourrai deviner comme on fait un poème , ou plutôt : comme on le rejoint quand on l’invente en épousant un ry
261 nt telle qu’elle devient ? Créer ou rejoindre un poème , un destin, un amour, une vocation ? « Je n’ai jamais su, dit le poèt
84 1948, Suite neuchâteloise. VI
262 ittérature au sens étroit du terme — le roman, le poème , l’essai, le jeu d’idées — est restée chez nous pauvre ou nulle. Nous
85 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
263 ou paysages impressionnistes, dans quelques brefs poèmes , quelques prières. C’est par la musique seule de Bach ou de Mozart qu
86 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
264 t, de ma génération. (D’où quelque résistance aux poèmes qui suivirent. Un jeune amour veut son objet incomparable.) Beaucoup
265 t de l’œil aux plus hautes mers intérieures ». Le poème ainsi prend sa source au lieu d’où l’Amérique dans l’espace et le tem
266 n même mouvement à tout ce mouvement lié, que mon poème encore dans le vent, de ville en ville, de fleuve en fleuve, court au
267 plus vastes houles de la terre… Congénialité du poème et de cette Amérique ourdie par les grands vents : le mouvement, la v
268 et les trains d’ondes, — et d’autre part, dans le poème , il crée littéralement le sens. (Point de départ d’une rhétorique.) U
269 ment vers l’Ouest, rebroussé par les vents. Et le poème aussi ne prend son sens que dans le mouvement qu’il inspire à l’espri
270 se critique, qui permettrait de situer les grands poèmes du siècle. Si l’élément sentimental domine chez Apollinaire, interfèr
271 tellectuel, c’est dans l’élément animique que les poèmes de Saint-John Perse trouvent leurs lois et leurs cadences : Et c’est
272 de Lafayette. ⁂ Mais Vents n’est pas seulement le poème du lyrisme, le chant profond de l’Amérique. C’est aussi, dans sa dern
273 mérique. C’est aussi, dans sa dernière partie, le poème du retour à l’Europe, à la France. Nous reviendrons, un soir d’Autom
274 des Amériques. Au plus haut point de ce très haut poème , Saint-John Perse a rejoint notre vœu. Nous l’attendrons un soir d’au
87 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
275 plus dignes et candides dans l’acte d’entendre un poème . Plus tard, comme nous remontions les pentes de Malabar Hill par des
88 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
276 du calcul, supposent des plans. La naissance d’un poème , d’une philosophie, d’une vue nouvelle de l’histoire ou d’une grande
89 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
277 e en tant que tel ne produit donc ni tableaux, ni poèmes , ni statues, ni théories scientifiques, ni doctrines philosophiques p
90 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
278 venait de s’inscrire au fronton d’un considérable poème . (Nous en avions appris par cœur de longs fragments, faute de pouvoir
91 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
279 bélard vivent d’abord, puis publient largement en poèmes courtois et en lettres, le premier grand roman d’amour-passion de not
280 née au chapitre VII de ce livre, à savoir que les poèmes des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une s
92 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
281 la dictature, la folie acclamée du dictateur. Des poèmes comme ceux d’Aragon à la gloire de Staline (il rend les peuples fécon
93 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
282 otre mère », comme le disait un de leurs derniers poèmes , récité dans les ruines de Budapest. ar. « Introduction », Bulletin
94 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
283 ndance. 57. Edgar Poe : Contes. 58. T. S. Eliot : Poèmes . 59. Thomas Hardy : Jude l’obscur. 60. Hemingway : Pour qui sonne le
284 sies et fragments philosophiques. 65. Hölderlin : Poèmes . 66. Chamisso : L’Histoire merveilleuse de Peter Schlemihl. 67. Gottf
95 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
285 té, Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Poème de Petőfi, 1848, intitulé Silence de l’Europe. Mercredi 14 novemb
96 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
286 mmes attentifs dans une cour écoute le lecteur de poèmes  : il s’agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solen
97 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
287 des religions, transformant le réel insensé en un poème de morts et de résurrections dominées par des rythmes et par des arch
98 1957, Articles divers (1957-1962). La fin justifie les moyens (9 juin 1957)
288 s notes. Au fait, je considère et rédige comme un poème un livre tel que L’Aventure de l’homme occidental . Le style me para
99 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
289 s fusées n’explique pas tout. La science-fiction, poème du siècle, a remplacé l’Éternel féminin : c’est elle, dorénavant, qui
100 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
290 mmes attentifs dans une cour écoute le lecteur de poèmes  : il s’agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solen