1
ette conclusion pratique : inutile de publier des
poèmes
. Éluard le comprenait, qui écrivit : « Quand les livres se liront-ils
2
Que M. Breton donne des « recettes pour faire un
poème
» cette mystification est dans la logique de ses principes, mais je l
3
et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces
poèmes
qui devraient m’être parfaitement impénétrables. Je crois même voir q
4
aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout
poème
doit être une dictée non corrigée du Rêve. Je reconnais à chaque lign
5
des travaux de précision : il calcule un plan, un
poème
. Il écrit un livre sur Einstein, des articles sur Valéry, St John Per
6
tiques de Paulina au couvent valent les meilleurs
poèmes
de l’auteur de Tragiques et de Vous êtes des hommes. p. « Pierre Je
7
er… r. « Wilfred Chopard : Spicilège ironique,
poèmes
(Spes, Lausanne) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genè
8
p vivement pour le juger. L’auteur l’appelle un «
poème
solaire », l’éditeur un roman, parce que ça se vend mieux. Ce récit d
9
« Ce n’est pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un
poème
, un poème du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à
10
pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème, un
poème
du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à la fin de
11
liés par les surréalistes, donnés à la fois comme
poèmes
et comme dictées de l’inconscient, au fond desquels on a si vite fait
12
anouis des arcs-en-ciel de névroses dans tous les
poèmes
où détresse rimait avec maîtresse. École savait le mythe du voyage, e
13
ts. Au défaut de l’ivresse naissante se glisse un
poème
où vous aimiez à la folie votre douleur. Narcisse se contemple au mir
14
incra jusqu’à sa gueule de bois pour en faire des
poèmes
. Alors je cherche les raisons de votre indignation, quand il m’échapp
15
s’en apercevrait pas. Je pressens encore dans vos
poèmes
les plus obscurs des allusions furtives à certains états de la réalit
16
vielle, Saisir (juin 1929)ay Ce petit livre de
poèmes
est comme une initiation au silence. Il faut s’en approcher avec une
17
adame Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des
poèmes
. n. « La tour de Hölderlin », La Quinzaine artistique et littéraire,
18
e. Il invente aussi des mots et en fait de courts
poèmes
d’une divertissante et parfois émouvante bizarrerie (Mort d’un Page).
19
et qu’il composa vers sa vingtième année un vaste
poème
en prose intitulé Les Chants de Maldoror. De 1870 jusqu’à la guerre s
20
Hölderlin, La Mort d’Empédocle et
Poèmes
de la folie (octobre 1930)bi L’année du centenaire du romantisme s
21
lderlin par la France. La Mort d’Empédocle et les
Poèmes
de la folie ont paru simultanément, et l’on annonce Hypérion. Il ne m
22
nonce Hypérion. Il ne manquera plus que les longs
poèmes
de la maturité — mais ceux-là difficilement traduisibles — pour que n
23
ed d’œuvre et jamais achevée, donne moins que les
Poèmes
cette impression bizarre d’être d’aujourd’hui. C’est qu’elle est de d
24
ntes. Ce sont les quatrains du temps de la folie,
poèmes
véritablement « posthumes », que Pierre Jean Jouve a traduits dans la
25
t voudrais l’établir plus longuement, le sens des
poèmes
de la maturité de Hölderlin est à chercher dans leur rythme seulement
26
n et Jouve ont choisis et traduits à la suite des
poèmes
, ils ne sont pas ce que ce petit livre contient de moins bouleversant
27
raduction et introduction d’André Babelon (NRF) —
Poèmes
de la folie, traduction de Pierre Jean Jouve (Fourcade, Paris) », Bib
28
morceaux avec notre cœur. On remuait un climat de
poèmes
, une spiritualité un peu grave, on touchait avec notre jeunesse le tr
29
uissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant écrit des
poèmes
« magiques » puis renonce à la magie, et se tait. Goethe, initié dans
30
dans l’exercice de ces activités, composerait des
poèmes
d’amour, des romans, des drames philosophiques, les meilleurs de son
31
. Mme Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des
poèmes
.
32
. Mme Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des
poèmes
.
33
-Zagreb-Bucuresti. Je me rappelle que j’en fis un
poème
. Pour la première fois, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
34
ittérature au sens étroit du terme — le roman, le
poème
, l’essai, le jeu d’idées — est restée chez nous pauvre ou nulle. Nous
35
Paysage de tête :
poème
(1933)c N’attendons plus, dans cette journée violente et trop vast
36
constatation de la mort. c. « Paysage de tête :
poème
», Présence, Lausanne et Genève, n° 1, 1933, p. 53.
37
avril 1923 (trad. Jean de Menasce). N. B. — Le
poème
contient deux jeux de mots intraduisibles : « When thou hast done, th
38
romans de Kagawa l’ont fait comparer à Gorki, ses
poèmes
en prose sont d’un franciscain. Il y a en lui un amour des objets, un
39
d’un seul regard. Les formes naissent, tableaux,
poèmes
, symphonies, danses, jardins, temples, statues, — visages ! Dans l’en
40
thy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (
poèmes
), par D. H. Lawrence (octobre 1935)t Les souvenirs de Mabel Dodge
41
Clairouin ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (
poèmes
), par D. H. Lawrence, traduit par Thérèse Aubray (Stock) », La Nouvel
42
tion, c’est le rabâchage qui rapporte. Publiez un
poème
, un essai, un roman, dans une revue « de haute tenue intellectuelle »
43
rmons, de boutades, d’analyses philosophiques, de
poèmes
, d’anecdotes, d’aphorismes. On s’y perd bien souvent, on y apprend be
44
! Dans un article de 1922, il loue cependant un
poème
de Maïakovski contre les bureaucrates. Je n’appartiens pas, dit-il,
45
point de vue politique et administratif. Dans son
poème
, il raille impitoyablement les réunions et se moque des communistes q
46
r pour prendre corps dans l’œuvre poétique. Et le
poème
ensuite — plus beau et plus vivant que l’individu qui l’a conçu comme
47
aîtront au cours de cet hiver. Romans, nouvelles,
poèmes
, essais sur le rôle de la littérature ou ses méthodes. Mises au point
48
ormes qu’on voudra, roman, essai, commentaires ou
poèmes
, la fiction n’étant plus qu’un alibi, ou peut-être une dernière pudeu
49
onné. Une feuille de papier-machine avec ce petit
poème
en prose : À Thivars, 8 kilomètres de Chartres, Petite fermette 3 pi
50
om (juin 1938)b J’avais lu quelques-uns de ses
poèmes
en traduction. Je savais qu’il était le chef de file du groupe le plu
51
ions inextricables. Pour l’amateur non initié des
poèmes
provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
52
assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un
poème
tibétain89. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être p
53
dresse une requête au roi, il doit lui chanter un
poème
. S’il s’adresse à un noble, trois poèmes. Si c’est à un vilain, il fa
54
hanter un poème. S’il s’adresse à un noble, trois
poèmes
. Si c’est à un vilain, il faut que le barde chante jusqu’à ce qu’il n
55
été élevés dans une double contradiction. Romans,
poèmes
, musique, l’art et la littérature nous représentent la passion comme
56
n dire que par des allusions, des métaphores, des
poèmes
« inspirés ». À ce niveau, le mysticisme donne naissance à la plus ém
57
x créateurs qu’il ne comble les amateurs de beaux
poèmes
oubliés. Toutes ces tentatives constituent, pour reprendre une heureu
58
s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —
poème
, conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
59
it, à considérer froidement le plus envoûtant des
poèmes
, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
60
nt, la question de savoir si les auteurs des cinq
poèmes
primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
61
3. Appendice 2. 4. Ce serait ici le langage du
poème
: or on sait qu’il est des plus simples. 5. La raison dont je parle
62
ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le
poème
de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
63
(Thomas). 8. Toutefois, dans l’édition Bédier du
poème
de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
64
e dont on ne peut se départir à la lecture de ces
poèmes
amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle51 comme dans le Cantique
65
r errant, et dont les romanistes assurent que les
poèmes
sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
66
pétulance méridionale vient masquer, à la fin du
poème
, le sens trop grave de cette opposition des deux Églises : Je suis A
67
e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs
poèmes
avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
68
oubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers (
poème
) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
69
euses » ? Et pourquoi vouloir à tout prix que les
poèmes
des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
70
pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses
poèmes
« des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
71
e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un
poème
sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
72
s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables
poèmes
à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
73
physique. Au surplus, nous verrons plus tard les
poèmes
de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
74
lisation détruite : il a devant les yeux quelques
poèmes
surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
75
proposait une théorie érotique des rêves. Or les
poèmes
surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
76
on ne retrouve le terme de libido dans aucun des
poèmes
subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante)
77
libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces
poèmes
sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
78
que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs
poèmes
qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire, la li
79
pas la possibilité de parler de libido dans leurs
poèmes
; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
80
’un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un
poème
d’Omar Ibn al Faridh — pour prendre un exemple entre cent — l’auteur
81
« chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les
poèmes
des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
82
ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «
Poèmes
incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
83
s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des
poèmes
d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
84
e véritables romans. C’est qu’à la différence des
poèmes
provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
85
et il l’expliquait par l’origine celtique de ces
poèmes
. C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
86
me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs
poèmes
! 52. Au moment de donner le bon à tirer de cet ouvrage, je lis une
87
e d’une démonstration serrée, que l’on prenne les
poèmes
des troubadours comme sources d’études sur le catharisme. — Cf. sur P
88
de Gabriel. — E. Dermenghem : trad. de plusieurs
poèmes
d’Ibn-al-Faridh (dans les revues Mesures, Hermès, Cahiers du Sud). 6
89
la formule moderne du genre, et non pas un simple
poème
. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
90
t entre un génie religieux du premier ordre et un
poème
où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
91
outes, sur les places, de village en château. Les
poèmes
de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
92
ntique des Cantiques sont extraites uniquement du
poème
biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
93
et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux
poèmes
; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
94
« purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux
poèmes
de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
95
ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier
poème
inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
96
Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan (
poèmes
et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
97
, esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le
poème
de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
98
lot le délateur, c’est le personnage constant des
poèmes
courtois que les troubadours nommaient le losengier. 157. Cf. chap.
99
er. 157. Cf. chap. 10, livre II. Le roman est un
poème
qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 158. Surtout les décors
100
ions inextricables. Pour l’amateur non initié des
poèmes
provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
101
assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un
poème
tibétain189. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être
102
entions précises : c’étaient en quelque sorte des
poèmes
publicitaires, destinés à attirer la gloire et la foule à tel pèlerin
103
, du Japon. Dans un très beau recueil posthume de
poèmes
et d’essais de Leo Ferrero : Désespoirs, je trouve cette relation d’u
104
s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —
poème
, conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
105
it, à considérer froidement le plus envoûtant des
poèmes
, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
106
nt, la question de savoir si les auteurs des cinq
poèmes
primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
107
4. Appendice 2. 5. Ce serait ici le langage du
poème
: or on sait qu’il est des plus simples. 6. La raison dont je parle
108
ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le
poème
de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
109
Thomas). 10. Toutefois, dans l’édition Bédier du
poème
de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
110
e Castres, la dirigea en personne dès 1193 (notre
poème
pouvant être daté des environs de 1190), et c’est là qu’Esclarmonde d
111
celles qui forment son public ? Mais la suite du
poème
est troublante. Peire Vidal énumère les maisons qui l’ont bien reçu e
112
fait partie du groupe des hérétiques actives ! Le
poème
, qu’une anthologie moderne intitule en toute innocence « remerciement
113
e dont on ne peut se départir à la lecture de ces
poèmes
amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle51 — le prétexte physique
114
r errant, et dont les romanistes assurent que les
poèmes
sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
115
le salut. Il s’agit d’une légende, mais tirée des
poèmes
qui chantent bel et bien « l’amour de loin ». Il y eut aussi des dame
116
e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs
poèmes
avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
117
roubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers (
poème
) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
118
euses ? » Et pourquoi vouloir à tout prix que les
poèmes
des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
119
pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses
poèmes
« des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
120
e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un
poème
sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
121
s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables
poèmes
à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
122
physique. Au surplus, nous verrons plus tard les
poèmes
de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
123
lisation détruite : il a devant les yeux quelques
poèmes
surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
124
proposait une théorie érotique des rêves. Or les
poèmes
surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
125
on ne retrouve le terme de libido dans aucun des
poèmes
subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante)
126
libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces
poèmes
sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
127
que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs
poèmes
qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire, la li
128
pas la possibilité de parler de libido dans leurs
poèmes
; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
129
un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un
poème
du « sultan des amoureux », Omar Ibn al Faridh — pour prendre un exem
130
ur, Guillaume de Poitiers, dans cinq sur onze des
poèmes
de lui qui nous restent. Les « preuves » de l’influence andalouse sur
131
bélard vivent d’abord, puis publient largement en
poèmes
courtois et en lettres, le premier grand roman d’amour-passion de not
132
« chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les
poèmes
des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
133
ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «
Poèmes
incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
134
s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des
poèmes
d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
135
e véritables romans. C’est qu’à la différence des
poèmes
provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
136
et il l’expliquait par l’origine celtique de ces
poèmes
. C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
137
oxe essentiellement manichéen sous-tend l’immense
poème
du Rhénan. Gottfried copie Thomas, mais il en fait ce qu’il veut. Il
138
ins ne fut pas « blanc », mais consommé. Son long
poème
inachevé — il nous en reste près de 19 000 vers, mais la mort des ama
139
e si l’on ignorait que la source de Wagner fut le
poème
de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établirait : les peti
140
e, c’est le contenu philosophique et religieux du
poème
de Gottfried que Wagner va ressusciter par l’opération musicale. Le m
141
me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs
poèmes
! 52. Retrouvés en 1930 au Fayoum (Égypte) et publiés par C. Schmidt
142
honse d’Aragon, puissant roi, ait exhalé dans ses
poèmes
cette même plainte ? Rien n’est trop haut pour lui, c’est évident, s’
143
938) va jusqu’à proposer que l’on prenne certains
poèmes
des troubadours comme sources d’études sur l’hérésie. Elle cite, à l’
144
, se montre sévère pour la « courtoisie » dans un
poème
où il dit : « Je ne me livre point à de stupides exploits… j’ai échap
145
onnée au chapitre 7 de ce Livre, à savoir que les
poèmes
des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une s
146
uther, à mes yeux). 100. Vers 15.733 à 15.747 du
poème
de Gottfried. 101. Gnosticisme de Gottfried : comme les carpocratien
147
la formule moderne du genre, et non pas un simple
poème
. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
148
t entre un génie religieux du premier ordre et un
poème
où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
149
outes, sur les places, de village en château. Les
poèmes
de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
150
ntique des Cantiques sont extraites uniquement du
poème
biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
151
et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux
poèmes
; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
152
« purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux
poèmes
de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
153
ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier
poème
inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
154
Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan (
poèmes
et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
155
, esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le
poème
de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
156
lot le délateur, c’est le personnage constant des
poèmes
courtois que les troubadours nommaient le lozengier. 175. Cf. chap.
157
ier. 175. Cf. chap. 11 livre II. Le roman est un
poème
qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 176. Surtout les décors
158
ions inextricables. Pour l’amateur non initié des
poèmes
provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
159
assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un
poème
tibétain206. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être
160
s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —
poème
, conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
161
forme d’expression. (Ce serait ici le langage du
poème
: or on sait qu’il est des plus simples.) Elle tient d’une part au my
162
it, à considérer froidement le plus envoûtant des
poèmes
, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
163
nt, la question de savoir si les auteurs des cinq
poèmes
primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
164
ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le
poème
de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
165
(Thomas). 5. Toutefois, dans l’édition Bédier du
poème
de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
166
e Castres, la dirigea en personne dès 1193 (notre
poème
pouvant être daté des environs de 1190) et c’est là qu’Esclarmonde de
167
celles qui forment son public ? Mais la suite du
poème
est troublante. Peire Vidal énumère les maisons qui l’ont bien reçu e
168
fait partie du groupe des hérétiques actives ! Le
poème
, qu’une anthologie moderne intitule en toute innocence « remerciement
169
e dont on ne peut se départir à la lecture de ces
poèmes
amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle44 — le prétexte physique
170
r errant, et dont les romanistes assurent que les
poèmes
sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
171
le salut. Il s’agit d’une légende, mais tirée des
poèmes
qui chantent bel et bien « l’amour de loin ». Il y eut aussi des dame
172
e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs
poèmes
avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
173
roubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers (
poème
) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
174
euses » ? Et pourquoi vouloir à tout prix que les
poèmes
des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
175
pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses
poèmes
« des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
176
e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un
poème
sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
177
s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables
poèmes
à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
178
physique. Au surplus, nous verrons plus tard les
poèmes
de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
179
lisation détruite : il a devant les yeux quelques
poèmes
surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
180
proposait une théorie érotique des rêves. Or les
poèmes
surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
181
on ne retrouve le terme de libido dans aucun des
poèmes
subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante)
182
libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces
poèmes
sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
183
que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs
poèmes
qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire la lib
184
pas la possibilité de parler de libido dans leurs
poèmes
; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
185
un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un
poème
du « sultan des amoureux », Omar Ibn Al Faridh — pour prendre un exem
186
ur, Guillaume de Poitiers, dans cinq sur onze des
poèmes
de lui qui nous restent. Les « preuves » de l’influence andalouse sur
187
élard vivent d’abord, puis publient largement, en
poèmes
courtois et en lettres, le premier grand roman d’amour-passion de not
188
« chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les
poèmes
des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
189
ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «
Poèmes
incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
190
s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des
poèmes
d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
191
e véritables romans. C’est qu’à la différence des
poèmes
provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
192
et il l’expliquait par l’origine celtique de ces
poèmes
. C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
193
oxe essentiellement manichéen sous-tend l’immense
poème
du Rhénan. Gottfried copie Thomas, mais il en fait ce qu’il veut. Il
194
ins ne fut pas « blanc », mais consommé. Son long
poème
inachevé — il nous en reste près de 19 000 vers, mais la mort des ama
195
e si l’on ignorait que la source de Wagner fut le
poème
de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établirait : les peti
196
e, c’est le contenu philosophique et religieux du
poème
de Gottfried que Wagner va ressusciter par l’opération musicale. Le m
197
me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs
poèmes
! 45. Retrouvés en 1930 au Fayoum (Égypte) et publiés par C. Schmidt
198
honse d’Aragon, puissant roi, ait exhalé dans ses
poèmes
cette même plainte ? Rien n’est trop haut pour lui, c’est évident, s’
199
938) va jusqu’à proposer que l’on prenne certains
poèmes
des troubadours comme sources d’études sur l’hérésie. Elle cite, à l’
200
, se montre sévère pour la « courtoisie » dans un
poème
où il dit : « Je ne me livre point à de stupides exploits… j’ai échap
201
onnée au chapitre 7 de ce Livre, à savoir que les
poèmes
des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une s
202
Luther, à mes yeux). 92. Vers 15733 à 15747 du
poème
de Gottfried. 93. Gnosticisme de Gottfried : comme les carpocratiens
203
la formule moderne du genre, et non pas un simple
poème
. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
204
t entre un génie religieux du premier ordre et un
poème
où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
205
outes, sur les places, de village en château. Les
poèmes
de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
206
ntique des Cantiques sont extraites uniquement du
poème
biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
207
et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux
poèmes
; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
208
« purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux
poèmes
de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
209
ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier
poème
inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
210
Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan (
poèmes
et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
211
, esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le
poème
de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
212
lot le délateur, c’est le personnage constant des
poèmes
courtois que les troubadours nommaient le lozengier. 163. Cf.chap. I
213
ier. 163. Cf.chap. II, livre II. Le roman est un
poème
qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 164. Surtout les décors
214
ions inextricables. Pour l’amateur non initié des
poèmes
provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
215
assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un
poème
tibétain192. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être
216
entions précises : c’étaient en quelque sorte des
poèmes
publicitaires destinés à attirer la gloire et la foule à tel pèlerina
217
, du Japon. Dans un très beau recueil posthume de
poèmes
et d’essais de Léo Ferrero : Désespoirs, je trouve cette relation d’u
218
ieuse mesure, à la littérature courtoise ». Leurs
poèmes
d’amour divin sont connus, publiés et traduits aujourd’hui en plusieu
219
et les autres mystiques flamands et rhénans. Les
poèmes
de la béguine Hadewych d’Anvers (milieu du xiiie siècle) ont été tra
220
ois… Parfois, le premier vers semble traduit d’un
poème
provençal ou français… À la lisière des Flandres se trouvaient alors
221
il besoin de souligner que la seule existence des
poèmes
des béguines réduit à néant les raisonnements des historiens qui s’ef
222
et le goût de la mort qui caractérisent les vieux
poèmes
germaniques. À quoi s’oppose, selon lui, l’énergique génie des Gauloi
223
’énergique génie des Gaulois celtes. Or les vieux
poèmes
allemands, pour autant qu’ils ne sont pas les traductions de chants i
224
la Bicoque, crie son indignation dans un furieux
poème
, et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il écrira d’abord d
225
illes libertés ; et maintenant c’est le sceau des
poèmes
qu’il dédie « à la gloire de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de quel
226
rtillerie décimait les Suisses à bout portant. Le
poème
de Manuel répond à une chanson glorifiant la victoire des Allemands.
227
l, de plus délicatement innervé et organisé qu’un
poème
moderne. Mais d’autre part, rien de plus grossier, de plus quelconque
228
ande que nous déverse la radio… Si vous passez du
poème
au discours, vous avez l’impression de changer d’humanité, d’âge hist
229
n 1. Le premier tour C’est dans les Petits
Poèmes
en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
230
se faire d’illusions là-dessus. « Aux sources du
poème
» et dans nos encriers, dans cette rature ou dans la rêverie aux yeux
231
’un coup elles nous ont parlé. (La naissance d’un
poème
ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une
232
1. Le premier tour C’est dans les Petits
Poèmes
en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
233
se se faire d’illusions là-dessus. Aux sources du
poème
et dans nos encriers, dans cette rature ou dans la rêverie aux yeux f
234
’un coup elles nous ont parlé. (La naissance d’un
poème
ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une
235
n 1. Le premier tour C’est dans les Petits
Poèmes
en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
236
se se faire d’illusions là-dessus. Aux sources du
poème
et dans nos encriers, dans cette rature ou dans la rêverie aux yeux f
237
’un coup elles nous ont parlé. (La naissance d’un
poème
ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une
238
avec beaucoup de talent, une page de Faulkner, un
poème
; avec moins de talent, un long roman. De cet ouvrage, la critique am
239
nne » (15 octobre 1943)g C’est dans les Petits
poèmes
en prose de Baudelaire que l’on peut lire la phrase la plus profonde
240
uissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant écrit des
poèmes
« magiques » — puis renonce à la magie, et se tait. Goethe, initié da
241
n dire que par des allusions, des métaphores, des
poèmes
« inspirés ». À ce niveau, le mysticisme donne naissance à la plus ém
242
et des discussions, des concerts, des récitals de
poèmes
, et assisté à des spectacles lyriques, dramatiques et cinématographiq
243
-Zagreb-Bucuresti. Je me rappelle que j’en fis un
poème
. Pour la première fois, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
244
la Bicoque, crie son indignation dans un furieux
poème
, et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il écrira d’abord d
245
illes libertés ; et maintenant c’est le sceau des
poèmes
qu’il dédie « à la gloire de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de quel
246
rtillerie décimait les Suisses à bout portant. Le
poème
de Manuel répond à une chanson glorifiant la victoire des Allemands.
247
et son cimetière marin, célébré par le plus beau
poème
de Valéry. Entre les pins palpite, entre les tombes « la mer, la mer
248
nt en général trop formalistes ou rhétoriques nos
poèmes
et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres Europée
249
. Mme Gontard est la Diotima de l’Hypérion et des
poèmes
.
250
ormes qu’on voudra, roman, essai, commentaires ou
poèmes
, la fiction n’étant plus qu’un alibi, ou peut-être une dernière pudeu
251
onné. Une feuille de papier-machine avec ce petit
poème
en prose : À Thivars, 8 kilomètres de Chartres, Petite fermette 3 pi
252
-Zagreb-Bucuresti. Je me rappelle que j’en fis un
poème
. Pour la première fois, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
253
la Bicoque, crie son indignation dans un furieux
poème
, et s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il écrira d’abord d
254
e des vieilles libertés ; et maintenant sceau des
poèmes
qu’il dédie « à la louange de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de que
255
rtillerie décimait les Suisses à bout portant. Le
poème
de Manuel répond à une chanson glorifiant la victoire des Allemands.
256
nt en général trop formalistes ou rhétoriques nos
poèmes
et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres Europée
257
i plus, puisqu’il est vrai. Et le début d’un long
poème
sur l’exil. Dans les cinquante pages que je relis, cette note sur le
258
nt en général trop formalistes ou rhétoriques nos
poèmes
et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres, Europé
259
r pour prendre corps dans l’œuvre poétique. Et le
poème
ensuite, plus beau et plus vivant que l’individu qui l’a conçu, revie
260
, et que seul je pourrai deviner comme on fait un
poème
, ou plutôt : comme on le rejoint quand on l’invente en épousant un ry
261
nt telle qu’elle devient ? Créer ou rejoindre un
poème
, un destin, un amour, une vocation ? « Je n’ai jamais su, dit le poèt
262
ittérature au sens étroit du terme — le roman, le
poème
, l’essai, le jeu d’idées — est restée chez nous pauvre ou nulle. Nous
263
ou paysages impressionnistes, dans quelques brefs
poèmes
, quelques prières. C’est par la musique seule de Bach ou de Mozart qu
264
t, de ma génération. (D’où quelque résistance aux
poèmes
qui suivirent. Un jeune amour veut son objet incomparable.) Beaucoup
265
t de l’œil aux plus hautes mers intérieures ». Le
poème
ainsi prend sa source au lieu d’où l’Amérique dans l’espace et le tem
266
n même mouvement à tout ce mouvement lié, que mon
poème
encore dans le vent, de ville en ville, de fleuve en fleuve, court au
267
plus vastes houles de la terre… Congénialité du
poème
et de cette Amérique ourdie par les grands vents : le mouvement, la v
268
et les trains d’ondes, — et d’autre part, dans le
poème
, il crée littéralement le sens. (Point de départ d’une rhétorique.) U
269
ment vers l’Ouest, rebroussé par les vents. Et le
poème
aussi ne prend son sens que dans le mouvement qu’il inspire à l’espri
270
se critique, qui permettrait de situer les grands
poèmes
du siècle. Si l’élément sentimental domine chez Apollinaire, interfèr
271
tellectuel, c’est dans l’élément animique que les
poèmes
de Saint-John Perse trouvent leurs lois et leurs cadences : Et c’est
272
de Lafayette. ⁂ Mais Vents n’est pas seulement le
poème
du lyrisme, le chant profond de l’Amérique. C’est aussi, dans sa dern
273
mérique. C’est aussi, dans sa dernière partie, le
poème
du retour à l’Europe, à la France. Nous reviendrons, un soir d’Autom
274
des Amériques. Au plus haut point de ce très haut
poème
, Saint-John Perse a rejoint notre vœu. Nous l’attendrons un soir d’au
275
plus dignes et candides dans l’acte d’entendre un
poème
. Plus tard, comme nous remontions les pentes de Malabar Hill par des
276
du calcul, supposent des plans. La naissance d’un
poème
, d’une philosophie, d’une vue nouvelle de l’histoire ou d’une grande
277
e en tant que tel ne produit donc ni tableaux, ni
poèmes
, ni statues, ni théories scientifiques, ni doctrines philosophiques p
278
venait de s’inscrire au fronton d’un considérable
poème
. (Nous en avions appris par cœur de longs fragments, faute de pouvoir
279
bélard vivent d’abord, puis publient largement en
poèmes
courtois et en lettres, le premier grand roman d’amour-passion de not
280
née au chapitre VII de ce livre, à savoir que les
poèmes
des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une s
281
la dictature, la folie acclamée du dictateur. Des
poèmes
comme ceux d’Aragon à la gloire de Staline (il rend les peuples fécon
282
otre mère », comme le disait un de leurs derniers
poèmes
, récité dans les ruines de Budapest. ar. « Introduction », Bulletin
283
ndance. 57. Edgar Poe : Contes. 58. T. S. Eliot :
Poèmes
. 59. Thomas Hardy : Jude l’obscur. 60. Hemingway : Pour qui sonne le
284
sies et fragments philosophiques. 65. Hölderlin :
Poèmes
. 66. Chamisso : L’Histoire merveilleuse de Peter Schlemihl. 67. Gottf
285
té, Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ?
Poème
de Petőfi, 1848, intitulé Silence de l’Europe. Mercredi 14 novemb
286
mmes attentifs dans une cour écoute le lecteur de
poèmes
: il s’agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solen
287
des religions, transformant le réel insensé en un
poème
de morts et de résurrections dominées par des rythmes et par des arch
288
s notes. Au fait, je considère et rédige comme un
poème
un livre tel que L’Aventure de l’homme occidental . Le style me para
289
s fusées n’explique pas tout. La science-fiction,
poème
du siècle, a remplacé l’Éternel féminin : c’est elle, dorénavant, qui
290
mmes attentifs dans une cour écoute le lecteur de
poèmes
: il s’agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solen