1
Est-il besoin de souligner l’importance de telles
prises
de contact entre artiste et public ? b. « Conférence Meili », Feuil
2
escendirent » du front dans notre paix lassée, ne
prend
-elle pas une pathétique signification ? Pourtant ici encore transpara
3
me que la France interrogeant l’Europe du xviiie
prenait
surtout conscience de son propre génie, l’Europe d’aujourd’hui semble
4
es types d’après-guerre d’une étrange vérité. Aux
prises
avec les problèmes sociaux et le luxe le moins apaisant, tournés vers
5
aisirs rares ; et les dissonances les plus aiguës
prennent
la place d’honneur dans des esthétiques construites en hâte à l’usage
6
e se laisser glisser que de construire. Et l’on y
prend
vite goût. Cela tourne alors en passion de détruire, en haine de tou
7
lques autres plaisirs pour civils : mettez-le aux
prises
avec une petite cité patricienne dont il devra portraiturer les genti
8
des idées qui m’aideront. Une fois écrites elles
prennent
un caractère de certitude qu’elles n’avaient pas encore en moi. C’est
9
pour « réussir » — à quoi, grands dieux ? — nous
prenons
chaque jour une conscience plus claire de la vanité de nos buts, « ca
10
incérité (décembre 1926)b Nous voyons un mythe
prendre
corps parmi les ruines de ce temps. Il fallait bien tirer quelque ver
11
Premier exemple. — Je m’assieds à mon bureau, je
prends
une feuille blanche, je vais écrire ce que je trouve en moi (sentimen
12
véritablement se mentir à soi-même, et surtout se
prendre
à ses propres mensonges ? Peut-être juste assez pour qu’ils vous aide
13
mps qu’odieux. Au hasard de quelques lectures, je
pris
note des passages suivants (les paraphraser serait d’une ingratitude
14
Constater une faiblesse, c’est toujours un peu en
prendre
son parti. La sincérité crée en nous un fait accompli. J’appelle hypo
15
ce en retour. Certes, nous ne demandons pas qu’on
prenne
toutes nos obscurités pour des profondeurs. Et nous n’allons pas proc
16
fait très froid dans ma chambre : le feu n’a pas
pris
, et d’ailleurs cela n’en vaut plus la peine. (Veuillez ne pas voir da
17
our la première fois… Je me disais encore : Si je
prends
cet ascenseur et que je la croise en route dans l’ascenseur descendan
18
la foule qui se précipitait, mais je n’avais pas
pris
de numéro, je ne pouvais pas monter. Je finissais par vous voir parto
19
dans les couloirs implacablement brillants, je me
pris
à parler à haute voix, par bribes de phrases incohérentes. Je voyais
20
fardée, l’haleine mauvaise, édentée et tâchant à
prendre
un accent anglais d’un comique assez macabre. Ses derniers sectateurs
21
comme dans l’Âge d’or, un désenchantement profond
prend
le masque d’une aimable mélancolie. C’est la sourde tristesse des cho
22
prodiges que déclenche René Clair, verrons-nous,
pris
par surprise dans l’exploration ivre d’un projecteur, des signes fati
23
condamné à mort et à l’éternité. Le diable avait
pris
des avocats dont les plaidoyers, tissus des mensonges les plus beaux
24
ser dire comme Aragon sans ridicule. Et ce que je
prenais
pour le ton prophétique, ne serait-ce pas plutôt une sorte de donquic
25
examens de conscience toujours ratés — on ne m’y
prendra
plus ! — morales américaines et hygiéniques en tous genres, instructi
26
les plus modernes, et sont bien situés pour n’en
prendre
que le meilleur ; mais l’émulation, l’atmosphère de combat nécessaire
27
ler une idée. Voyez son portrait de Meili : il ne
prend
pas le sujet par l’intérieur, mais il taille ce visage dans une pâte
28
mièvres, sous l’œil méfiant des fascistes qui le
prennent
pour un agitateur russe, à cause de sa chevelure, sans doute ! On ne
29
e singuliers chemins d’accès. Ce qui d’abord vous
prend
et vous retient dans un tableau de Bouvier, c’est toujours une sorte
30
tit bonhomme de chemin sans se douter qu’il avait
pris
quelques années d’avance sur ses contemporains. Un jour les jeunes le
31
t pittoresque dans la description du milieu juif,
prend
une âpre rapidité avec l’ascension de Jacob et ses luttes. On pardonn
32
tres comme Keyserling, Ferrero, commencent à être
prises
au sérieux en France par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’
33
eau minérale devant son étrange convive, celui-ci
prit
la parole sans plus de cérémonie : « La jeunesse, Monsieur…, la jeune
34
la gloire de l’Église. (Ici, il but une gorgée et
prit
un temps.) » Je vous fais grâce, poursuivit-il, de la chronique de ma
35
e moindre geste convenu dans le genre « révolté »
prend
une saveur de raillerie assez amère. Et peut-être apprendrez-vous à d
36
ence tue la connaissance. (« Connaissance » étant
pris
avec son sens le plus profond, qui est proche du sens biblique. Il ne
37
fièvre, pour en circonscrire les effets. J’avoue
prendre
à cette étude un intérêt bien vif. Et cela fournit un merveilleux suj
38
ation.) Mais non, cher ami, voici qu’une envie me
prend
de vous conter un peu cette histoire. Seulement, allons ailleurs ; il
39
faits-divers, rien de moins divers. Mais je suis
pris
dans l’absurde réseau des lignes, et cette mécanique me restitue chaq
40
rdonna-t-il. La surprise vainquit ma timidité, je
pris
les dés et les jetai sans hésiter. Il compta de nouveau, puis avec un
41
croire nos yeux. I. L’homme qui a réussi Je
prends
Henry Ford comme un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce q
42
t de ma critique pour faciliter l’accusation : je
prends
pour la juger ce que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la vie d
43
ur montre le chemin qu’ils seront bien obligés de
prendre
tôt ou tard. Il est préférable qu’ils s’y engagent dès aujourd’hui ré
44
énéfice de la production à celui du consommateur.
Prenons
cette petite phrase qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que,
45
ne une apparence de liberté, c’est pour mieux les
prendre
dans son engrenage. L’emploi de leurs loisirs est prévu. Il est déter
46
philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute, cela en
prend
la place. Les facultés de l’âme, inutilisées, s’atrophient. Pourvu, d
47
comme on dit, sans doute par ironie, « la vie les
prend
». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles forc
48
passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se
prendre
encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaud
49
que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me
prend
d’aller le rejoindre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amou
50
enir entre la réalité de ma vision et mon cerveau
pris
au défaut de sa carapace de principes et d’évidences opaques. Nous so
51
d refusa obstinément de progresser. Gérard dut le
prendre
sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent désespérément à
52
gentils, messieurs ! » Il n’y avait plus qu’à lui
prendre
chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cett
53
es. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de
prendre
des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons no
54
t ne savent plus ce que c’est que le plaisir. Ils
prennent
au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur soif. Il
55
. Il en demanda donc une petite portion et la fit
prendre
au homard avec toutes sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’u
56
Breton. Mais à condition d’aller plus loin et de
prendre
une connaissance positive de ce qu’il y a sous cette réalité. Il est
57
ui s’éveille au sein même de la lutte qui met aux
prises
l’Europe et le monde du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup des idé
58
i-même. « Il se ramène en soi, n’ayant plus où se
prendre
» comme parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il
59
n il court se voir : il est laid. Lâchement il se
prend
en pitié. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’aveu qu’il
60
’il est parmi les autres. Mais s’il lui arrive de
prendre
son image pour celle de n’importe quel passant, il se sent comme sépa
61
n air connaisseur que c’est bien composé. J’avoue
prendre
cette autobiographie tellement au sérieux que j’ai été bien étonné du
62
cœur noir, la nouvelle… « Savez-vous qu’on nous a
pris
les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jamais ! » La rue est sale
63
e n’importe quoi, cet air dangereux et tendre que
prennent
les hommes en liberté. Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement
64
sier par le prix du mètre courant. Encore que je
prenne
les sentiments trop au sérieux pour faire ici du sentiment, je suis s
65
r le gouvernement) de la manne égalitaire — ne se
prennent
pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une él
66
asse de la société. Mais l’esprit petit-bourgeois
pris
abstraitement et tel qu’il se manifeste dans l’école primaire est un
67
négligent toutes les particularités, toutes les «
prises
» où pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact d
68
ie) et cueilli au passage un grade universitaire,
prennent
leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de
69
ce milieu l’enfant ne tarde pas à se développer…
Prenez
un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que l
70
rtains qu’il ne manque à cette plaisanterie, pour
prendre
corps, que l’appui intéressé d’un groupement politico-financier. Et i
71
on de l’instruction publique (Ici, le procureur
prit
un ton plus grave.) L’école s’est vendue à des intérêts politiques. C
72
on propre poids dans l’abrutissement ou se laisse
prendre
à des théories non point fumeuses comme le veut le cliché, mais schém
73
igieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui
prend
les enfants au sortir de l’école primaire, arrive trop tard. Le paste
74
e sommez de dire comment, maintenant, je vais m’y
prendre
pour préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïvet
75
nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne
prendraient
tout leur sens et toute leur efficace que dans un système religieux.
76
sier par le prix du mètre courant. Encore que je
prenne
les sentiments trop au sérieux pour faire ici du sentiment, je suis s
77
r le gouvernement) de la manne égalitaire — ne se
prennent
pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une él
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asse de la société. Mais l’esprit petit-bourgeois
pris
abstraitement et tel qu’il se manifeste dans l’école primaire est un
79
négligent toutes les particularités, toutes les «
prises
» où pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact d
80
ie) et cueilli au passage un grade universitaire,
prennent
leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de
81
ce milieu l’enfant ne tarde pas à se développer…
Prenez
un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que l
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rtains qu’il ne manque à cette plaisanterie, pour
prendre
corps, que l’appui intéressé d’un groupement politico-financier. Et i
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on de l’instruction publique (Ici, le procureur
prit
un ton plus grave). L’école s’est vendue à des intérêts politiques.
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on propre poids dans l’abrutissement ou se laisse
prendre
à des théories non point fumeuses, comme le veut le cliché, mais sché
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igieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui
prend
les enfants au sortir de l’école primaire, arrive trop tard. Elle sèm
86
e sommez de dire comment, maintenant, je vais m’y
prendre
pour préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïvet
87
nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne
prendraient
tout leur sens et toute leur efficace que dans un système religieux.
88
e vous la laisse, la Légion d’honneur. Quand vous
prenez
un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez
89
vous, si vous êtes seul, un fantôme, d’office, a
pris
place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’all
91
st pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux
prises
, et il n’a cure de cette littérature que Ducasse s’épuise à parodier.
92
nconnu. On passe une barrière, une cour vide ; on
prend
le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont les arbuste
93
si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a
pris
dans ce monde, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du pl
94
à Bude, est une place vraiment royale. Vide, elle
prend
toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais
95
s ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche
prendrait
la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ce
96
ons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot
prend
des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
97
ble. J’attends, j’appelle quelqu’un qui vienne me
prendre
par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle
98
s, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à tout
prendre
, une vérité particulière plus importante que cette vérité générale do
99
la liberté de l’esprit et les lois de la matière.
Pris
entre une anarchie et une fatalité également funestes, également déme
100
d’un « humanisme scientifique » ? Nous avons été
pris
de vitesse par nos inventions matérielles et déjà nous sentons leurs
101
de notre raison. Les faits mystiques — qu’on les
prenne
en l’état brut où notre pensée le plus souvent les a laissés — sont a
102
gards et qui cette fois ne montre pas l’homme aux
prises
avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sauvage. Comme
103
dont le tragique est décuplé par la valeur qu’il
prend
dans l’esprit des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller
104
u travers des aventures des deux explorateurs aux
prises
avec les fièvres de la forêt tropicale, puis avec les sauvages Moïs,
105
gissent par désespoir, parce que l’action, à tout
prendre
, est une défense contre la mort — la mort partout présente « comme l’
106
icg, philosophe officiel des lumières. De quelles
prises
, en effet, dispose cet idéalisme ? se demande M. G. Marcel. L’orguei
107
t admirative. Le titre de l’exposition, si l’on y
prend
bien garde, éludait dans une certaine mesure la question délicate de
108
religieuses. Mais le mot conviction ne doit être
pris
ici qu’au sens le plus conventionnel. Car à une tante anglaise qui lu
109
r cette atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de
prendre
froid. La glace est proche, la solitude énorme, mais voyez avec quell
110
et de la jeunesse de notre héros ; mais ce récit
prend
fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politique. E
111
à lui-même, et il éclata en sanglots. Soudain, il
prit
une décision. Il quitterait l’Université pour se plonger dans la vie
112
n écoutant la mystérieuse musique funèbre, Eiichi
prit
une résolution. Désormais, rompant tout lien avec le passé, comme on
113
ec fanatisme la non-résistance au mal. Bientôt il
prend
figure de saint parmi le peuple qui le respecte, l’exploite et subit
114
acceptait tout. Il décida de vivre fermement, de
prendre
courage et de lutter bravement à l’avenir, et pour cela il accepterai
115
certaine. Au cours d’un livre où il se peint, aux
prises
avec toutes les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses ye
116
de prétexte pour n’y point réfléchir. Mais à tout
prendre
, cet ennui traduit ou marque notre paresse et notre lâcheté naturelle
117
Père jésuite qui tenta de soutenir la controverse
prit
une leçon de distinguo magistrale et cruellement ironique. Je ne tien
118
vu de Genève » qu’il nous faudrait. M. Martinet a
pris
pour épigraphe la citation suivante, empruntée à M. Thibaudet justeme
119
l’impuissance. La proie de désirs divergents qui
prennent
rarement assez de violence pour nous déchirer jusqu’au salut, et dont
120
rpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut
prendre
mesure de lui-même, il se sent aussitôt incomplet et coupable. Il est
121
problèmes dans nos catégories psychologiques. Il
prend
tout par des biais qui nous sont peu familiers. Et puis enfin, voilà
122
ations souvent indignées de nos docteurs, un fait
prit
corps, irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, « protestant »
123
ires « hygiènes de l’esprit » dont les ravages ne
prendront
fin qu’au jour où nous aurons compris que la santé est dans l’humilit
124
rs, indique chez Ramuz la volonté de ne pas faire
prendre
une chose pour une autre, ni certain aspect usuel de la chose pour to
125
e qui n’imposera le silence à personne, mais fera
prendre
les armes à quelques-uns. Phrase cardinale, au seuil de l’ère révolut
126
ierkegaard4. Désormais, nous les retrouverons aux
prises
à tous les degrés de notre activité. Ainsi, le plus profond antagonis
127
le pourraient-ils ? Car il faut qu’un idéal ait «
pris
corps » pour qu’il devienne « applicable ». On ne crée rien de vivant
128
re de la solitude. Une pensée et une vie sont aux
prises
: qu’on les laisse donc seules à ce débat silencieux et obscur comme
129
Marxisme et Religion.) 7. « Et l’ange me dit : «
Prends
le livre et avale-le. » Ainsi Jean reçoit le pouvoir de prophétiser.
130
ices, c’est tout naturellement que la littérature
prendra
plus tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’âme. Un exercice
131
piétistes du jeune Goethe et la part active qu’il
prit
aux réunions de « belles âmes » suscitées par l’apostolat du comte de
132
udente à quoi l’on reconnaît l’intellectuel qui a
pris
son temps. Mais ce temps, où le prendre en conscience, et à qui ? De
133
ectuel qui a pris son temps. Mais ce temps, où le
prendre
en conscience, et à qui ? De toutes parts ce serait trahir. Si l’on v
134
ante et par là même justifiée jusqu’à l’évidence.
Prenons
sa phrase pour ce qu’elle est, dans sa simplicité : tout un programme
135
que à nos yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne
prenons
pas à la légère le drame de la Révolution. Il est des crises nécessai
136
haïssent la religion parce qu’elle les met à nu,
prend
en pitié leur sale caractère : tous ceux qui poursuivent l’humanité d
137
tenir. La réussite est si complète qu’on se sent
pris
de malaise. Voyons, sommes-nous encore en 1916 ? s’agit-il encore de
138
re et sous cet angle que l’affaire Jacques Martin
prend
pour nous une signification précise, et que nous en parlons à cette p
139
Elle les avait jugés d’avance.) Et maintenant ils
prennent
leur revanche, dans la laideur de cette salle que le président de la
140
fameux principe de la liberté de conscience. Cela
prenait
« dans cette enceinte » un petit air anarcho ou pleurard… Et l’on par
141
confirmer telles autres. Car notre opposition ne
prendra
jamais son point de départ dans ces idées mêmes, mais bien dans une r
142
rester aux ordres de l’esprit. Nous n’avons pas à
prendre
d’assurances sur l’avenir. Nous n’avons pas à nous garantir à l’avanc
144
qui ne sont pas les intérêts réels d’un être aux
prises
avec la condition humaine ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour celui
145
, je ne dirai plus nous, mais je. À la question «
Prenez
-vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps
146
e Pury, dans Hic et Nunc , Paris, n° 1). j. « À
prendre
ou à tuer », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 231, décembre 193
147
sant à une vanité profitable autant que vulgaire,
prend
l’aspect d’une assez prétentieuse modestie. Comment, après cela, l’au
148
liaient à la campagne, se ceinturent d’usines, et
prennent
aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés d
149
mposé. Passant à la limite du sentiment, là où il
prend
une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition d
150
les secondes voix de Schumann. Mais la crainte me
prend
qu’on aille chercher en ces remarques je ne sais quelle défense d’un
151
passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se
prendre
encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaud
152
que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me
prend
d’aller le rejoindre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amou
153
enir entre la réalité de ma vision et mon cerveau
pris
au défaut de sa carapace de principes et d’évidences opaques. Nous so
154
d refusa obstinément de progresser. Gérard dut le
prendre
sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent désespérément à
155
t vraiment gentils ! » Il n’y avait plus qu’à lui
prendre
chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cett
156
es. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de
prendre
des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons no
157
t ne savent plus ce que c’est que le plaisir. Ils
prennent
au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur soif. Il
158
. Il en demanda donc une petite portion et la fit
prendre
au homard avec toutes sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’u
159
rdinaux du xviiie , — de cet air mystérieux qu’on
prend
ici à rester seul. Il faudrait se cacher dans les plis de ces hauts r
160
fin, serré dans un petit manteau, visiblement aux
prises
une fois de plus, avec le dilemme hamlétique, — celui pourtant, depui
161
, et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont
pris
du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la p
162
se presse au bar assourdissant et les visages se
prennent
à vivre, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’o
163
’ai vu. On passe une barrière, une cour vide ; on
prend
le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont les arbuste
164
si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a
pris
dans ce monde, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du pl
165
à Bude, est une place vraiment royale. Vide, elle
prend
toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais
166
s ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche
prendrait
la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ce
167
ons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot
prend
des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
168
e ». J’attends, j’appelle quelqu’un qui vienne me
prendre
par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle
169
s, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à tout
prendre
, une vérité particulière plus importante que cette vérité générale do
170
te, élargie en cet endroit, avant l’écluse qui la
prend
de biais sur la droite. Un nageur passe à travers les reflets jaunes,
171
La domestique a cet air de victime attristée que
prennent
souvent les servantes de la bourgeoisie. Quant au chien, de l’espèce
172
d’ivresse lente et majestueuse, et bientôt je me
pris
à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s
173
utôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui
prennent
leur temps. Parmi ces arbres. 26 mai 1929 Curieux comme ces lec
174
n bel enterrement ! » Et de même, ceux qui auront
pris
soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement
175
à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me
prit
et je demandai une paire de saucisses croquantes et de la moutarde do
176
re des courses en ville, probablement ; elle a dû
prendre
le train des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les h
177
és », disait un amoureux de la France. Quand vous
prenez
un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez
178
vous, si vous êtes seul, un fantôme, d’office, a
pris
place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’all
179
liaient à la campagne, se ceinturent d’usines, et
prennent
aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés d
180
mposé. Passant à la limite du sentiment, là où il
prend
une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition d
181
les secondes voix de Schumann. Mais la crainte me
prend
qu’on aille chercher en ces remarques je ne sais quelle défense d’un
182
rdinaux du xviiie , — de cet air mystérieux qu’on
prend
ici à rester seul. Il faudrait se cacher dans les plis de ces hauts
183
fin, serré dans un petit manteau, visiblement aux
prises
une fois de plus, avec le dilemme hamlétique, — celui pourtant, depui
184
, et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont
pris
du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la p
185
se presse au bar assourdissant et les visages se
prennent
à vivre, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’o
186
’ai vu. On passe une barrière, une cour vide ; on
prend
le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont les arbuste
187
à Bude, est une place vraiment royale. Vide, elle
prend
toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais
188
s ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche
prendrait
la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ce
189
ons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot
prend
des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
190
ge invisible ». J’attends quelqu’un qui vienne me
prendre
par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle
191
s, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à tout
prendre
, une vérité générale dont tout le monde se réclame et dont personne n
192
te, élargie en cet endroit, avant l’écluse qui la
prend
de biais sur la droite. Un nageur passe à travers les reflets jaunes,
193
La domestique a cet air de victime attristée que
prennent
souvent les servantes de la bourgeoisie. Quant au chien, de l’espèce
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d’ivresse lente et majestueuse, et bientôt je me
pris
à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s
195
utôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui
prennent
leur temps. Parmi ces arbres. 26 mai 1929 Curieux comme ces lec
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n bel enterrement ! » Et de même, ceux qui auront
pris
soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement
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s histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me
prend
, tout justement ! Attendez que je vous dise… Sur mon assiette de peti
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à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me
prit
et je demandai une paire de saucisses croquantes et de la moutarde do
199
re des courses en ville, probablement ; elle a dû
prendre
le train des ouvriers, et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hom
200
e les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau
prend
son essor au sein même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de m
201
nuel : c’est vers quoi je reviens, après six ans,
prendre
une leçon de style de l’âme pour affronter les mauvais temps qui vien
202
as en Suisse qu’on voit ces déchirures. J’ai donc
pris
le parti de circuler, malgré les résistances multipliées par une époq
203
e ». Pour vérifier ce lieu commun, examinons deux
prises
microscopiques prélevées dans les archives de ma famille. Sur les tre
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mot d’engagement, dont on abuse, d’où l’aurais-je
pris
si ce n’est de sa vie — l’une des très rares vies d’homme que j’ai co
205
e sait plus sur quel pied danser.) Pour moi, j’ai
pris
le parti de laisser les étrangers vanter nos vertus bien connues et d
206
re l’accent de mes compatriotes, celui qu’ils ont
pris
de nos jours et que leurs pères n’ont pas connu, l’accent le plus nav
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un drame qui intéresse chacun de nous. L’homme se
prend
d’un intérêt passionné pour la vie du monde. Et ce fait est nouveau d
208
rance, si les questions économiques et sociales y
prennent
un jour l’acuité qu’elles ont, depuis la guerre, chez nos voisins. Du
209
ire les mouvements plus ou moins communistes, qui
prennent
actuellement beaucoup d’ampleur sur le terrain préparé par Ford. Une
210
etin très vivant que publient ces jeunes hommes a
pris
pour tâche de faire connaître et de critiquer toutes les tentatives r
211
a la Promesse, mais il y a la foi qui vient nous
prendre
au point où tout espoir apparaît vain, — en ce point justement, et nu
212
ns rien vous apporter d’autre que l’injonction de
prendre
vous-mêmes au sérieux vos questions. Car alors, vous approcheriez de
213
l. « Positif » est ce qui rapproche du Réel. Cela
prend
bien souvent l’aspect d’une destruction. Il peut paraître étrange que
214
u, à discuter ici la question des humanités. Nous
prendrons
le mot humanisme au sens plus général, non moins précis, qui désigne
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le du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes
prend
une forme encore plus précise, il devient l’antagonisme de deux volon
216
dire sur l’invisible, contre toute vraisemblance.
Prenons
des exemples concrets. Un chrétien qui contracte une assurance sur l
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le succès inespéré de ses efforts techniques, qui
prend
peur et porte lui-même les premières atteintes réelles à sa religion
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du crédit. Mais il faudrait auparavant qu’il ait
pris
une conscience vraiment révolutionnaire de son vice interne, vice qui
219
, comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a
pris
d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, soustraits, multip
220
ationalisme traître à la patrie. Notre réponse ne
prendra
pas la forme d’une justification, mais d’une accusation. Au nom de la
221
e main, par C. F. Ramuz (juin 1933)l Qu’on ait
pris
Ramuz pour un « régionaliste », c’est une de ces méprises qui peuvent
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parce qu’il n’a plus d’application, l’esprit qui
prend
peur. La guérison naîtra d’une résistance retrouvée26. Et Ramuz, apai
223
s doute que la méditation d’un esprit dépourvu de
prises
sensibles. C’est un état d’âme qui caractérise assez bien le monde mo
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vue de la politique, car les partis de gauche ne
prennent
guère au sérieux leur intelligentsia, mais du point de vue plus profo
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pas, qu’un accès de mauvaise humeur. Mais de là à
prendre
une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nou
226
iques C’est la bourgeoisie qui, la première, a
pris
au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite l
227
tellement fondamentale, qu’elle nous interdit de
prendre
au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalis
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rutissement de tous par la propagande électorale.
Prendre
le travail comme point de départ d’un système économique ou d’une cul
229
e à dieu le père Pardonneras-tu ce péché où j’ai
pris
naissance, Ce péché mien, bien qu’avant moi commis ? Pardonneras-tu c
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vieux proudhoniens : c’est un malentendu. (Qu’ils
prennent
rendez-vous au plus vite avec nous, 23 ter, boulevard Brune.) Il y a
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vie politique sans autre intention claire que de
prendre
toujours à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’État. Just
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mes. « Pasteur, je devais parler à des hommes aux
prises
avec les contradictions inouïes de la vie, et leur parler du message
233
ux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes… Si nous ne
prenons
pas les hommes au sérieux quand la détresse de leur existence les a c
234
s a conduits à nous, je le répète, si nous ne les
prenons
pas davantage au sérieux qu’ils ne le font eux-mêmes, comment aurions
235
e droit de nous étonner que, pour la plupart, ils
prennent
peu à peu l’habitude de délaisser l’Église et de nous abandonner, seu
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a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez
pris
, vous donnerez tort au traître, c’est-à-dire aux anarchistes, koulaks