1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 Est-il besoin de souligner l’importance de telles prises de contact entre artiste et public ? b. « Conférence Meili », Feuil
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
2 escendirent » du front dans notre paix lassée, ne prend -elle pas une pathétique signification ? Pourtant ici encore transpara
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
3 me que la France interrogeant l’Europe du xviiie prenait surtout conscience de son propre génie, l’Europe d’aujourd’hui semble
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
4 es types d’après-guerre d’une étrange vérité. Aux prises avec les problèmes sociaux et le luxe le moins apaisant, tournés vers
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
5 aisirs rares ; et les dissonances les plus aiguës prennent la place d’honneur dans des esthétiques construites en hâte à l’usage
6 e se laisser glisser que de construire. Et l’on y prend vite goût. Cela tourne alors en passion de détruire, en haine de tou
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
7 lques autres plaisirs pour civils : mettez-le aux prises avec une petite cité patricienne dont il devra portraiturer les genti
7 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
8 des idées qui m’aideront. Une fois écrites elles prennent un caractère de certitude qu’elles n’avaient pas encore en moi. C’est
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
9 pour « réussir » — à quoi, grands dieux ? — nous prenons chaque jour une conscience plus claire de la vanité de nos buts, « ca
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
10 incérité (décembre 1926)b Nous voyons un mythe prendre corps parmi les ruines de ce temps. Il fallait bien tirer quelque ver
11 Premier exemple. — Je m’assieds à mon bureau, je prends une feuille blanche, je vais écrire ce que je trouve en moi (sentimen
12 véritablement se mentir à soi-même, et surtout se prendre à ses propres mensonges ? Peut-être juste assez pour qu’ils vous aide
13 mps qu’odieux. Au hasard de quelques lectures, je pris note des passages suivants (les paraphraser serait d’une ingratitude
14 Constater une faiblesse, c’est toujours un peu en prendre son parti. La sincérité crée en nous un fait accompli. J’appelle hypo
10 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
15 ce en retour. Certes, nous ne demandons pas qu’on prenne toutes nos obscurités pour des profondeurs. Et nous n’allons pas proc
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
16 fait très froid dans ma chambre : le feu n’a pas pris , et d’ailleurs cela n’en vaut plus la peine. (Veuillez ne pas voir da
17 our la première fois… Je me disais encore : Si je prends cet ascenseur et que je la croise en route dans l’ascenseur descendan
18 la foule qui se précipitait, mais je n’avais pas pris de numéro, je ne pouvais pas monter. Je finissais par vous voir parto
19 dans les couloirs implacablement brillants, je me pris à parler à haute voix, par bribes de phrases incohérentes. Je voyais
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
20 fardée, l’haleine mauvaise, édentée et tâchant à prendre un accent anglais d’un comique assez macabre. Ses derniers sectateurs
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
21 comme dans l’Âge d’or, un désenchantement profond prend le masque d’une aimable mélancolie. C’est la sourde tristesse des cho
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
22 prodiges que déclenche René Clair, verrons-nous, pris par surprise dans l’exploration ivre d’un projecteur, des signes fati
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
23 condamné à mort et à l’éternité. Le diable avait pris des avocats dont les plaidoyers, tissus des mensonges les plus beaux
24 ser dire comme Aragon sans ridicule. Et ce que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-ce pas plutôt une sorte de donquic
25 examens de conscience toujours ratés — on ne m’y prendra plus ! — morales américaines et hygiéniques en tous genres, instructi
16 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
26 les plus modernes, et sont bien situés pour n’en prendre que le meilleur ; mais l’émulation, l’atmosphère de combat nécessaire
27 ler une idée. Voyez son portrait de Meili : il ne prend pas le sujet par l’intérieur, mais il taille ce visage dans une pâte
28 mièvres, sous l’œil méfiant des fascistes qui le prennent pour un agitateur russe, à cause de sa chevelure, sans doute ! On ne
29 e singuliers chemins d’accès. Ce qui d’abord vous prend et vous retient dans un tableau de Bouvier, c’est toujours une sorte
30 tit bonhomme de chemin sans se douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses contemporains. Un jour les jeunes le
17 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
31 t pittoresque dans la description du milieu juif, prend une âpre rapidité avec l’ascension de Jacob et ses luttes. On pardonn
18 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
32 tres comme Keyserling, Ferrero, commencent à être prises au sérieux en France par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
33 eau minérale devant son étrange convive, celui-ci prit la parole sans plus de cérémonie : « La jeunesse, Monsieur…, la jeune
34 la gloire de l’Église. (Ici, il but une gorgée et prit un temps.) » Je vous fais grâce, poursuivit-il, de la chronique de ma
35 e moindre geste convenu dans le genre « révolté » prend une saveur de raillerie assez amère. Et peut-être apprendrez-vous à d
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
36 ence tue la connaissance. (« Connaissance » étant pris avec son sens le plus profond, qui est proche du sens biblique. Il ne
37 fièvre, pour en circonscrire les effets. J’avoue prendre à cette étude un intérêt bien vif. Et cela fournit un merveilleux suj
38 ation.) Mais non, cher ami, voici qu’une envie me prend de vous conter un peu cette histoire. Seulement, allons ailleurs ; il
21 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
39 faits-divers, rien de moins divers. Mais je suis pris dans l’absurde réseau des lignes, et cette mécanique me restitue chaq
40 rdonna-t-il. La surprise vainquit ma timidité, je pris les dés et les jetai sans hésiter. Il compta de nouveau, puis avec un
22 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
41 croire nos yeux. I. L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford comme un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce q
42 t de ma critique pour faciliter l’accusation : je prends pour la juger ce que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la vie d
43 ur montre le chemin qu’ils seront bien obligés de prendre tôt ou tard. Il est préférable qu’ils s’y engagent dès aujourd’hui ré
44 énéfice de la production à celui du consommateur. Prenons cette petite phrase qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que,
45 ne une apparence de liberté, c’est pour mieux les prendre dans son engrenage. L’emploi de leurs loisirs est prévu. Il est déter
46 philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute, cela en prend la place. Les facultés de l’âme, inutilisées, s’atrophient. Pourvu, d
47 comme on dit, sans doute par ironie, « la vie les prend  ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles forc
23 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
48 passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaud
49 que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me prend d’aller le rejoindre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amou
50 enir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’évidences opaques. Nous so
51 d refusa obstinément de progresser. Gérard dut le prendre sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent désespérément à
52 gentils, messieurs ! » Il n’y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cett
53 es. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons no
54 t ne savent plus ce que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur soif. Il
55 . Il en demanda donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’u
24 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
56 Breton. Mais à condition d’aller plus loin et de prendre une connaissance positive de ce qu’il y a sous cette réalité. Il est
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
57 ui s’éveille au sein même de la lutte qui met aux prises l’Europe et le monde du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup des idé
26 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
58 i-même. « Il se ramène en soi, n’ayant plus où se prendre  » comme parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il
59 n il court se voir : il est laid. Lâchement il se prend en pitié. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’aveu qu’il
60 ’il est parmi les autres. Mais s’il lui arrive de prendre son image pour celle de n’importe quel passant, il se sent comme sépa
27 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
61 n air connaisseur que c’est bien composé. J’avoue prendre cette autobiographie tellement au sérieux que j’ai été bien étonné du
28 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
62 cœur noir, la nouvelle… « Savez-vous qu’on nous a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jamais ! » La rue est sale
29 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
63 e n’importe quoi, cet air dangereux et tendre que prennent les hommes en liberté. Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
64 sier par le prix du mètre courant. Encore que je prenne les sentiments trop au sérieux pour faire ici du sentiment, je suis s
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
65 r le gouvernement) de la manne égalitaire — ne se prennent pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une él
66 asse de la société. Mais l’esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se manifeste dans l’école primaire est un
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
67 négligent toutes les particularités, toutes les «  prises  » où pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact d
68 ie) et cueilli au passage un grade universitaire, prennent leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
69 ce milieu l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que l
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
70 rtains qu’il ne manque à cette plaisanterie, pour prendre corps, que l’appui intéressé d’un groupement politico-financier. Et i
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
71 on de l’instruction publique (Ici, le procureur prit un ton plus grave.) L’école s’est vendue à des intérêts politiques. C
72 on propre poids dans l’abrutissement ou se laisse prendre à des théories non point fumeuses comme le veut le cliché, mais schém
73 igieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arrive trop tard. Le paste
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
74 e sommez de dire comment, maintenant, je vais m’y prendre pour préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïvet
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
75 nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient tout leur sens et toute leur efficace que dans un système religieux.
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
76 sier par le prix du mètre courant. Encore que je prenne les sentiments trop au sérieux pour faire ici du sentiment, je suis s
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
77 r le gouvernement) de la manne égalitaire — ne se prennent pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une él
78 asse de la société. Mais l’esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se manifeste dans l’école primaire est un
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
79 négligent toutes les particularités, toutes les «  prises  » où pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact d
80 ie) et cueilli au passage un grade universitaire, prennent leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
81 ce milieu l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que l
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
82 rtains qu’il ne manque à cette plaisanterie, pour prendre corps, que l’appui intéressé d’un groupement politico-financier. Et i
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
83 on de l’instruction publique (Ici, le procureur prit un ton plus grave).   L’école s’est vendue à des intérêts politiques.
84 on propre poids dans l’abrutissement ou se laisse prendre à des théories non point fumeuses, comme le veut le cliché, mais sché
85 igieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arrive trop tard. Elle sèm
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
86 e sommez de dire comment, maintenant, je vais m’y prendre pour préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je la naïvet
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
87 nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient tout leur sens et toute leur efficace que dans un système religieux.
46 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
88 e vous la laisse, la Légion d’honneur. Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez
89 vous, si vous êtes seul, un fantôme, d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’all
47 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
90 les hallucinations (à l’état pathologique), pour prendre des états concrets. »
48 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
91 st pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises , et il n’a cure de cette littérature que Ducasse s’épuise à parodier.
49 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
92 nconnu. On passe une barrière, une cour vide ; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont les arbuste
93 si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du pl
94 à Bude, est une place vraiment royale. Vide, elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais
95 s ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ce
96 ons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
50 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
97 ble. J’attends, j’appelle quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle
98 s, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à tout prendre , une vérité particulière plus importante que cette vérité générale do
51 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
99 la liberté de l’esprit et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité également funestes, également déme
100 d’un « humanisme scientifique » ? Nous avons été pris de vitesse par nos inventions matérielles et déjà nous sentons leurs
101 de notre raison. Les faits mystiques — qu’on les prenne en l’état brut où notre pensée le plus souvent les a laissés — sont a
52 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
102 gards et qui cette fois ne montre pas l’homme aux prises avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sauvage. Comme
103 dont le tragique est décuplé par la valeur qu’il prend dans l’esprit des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller
104 u travers des aventures des deux explorateurs aux prises avec les fièvres de la forêt tropicale, puis avec les sauvages Moïs,
105 gissent par désespoir, parce que l’action, à tout prendre , est une défense contre la mort — la mort partout présente « comme l’
53 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
106 icg, philosophe officiel des lumières. De quelles prises , en effet, dispose cet idéalisme ? se demande M. G. Marcel. L’orguei
54 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
107 t admirative. Le titre de l’exposition, si l’on y prend bien garde, éludait dans une certaine mesure la question délicate de
55 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
108 religieuses. Mais le mot conviction ne doit être pris ici qu’au sens le plus conventionnel. Car à une tante anglaise qui lu
56 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
109 r cette atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de prendre froid. La glace est proche, la solitude énorme, mais voyez avec quell
57 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
110 et de la jeunesse de notre héros ; mais ce récit prend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politique. E
111 à lui-même, et il éclata en sanglots. Soudain, il prit une décision. Il quitterait l’Université pour se plonger dans la vie
112 n écoutant la mystérieuse musique funèbre, Eiichi prit une résolution. Désormais, rompant tout lien avec le passé, comme on
113 ec fanatisme la non-résistance au mal. Bientôt il prend figure de saint parmi le peuple qui le respecte, l’exploite et subit
114 acceptait tout. Il décida de vivre fermement, de prendre courage et de lutter bravement à l’avenir, et pour cela il accepterai
115 certaine. Au cours d’un livre où il se peint, aux prises avec toutes les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses ye
116 de prétexte pour n’y point réfléchir. Mais à tout prendre , cet ennui traduit ou marque notre paresse et notre lâcheté naturelle
58 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
117 Père jésuite qui tenta de soutenir la controverse prit une leçon de distinguo magistrale et cruellement ironique. Je ne tien
59 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
118 vu de Genève » qu’il nous faudrait. M. Martinet a pris pour épigraphe la citation suivante, empruntée à M. Thibaudet justeme
60 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
119 l’impuissance. La proie de désirs divergents qui prennent rarement assez de violence pour nous déchirer jusqu’au salut, et dont
120 rpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesure de lui-même, il se sent aussitôt incomplet et coupable. Il est
121 problèmes dans nos catégories psychologiques. Il prend tout par des biais qui nous sont peu familiers. Et puis enfin, voilà
61 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
122 ations souvent indignées de nos docteurs, un fait prit corps, irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, « protestant »
123 ires « hygiènes de l’esprit » dont les ravages ne prendront fin qu’au jour où nous aurons compris que la santé est dans l’humilit
62 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
124 rs, indique chez Ramuz la volonté de ne pas faire prendre une chose pour une autre, ni certain aspect usuel de la chose pour to
63 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
125 e qui n’imposera le silence à personne, mais fera prendre les armes à quelques-uns. Phrase cardinale, au seuil de l’ère révolut
126 ierkegaard4. Désormais, nous les retrouverons aux prises à tous les degrés de notre activité. Ainsi, le plus profond antagonis
127 le pourraient-ils ? Car il faut qu’un idéal ait «  pris corps » pour qu’il devienne « applicable ». On ne crée rien de vivant
128 re de la solitude. Une pensée et une vie sont aux prises  : qu’on les laisse donc seules à ce débat silencieux et obscur comme
129 Marxisme et Religion.) 7. « Et l’ange me dit : «  Prends le livre et avale-le. » Ainsi Jean reçoit le pouvoir de prophétiser.
64 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
130 ices, c’est tout naturellement que la littérature prendra plus tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’âme. Un exercice
65 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
131 piétistes du jeune Goethe et la part active qu’il prit aux réunions de « belles âmes » suscitées par l’apostolat du comte de
66 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
132 udente à quoi l’on reconnaît l’intellectuel qui a pris son temps. Mais ce temps, où le prendre en conscience, et à qui ? De
133 ectuel qui a pris son temps. Mais ce temps, où le prendre en conscience, et à qui ? De toutes parts ce serait trahir. Si l’on v
67 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
134 ante et par là même justifiée jusqu’à l’évidence. Prenons sa phrase pour ce qu’elle est, dans sa simplicité : tout un programme
135 que à nos yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne prenons pas à la légère le drame de la Révolution. Il est des crises nécessai
68 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
136 haïssent la religion parce qu’elle les met à nu, prend en pitié leur sale caractère : tous ceux qui poursuivent l’humanité d
69 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
137 tenir. La réussite est si complète qu’on se sent pris de malaise. Voyons, sommes-nous encore en 1916 ? s’agit-il encore de
70 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
138 re et sous cet angle que l’affaire Jacques Martin prend pour nous une signification précise, et que nous en parlons à cette p
139 Elle les avait jugés d’avance.) Et maintenant ils prennent leur revanche, dans la laideur de cette salle que le président de la
140 fameux principe de la liberté de conscience. Cela prenait « dans cette enceinte » un petit air anarcho ou pleurard… Et l’on par
71 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
141 confirmer telles autres. Car notre opposition ne prendra jamais son point de départ dans ces idées mêmes, mais bien dans une r
72 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
142 rester aux ordres de l’esprit. Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. Nous n’avons pas à nous garantir à l’avanc
73 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
143 À prendre ou à tuer (décembre 1932)j Nous avons choisi de vivre — telle est
144 qui ne sont pas les intérêts réels d’un être aux prises avec la condition humaine ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour celui
145 , je ne dirai plus nous, mais je. À la question «  Prenez -vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps
146 e Pury, dans Hic et Nunc , Paris, n° 1). j. « À prendre ou à tuer », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 231, décembre 193
74 1932, Le Paysan du Danube. Note
147 sant à une vanité profitable autant que vulgaire, prend l’aspect d’une assez prétentieuse modestie. Comment, après cela, l’au
75 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
148 liaient à la campagne, se ceinturent d’usines, et prennent aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés d
149 mposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition d
150 les secondes voix de Schumann. Mais la crainte me prend qu’on aille chercher en ces remarques je ne sais quelle défense d’un
76 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
151 passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaud
152 que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me prend d’aller le rejoindre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amou
153 enir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’évidences opaques. Nous so
154 d refusa obstinément de progresser. Gérard dut le prendre sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent désespérément à
155 t vraiment gentils ! » Il n’y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cett
156 es. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons no
157 t ne savent plus ce que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur soif. Il
158 . Il en demanda donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’u
77 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
159 rdinaux du xviiie , — de cet air mystérieux qu’on prend ici à rester seul. Il faudrait se cacher dans les plis de ces hauts r
160 fin, serré dans un petit manteau, visiblement aux prises une fois de plus, avec le dilemme hamlétique, — celui pourtant, depui
161 , et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la p
162 se presse au bar assourdissant et les visages se prennent à vivre, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’o
78 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
163 ’ai vu. On passe une barrière, une cour vide ; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont les arbuste
164 si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du pl
165 à Bude, est une place vraiment royale. Vide, elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais
166 s ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ce
167 ons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
168 e ». J’attends, j’appelle quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle
169 s, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à tout prendre , une vérité particulière plus importante que cette vérité générale do
79 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
170 te, élargie en cet endroit, avant l’écluse qui la prend de biais sur la droite. Un nageur passe à travers les reflets jaunes,
171 La domestique a cet air de victime attristée que prennent souvent les servantes de la bourgeoisie. Quant au chien, de l’espèce
172 d’ivresse lente et majestueuse, et bientôt je me pris à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s
173 utôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur temps. Parmi ces arbres. 26 mai 1929 Curieux comme ces lec
174 n bel enterrement ! » Et de même, ceux qui auront pris soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement
175 à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croquantes et de la moutarde do
176 re des courses en ville, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les h
80 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
177 és », disait un amoureux de la France. Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez
178 vous, si vous êtes seul, un fantôme, d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’all
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
179 liaient à la campagne, se ceinturent d’usines, et prennent aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés d
180 mposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition d
181 les secondes voix de Schumann. Mais la crainte me prend qu’on aille chercher en ces remarques je ne sais quelle défense d’un
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
182 rdinaux du xviiie , — de cet air mystérieux qu’on prend ici à rester seul. Il faudrait se cacher dans les plis de ces hauts
183 fin, serré dans un petit manteau, visiblement aux prises une fois de plus, avec le dilemme hamlétique, — celui pourtant, depui
184 , et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la p
185 se presse au bar assourdissant et les visages se prennent à vivre, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’o
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
186 ’ai vu. On passe une barrière, une cour vide ; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont les arbuste
187 à Bude, est une place vraiment royale. Vide, elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais
188 s ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ce
189 ons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
190 ge invisible ». J’attends quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle
191 s, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à tout prendre , une vérité générale dont tout le monde se réclame et dont personne n
84 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
192 te, élargie en cet endroit, avant l’écluse qui la prend de biais sur la droite. Un nageur passe à travers les reflets jaunes,
193 La domestique a cet air de victime attristée que prennent souvent les servantes de la bourgeoisie. Quant au chien, de l’espèce
194 d’ivresse lente et majestueuse, et bientôt je me pris à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s
195 utôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur temps. Parmi ces arbres. 26 mai 1929 Curieux comme ces lec
196 n bel enterrement ! » Et de même, ceux qui auront pris soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement
197 s histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me prend , tout justement ! Attendez que je vous dise… Sur mon assiette de peti
198 à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croquantes et de la moutarde do
199 re des courses en ville, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hom
85 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
200 e les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor au sein même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de m
201 nuel : c’est vers quoi je reviens, après six ans, prendre une leçon de style de l’âme pour affronter les mauvais temps qui vien
202 as en Suisse qu’on voit ces déchirures. J’ai donc pris le parti de circuler, malgré les résistances multipliées par une époq
86 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
203 e ». Pour vérifier ce lieu commun, examinons deux prises microscopiques prélevées dans les archives de ma famille. Sur les tre
204 mot d’engagement, dont on abuse, d’où l’aurais-je pris si ce n’est de sa vie — l’une des très rares vies d’homme que j’ai co
87 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
205 e sait plus sur quel pied danser.) Pour moi, j’ai pris le parti de laisser les étrangers vanter nos vertus bien connues et d
206 re l’accent de mes compatriotes, celui qu’ils ont pris de nos jours et que leurs pères n’ont pas connu, l’accent le plus nav
88 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
207 un drame qui intéresse chacun de nous. L’homme se prend d’un intérêt passionné pour la vie du monde. Et ce fait est nouveau d
89 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
208 rance, si les questions économiques et sociales y prennent un jour l’acuité qu’elles ont, depuis la guerre, chez nos voisins. Du
209 ire les mouvements plus ou moins communistes, qui prennent actuellement beaucoup d’ampleur sur le terrain préparé par Ford. Une
210 etin très vivant que publient ces jeunes hommes a pris pour tâche de faire connaître et de critiquer toutes les tentatives r
90 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
211 a la Promesse, mais il y a la foi qui vient nous prendre au point où tout espoir apparaît vain, — en ce point justement, et nu
212 ns rien vous apporter d’autre que l’injonction de prendre vous-mêmes au sérieux vos questions. Car alors, vous approcheriez de
213 l. « Positif » est ce qui rapproche du Réel. Cela prend bien souvent l’aspect d’une destruction. Il peut paraître étrange que
91 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
214 u, à discuter ici la question des humanités. Nous prendrons le mot humanisme au sens plus général, non moins précis, qui désigne
215 le du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes prend une forme encore plus précise, il devient l’antagonisme de deux volon
216 dire sur l’invisible, contre toute vraisemblance. Prenons des exemples concrets. Un chrétien qui contracte une assurance sur l
92 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
217 le succès inespéré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lui-même les premières atteintes réelles à sa religion
218 du crédit. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris une conscience vraiment révolutionnaire de son vice interne, vice qui
219 , comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a pris d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, soustraits, multip
93 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
220 ationalisme traître à la patrie. Notre réponse ne prendra pas la forme d’une justification, mais d’une accusation. Au nom de la
94 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
221 e main, par C. F. Ramuz (juin 1933)l Qu’on ait pris Ramuz pour un « régionaliste », c’est une de ces méprises qui peuvent
222 parce qu’il n’a plus d’application, l’esprit qui prend peur. La guérison naîtra d’une résistance retrouvée26. Et Ramuz, apai
223 s doute que la méditation d’un esprit dépourvu de prises sensibles. C’est un état d’âme qui caractérise assez bien le monde mo
95 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
224 vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intelligentsia, mais du point de vue plus profo
225 pas, qu’un accès de mauvaise humeur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nou
226 iques C’est la bourgeoisie qui, la première, a pris au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite l
96 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
227 tellement fondamentale, qu’elle nous interdit de prendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalis
228 rutissement de tous par la propagande électorale. Prendre le travail comme point de départ d’un système économique ou d’une cul
97 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
229 e à dieu le père Pardonneras-tu ce péché où j’ai pris naissance, Ce péché mien, bien qu’avant moi commis ? Pardonneras-tu c
98 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
230 vieux proudhoniens : c’est un malentendu. (Qu’ils prennent rendez-vous au plus vite avec nous, 23 ter, boulevard Brune.) Il y a
231 vie politique sans autre intention claire que de prendre toujours à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’État. Just
99 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
232 mes. « Pasteur, je devais parler à des hommes aux prises avec les contradictions inouïes de la vie, et leur parler du message
233 ux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes… Si nous ne prenons pas les hommes au sérieux quand la détresse de leur existence les a c
234 s a conduits à nous, je le répète, si nous ne les prenons pas davantage au sérieux qu’ils ne le font eux-mêmes, comment aurions
235 e droit de nous étonner que, pour la plupart, ils prennent peu à peu l’habitude de délaisser l’Église et de nous abandonner, seu
100 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
236 a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris , vous donnerez tort au traître, c’est-à-dire aux anarchistes, koulaks