1 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
1 ou non ; et par là même caractère essentiellement profane de la vérité biblique — tels sont les thèmes autour desquels s’organi
2 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
2 s’élève au-dessus du reste de la vie. C’est toute profane et banale, la vie que chacun doit vivre à sa place, et dans sa situat
3 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
3 mber soudain, profondément déçus, dans la réalité profane d’aujourd’hui. Nous oublions tout simplement ce fait : c’est qu’entre
4 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
4 , dont on ne sait plus exactement s’il est encore profane ou déjà sanctifié. Je ne crois pas plus à une politique chrétienne qu
5 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
5 rsant, obscurément, qui saisit l’auditeur le plus profane de Tête d’Or ou de l’Annonce. Ce serait aggraver d’une sottise cette
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
6 ait toute sa grandeur, c’est la révolte du destin profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que cette révolte est sy
7 e sacrifiée21. » Ainsi toute tentative de culture profane se voit assimilée à l’entreprise de Babel : une révolte d’orgueil con
7 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
8 ommun à tous les ordres de la pensée cléricale ou profane , et du pouvoir temporel médiéval : c’est le langage commun aux prêtre
8 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
9 utrepasse sans nul doute les limites d’un ouvrage profane . D’autre part, il n’est pas mauvais d’éprouver parfois ces limites, a
10 bituels ou exceptionnels ; politiques ou privés ; profanes ou religieux ; réfléchis ou involontaires ; intéressés ou gratuits, e
9 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
11 ait toute sa grandeur, c’est la révolte du destin profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que cette révolte est sy
12 e sacrifiée.21 » Ainsi toute tentative de culture profane se voit assimilée à l’entreprise de Babel : une révolte d’orgueil con
10 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
13 ommun à tous les ordres de la pensée cléricale ou profane , et du pouvoir temporel médiéval : c’est le langage commun aux prêtre
11 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
14 utrepasse sans nul doute les limites d’un ouvrage profane . D’autre part, il n’est pas mauvais d’éprouver parfois ces limites, a
15 bituels ou exceptionnels ; politiques ou privés ; profanes ou religieux ; réfléchis ou involontaires ; intéressés ou gratuits, e
12 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
16 e de la vérité en action. Que trouvera le lecteur profane , et peu au fait de la problématique chrétienne, dans cet ouvrage, qui
13 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
17 ternel choisit n’est pas moins vrai de l’histoire profane des Juifs, porteurs eux aussi d’une mission que rien en eux ne sembla
18 m. Nous ne possédons pas un renseignement d’ordre profane , qui nous explique pourquoi cette tribu-là échappa au destin monotone
19 ait toute sa grandeur, c’est la révolte du destin profane contre la vocation libératrice. Et de même que cette révolte, et ce d
20 e que je trouve dans le plus grand des historiens profanes des Juifs : Josèphe. « Notre législateur (Moïse), écrit-il dans sa Ré
21 e sacrifiée.68 Ainsi toute tentative de culture profane se voit assimilée à une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’I
14 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
22 ne « poésie » équivoque et brûlante. Poésie toute profane d’apparences, dont la puissance de séduction s’accroît encore du fait
23 rhétorique de l’Amour cathare servit aux amoureux profanes . La conséquence en fut l’extravagante idéalisation de l’attrait sexue
24 l’amour sur l’ordre social établi. Que la passion profane soit une absurdité, une forme d’intoxication, une « maladie de l’âme 
25 sans grandeur où se débattent les hommes du temps profane  : au lieu de l’épée du chevalier, entre le bourgeois et sa femme, voi
15 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
26 rs liée à l’attirance. En discutant Hitler, je le profane . C’est beaucoup plus dangereux pour son mythe que les vociférations s
16 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
27 considérons en effet d’une manière parfaitement «  profane  », et elles ont donc tout à gagner à la critique individuelle. Mais n
17 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
28 é à stimuler la conscience religieuse dégénère en profane banalité, en choquant matérialisme à prétentions d’au-delà. Même chez
29 blime encore, quand il suit les usages de l’amour profane et célèbre le jour de l’an et le premier mai en offrant une couronne
30 s à recouvrir une pensée religieuse d’un vêtement profane , à appliquer à l’amour divin les formules consacrées par l’usage à l’
31 es proprement religieuses, mais par le culte plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans
18 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
32 e baiser symbolique, il le ravit par force, il le profane . Et voici déchaînées les puissances mauvaises. « Souffle, souffle ô v
33 c’est la passion d’amour, et non l’amour purement profane et naturel. Voici, me semble-t-il, le principe véritable de l’opposit
34 de. Il s’en suivait — théoriquement — que l’amour profane était le malheur absolu, l’attachement impossible et condamnable à la
35 n est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane , il aboutit à le sanctifier par le mariage. Les amants mystiques du R
36 n présence de tel épisode : s’agissait-il d’amour profane — selon la lettre du Roman — ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voir
37 sque fatalement amené à transposer dans notre vie profane toutes ces allégories trop bien voilées. Il est facile d’imaginer le
38 ux métaphores mystiques, qu’il entend à leur sens profane , sera tenté de voir dans cette même phrase l’expression de la passion
39 ues chrétiens utiliseront ses métaphores devenues profanes comme si elles étaient toutes naturelles. Et nous ferons de même ensu
40 plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes , soit en considérant l’humain sous une interprétation divine. [C’est
41 nfondre avec la poésie d’un amour qui serait tout profane  ; elle espère par ce déguisement échapper aux persécutions et sauver
19 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
42 te rhétorique tendait à idéaliser les objets tout profanes qu’elle décrivait. Ce procédé, bientôt ressenti comme tel, devait eng
43 nd, dans son Quichotte, qu’aux romans d’aventures profanes . Cette omission est mystérieuse. Elle militerait en faveur de la thès
44 qu’ait jamais pu vouloir l’Éros. Voici « l’aube » profane , encore une fois, le monde encore une fois qui recommence, et le Prin
45 ularisaient », n’en connaissant que la rhétorique profane . C’est l’acedia, l’heureuse mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucl
46 d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistique profane . Chez Rousseau, elle devient une sorte de piétisme raffiné. Ici encor
47 aire naître, dès le xiiie siècle, une rhétorique profane de la passion. Et c’est la diffusion de ce langage par la littérature
48 ècle bourgeois vit se répandre dans la conscience profane l’« instinct de mort » longtemps refoulé dans l’inconscient ou canali
20 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
49 passion mortelle. Et la guerre en même temps se «  profane  » : aux Jugements de Dieu, à la chevalerie sacrée, bardée de fer, asc
21 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
50 ne « poésie » équivoque et brûlante. Poésie toute profane d’apparences, dont la puissance de séduction s’accroît encore du fait
51 ole au pied de la lettre, on « mystifia » l’amour profane . Et c’est de là que nous vient, par la littérature, cette idée toute
52 l’amour sur l’ordre social établi. Que la passion profane soit une absurdité, une forme d’intoxication, une « maladie de l’âme 
53 sans grandeur où se débattent les hommes du temps profane  : au lieu de l’épée du chevalier, entre le bourgeois et sa femme, voi
22 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
54 considérons en effet d’une manière parfaitement «  profane  », et elles ont donc tout à gagner à la critique individuelle. Mais n
23 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
55 é à stimuler la conscience religieuse dégénère en profane banalité, en choquant matérialisme à prétentions d’au-delà. Même chez
56 blime encore, quand il suit les usages de l’amour profane et célèbre le jour de l’an et le premier mai en offrant une couronne
57 s à recouvrir une pensée religieuse d’un vêtement profane , à appliquer à l’amour divin les formules consacrées par l’usage à l’
58 es proprement religieuses, mais par le culte plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans
24 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
59 e baiser symbolique, il le ravit par force, il le profane . Et voici déchaînées les puissances mauvaises. « Souffle, souffle ô v
60 c’est la passion d’amour, et non l’amour purement profane et naturel. Voici, me semble-t-il, le principe véritable de l’opposit
61 de. Il s’en suivait — théoriquement — que l’amour profane était le malheur absolu, l’attachement impossible et condamnable à la
62 n est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane , il aboutit à le sanctifier par le mariage. Les amants mystiques du R
63 n présence de tel épisode : s’agissait-il d’amour profane — selon la lettre du Roman — ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voir
64 sque fatalement amené à transposer dans notre vie profane toutes ces allégories trop bien voilées. Il est facile d’imaginer le
65 ux métaphores mystiques, qu’il entend à leur sens profane , sera tenté de voir dans cette même phrase l’expression de la passion
66 ues chrétiens utiliseront ses métaphores devenues profanes comme si elles étaient toutes naturelles. Et nous ferons de même ensu
67 plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes , soit en considérant l’humain sous une interprétation divine. [C’est
68 nfondre avec la poésie d’un amour qui serait tout profane  ; les confusions qu’elle entretient de la sorte flattent trop bien le
25 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
69 te rhétorique tendait à idéaliser les objets tout profanes qu’elle décrivait. Ce procédé, bientôt ressenti comme tel, devait eng
70 nd, dans son Quichotte, qu’aux romans d’aventures profanes . Cette omission est mystérieuse. Elle militerait en faveur de la thès
71 qu’ait jamais pu vouloir l’Éros. Voici « l’aube » profane , encore une fois, le monde encore une fois qui recommence, et le Prin
72 ularisaient », n’en connaissant que la rhétorique profane . C’est l’acedia, l’heureuse mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucl
73 d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistique profane . Chez Rousseau, elle devient une sorte de piétisme raffiné. Ici encor
74 aire naître, dès le xiiie siècle, une rhétorique profane de la passion. Et c’est la diffusion de ce langage par la littérature
75 ècle bourgeois vit se répandre dans la conscience profane l’« instinct de mort » longtemps refoulé dans l’inconscient ou canali
26 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
76 ne « poésie » équivoque et brûlante. Poésie toute profane d’apparences, dont la puissance de séduction s’accroît encore du fait
77 l’amour sur l’ordre social établi. Que la passion profane soit une absurdité, une forme d’intoxication, une « maladie de l’âme 
78 sans grandeur où se débattent les hommes du temps profane  : au lieu de l’épée du chevalier, entre le bourgeois et sa femme, voi
27 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
79 considérons en effet d’une manière parfaitement «  profane  », et elles ont donc tout à gagner à la critique individuelle. Mais n
28 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
80 é à stimuler la conscience religieuse dégénère en profane banalité, en choquant matérialisme à prétentions d’au-delà. Même chez
81 blime encore, quand il suit les usages de l’amour profane et célèbre le jour de l’an et le premier mai en offrant une couronne
82 s à recouvrir une pensée religieuse d’un vêtement profane , à appliquer à l’amour divin les formules consacrées par l’usage à l’
83 es proprement religieuses, mais par le culte plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans
29 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
84 e baiser symbolique, il le ravit par force, il le profane . Et voici déchaînées les puissances mauvaises. « Souffle, souffle ô v
85 c’est la passion d’amour, et non l’amour purement profane et naturel. Voici, me semble-t-il, le principe véritable de l’opposit
86 nde. Il s’ensuivait — théoriquement — que l’amour profane était le malheur absolu, l’attachement impossible et condamnable à la
87 n est un malheur recréateur. Loin de nier l’amour profane , il aboutit à le sanctifier par le mariage. Les amants mystiques du R
88 n présence de tel épisode : s’agissait-il d’amour profane — selon la lettre du Roman — ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voir
89 sque fatalement amené à transposer dans notre vie profane toutes ces allégories trop bien voilées. Il est facile d’imaginer le
90 ux métaphores mystiques, qu’il entend à leur sens profane , sera tenté de voir dans cette même phrase l’expression de la passion
91 ues chrétiens utiliseront ses métaphores devenues profanes comme si elles étaient toutes naturelles. Et nous ferons de même ensu
92 plan, soit en contemplant le divin avec des yeux profanes , soit en considérant l’humain sous une interprétation divine. [C’est
93 nfondre avec la poésie d’un amour qui serait tout profane  ; les confusions qu’elle entretient de la sorte flattent trop bien le
30 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
94 te rhétorique tendait à idéaliser les objets tout profanes qu’elle décrivait. Ce procédé, bientôt ressenti comme tel, devait eng
95 nd, dans son Quichotte, qu’aux romans d’aventures profanes . Cette omission est mystérieuse. Elle militerait en faveur de la thès
96 qu’ait jamais pu vouloir l’Éros. Voici « l’aube » profane , encore une fois, le monde encore une fois qui recommence, et le Prin
97 ularisaient », n’en connaissant que la rhétorique profane . C’est l’acedia, l’heureuse mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucl
98 d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistique profane . Chez Rousseau, elle devient une sorte de piétisme raffiné. Ici encor
99 aire naître, dès le xiiie siècle, une rhétorique profane de la passion. Et c’est la diffusion de ce langage par la littérature
100 ècle bourgeois vit se répandre dans la conscience profane l’« instinct de mort » longtemps refoulé dans l’inconscient ou canali
31 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
101 ne « poésie » équivoque et brûlante. Poésie toute profane d’apparences, dont la puissance de séduction s’accroît encore du fait
102 l’amour sur l’ordre social établi. Que la passion profane soit en réalité une forme d’intoxication, une « maladie de l’âme », c
103 sans grandeur où se débattent les hommes du temps profane  : au lieu de l’épée du chevalier, entre le bourgeois et sa femme, voi
32 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
104 tutions, dans un ordre social presque entièrement profane . Voici comment. Le diable est sardonique et ironique à souhait, mais
33 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
105 tutions, dans un ordre social presque entièrement profane . Voici comment. Le diable est sardonique et ironique à souhait, mais
34 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
106 versant obscurément qui saisit l’auditeur le plus profane de Tête d’or. Ce serait aggraver d’une sottise cette Séparation, notr
35 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
107 appeler ici, c’est que toute œuvre littéraire, si profane qu’en soit le sujet, implique une théologie (fût-ce à l’insu de son a
36 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
108 rs liée à l’attirance. En discutant Hitler, je le profane . C’est beaucoup plus dangereux pour son mythe que les vociférations s
37 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
109 l’État et du Parti divinisé, aux idéaux purement profanes et séculiers que nous proposent l’URSS et les US. Vis-à-vis de ces my
38 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
110 l’État et du Parti divinisé, aux idéaux purement profanes et séculiers que nous proposent l’URSS et les USA. Vis-à-vis de ces m
39 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
111 t le relie, le transporte au-delà de toute morale profane et lui dit à son tour comme Augustin à celui que sa foi délivre de la
112 tendre à des régions nouvelles de notre existence profane . 9. Cf. L’Amour et l’Occident , 1939. Une version révisée de cet
40 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
113 arantit la valeur de cette superstition, dont nul profane n’oserait encore douter qu’elle se place dans le sens de l’Histoire,
41 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
114 héritière des rêves alchimiques ; et de la raison profane , égalitaire, balayant les coutumes sacrées et les entraves ancestrale
42 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
115 u Credo est donc situé expressément dans la durée profane , celle de l’Histoire ; et d’une histoire exactement datée : « sous Po
43 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
116 t le relie, le transporte au-delà de toute morale profane et lui dit à son tour comme Augustin à celui que sa foi délivre de la
117 tendre à des régions nouvelles de notre existence profane . 34. Cf. L’Amour et l’Occident , 1939. Une version révisée de cet
44 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
118 remières applications de cette hygiène absolument profane qui rendent compte du subit accroissement des populations orientales.
45 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
119 ccident politique n’oppose guère que des pouvoirs profanes et totalement laïcisés : ses hommes d’État, sauf exception, n’agissen
120 uvre et populeux mais religieux, et de l’Occident profane , riche et minoritaire. Mais déjà les deux termes sont en train de cha
46 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
121 scendant, d’une tout autre structure que l’espace profane , compatible avec une multiplicité et même avec une infinité de centre
47 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). … Et dona ferentes (Remarques sur la diffusion inégale de nos valeurs et de nos produits)
122 héritière des rêves alchimiques ; et de la raison profane , égalitaire, balayant les coutumes sacrées et les entraves ancestrale
48 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
123 énaire entre le sacré, créateur des tabous, et le profane , qui naît de leur violation, mais aussi entre la sagesse et la politi
124 truosité ou de la faiblesse, révèlent un refus de profane , une insubordination, un désir démesuré et démesurément passionné d’a
49 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
125 ané par cette mise en scène, ce qui devait rester profane est sacralisé par l’horreur. Tout est faux, insondablement faux, perd
50 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
126 araît immédiatement comme à la fois pluraliste et profane . Culture de dialogue et de contestation, du seul fait de ses origines
127 de l’invocation au sacré, dans notre civilisation profane . Or, ce même mot de liberté n’éveille aucune passion fondamentale, n’
128 us ses arts et sa philosophie en tant qu’activité profanes , et tous leurs procédés et un peu de leur logique… Mais l’Europe n’a
51 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
129 araît immédiatement comme à la fois pluraliste et profane . Culture de dialogue et de contestation, du seul fait de ses origines
130 de l’invocation au sacré, dans notre civilisation profane . Je pense donc que le dynamisme de notre civilisation européenne prov
131 s ses arts et sa philosophie en tant qu’activités profanes , et tous leurs procédés et un peu de leur logique… Mais l’Europe n’a
52 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
132 araît immédiatement comme à la fois pluraliste et profane . À cause de ses origines multiples — gréco-romaine, indo-chrétienne,
133 de l’invocation au sacré, dans notre civilisation profane . Or, ce même mot de liberté n’éveille aucune passion fondamentale che
134 s ses arts et sa philosophie en tant qu’activités profanes , et tous leurs procédés et un peu de leur logique… Mais l’Europe n’a
53 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
135 cutés. Dans nos sociétés modernes, pluralistes et profanes , tout change. La transmission des connaissances n’est plus initiation
136 fin d’une évolution millénaire allant du sacré au profane , du collectif religieux-social à l’individualisme, de l’autorité indi
54 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
137 ernes, lesquels ne parlent guère que d’un amour «  profane  », sans plus savoir ni d’où il vient ni où il va2. L’intransigeante h
55 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
138 énaire entre le sacré, créateur des tabous, et le profane , qui naît de leur violation, mais aussi entre la sagesse et la politi
139 truosité ou de la faiblesse, révèlent un refus du profane , une insubordination, un désir démesuré et démesurément passionné d’a
56 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
140 arties du monde, soit pour les édifices saints et profanes , soit pour les génies différents des peuples qui l’habitent. Nous dev
57 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
141 mbre d’éléments unitifs fondamentaux. La liturgie profane intériorisée des poèmes du classicisme allemand est aussi peu conceva
58 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
142 abes et orientaux, de foi religieuse et de raison profane , en tension et contradiction. Cette dialectique interne explique son
59 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
143 rps et des biens). Pour la première fois, l’amour profane emprunte à l’amour sacré son vocabulaire. L’amour devient lui aussi u
60 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
144 ternel choisit n’est pas moins vrai de l’histoire profane des Juifs, porteurs eux aussi d’une mission que rien en eux ne sembla
145 m. Nous ne possédons pas un renseignement d’ordre profane , qui nous explique pourquoi cette tribu-là échappa au destin monotone
146 ait toute sa grandeur, c’est la révolte du destin profane contre la vocation libératrice. Et de même que cette révolte, et ce d
147 e que je trouve dans le plus grand des historiens profanes des Juifs : Josèphe. « Notre législateur (Moïse), écrit-il dans sa Ré
148 e sacrifiée.12 Ainsi toute tentative de culture profane se voit assimilée à une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’I
61 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
149 appeler ici, c’est que toute œuvre littéraire, si profane qu’en soit le sujet, implique une théologie (fût-ce à l’insu de son a
62 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
150 tion, voire d’une opposition entre le sacré et le profane , entre la cohérence globale définie par la théologie et les recherche
63 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
151 tion, voire d’une opposition entre le sacré et le profane , entre la cohérence globale définie par la théologie et les recherche
64 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
152 ens), l’Europe a admis un développement séculier, profane et personnel des arts, hors de l’enceinte des églises et des canons d
65 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
153 grecque, une littérature, au sens actuel du mot, profane , diversifiée, englobant tragédie, comédie, histoire, épopée, poésie,
66 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
154 ement l’attaque contre nos morales religieuses ou profanes sous prétexte qu’elles ne sont que de « simples conventions », se tro
67 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les prophètes de la décadence (24 septembre 1970)
155 araît immédiatement comme à la fois pluraliste et profane . À cause de ses origines multiples, à cause des valeurs souvent contr
68 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Éducation, civisme et culture
156 ns historiens), l’Europe a admis un développement profane des arts, hors de l’enceinte des églises et des canons du sacré. Dès
69 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui
157 ion, voire d’une opposition, entre le sacré et le profane , entre la cohérence globale définie par la théologie et les recherche
70 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Le Dialogue des cultures
158 abes et orientaux, de foi religieuse et de raison profane , en tension et contradiction. Cette dialectique interne explique son
71 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
159 e plus proche équivalent, dans notre civilisation profane , de l’invocation au sacré. Contre-épreuve : ce même mot de liberté n’
160 grecque, une littérature, au sens actuel du mot, profane , diversifiée, englobant tragédie, comédie, histoire, épopée, poésie,
161 cutés. Dans nos sociétés modernes, pluralistes et profanes , tout change. La transmission des connaissances n’est plus initiation
162 fin d’une évolution millénaire allant du sacré au profane , du collectif religieux-social à l’individualisme, de l’autorité indi
163 s ses arts et sa philosophie en tant qu’activités profanes , et tous leurs procédés et un peu de leur logique… Mais l’Europe n’a
164 araît immédiatement comme à la fois pluraliste et profane . À cause de ses origines multiples, à cause des valeurs souvent contr
72 1973, Articles divers (1970-1973). L’Europe, c’est d’abord une culture (juillet-août 1973)
165 iguratifs, spéculation philosophique, littérature profane , sciences, techniques, industrie… C’est donc à travers la théologie,
73 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Aux origines : le Mythe et l’Épopée
166 er neuf commence à s’exercer : celui de l’artiste profane , qui compose ses écrits pour distraire ou séduire, sans nul souci d’u
167 nera ce sens plus pur ? Nos littératures, quelque profanes qu’elles soient devenues, n’en conservent pas moins le pouvoir (consc
74 1976, Articles divers (1974-1977). Histoire et prospective de l’identité européenne (1976)
168 que toutes les civilisations ont une littérature profane , et produisent des romans d’amour, etc. Or ces croyances sont typique
75 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
169 hellénistique et les structures collectivistes et profanes de l’Empire, nulle convergence préétablie ne saurait être décelée, an
170 ions les plus constantes de l’esprit de recherche profane , spécifiquement européen. Ainsi la vie et la vitalité de notre cultur
76 1979, Articles divers (1978-1981). Notes pour une éthique du fédéralisme (1979)
171 itutions dans un ordre social presque entièrement profane … Prenez une démocratie quelconque. Supprimez toute espèce d’humour au
77 1988, Inédits (extraits de cours). Communautés, communes
172 es ; — les corporations et, sur un plan déjà plus profane , quoiqu’étant coloré de sacré, les ordres de chevalerie ; — la Table
78 1988, Inédits (extraits de cours). Culture
173 t, d’une évolution millénaire, qui va du sacré au profane , du collectif religieux et social à l’individualisme, de l’autorité i
79 1988, Inédits (extraits de cours). Occident
174 on commune est précisément ce passage du sacré au profane , qu’on appelle « sécularisation » : apprendre à juger des choses en s
80 1988, Inédits (extraits de cours). Politique
175 ues modernes ont déplacé le sacré du religieux au profane , de l’Église à la nation. La nation est devenue un nouveau dogme en v