1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 egard dans la course d’équipe. Le cœur connaît la présence muette et sûre. Toutes ces choses ne se font pas en vain. Le chef se
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
2 te sur notre énergie physique. Partout rôdent des présences animales. Tandis que sur la plaine s’élève le long beuglement des tau
3 ces tableaux de violence et de passion, c’est la présence d’un tempérament. À l’inverse de tant d’autres qui s’analysent sans f
3 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
4 e. Mais j’avoue que m’a parfois un peu gêné cette présence de la mort qu’il fait sentir partout aux lieux mêmes où naquit la rel
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
5 déjà il se préparait à vous rendre attentive à ma présence … Mais, alors, je ne sais quel démon du malheur me paralysa. Je venais
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
6 se retournent brusquement et vous renversent. Des présences tellement intenses que tout se fond catastrophiquement dans l’infini
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
7 donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre
8 et pourtant je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence , présence réelle… Comme j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne
9 t je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence réelle… Comme j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la reverr
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
10 un troisième qui est moins visible, mais dont la présence constante donne au livre toute sa gravité. Maurice Baring exprime ce
8 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
11 st que chez Kassner comme chez Kierkegaard, cette présence s’accommode d’une ironie qui chez d’autres serait plutôt le fait du d
9 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
12 X. 9.) a. « Penser avec les mains (fragments) », Présence , Lausanne et Genève, n° 1, janvier 1932, p. 37-41.
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
13 œuvre marquée du signe de la maturité, que cette présence rayonnante dont on devine chaque phrase sous-tendue. Mais rien ne la
11 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
14 s imparfaitement. Je ne t’envoie qu’une lettre. «  Présence  » et « réalisation », ces deux thèmes de ton enquête sur l’Humanisme,
15 le courage de le voir et de l’assumer. Un acte de présence à la misère du siècle, une présence enfin qui soit un acte : car pour
16 r. Un acte de présence à la misère du siècle, une présence enfin qui soit un acte : car pour nous désormais la Révolution vit, s
17 sommes peut-être seuls à connaître la force et la présence . Nous connaissons la vérité. Qu’elle soit tombée du ciel ou qu’elle é
18 e d’un ordre humain total. b. « Cause commune », Présence , Lausanne et Genève, n° 2, avril-juin 1932, p. 12-15. Précédé de la n
12 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
19 ctuelle aux deux sens de ce mot, qui sont acte et présence . Et certes notre activité serait injustifiable si nous tentions de l
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
20 Belgique (plusieurs journaux), en Suisse (Éveil, Présence ), en Espagne, en Hollande, en Irlande et dans les pays latins de l’Am
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
21 attitude de tous ces groupes un véritable acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et si v
15 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
22 donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre
23 et pourtant je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence , présence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je
24 t je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la reve
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
25 ace cloisonné de murailles respectables, plein de présences et d’absences — la chambre principale où une lampe arrose la pesante
26 tale : je retrouve en eux mon enfance entourée de présences obscures, mon enfance, cette foi anxieuse en je ne sais quelle libert
17 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
27 « bonheur » rien de plus que l’un des noms de sa présence . Mais un jour la lumière est morte autour de nous, elle est morte à l
28 llie, tempêtes sur les pentes, — beau temps de la présence . Car tu sais pour quel « bien » désiré tu les aimes ; mais tu sais qu
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
29 donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre
30 et pourtant je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence , présence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je
31 t je n’éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la reve
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
32 ace cloisonné de murailles respectables, plein de présences et d’absences, — la chambre principale où une lampe arrose la pesante
33 tale : je retrouve en eux mon enfance entourée de présences obscures, mon enfance, cette foi anxieuse en je ne sais quelle libert
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
34 ie tant de passé, et garder tant de morts dans la présence , elle ne cessera pas d’engendrer. Elle a maîtrise d’avenir. Nostal
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
35 fait comme avant.) Ce soir, elle est encore d’une présence envoûtante. Le soleil s’est caché derrière le Trou de Bourgogne. La g
22 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
36 ion de la mort. c. « Paysage de tête : poème », Présence , Lausanne et Genève, n° 1, 1933, p. 53.
23 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
37 toujours été à ses yeux : le fait d’un défaut de présence au monde, d’une impuissance à saisir les choses. Là réside la cause d
24 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
38 mais bien d’un ordre, reçu hic et nunc, et d’une présence , qui juge tout. x. « Petites notes sur les vérités éternelles », Re
25 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
39 ns un individu transformé, orienté, animé par une présence extérieure. Face à face avec le prochain que j’aime, je ne suis plus
26 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
40 s l’histoire cet amour qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement, ces trois mo
41 te, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais aussi ce
27 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
42 age. d. « L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu », Présence , Lausanne et Genève, n° 3, 1933-1934, p. 57-59. e. Voir le compte re
28 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
43 un bourgeois. Il peut attendre : son attente est présence , et porte en soi sa justification. À ceux qui croient aux fatalités d
29 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
44 des motifs tels que le désespoir, l’espérance, la présence ou la fidélité. Certes, l’exemple de la phénoménologie a ouvert la vo
45 . Gabriel Marcel de nous donner l’exemple d’une «  présence  » et d’une « fidélité » vraiment chrétienne. « Philosopher, c’est app
46 par une fidélité que l’auteur définit comme « une présence activement perpétuée ». Et tout cela tend à créer dans l’âme une disp
30 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
47 ion, et non pas dans le pain et le vin, il y a la présence réelle du Seigneur mort pour nous, impies ? Peut-être le fidèle d’auj
31 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
48 ier — et une grande vedette de music-hall dont la présence discrète n’étonna personne. De quoi s’agissait-il ? Ni de théologie,
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
49 ent gênante, un rappel presque insupportable à la présence dans ce temps de l’éternel. Car il ne suffit pas d’applaudir à ses th
50 sujétion totale est seule active. Elle est aussi présence au monde. Dans ce temps de la masse, où nous vivons, le « solitaire d
33 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
51 en faite, mais qui est un peu mieux que cela, une présence , une plainte juste, une voix d’homme. L’auteur entre dans les confide
34 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
52 s. Les catholiques patriotes savaient bien que la présence à la cour d’un Sully ou d’un Duplessis-Mornay, représentants d’une Ég
35 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
53 n objet en vrai objet. 2. Le concret, c’est la présence de l’homme Comment choisir cette valeur précise de l’inconnue ? Ex
54 nt le seul contenu paraît au seul instant de leur présence mutuelle. Il ne suit pas de là que cet instant, qui les réunit, les c
55 s l’objet ne peut, par lui-même, provoquer aucune présence . C’est là le rôle du sujet, et sa nature. La manière d’être du sujet
56 devient joie de combattre. C’est le moment de la présence de l’homme au monde et à soi-même conjointement. Et c’est ainsi que l
57 naît d’une décision de l’homme provocateur de la présence . 3. La présence de l’homme est un acte La joie de l’homme, ou s
58 n de l’homme provocateur de la présence. 3. La présence de l’homme est un acte La joie de l’homme, ou sa douleur, tels son
59 l’homme entièrement humain, tout serait histoire, présence , illustration et non explication, incarnation et non concept. Mais la
60 aux conditions de son apparition, j’entends à la présence et à l’engagement : la personne n’est jamais seule, elle est essentie
61 onsiste sa propre personne. Ma personne, c’est ma présence au monde et à moi-même conjointement ; aux vrais objets, aux vrais hu
62 ersement définis par les philosophes de l’école : présence , événement, concret, acte, personne. À tel point que la vraie définit
63 permettent d’en prendre une mesure humaine. Toute présence est un éclair d’éternité qui rompt le temps pour initier un temps nou
64 nt visibles. Le temps nouveau qu’initie l’acte de présence , c’est le temps de la création qui naît de l’acte, c’est le rythme im
65 ouvelle qualité du concret. Mais ce mystère de la présence , si l’on peut en décrire les effets, demeure mystère en tant que pure
66 enant, et qui nous meut. Nous avons établi que la présence est le fait de l’homme sujet à l’instant qu’il rencontre son objet. L
67 entière : c’est le terme d’incarnation. Si toute présence est l’événement de l’éternel dans le temps, par le moyen de l’homme,
68 collectivisme, elle prend pour mesure de tout la présence effective de l’homme. À l’évolutionnisme objectif elle oppose son exi
36 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
69 s l’histoire cet amour qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement, ces trois mo
70 te, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais aussi ce
37 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
71 me dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et si v
38 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
72 s l’histoire cet amour qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement, ces trois mo
73 te, une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais aussi ce
39 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
74 me dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et si v
40 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
75 is comme un bien perdu. g. « Contre Nietzsche », Présence , Lausanne et Genève, n° 3, avril-mai 1935, p. 1-4.
41 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
76 , le saut du temps de la prophétie au temps de la présence . Ou encore : c’est Dieu seul qui peut faire passer l’homme d’un temps
42 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
77 en n’ait pas la vocation d’agir, de faire acte de présence à la misère du siècle, de protester contre elle, et d’annoncer sa foi
43 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
78 La loyauté dira encore : Je me sens injuste en sa présence , et je ne puis, en la jugeant, que lui faire tort. Mais alors il ne s
79 our de Nietzsche : petite note sur l’injustice », Présence , Lausanne et Genève, n° 9, novembre 1935, p. 30-31.
44 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
80 d. Vraiment, le souvenir d’une influence et d’une présence aussi directes et essentielles doit nous interdire désormais de consi
81 abaissement de la pensée aux choses, cet acte de présence au monde est l’achèvement suprême, et non l’humiliation du spirituel.
45 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
82 ait ni passé ni futur, mais le Jour éternel de la présence à Dieu et à soi-même régnerait sur le monde et l’unité du genre humai
83 ésirer et décrire ; une rupture et une vision. La présence de l’absolu dans la sobriété parfaite et insensible de l’instant, c’e
46 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
84 (l’Amour du Monde), approche de la fin du monde ( Présence de la Mort, Les Signes parmi nous), mythe de l’or (Farinet), mythe du
85 existe à sa façon. Je vois que son pouvoir est sa présence active au monde (« Toute résistance, dit-il, nous oblige à être prése
86 ment, cette saisie des choses et des êtres, cette présence au monde et à soi-même, — l’originalité de l’homme « radical ». Ramuz
47 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
87 ein pouvait seul maintenir. Mais pour attester la présence universelle de ce dessein, il fallait des symboles visibles et dont l
88 as l’Empire populaire. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’incarnation d’une mesure commune à tous l
48 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
89 iritualisme et duperie bourgeoise ; pour l’autre, présence effective de la pensée et de la foi à nos misères, activité concrète
49 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
90 ue en nous l’état de co-naissance qui répond à la présence sensible des choses mêmes. » Le nom, qui désigne la chose, appelle un
50 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
91 n beau drame d’amour le souvenir et davantage, la présence d’un être vrai, qui apporte à toute l’œuvre une émouvante précision.
51 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
92 ème, ni la solution d’un problème, mais il est la présence réelle qu’on connaît avec assurance dès l’instant qu’on lui obéit. C’
93 au faîte de leur pouvoir, même au comble de leur présence , quand elles font leur plein dans nos vies, elles laissent toujours u
94 t. L’esprit n’est vrai que lorsqu’il manifeste sa présence , et dans le mot manifester il y a main. L’esprit n’est vrai que dans
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
95 étrangères, cette vocation sera symbolisée par la présence de l’Arche de l’Alliance, aussi nommée arche du témoignage : alliance
53 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
96 iritualisme et duperie bourgeoise ; pour l’autre, présence effective de la pensée et de la foi à nos misères, activité concrète
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
97 ein pouvait seul maintenir. Mais pour attester la présence universelle de ce dessein, il fallait des symboles visibles et dont l
98 religion de la Nation. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’incarnation d’une mesure commune à tous l
55 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
99 n appel presque insupportable à l’actualité, à la présence . Il ne suffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce regard qui
100 sauvages que rêvent les faibles, mais un acte de présence , d’information profonde du réel à l’image d’une vision commune, un ac
101 atteste l’existence d’un conflit, c’est-à-dire la présence du réel. Il rend à ma pensée sa gravité, son poids, sa raison d’être.
102 ière, c’est à cela même qu’on peut reconnaître sa présence . Nous appellerons dès lors incarnation un acte qui ne sera réductible
103 age dans leur lecture éprouve de tout son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès du discours et qu’il
104 ns un individu transformé, orienté, animé par une présence extérieure qui le questionne99. Face à face avec le prochain, respons
56 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
105 ème, ni la solution d’un problème, mais il est la présence réelle qu’on connaît avec assurance dès l’instant qu’on lui obéit. C’
106 au faîte de leur pouvoir, même au comble de leur présence , quand elles font leur plein dans nos vies, elles laissent toujours u
107 t. L’esprit n’est vrai que lorsqu’il manifeste sa présence , et dans le mot manifester il y a main. L’esprit n’est vrai que dans
57 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
108 étrangères, cette vocation sera symbolisée par la présence de l’Arche de l’Alliance, aussi nommée arche du témoignage : alliance
58 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
109 iritualisme et duperie bourgeoise ; pour l’autre, présence effective de la pensée et de la foi à nos misères, activité concrète
59 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
110 ein pouvait seul maintenir. Mais pour attester la présence universelle de ce dessein, il fallait des symboles visibles et dont l
111 religion de la Nation. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’incarnation d’une mesure commune à tous l
60 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
112 n appel presque insupportable à l’actualité, à la présence . Il ne suffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce regard qui
113 sauvages que rêvent les faibles, mais un acte de présence , d’information profonde du réel à l’image d’une vision commune, un ac
114 atteste l’existence d’un conflit, c’est-à-dire la présence du réel. Il rend à ma pensée sa gravité, son poids, sa raison d’être.
115 ière, c’est à cela même qu’on peut reconnaître sa présence . Nous appellerons dès lors incarnation un acte qui ne sera réductible
116 age dans leur lecture éprouve de tout son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès du discours et qu’il
117 ns un individu transformé, orienté, animé par une présence extérieure qui le questionne102. Face à face avec le prochain, respon
61 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
118 —, et rien ne pouvait nous faire soupçonner cette présence à côté. Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : « Madame se
62 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
119 r perdu son ombre… Il était même si vivant, et sa présence si gênante, que je tentai de le contraindre, quoi qu’il arrive, aux s
120 mêler le monde où il revient, et qui l’accable de présences bizarres, ou douces, mais aussi quelques fois, hostiles. (Et cela peu
63 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
121 —, et rien ne pouvait nous faire soupçonner cette présence , à côté. Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : Madame se m
64 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
122 ’absurdité que provoquait en moi, précisément, la présence physique d’un homme, confrontée avec les idées que j’avais en tête. I
65 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
123 oit des dimensions nouvelles : mystère, fatalité, présence d’une tradition. À vrai dire, on ne croit guère à ce pouvoir mortel d
66 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
124 ypothétique, au nom d’une théorie ardue, mais une présence immédiatement active et totalement salutaire, au nom d’une Personne v
125 convertit au communisme ne se rattache pas à une Présence actuelle. Il fait un pari dont l’objet n’est pas accessible aujourd’h
126 que soit l’espérance du marxiste — et non pas une présence exigeante et totalement animatrice. C’est ici la raison profonde des
127 pas derrière lui de modèle accompli, ni en lui de Présence souveraine, il se sent libre d’appliquer les moyens qu’il juge adéqua
67 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
128 J’accepte cet augure à double sens, certifiant la présence d’un destin. Voici l’île : une plage basse, quelques pins, deux ou tr
68 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
129 t que ce désert est habité par des hommes dont la présence m’est plus concrète qu’ailleurs. Ou par une analogie moins profonde :
130 d’absurdité que provoquait en moi précisément, la présence physique d’un homme, confrontée avec les idées que j’avais en tête. I
69 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
131 à faire pour ces gens-là, ni eux pour nous. Leur présence , leur proximité matérielle n’exige pas de nous des actes ou des échan
132 —, et rien ne pouvait nous faire soupçonner cette présence , à côté. Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : Madame se m
70 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
133 silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d’un bruit universel ; c’est une lassitude douloureuse et bousculée a
71 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
134 de la Croix connaît que l’âme atteint un état de présence parfaite à l’objet aimant de l’amour, et c’est ce qu’il nomme le mari
135 mblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de souffrir, acceptent
136 intitulé Problèmes de la sexualité (collection «  Présences  »). « Un chrétien peut et doit accepter Éros, en tant qu’Éros, et jus
72 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
137 a première fois quelque chose de tragique dans la présence du régime, quelque chose qui me révèle sans doute l’un de ses aspects
138 anqué le service7, ce soir. J’ai fait attester ma présence et j’ai lu avec enthousiasme le VB 8. J’ai payé aujourd’hui ma cotisa
139 . Non pas l’avenir, mais l’éternel Présent, ou la présence de l’Éternel, voilà ce que disent les lèvres du prophète. Et cet homm
73 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
140 ert), tel est le mécanisme régulier qui trahit la présence d’une passion inavouable. Dans un monde comme le nôtre, où si peu d’h
74 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
141 ière de « journal ». La NRF continue d’étendre sa présence autour de Denis de Rougemont. o. « Du mythe de Tristan et Iseut à l
75 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
142 me de toute expérience mystique : c’est la « pure présence ineffable », la « contemplation sans objet ». Je pense donc qu’il est
143 n’arrivent pas à retrouver dans leur au-delà une Présence qui pardonne, qui guérisse, et qui leur rende alors la force d’accept
76 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
144 mais non de l’autre tel qu’il est ; et non de la présence de l’autre, mais bien plutôt de son absence ! La séparation des amant
145 s circonstances sociales qui menacent les amants ( présence de Marc, méfiance des barons, jugement de Dieu, etc.), Tristan bondit
146 au-delà. La nostalgie, le souvenir, et non pas la présence , nous émeuvent. La présence est inexprimable, elle ne possède aucune
147 uvenir, et non pas la présence, nous émeuvent. La présence est inexprimable, elle ne possède aucune durée sensible, elle ne peut
77 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
148 des éléments religieux dont nous avions décelé la présence dans le mythe nous amène donc à constater une contradiction flagrante
149 uves intellectuelles en matière de foi : la seule présence d’une image visible des choses saintes suffisait à en démontrer la vé
78 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
150 ’agit-il donc de Béatrice comme femme ? Est-ce sa présence que tous les saints implorent et qui serait « l’espérance des bienheu
151 retiennent l’attention dans le réel, imposent la présence du « jour », contredisent fatalement le sens profond de l’action. Tan
79 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
152 de la Croix connaît que l’âme atteint un état de présence parfaite à l’objet aimant de l’amour, et c’est ce qu’il nomme le mari
153 mblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de souffrir, acceptent
154 intitulé Problèmes de la sexualité (collection «  Présences  ») : « Un chrétien peut et doit accepter Éros, en tant qu’Éros, et ju
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
155 mais non de l’autre tel qu’il est ; et non de la présence de l’autre, mais bien plutôt de son absence ! La séparation des aman
156 s circonstances sociales qui menacent les amants ( présence de Marc, méfiance des barons, jugement de Dieu, etc.), Tristan bondit
157 au-delà. La nostalgie, le souvenir, et non pas la présence , nous émeuvent. La présence est inexprimable, elle ne possède aucune
158 uvenir, et non pas la présence, nous émeuvent. La présence est inexprimable, elle ne possède aucune durée sensible, elle ne peut
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
159 des éléments religieux dont nous avions décelé la présence dans le mythe nous amène donc à constater une contradiction flagrante
160 uves intellectuelles en matière de foi : la seule présence d’une image visible des choses saintes suffisait à en démontrer la vé
161 goisse ». Il va plus loin dans la libération : la présence physique de l’objet aimé lui deviendra bientôt indifférente : J’ai un
162 nce que le corps féminin manifestait par sa seule présence des pouvoirs surnaturels, les mêmes que ceux que Ton prêtait au Graal
82 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
163 ’agit-il donc de Béatrice comme femme ? Est-ce sa présence que tous les saints implorent et qui serait « l’espérance des bienheu
164 retiennent l’attention dans le réel, imposent la présence du « jour », contredisent fatalement le sens profond de l’action. Tan
83 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
165 de la Croix connaît que l’âme atteint un état de présence parfaite à l’objet aimant de l’amour, et c’est ce qu’il nomme le mari
166 mblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de souffrir, acceptent
167 intitulé Problèmes de la sexualité (collection «  Présences  ») : « Un chrétien peut et doit accepter Éros en tant qu’Éros, et jus
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Préface à l’édition de 1956
168 e à sensibiliser l’attention de mes lecteurs à la présence du mythe ; par suite, à les mettre en mesure de détecter ses radiatio
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
169 mais non de l’autre tel qu’il est ; et non de la présence de l’autre, mais bien plutôt de son absence ! La séparation des amant
170 s circonstances sociales qui menacent les amants ( présence de Marc, méfiance des barons, jugement de Dieu, etc.), Tristan bondit
171 au-delà. La nostalgie, le souvenir, et non pas la présence , nous émeuvent. La présence est inexprimable, elle ne possède aucune
172 uvenir, et non pas la présence, nous émeuvent. La présence est inexprimable, elle ne possède aucune durée sensible, elle ne peut
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
173 des éléments religieux dont nous avions décelé la présence dans le mythe nous amène donc à constater une contradiction flagrante
174 uves intellectuelles en matière de foi : la seule présence d’une image visible des choses saintes suffisait à en démontrer la vé
175 goisse ». Il va plus loin dans la libération : la présence physique de l’objet aimé lui deviendra bientôt indifférente : J’ai u
176 nce que le corps féminin manifestait par sa seule présence des pouvoirs surnaturels, les mêmes que ceux que l’on prêtait au Graa
87 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
177 ’agit-il donc de Béatrice comme femme ? Est-ce sa présence que tous les saints implorent et qui serait « l’espérance des bienheu
178 retiennent l’attention dans le réel, imposent la présence du « jour », contredisent fatalement le sens profond de l’action. Tan
88 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
179 de la Croix connaît que l’âme atteint un état de présence parfaite à l’objet aimant de l’amour, et c’est ce qu’il nomme le mari
180 mblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de souffrir, acceptent
181 intitulé Problèmes de la sexualité (collection «  Présences  ») : « Un chrétien peut et doit accepter, Éros en tant qu’Éros, et ju
89 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
182 que je ne vois de salut pour l’esprit que dans la présence effective de la pensée et de la foi à toutes les misères de ce monde.
90 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
183 que je ne vois de salut pour l’esprit que dans la présence effective de la pensée et de la foi à toutes les misères de ce monde.
91 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
184 Mais certains pensent pour l’avoir éprouvé en sa présence par une espèce de frisson d’horreur sacrée, qu’il est le siège d’une
92 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
185 la mentalité des totalitaires, c’est-à-dire : la présence active et personnelle du démon dans nos passions ; dans notre besoin
186 porte en soi. Et donc de ne pas se soucier de la présence active du démon. Et donc enfin de lui laisser le champ libre pour nou
93 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
187 spire une sorte d’effroi furtif, révélateur d’une présence perverse au sein même de l’insignifiance. L’exactitude impitoyable de
188 e intensité des sensations parfois simultanées de présence et d’absence infinie, créent chez tout être passionné l’illusion d’un
189 l’absence de l’être aimé qu’il n’a de joie par sa présence … Dans ce dédale de nos enfers privés, quel talisman pourrions-nous em
94 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
190 Mais certains pensent pour l’avoir éprouvé en sa présence par une espèce de frisson d’horreur sacrée, qu’il était le siège d’un
95 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
191 la mentalité des totalitaires, c’est-à-dire : la présence active et personnelle du démon dans nos passions ; dans notre besoin
192 porte en soi. Et donc de ne pas se soucier de la présence active du démon. Et donc enfin de lui laisser le champ libre pour nou
193 giés ont pleuré en passant devant elle ! Sa seule présence était le gage d’une aisance de pensée et de vie qu’ils venaient de pe
96 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
194 spire une sorte d’effroi furtif, révélateur d’une présence perverse au sein même de l’insignifiance. L’exactitude impitoyable de
195 l’Éternité. Le temps sans fin, voilà l’Enfer. La présence parfaite, voilà l’Éternité. 44. Le diable auteur « Point d’œuv
196 e intensité des sensations parfois simultanées de présence et d’absence infinie, créent chez tout être passionné l’illusion d’un
197 l’absence de l’être aimé qu’il n’a de joie par sa présence . Dans ce dédale de nos enfers privés, quel talisman pourrions-nous em
97 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
198 Mais certains pensent pour l’avoir éprouvé en sa présence par une espèce de frisson d’horreur sacrée, qu’il était le siège d’un
98 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
199 la mentalité des totalitaires, c’est-à-dire : la présence active et personnelle du démon dans nos passions ; dans notre besoin
200 porte en soi. Et donc de ne pas se soucier de la présence active du démon. Et donc enfin de lui laisser le champ libre pour nou
201 giés ont pleuré en passant devant elle ! Sa seule présence était le gage d’une aisance de pensée et de vie qu’ils venaient de pe
99 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
202 spire une sorte d’effroi furtif, révélateur d’une présence perverse au sein même de l’insignifiance. L’exactitude impitoyable de
203 l’Éternité. Le temps sans fin, voilà l’Enfer. La présence parfaite, voilà l’Éternité. 44. Le diable auteur « Point d’œuvr
204 e intensité des sensations parfois simultanées de présence et d’absence infinie, créent chez tout être passionné l’illusion d’un
205 l’absence de l’être aimé qu’il n’a de joie par sa présence . Dans ce dédale de nos enfers privés, quel talisman pourrions-nous em
100 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
206 ême décrit par allusions ou par symboles, mais sa présence souveraine est annoncée par certain frémissement de l’assemblée des m