1
s bien le mal qu’ils ont fait et qu’au fond, leur
refus
d’agir sur l’époque, c’est une manière d’agir contre elle. 2. « La c
2
son âme telle qu’elle est » (Rivière), ou encore
refus
de choisir, volonté de tout conserver en soi ? Ou bien une attitude e
3
aire que dans celui de l’action. En littérature :
refus
de construire, de composer ; impuissance à inventer. Car inventer, c’
4
(Froid aux genoux, odeur de vieille fumée, et ce
refus
au sommeil qui meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflammes sur
5
nous (dangereuse tant que vous voudrez). Mais ce
refus
n’est pas seulement comme vous pensez, d’une ingratitude salutaire, c
6
e vous pensez, d’une ingratitude salutaire, c’est
refus
de limiter le mal. Je vous vois envahi par des démons que vous préten
7
nc la douleur ; ici, c’est l’absence d’amour, par
refus
de souffrir. Mais chez un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à
8
d’un Du Bos, n’est-elle pas précisément dans son
refus
de sacrifier jamais l’éthique à l’esthétique, et dans ce sens chez ta
9
s des hommes lié à la conscience de leur vanité…,
refus
surtout. » Refus des « conditions » de la vie sociale, au profit d’un
10
à la conscience de leur vanité…, refus surtout. »
Refus
des « conditions » de la vie sociale, au profit d’une volonté de puis
11
iente de réduire l’homme à sa seule virtu. Donc :
refus
ou ignorance des catégories de la grâce et du péché ; un certain ascé
12
comme les ruses de la volupté, à ce jeu serré de
refus
, de tentations, d’oublis feints et de brusques retours. Il faut tout
13
profonde de l’esprit dont procèdent à la fois le
refus
de la magie et le goût passionné de l’effort immédiat. Qu’un fait de
14
même qui constitue l’Occident spirituel. C’est le
refus
de la magie qui fonde notre éthique, et ce dilemme est peut-être le p
15
on silence intérieur. Période de repliement et de
refus
, si douloureuse que le signe en devient visible sur ses traits. Je ne
16
ble »12. L’on découvre ici la source de l’étrange
refus
de Goethe, dès qu’il s’agit de faire état des causes premières, des f
17
er et leurs leçons. Ne nous y trompons pas : leur
refus
de penser par eux-mêmes en fonction des nécessités concrètes de l’heu
18
la philosophie régnante est caractérisée par son
refus
d’aborder les questions dites vulgaires, qui conduiraient à des concl
19
nations physiques et morales. Doit-on conclure au
refus
de toute activité politique ? Ce serait admettre que les deux termes
20
t clair que toute impartialité serait hypocrisie,
refus
. Qu’on trouve donc ici une prise de parti. Nous sommes une générati
21
révolution, ce n’est plus un état d’esprit, ni un
refus
des tâches d’homme. Henri Lefebvre l’a montré, je n’ajouterai rien à
22
. Je vois clairement que leurs buts provoquent le
refus
, pour les mêmes raisons, aggravées23. Ils jouent sur une révolte des
23
n’ont su faire ni maîtres ni doctrines, unité de
refus
devant la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peu
24
dans l’actualisation, il peut tourner alors en un
refus
chronique. Et c’est en quoi le monde latin, monde de la spontanéité,
25
par l’acte ; le sentiment à la mélancolie, par le
refus
de l’acte. Il en résulte que la sensualité germanique est plus consci
26
une vue de l’esprit. Qui dit confort d’abord dit
refus
de tout style. Cette maison qui offre les commodités du plus luxueux
27
dans l’actualisation, il peut tourner alors en un
refus
chronique. Et c’est en quoi le monde latin, monde de la spontanéité,
28
par l’acte ; le sentiment à la mélancolie, par le
refus
de l’acte. Il en résulte que la sensualité germanique est plus consci
29
une vue de l’esprit. Qui dit confort d’abord dit
refus
de tout style. Cette maison qui offre les commodités du plus luxueux
30
d’aller jusqu’aux dernières conséquences de leur
refus
du transcendant. Le communisme seul a poussé jusqu’aux réalisations e
31
ouver dans cette sentence la justification de son
refus
de vivre. Mais il existe une sagesse qui semble bien n’être pas affec
32
s négations, cette éthique et cette actualité, ce
refus
de toutes les synthèses et ce principe de synthèse qu’il contient. Ac
33
notre durée n’est sans doute que notre perpétuel
refus
de l’éternité. Dieu dit oui : l’homme comprend non, se découvrant sou
34
Contre ce désordre notre attitude est celle d’un
refus
total. Mais rompre avec ces apparences, ce n’est pas encore faire rév
35
ut dire. C’est une des leçons de la guerre. Notre
refus
est instinctif devant un avenir, un espoir, une action dont les buts
36
istingue du monde n’est pas autre que cet élan de
refus
ou de tendresse. En vérité, point de séparation réelle, jamais de vid
37
conscient ne serait-elle pas, elle aussi, dans ce
refus
de croire à la réalité tout invisible de « l’homme nouveau » — réalit
38
en banal jusqu’au péché contre l’esprit, jusqu’au
refus
d’être sauvé, il y a toujours une révolte de l’homme contre sa condit
39
il fallait en parler ici : elle marque le pôle du
refus
, dans notre « politique du pessimisme actif ». Je voudrais décrire ma
40
alité de ces deux équipes tient d’abord dans leur
refus
absolu de poser les questions par rapport à une droite et à une gauch
41
et à une gauche également condamnées. Par ce seul
refus
, elles opèrent déjà ce que le vocabulaire de l’Ordre nouveau nomme un
42
d’abord ce qui les unit en principe : 1. Quelques
refus
massifs, refus du capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerre
43
les unit en principe : 1. Quelques refus massifs,
refus
du capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerres, de chômage,
44
e manifeste jusque dans le domaine de la pensée ;
refus
du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au profit de
45
e la finance, du sentiment patriotique originel ;
refus
de la culture bourgeoise et de la distinction commode qu’elle suppose
46
ens concret des responsabilités personnelles. Ces
refus
et ces affirmations définissent l’attitude spirituelle des jeunes gro
47
d’autre existence et pas d’autre pouvoir que mon
refus
d’exister devant Dieu et d’exercer le pouvoir que je suis. Elle n’est
48
Seul, Kierkegaard sait nous la désigner, dans le
refus
de cette « catégorie du solitaire », de l’homme qui vit de la Parole
49
échec de Bourget qui peut expliquer à lui seul un
refus
aussi opportun de la part de nos romanciers. La vérité, c’est que la
50
té sera donc une communauté d’idéal autant que de
refus
. Risquons ici un parallèle qui n’est peut-être pas simplement une ima
51
confusion désirée revient en dernière analyse au
refus
pur et simple d’agir et de créer, j’entends, de se poser comme auteur
52
orance de cet ordre est bien plutôt une espèce de
refus
… À chacun de s’examiner et d’éprouver son courage « personnel ». Il y
53
nations physiques et morales. Doit-on conclure au
refus
de toute activité politique ? Ce serait admettre que les deux termes
54
ient été jusqu’aux dernières conséquences de leur
refus
du transcendant42. Le communisme seul a poussé jusqu’aux réalisations
55
n’ont su faire ni maîtres ni doctrines, unité de
refus
devant la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peu
56
dre Marc, René Dupuis, Robert Aron. Ce concert de
refus
n’avait rien d’harmonieux. On pouvait cependant y distinguer deux thè
57
révolution, ce n’est plus un état d’esprit, ni un
refus
des tâches d’homme. La révolution est une nécessité au sens le plus b
58
dre Marc, René Dupuis, Robert Aron. Ce concert de
refus
n’avait rien d’harmonieux. On pouvait cependant y distinguer deux thè
59
esse consistant à savoir dépenser. Pauvre non par
refus
du monde, mais parce que le monde n’est jamais plus fort qu’une volon
60
iginalité de ces groupes réside d’abord dans leur
refus
absolu de poser les questions par rapport à une droite et à une gauch
61
et à une gauche également condamnées. Par ce seul
refus
, ils opèrent déjà ce que le vocabulaire de L’Ordre nouveau nomme un
62
d’abord ce qui les unit en principe : 1° Quelques
refus
massifs, refus du capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerre
63
les unit en principe : 1° Quelques refus massifs,
refus
du capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerres, de chômage,
64
e manifeste jusque dans le domaine de la pensée ;
refus
du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au profit de
65
e la finance, du sentiment patriotique originel ;
refus
de la culture bourgeoise et de la distinction commode qu’elle suppose
66
ens concret des responsabilités personnelles. Ces
refus
et ces affirmations définissent l’attitude spirituelle des jeunes gro
67
orance de cet ordre est bien plutôt une espèce de
refus
… À chacun de s’examiner et d’éprouver son courage « personnel ». Il y
68
nations physiques et morales. Doit-on conclure au
refus
de toute activité politique ? Ce serait admettre que les deux termes
69
ient été jusqu’aux dernières conséquences de leur
refus
du transcendant.35 Le communisme seul a poussé jusqu’aux réalisation
70
n’ont su faire ni maîtres ni doctrines, unité de
refus
devant la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peu
71
dre Marc, René Dupuis, Robert Aron. Ce concert de
refus
n’avait rien d’harmonieux. On pouvait cependant y distinguer deux thè
72
révolution, ce n’est plus un état d’esprit, ni un
refus
des tâches d’homme. La révolution est une nécessité au sens le plus b
73
e consistant à savoir se dépenser. Pauvre non par
refus
du monde, mais parce que le monde n’est jamais plus fort qu’une volon
74
iginalité de ces groupes réside d’abord dans leur
refus
absolu de poser les questions par rapport à une droite et à une gauch
75
et à une gauche également condamnées. Par ce seul
refus
, ils opèrent déjà ce que le vocabulaire de l’Ordre nouveau nomme un «
76
d’abord ce qui les unit en principe : 1° Quelques
refus
massifs, refus du capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerre
77
les unit en principe : 1° Quelques refus massifs,
refus
du capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerres, de chômage,
78
e manifeste jusque dans le domaine de la pensée ;
refus
du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au profit de
79
e la finance, du sentiment patriotique originel ;
refus
de la culture bourgeoise et de la distinction commode qu’elle suppose
80
ens concret des responsabilités personnelles. Ces
refus
et ces affirmations définissent l’attitude spirituelle des jeunes gro
81
arne à la puissance infinie le goût du néant — le
refus
de la vocation — qui caractérisera le monde bourgeois aux yeux de l’h
82
Il y aurait donc une différence profonde entre le
refus
de Pilate, chargé d’un pouvoir séculier, et le refus de l’intellectue
83
us de Pilate, chargé d’un pouvoir séculier, et le
refus
de l’intellectuel, dégagé par nature de toute responsabilité temporel
84
n fin de compte — à leurs yeux seuls — tous leurs
refus
de conclure37, c’est-à-dire de s’engager, où ils voient le sublime de
85
et tel autre. C’est tout au contraire exprimer un
refus
pur et simple de comparer. C’est affirmer une préférence inconditionn
86
t justement ce qu’il faut lui reprocher. C’est ce
refus
de prévoir jusqu’au bout les conséquences de son action, qui rend cet
87
se. Rien de plus frappant que cette communauté de
refus
à gauche et à droite, parmi les troupes. Il est temps de donner à ce
88
mporte une injustice, c’est trop clair, mais tout
refus
de juger comporte une illusion, et souvent une lâcheté. (En termes di
89
u monde est durée, et c’est la forme du péché, du
refus
de l’instant éternel12, — le temps, la succession et le désir. C’est
90
, nous retrouvons cette définition du temps comme
refus
de l’instant et de l’obéissance immédiate à la Parole. La ressemblanc
91
du dogme » n’est en fait qu’une stratification de
refus
, de défenses contre les hérésies. Cela produit des effets étranges. A
92
us qu’elle suppose : la sobriété, la solidité, le
refus
de l’ironie, la bonhomie sérieuse, l’absence de toute complaisance à
93
désespoir et qu’il meurt de son isolement, ou du
refus
de se dépasser ; qu’il n’y a pas de lignes droites dans l’univers, et
94
connaître sa vraie nature. Insuffisance de nos
refus
Si la culture nous pose un problème, c’est donc, et tout d’abord,
95
lement — en vertu d’un très sûr instinct — par un
refus
d’user de la mesure linguistique commune aux chancelleries et à l’Égl
96
érente : des génies qui n’incarnent rien que leur
refus
individuel, des génies destructeurs de toute communauté, affirmateurs
97
désespoir, et qu’il meurt de son isolement, ou du
refus
de se dépasser ; qu’il n’y a pas de lignes droites dans l’univers, et
98
er au détriment de la gravité de penser. D’où les
refus
que cette critique ne manque pas de prononcer dès qu’elle flaire dans
99
le synonyme d’une certaine lâcheté, d’un certain
refus
d’être humain, d’une certaine révolte inconsciente contre la conditio
100
l’homme, c’est l’impartialité du clerc, c’est son
refus
modeste et scientifique de former l’homme. La condition d’une telle v
101
la même erreur sur l’homme et sa mission, le même
refus
intéressé de faire la loi vivante, qui ont assuré pendant cent ans l’
102
Mais dans leur style, tout est prudence, tout est
refus
, et mes affirmations ou mes questions seraient, à les en croire, naïv
103
gieux ? Et leur épistémologie, le témoignage d’un
refus
de connaître, c’est-à-dire de souffrir et d’aimer ? Est-ce que toute
104
orte certaines adhésions, ou ne provoque certains
refus
dont les motifs seraient bien étrangers à la thèse que je soutiens. S
105
fusent pesamment le monde — pour le faire. Car ce
refus
nous tient debout et rassemblés. Et c’est là notre vocation d’hommes
106
permanente dans telle déficience morale, dans tel
refus
précis dont nous sommes responsables aujourd’hui ? L’implication éthi
107
t les ordres concrets ne rencontrent même plus de
refus
, mais seulement un geste de doute, une allusion à l’infinie complexit
108
elles sont constituées, précisément, par tous nos
refus
des extrêmes : vérités d’ordre statistique, donc irréelles par défini
109
tude finale. Il s’agit maintenant de dépasser ces
refus
— et c’est le meilleur moyen de les préciser — en affirmant directeme
110
e la culture tient, comme je l’ai démontré, à son
refus
d’agir et de se risquer dans les conflits qui existent, ou que la pen
111
ière, ou une passion vulgaire ; ou enfin comme un
refus
de donner ses raisons, une espèce de mensonge insolent. Et il est vra
112
comme les ruses de la volupté, à ce jeu serré de
refus
, de tentations, d’oublis feints, et de brusques retours. Il faut tout
113
jours marqué aussi clairement qu’il le fallait le
refus
que je veux opposer à la tentation titanique, à l’ambition prométhéen
114
e premier et irrattrapable de l’instant, c’est le
refus
de l’obéissance instantanée à l’Éternel. Nous avons lâché la rampe, e
115
rien de suffisant pour justifier ce mouvement de
refus
global. Mais nous sentons qu’elles entraînent en nous un état de divi
116
nce. Le salut n’est jamais dans le repli, dans le
refus
du conflit concret. L’invention de l’homme « intérieur » suppose et p
117
déjà la crise est ouverte. Insuffisance de nos
refus
Si la culture nous pose un problème, c’est donc, et tout d’abord,
118
lement — en vertu d’un très sûr instinct — par un
refus
d’user de la mesure linguistique commune aux chancelleries et à l’Égl
119
érente : des génies qui n’incarnent rien que leur
refus
individuel, des génies destructeurs de toute communauté, affirmateurs
120
désespoir, et qu’il meurt de son isolement, ou du
refus
de se dépasser ; qu’il n’y a pas de lignes droites dans l’univers, et
121
er au détriment de la gravité de penser. D’où les
refus
que cette critique ne manque pas de prononcer dès qu’elle flaire dans
122
le synonyme d’une certaine lâcheté, d’un certain
refus
d’être humain, voilà ce qu’il faut expliquer maintenant. L’apparei
123
l’homme, c’est l’impartialité du clerc, c’est son
refus
modeste et scientifique de former l’homme. J’ai dit la condition d’un
124
la même erreur sur l’homme et sa mission, le même
refus
intéressé de faire la loi vivante, qui ont assuré pendant cent ans l’
125
Mais dans leur style, tout est prudence, tout est
refus
, et mes affirmations ou mes questions seraient, à les en croire, naïv
126
gieux ? Et leur épistémologie, le témoignage d’un
refus
de connaître, c’est-à-dire de souffrir et d’aimer ? Est-ce que toute
127
orte certaines adhésions, ou ne provoque certains
refus
dont les motifs seraient bien étrangers à la thèse que je soutiens. S
128
fusent pesamment le monde — pour le faire. Car ce
refus
nous tient debout et rassemblés. Et c’est là notre vocation d’hommes
129
permanente dans telle déficience morale, dans tel
refus
précis dont nous sommes responsables aujourd’hui ? L’implication éthi
130
t les ordres concrets ne rencontrent même plus de
refus
, mais seulement un geste de doute, une allusion à l’infinie complexit
131
elles sont constituées, précisément, par tous nos
refus
des extrêmes : vérités d’ordre statistique, donc irréelles par défini
132
tude finale. Il s’agit maintenant de dépasser ces
refus
— et c’est le meilleur moyen de les préciser — en affirmant directeme
133
e la culture tient, comme je l’ai démontré, à son
refus
d’agir et de se risquer dans les conflits qui existent, ou que la pen
134
re, ou d’une passion vulgaire ; ou enfin comme un
refus
de donner ses raisons, une espèce de mensonge insolent. Et il est vra
135
comme les ruses de la volupté, à ce jeu serré de
refus
de tentations, d’oublis feints et de brusques retours. Il faut tout c
136
jours marqué aussi clairement qu’il le fallait le
refus
que je veux opposer à la tentation titanique, à l’ambition prométhéen
137
e premier et irrattrapable de l’instant, c’est le
refus
de l’obéissance instantanée à l’Éternel. Nous avons lâché la rampe, e
138
par suite économique, produite en Occident par le
refus
du concret et de l’acte, avec ce que tout acte comporte de risque dan
139
écision totale entre un oui et un non absolus, et
refus
de tout moyen terme ou médiation plus ou moins rationnelle entre les
140
la Diatribe voulait l’embarrasser69. Ensuite, ce
refus
total, ou mieux cette négligence tranquille de toute espèce de consid
141
fruit. Voilà le gouvernement despotique. » Le
refus
de la violence appelle la brutalité Confondre la violence et la br
142
écision totale entre un oui et un non absolus, et
refus
de tout moyen terme entre les règnes en guerre ouverte du Dieu de la
143
ont en commun, nous trouverions d’abord quelques
refus
(ceux que nous formulions dès les débuts de cette revue : ni communis
144
ce monde et s’attendent totalement au Royaume. Ce
refus
, cette attente active50 constituent la révolution la plus radicale qu
145
n monde qu’il condamne ! Car alors, où serait son
refus
? Et quelle preuve aurions-nous de sa transformation ? Une mauvaise h
146
ns une vraie sagesse, et de vraie sagesse dans le
refus
de toute sagesse qui calcule. Le riche ne vaut pas moins que le pauvr
147
t ce qui n’est pas foi, mais vue, tout ce qui est
refus
d’obéissance, et imagination d’un autre bien. Idole tout ce qui détou
148
s ? Une vocation est-elle donc « amissible » ? Le
refus
de l’homme serait-il donc capable de modifier un arrêt éternel, alors
149
écision totale entre un oui et un non absolus, et
refus
de tout moyen terme ou médiation plus ou moins rationnelle entre les
150
la Diatribe voulait l’embarrasser31. Ensuite, ce
refus
total, ou mieux, cette négligence tranquille de toute espèce de consi
151
ui est sa devise devait fatalement le conduire au
refus
d’une perspective de bonheur dans laquelle il ne pouvait voir le vrai
152
d’essayer de les résoudre, et fait converger des
refus
au lieu de composer des efforts. Programme de M. Daladier (selon le J
153
fuser le jeu du fort, et de le déconcerter par ce
refus
. Je lis dans un ouvrage anglais quelques phrases qui pourraient orien
154
vivre collectif84. Mais le fondement de ces trois
refus
était en vérité la doctrine de l’Amour, c’est-à-dire de l’Éros divini
155
a passion, elle se distingue de la passion par un
refus
constant de subir ses rêves, par un besoin constant d’agir pour l’êtr
156
dis que la fidélité de Tristan était un perpétuel
refus
, une volonté d’exclure et de nier la création dans sa diversité, d’em
157
age. Car cette fidélité se fonde justement sur le
refus
initial et juré de « cultiver » les illusions de la passion, de leur
158
la fidélité, de la personne, du mariage, — et du
refus
de la passion. Elle suppose l’acceptation du différent, et donc de l’
159
n passant sur mille — moi par exemple — oppose un
refus
de principe à ces bruyantes sollicitations. Le spectacle des pauvres
160
que de toute mentalité « totalitaire » ? C’est le
refus
de discuter. Et de là vient le terrorisme. La Terreur (jacobine, bolc
161
verraient s’effondrer la meilleure raison de leur
refus
de l’hitlérisme, tandis que les seconds verraient s’effondrer la seul
162
té totalitaire. Cette mentalité se définit par le
refus
de reconnaître les faits gênants (donc de discuter objectivement) et
163
bsurde que la passion, mais s’en distingue par un
refus
constant de subir ses rêves, par une constante prise sur le réel. Ell
164
out à fait comparables à celles des troubadours :
refus
de la consommation de l’amour, exaltation de l’amour chaste, par exem
165
ier. Et en effet, à la faveur de cet oubli, de ce
refus
, le moi perd peu à peu de sa réalité : d’où le sentiment si fréquent
166
« sérieuse », elle se constitue proprement par le
refus
d’admettre quoi que ce soit de ce genre. Elle se condamne à l’enregis
167
ment s’en réjouir ? Si l’on appelle catholique le
refus
conscient de renoncer à rien d’humain, sans distinction, je veux bien
168
Désormais, l’amour n’est plus fuite et perpétuel
refus
de l’acte. Il commence au-delà de la mort, mais il se retourne vers l
169
qui pourtant s’opposait au christianisme par son
refus
de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’instant qu’un s
170
vers la Dame, sont ici rapportées expressément au
refus
de l’amour physique. Au surplus, nous verrons plus tard les poèmes de
171
eur doctrine de la « joie rayonnante » ; par leur
refus
des sacrements et du mariage ; par leur condamnation absolue de toute
172
’approche point encor de son affection ; Point de
refus
pour moi, point d’heures inégales ; Accablé de faveurs à mon repos fa
173
i est bel et bon. Mais nous n’oublions pas que ce
refus
de la contrainte fatale, cette liberté qui fait le prix du don, c’est
174
sent se prêtent obscurément, sous le couvert d’un
refus
, aux passions qui tendent à sa perte). En composant Tristan, Wagner a
175
qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le
refus
de trouver belles les catastrophes, voilà qui peut définir l’âge clas
176
ivre collectif184. Mais le fondement de ces trois
refus
était en vérité la doctrine de l’Amour, c’est-à-dire de l’Éros divini
177
a passion, elle se distingue de la passion par un
refus
constant de subir ses rêves, par un besoin constant d’agir pour l’êtr
178
dis que la fidélité de Tristan était un perpétuel
refus
, une volonté d’exclure et de nier la création dans sa diversité, d’em
179
age. Car cette fidélité se fonde justement sur le
refus
initial et juré de « cultiver » les illusions de la passion, de leur
180
la fidélité, de la personne, du mariage, — et du
refus
de la passion. Elle suppose l’acceptation du différent, et donc de l’
181
encore une fois, si l’on veut déduire d’un tel «
refus
» que l’Amour courtois était purement sensuel, la déduction vaudrait
182
Désormais, l’amour n’est plus fuite et perpétuel
refus
de l’acte. Il commence au-delà de la mort, mais il se retourne vers l
183
qui pourtant s’opposait au christianisme par son
refus
de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’instant qu’un s
184
qui, de Marcion jusqu’à nos jours, traduit notre
refus
tout « naturel » d’admettre le scandale d’un Dieu-Homme. Les cathares
185
grande révolution psychique du xiie siècle ! Le
refus
de comprendre l’un par l’autre et par un même mouvement de l’esprit l
186
hérésie et l’amour courtois, n’équivaut-il pas au
refus
de les comprendre isolément ? ⁂ Voyons les présomptions en faveur de
187
vers la Dame, sont ici rapportées expressément au
refus
de l’amour physique. Au surplus, nous verrons plus tard les poèmes de
188
eur doctrine de la « joie rayonnante » ; par leur
refus
des sacrements et du mariage ; par leur condamnation absolue de toute
189
’approche point encor de son affection ; Point de
refus
pour moi, point d’heures inégales : Accablé de faveurs à mon repos fa
190
i est bel et bon. Mais nous n’oublions pas que ce
refus
de la contrainte fatale, cette liberté qui fait le prix du don, c’est
191
sent se prêtent obscurément, sous le couvert d’un
refus
, aux passions qui tendent à sa perte.) En composant Tristan, Wagner a
192
qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le
refus
de trouver belles les catastrophes, voilà qui peut définir l’âge clas
193
ivre collectif202. Mais le fondement de ces trois
refus
était en vérité la doctrine de l’Amour, c’est-à-dire de l’Éros divini
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a passion, elle se distingue de la passion par un
refus
constant de subir ses rêves, par un besoin constant d’agir pour l’êtr
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dis que la fidélité de Tristan était un perpétuel
refus
, une volonté d’exclure et de nier la création dans sa diversité, d’em
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age. Car cette fidélité se fonde justement sur le
refus
initial et juré de « cultiver » les illusions de la passion, de leur
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e la fidélité, de la personne, du mariage — et du
refus
de la passion. Elle suppose l’acceptation du différent, et donc de l’
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Désormais, l’amour n’est plus fuite et perpétuel
refus
de l’acte. Il commence au-delà de la mort, mais il se retourne vers l
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qui pourtant s’opposait au christianisme par son
refus
de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’instant qu’un s
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qui, de Marcion jusqu’à nos jours, traduit notre
refus
tout « naturel » d’admettre le scandale d’un Dieu-Homme. Les cathares
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grande révolution psychique du xiie siècle ! Le
refus
de comprendre l’un par l’autre et par un même mouvement de l’esprit l
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hérésie et l’amour courtois, n’équivaut-il pas au
refus
de les comprendre isolément ? ⁂ Voyons les présomptions en faveur de
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vers la Dame, sont ici rapportées expressément au
refus
de l’amour physique. Au surplus, nous verrons plus tard les poèmes de
204
eur doctrine de la « joie rayonnante » ; par leur
refus
des sacrements et du mariage ; par leur condamnation absolue de toute
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’approche point encor de son affection ; Point de
refus
pour moi, point d’heures inégales ; Accablé de faveurs à mon repos fa
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i est bel et bon. Mais nous n’oublions pas que ce
refus
de la contrainte fatale, cette liberté qui fait le prix du don, c’est
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sent se prêtent obscurément, sous le couvert d’un
refus
, aux passions qui tendent à sa perte.) En composant Tristan, Wagner a
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qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le
refus
de trouver belles les catastrophes, voilà qui peut définir l’âge clas
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ivre collectif188. Mais le fondement de ces trois
refus
était en vérité la doctrine de l’Amour, c’est-à-dire de l’Éros divini
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a passion, elle se distingue de la passion par un
refus
constant de subir ses rêves, par un besoin constant d’agir pour l’êtr
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dis que la fidélité de Tristan était un perpétuel
refus
, une volonté d’exclure et de nier la création dans sa diversité, d’em
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age. Car cette fidélité se fonde justement sur le
refus
initial et juré de « cultiver » les illusions de la passion, de leur
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e la fidélité, de la personne, du mariage — et du
refus
de la passion. Elle suppose l’acceptation du différent, et donc de l’