1
de style, n’est-ce pas le meilleur style pour un
romancier
? C’est plutôt, je crois, une certaine harmonie générale dans le réci
2
passer ; c’est créer une différence. Pourquoi les
romanciers
modernes ont-ils tant de mal à créer des personnages ? C’est parce qu
3
itique et surtout de son expérience déjà riche de
romancier
. Son regard se promène sur le même monde où se plaisent nos jeunes po
4
dule de Ditisheim ; que Vincent Vincent, peintre,
romancier
et critique d’art, compose des coussins, des couvertures de livres, d
5
it preuve d’un art du détail où se révèle le vrai
romancier
. On serait parfois tenté de le rapprocher de Morand, mais il est plus
6
drame, et voici André Malraux au premier rang des
romanciers
contemporains. au. « André Malraux : Les Conquérants (Grasset) », B
7
—, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de
romanciers
à peine plus réels que leurs personnages ; des êtres gris, marqués d’
8
t certains sont remarquables. Se trouvera-t-il un
romancier
pour animer dans le décor des « hauts lieux » autre chose qu’une intr
10
ais » auxquels nous pardonnons souvent d’être des
romanciers
assez ternes, pour le plaisir que par ailleurs ils donnent à notre in
11
fort écouté29, à son propos, fit observer que les
romanciers
protestants montrent de préférence la famille dans sa force de conser
12
elative à la musique religieuse d’Honegger. m. «
Romanciers
protestants », Foi et Vie, Paris, n° 34, janvier 1932, p. 56-63.
13
tent sur notre table le monde tel qu’il est. Quel
romancier
pourrait nous apporter l’équivalent de cette vision directe, exaltant
14
onheur. Depuis l’auteur de l’Ecclésiaste jusqu’au
romancier
le plus moderne, la littérature universelle semble n’avoir voulu mett
15
ème génération. (C’est un des grands pouvoirs des
romanciers
du Nord, que d’introduire la durée d’une vie comme protagoniste du dr
16
urrait s’aligner, dans cet ordre, avec un honnête
romancier
. On s’étonnera, sans doute, de m’en voir étonné. Je m’étonne davantag
17
is espèces de littérateurs. Première espèce : les
romanciers
de la vie des classes possédantes. Le bourgeois aime leurs œuvres, pa
18
ui seul un refus aussi opportun de la part de nos
romanciers
. La vérité, c’est que la bourgeoisie n’ose plus défendre ses vrais bu
19
upis. Le respect de la culture, tout d’abord. Nos
romanciers
sont très mal cultivés. Ils influencent leurs lecteurs au hasard, aux
20
ire que des protestants, malgré eux. Quand je dis
romanciers
protestants, entendez romanciers de climats protestants. Que faut-il
21
ux. Quand je dis romanciers protestants, entendez
romanciers
de climats protestants. Que faut-il pour faire un roman ? Des caractè
22
t voici un dernier argument. Prenez une liste des
romanciers
français contemporains. Vous y trouverez un bon quart de protestants,
23
ous n’ignorez pas plus que moi que la plupart des
romanciers
dont j’allais vous citer les noms n’ont guère de protestant que l’ori
24
ème génération. (C’est un des grands pouvoirs des
romanciers
du Nord que d’introduire la durée d’une vie comme protagoniste du dra
25
à Giono. Mais voilà un trait juste, de la part du
romancier
, — s’il est voulu. Les mots, les expressions des philosophes sont san
26
ive lumière sur le secret dernier du message d’un
romancier
: Dostoïevski. Prenons-y garde, une nouvelle constellation monte au z
27
(Non-conformistes de style bourgeois, salonnards,
romanciers
, art-pour-l’artistes, antiquaires, exotistes, maniaques de l’évasion,
28
ains auxquels Esprit voudrait voir s’attacher les
romanciers
de la nouvelle génération : cet appel à la vie communautaire, ce réal
29
mettre l’esprit à sa place — s’écriait le fameux
romancier
—, à sa place qui est la première, et de l’y mettre en pleine clarté.
30
me remplit d’aise. Mais je goûtai surtout que le
romancier
se montrât moins littérateur et beaucoup plus précis dans ses projets
31
lancent chaque automne leur douzaine de nouveaux
romanciers
. Quand ils en publiaient naguère deux ou trois, la critique se montra
32
oust, un Gide et d’une manière générale, tous nos
romanciers
à la mode, bourgeois confus de l’être encore, habiles dans l’analyse
33
rsqu’il écrit son premier roman62 : les moyens du
romancier
et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en fa
34
oust, un Gide et d’une manière générale, tous nos
romanciers
à la mode, bourgeois confus de l’être encore, habiles dans l’analyse
35
rsqu’il écrit son premier roman64 : les moyens du
romancier
et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en fa
36
er paraître. Oui, c’est toujours sa fièvre que le
romancier
moderne nous propose, mais très diversement vêtue, et il essaie de no
38
urs, sur notre vie privée. Songez aux plus grands
romanciers
, songez à leurs meilleurs lecteurs, aux plus crédules, aux plus avili
39
ale de la vie quotidienne. Il est très bon que le
romancier
et ses romans agissent, de cette manière intime et souterraine, tant
40
e, tant qu’ils ont quelque chose à dire. Mais nos
romanciers
d’après-guerre, qu’ont-ils à dire ? Dans quel sens entendent-ils agir
41
pportunisme à courte vue caractérise très bien le
romancier
bourgeois. Refuser toute espèce de thèse, cela signifie simplement mé
42
p réellement révolutionnaire et constructif, le «
romancier
à succès », de nos jours, est devenu un simple reflet de la conscienc
43
jamais celle des grands artistes — fait de notre
romancier
, tout simplement, le propagandiste des goûts de sa classe. Rien n’est
44
n’est que de voir l’importance démesurée que nos
romanciers
attachent à la description des vêtements, des ameublements, des marqu
45
igarettes (Paul Reboux) de leurs personnages ! Le
romancier
bourgeois qui s’imaginait, naïvement et confortablement, qu’on peut é
46
e quoi, sans ce que cela porte à conséquences, ce
romancier
s’est condamné lui-même, en fait, à ne plus être que l’agent de publi
47
vole — des fournisseurs d’une certaine classe. Ce
romancier
, et la culture qu’il représente, on comprend que la jeunesse actuelle
48
chose, il n’y aura plus de crise du livre. g. «
Romanciers
publicitaires ou la contagion romanesque », À nous la liberté, Paris,
49
ardonne, Romains, Béhaine), le Tour de France des
romanciers
cyclistes, ne reste un trait capital de l’histoire du roman, du paysa
50
arriver à un succès sur le marché. Combien de nos
romanciers
devraient être classés dans la catégorie des femmes à barbe et des ve
51
de la décrire, ou pis encore, de l’expliquer… Le
romancier
moderne apparaît étrangement dépourvu de ce pouvoir « fabulateur » qu
52
de cette « défense d’inventer » qui terrorise les
romanciers
du xxe siècle. Selma Lagerlöf sait encore que l’origine de tout l’ar
53
campagnards — que de pasteurs dans la famille des
romanciers
du Nord ! — environnés de paysages de rêve, de superstitions folles,
54
nt données pour ce qu’elles sont, des fables. Nos
romanciers
, terrorisés par une sadique « défense d’inventer », s’épuisent à rech
55
onnes : sont-elles si rares à désirer ce dont les
romanciers
ne parlent pas, et qui est pour moi la seule chose nécessaire ? Je
56
arriver à un succès sur le marché. Combien de nos
romanciers
devraient être classés dans la catégorie des femmes à barbe et des ve
57
otone des « classes ». Il me semble que seuls les
romanciers
chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la vie de
58
u Dieu vivant se trouve devenir une servitude. Un
romancier
communiste doit se préoccuper des résultats politiques de son œuvre :
59
de son œuvre : servitude pour l’artiste. Mais un
romancier
chrétien n’a pas à se préoccuper des résultats. Il ne saurait les pré
60
pas de comparaison possible entre la situation du
romancier
chrétien et celle du romancier communiste. Car le chrétien comme tel
61
re la situation du romancier chrétien et celle du
romancier
communiste. Car le chrétien comme tel ne sert pas une cause visible,
62
stoire, ce même genre de réalité qu’imaginent les
romanciers
: le particulier général. Seulement au lieu de décrire des relations
63
serve les cas des meneurs. Et j’ajoute aux grands
romanciers
les directrices de magazines féminins, qui tiennent boutique de consu
64
ythe n’est pas un sujet individuel inventé par un
romancier
. C’est une légende reprise dans cinq textes officiels et certainement
65
t-ce pas d’ailleurs le thème constant de tous les
romanciers
? Ainsi, selon vous, il n’est pas de synthèse possible entre Éros et
66
abstraction, à l’extérieur du phénomène commun au
romancier
et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime, il apparaît q
67
non point à celle de nos vies : les prétextes du
romancier
, les actions de ses deux héros, et les préférences secrètes qu’il sup
68
sse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du
romancier
— mais plus profonde que celle de leur bonheur. Pas un des obstacles
69
en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du
romancier
et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’amour courtois
70
oule dit : ce sont des fous. Et la passion que le
romancier
désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y
71
ui a donné son style et sa doctrine secrète aux «
romanciers
» du cycle de la Table ronde. Et l’on peut suivre les voies de cette
72
moignages certains sur l’intention qui animait le
romancier
. Quoi qu’il en soit, Chrétien de Troyes a notablement déformé la sign
73
que l’on idéalise, c’est l’instinct. Je songe aux
romanciers
anglo-américains, un Lawrence, un Caldwell, un Faulkner. (Céline me p
74
rande affaire de leur vie… Que de combinaisons de
romancier
et de stratégiste ! Pas un n’attaque une femme sans avoir fait ce qu’
75
abstraction, à l’extérieur du phénomène commun au
romancier
et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime, il apparaît q
76
non point à celle de nos vies : les prétextes du
romancier
, les actions de ses deux héros, et les préférences secrètes qu’il sup
77
sse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du
romancier
— mais plus profonde que celle de leur bonheur. Pas un des obstacles
78
en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du
romancier
et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’amour courtois
79
oule dit : ce sont des fous. Et la passion que le
romancier
désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y
80
it patent : il suffit de lire. Elle va servir aux
romanciers
du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan, pour décrir
81
a donné son style et sa doctrine de l’amour aux «
romanciers
» du cycle de la Table ronde. Et l’on peut suivre les voies de cette
82
’est l’instinct. Je songe à une certaine école de
romanciers
anglo-américains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un Lawrence,
83
rande affaire de leur vie… Que de combinaisons de
romancier
et de stratégiste ! Pas un n’attaque une femme sans avoir fait ce qu’
84
abstraction, à l’extérieur du phénomène commun au
romancier
et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime, il apparaît q
85
non point à celle de nos vies : les prétextes du
romancier
, les actions de ses deux héros, et les préférences secrètes qu’il sup
86
sse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du
romancier
— mais plus profonde que celle de leur bonheur. Pas un des obstacles
87
en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du
romancier
et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’amour courtois
88
oule dit : ce sont des fous. Et la passion que le
romancier
désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y
89
it patent : il suffit de lire. Elle va servir aux
romanciers
du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan, pour décrir
90
a donné son style et sa doctrine de l’amour aux «
romanciers
» du cycle de la Table ronde. Et l’on peut suivre les voies de cette
91
’est l’instinct. Je songe à une certaine école de
romanciers
anglo-américains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un Lawrence,
92
rande affaire de leur vie… Que de combinaisons de
romancier
et de stratégiste ! Pas un n’attaque une femme sans avoir fait ce qu’
93
revêtue. 26 avril 1939 Une heure au café avec un
romancier
, ex-leader du Front populaire. Découragé, désabusé, mais en même temp
94
rge et homme d’État ; Gottfried Keller peintre et
romancier
; Rousseau musicien, philosophe et éducateur. 25. La Genève des beau
95
uveau : l’on s’en vante, avec l’appui de tous les
romanciers
, des journalistes, des philosophes et des doctrinaires politiques. Le
96
ujourd’hui l’obsédé se rend intéressant. Tous les
romanciers
l’étudient. Loin de lutter contre une passion naissante, on espère, o
97
de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en crois nos
romanciers
et les statistiques de divorce, atteint un degré de complexité inégal
98
ts authentiques, mais il y a ce que décrivent les
romanciers
, et certainement, il y a bien pire. Surtout, il y a de moins en moins
99
. La morale bourgeoise est trop faible. Quand les
romanciers
attardés attaquent encore ses étroitesses, c’est au contraire son rel
100
tique. Tout cela s’explique et des générations de
romanciers
nous ont montré d’une manière convaincante que l’homme « moral » n’ét
101
uveau : l’on s’en vante, avec l’appui de tous les
romanciers
, des journalistes, des philosophes et des doctrinaires politiques. Le
102
ujourd’hui l’obsédé se rend intéressant. Tous les
romanciers
l’étudient. Loin de lutter contre une passion naissante, on espère, o
103
de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en crois nos
romanciers
et les statistiques de divorce, atteint un degré de complexité inégal
104
ts authentiques, mais il y a ce que décrivent les
romanciers
, et certainement, il y a bien pire. Surtout, il y a de moins en moins
105
. La morale bourgeoise est trop faible. Quand les
romanciers
attardés attaquent encore ses étroitesses, c’est au contraire son rel
106
tique. Tout cela s’explique et des générations de
romanciers
nous ont montré d’une manière convaincante que l’homme « moral » n’ét
107
uveau : l’on s’en vante, avec l’appui de tous les
romanciers
, des journalistes, des philosophes et des doctrinaires politiques. Le
108
ujourd’hui l’obsédé se rend intéressant. Tous les
romanciers
l’étudient. Loin de lutter contre une passion naissante, on espère, o
109
de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en crois nos
romanciers
et les statistiques de divorce, atteint un degré de complexité inégal
110
ts authentiques, mais il y a ce que décrivent les
romanciers
, et certainement, il y a bien pire. Surtout, il y a de moins en moins
111
. La morale bourgeoise est trop faible. Quand les
romanciers
attardés attaquent encore ses étroitesses, c’est au contraire son rel
112
tique. Tout cela s’explique et des générations de
romanciers
nous ont montré d’une manière convaincante que l’homme « moral » n’ét
113
ba dans « la réalité », coupa ses ailes et se fit
romancier
ou paysagiste d’après nature. Le sociologue et le photographe l’obser
114
le aux artifices de la fabulation. Maintenant, le
romancier
prétend décrire. Il s’excuse d’imaginer. Il ambitionne de conformer s
115
e l’expression. Mais que se passe-t-il lorsque le
romancier
nous fait savoir qu’il a mis dans son livre ce qui est, et non plus c
116
ces qui se révèlent également ruineuses. 1°) — Le
romancier
moderne a perdu l’autorité magique du conteur. Il s’est privé volonta
117
soler de la vie courante la partie jouée. Mais le
romancier
réaliste ambitionne d’imiter la vie, qui ne commence et ne finit jama
118
n des cérémonies d’introduction et de sortie3, le
romancier
moderne veut créer l’illusion du réel quotidien. Pourtant il ne dispo
119
aine des conséquences indéfinies. L’hésitation du
romancier
moderne à terminer son livre par une décision de l’esprit ou par un a
120
tut social éclipsent bien souvent ceux des grands
romanciers
. Ce qui pose chaque jour aux rédacteurs d’un journal américain, en pl
121
e l’esprit de destruction. Herman Melville, grand
romancier
américain du dernier siècle, décrivant les Îles enchantées d’un archi
122
plus grand succès, comme celle, par ailleurs, du
romancier
français Georges Bernanos, tous deux ne s’étant pas trop égarés dans
123
J’étais sceptique, en ce temps-là. Je disais à ce
romancier
(l’un des meilleurs de l’Allemagne d’alors) : — Le mythe du coup de f
124
Kafka, et sur un très grand nombre de poètes, de
romanciers
et d’essayistes des plus jeunes générations, en Europe, en Angleterre
125
ue. 26 avril 1939 Une heure au café avec un
romancier
, ex-leader du Front populaire et conseiller privé de Daladier. Décour
126
r les poètes ici sont professeurs, tandis que les
romanciers
sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont
127
u rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune
romancière
me disait : « Vous autres Européens, vous écrivez comme si vous étiez
128
de m’adapter, malgré tout ? Si seulement j’étais
romancier
! Car les catégories d’un « moraliste français » sont les moins tradu
129
onnes : sont-elles si rares à désirer ce dont les
romanciers
ne parlent pas, et qui est pour moi la seule chose nécessaire ? Je
130
arriver à un succès sur le marché. Combien de nos
romanciers
devraient être classés dans la catégorie des femmes à barbe et des ve
131
otone des « classes ». Il me semble que seuls les
romanciers
chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la vie de
132
stoire, ce même genre de réalité qu’imaginent les
romanciers
: le particulier général. Seulement au lieu de décrire des relations
133
ue. 26 avril 1939 Une heure au café avec un
romancier
, ex-leader du Front populaire et conseiller privé de Daladier. Décour
134
r les poètes ici sont professeurs, tandis que les
romanciers
sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont
135
u rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune
romancière
me disait : « Vous autres Européens, vous écrivez comme si vous étiez
136
de m’adapter, malgré tout ? Si seulement j’étais
romancier
! Car les catégories d’un « moraliste français » sont les moins tradu
137
ue dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes
romancières
, des journalistes, des rédacteurs de Life fraternellement mêlés à ceu
138
ne et boueux du bas de la ville, avec E. E. Noth,
romancier
allemand. Je lui parlais de mon livre en train. « Comment, me dit-il,
139
, le jeune Américain semblerait un peu fade à nos
romanciers
de l’amour. Il reste chaste ou se comporte en animal irresponsable, m
140
r les poètes ici sont professeurs, tandis que les
romanciers
sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont
141
u rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune
romancière
me disait : « Vous autres, Européens, vous écrivez comme si vous étie
142
y Smith, de Betty McDonald, et d’une trentaine de
romanciers
dont l’Europe ne connaît même pas les noms, tirent à 800 000 avant la
143
Veblen à Reinhold Niehbur, pour ne rien dire des
romanciers
, il n’est pas une des tares américaines qui n’ait été décrite, avouée
144
logues peut le faire sentir. Les personnages d’un
romancier
français, quand ils discutent des idées, me paraissent être, en règle
145
plus intime des héros. Rien à citer de la part du
romancier
. Les arguments qu’échangent avec passion un ivrogne et un docteur nèg
146
t d’une justesse rarement atteinte, même chez les
romanciers
anglais.) Ou bien encore le problème noir ? Ou simplement la descript
147
J’étais sceptique, en ce temps-là. Je disais à ce
romancier
(l’un des meilleurs de l’Allemagne d’alors) : Le mythe du coup de fou
148
tut social éclipsent bien souvent ceux des grands
romanciers
de ce pays. « Journaliste », aux États-Unis, ne sera jamais une épith
149
d’un Dos Passos et de plusieurs de vos excellents
romanciers
. — Notez que ces procédés ont fait leurs preuves sur la ligne de feu
150
le rendu et la « couleur ». Je vois aussi que vos
romanciers
empruntent à leur technique au moins autant qu’à celle du cinéma. Mai
151
, le jeune Américain semblerait un peu fade à nos
romanciers
de l’amour. Il reste chaste ou se comporte en animal irresponsable, m
152
vrai que l’homme moyen n’est qu’une fiction : les
romanciers
modernes nous l’ont assez montré, c’est leur métier. Mais ils partent
153
Roger Breuil qui vient de mourir était un grand
romancier
protestant (13 mars 1948)f Il était venu passer une soirée chez mo
154
vain qui se voulait fidèle en vérité. De tous les
romanciers
contemporains, il est celui dont l’œuvre est le plus solidement fondé
155
refuse à la nommer pour eux comme le font trop de
romanciers
chrétiens — mais aussi à la nier ou la dénaturer comme le font tant d
156
i à la nier ou la dénaturer comme le font tant de
romanciers
athées. Avec une sorte d’honnêteté très rare, peut-être unique dans l
157
assner, Auden, un très grand nombre de poètes, de
romanciers
, d’essayistes des jeunes générations, en Europe et dans les deux Amér
158
Un écrivain (nous entendons par là aussi bien un
romancier
qu’un dramaturge) a-t-il à sa disposition dans la réalité romande ou
159
d’entre tous ceux qui sont ici présents, poètes,
romanciers
, critiques et philosophes qui ont pris part à nos entretiens, pour no
160
oup plus illusoire que toutes les inventions d’un
romancier
. Les antipathies réciproques et les intérêts contradictoires des Amér
161
homme, — pensée difficile à comprendre. De jeunes
romanciers
s’autorisent de la « mort de Dieu » pour s’abandonner au plaisir maso
162
Citons-en trois : un homme d’État, un général, un
romancier
. Champion du radicalisme dans sa belle époque, président de la Conféd
163
’un siècle auparavant, Gottfried Keller, le grand
romancier
de Zurich43, voyait déjà, dans cette même diversité la véritable « éc
164
haitable. Or, c’est ce qui vient de se passer. Le
romancier
A. Cholokhov publiait il y a peu de mois un article23 dans lequel il
165
nt voyagé, jamais les traductions des poètes, des
romanciers
, des historiens, des philosophes occidentaux n’avaient été aussi nomb
166
it patent : il suffit de lire. Elle va servir aux
romanciers
du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan, pour décrir
167
de particulier à la France, ni même à Paris. Vos
romanciers
américains ne disent pas mieux, ni la nouvelle génération anglaise, v
168
ans. Vos critiques comme les nôtres réservent aux
romanciers
, aux auteurs de théâtre et aux poètes la qualité de créateurs. R. — T
169
tre un communiste plutôt qu’un grand poète, grand
romancier
ou grand styliste, et nous passons. La radio cite et passe, la presse
170
e ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc, ces
romanciers
, d’une société, d’un paysage de l’âme, ou d’une femme ?) se fond dans
171
, pour les besoins de la fable et la commodité du
romancier
, l’essence même de l’obstacle excitant, celui qui ne dépendra jamais
172
culture, peut faire illusion : je veux parler des
romanciers
à succès, des lauréats de prix plus ou moins culturels distribués cha
173
èce de catégorie. Ni philosophe professionnel, ni
romancier
, ni dramaturge, ni poète, il demeure à mes yeux le type même du créat
174
e fait rare de nos jours, s’il faut en croire nos
romanciers
. Ils savent bien que le roman véritable n’est jamais qu’une version r
175
c’en sera fait de la passion. Que deviendront nos
romanciers
? Il leur reste le réalisme, le regard pseudo-scientifique détaillant
176
l pouvait être dans cette vie reporter et bohème,
romancier
ou poète, — il voulut même, un temps, devenir banquier, et riche. L’i
177
foulée. Quant aux écrivains d’aujourd’hui, grands
romanciers
, poètes et philosophes que l’on dit « obsédés par l’érotisme », loin
178
e ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc, ces
romanciers
, d’une société, d’un paysage de l’âme, ou d’une femme ?) se fond dans
179
, pour les besoins de la fable et la commodité du
romancier
, l’essence même de l’obstacle excitant, celui qui ne dépendra jamais
180
èce de catégorie. Ni philosophe professionnel, ni
romancier
, ni dramaturge, ni poète, il demeure à mes yeux le type même du créat