1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 de style, n’est-ce pas le meilleur style pour un romancier  ? C’est plutôt, je crois, une certaine harmonie générale dans le réci
2 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
2 passer ; c’est créer une différence. Pourquoi les romanciers modernes ont-ils tant de mal à créer des personnages ? C’est parce qu
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
3 itique et surtout de son expérience déjà riche de romancier . Son regard se promène sur le même monde où se plaisent nos jeunes po
4 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
4 dule de Ditisheim ; que Vincent Vincent, peintre, romancier et critique d’art, compose des coussins, des couvertures de livres, d
5 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
5 it preuve d’un art du détail où se révèle le vrai romancier . On serait parfois tenté de le rapprocher de Morand, mais il est plus
6 drame, et voici André Malraux au premier rang des romanciers contemporains. au. « André Malraux : Les Conquérants (Grasset) », B
6 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
7 —, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de romanciers à peine plus réels que leurs personnages ; des êtres gris, marqués d’
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
8 t certains sont remarquables. Se trouvera-t-il un romancier pour animer dans le décor des « hauts lieux » autre chose qu’une intr
8 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
9 Romanciers protestants (janvier 1932)m Nos gloires nous jugent C’est un
10 ais » auxquels nous pardonnons souvent d’être des romanciers assez ternes, pour le plaisir que par ailleurs ils donnent à notre in
11 fort écouté29, à son propos, fit observer que les romanciers protestants montrent de préférence la famille dans sa force de conser
12 elative à la musique religieuse d’Honegger. m. «  Romanciers protestants », Foi et Vie, Paris, n° 34, janvier 1932, p. 56-63.
9 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
13 tent sur notre table le monde tel qu’il est. Quel romancier pourrait nous apporter l’équivalent de cette vision directe, exaltant
10 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
14 onheur. Depuis l’auteur de l’Ecclésiaste jusqu’au romancier le plus moderne, la littérature universelle semble n’avoir voulu mett
11 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
15 ème génération. (C’est un des grands pouvoirs des romanciers du Nord, que d’introduire la durée d’une vie comme protagoniste du dr
12 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
16 urrait s’aligner, dans cet ordre, avec un honnête romancier . On s’étonnera, sans doute, de m’en voir étonné. Je m’étonne davantag
13 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
17 is espèces de littérateurs. Première espèce : les romanciers de la vie des classes possédantes. Le bourgeois aime leurs œuvres, pa
18 ui seul un refus aussi opportun de la part de nos romanciers . La vérité, c’est que la bourgeoisie n’ose plus défendre ses vrais bu
19 upis. Le respect de la culture, tout d’abord. Nos romanciers sont très mal cultivés. Ils influencent leurs lecteurs au hasard, aux
14 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
20 ire que des protestants, malgré eux. Quand je dis romanciers protestants, entendez romanciers de climats protestants. Que faut-il
21 ux. Quand je dis romanciers protestants, entendez romanciers de climats protestants. Que faut-il pour faire un roman ? Des caractè
22 t voici un dernier argument. Prenez une liste des romanciers français contemporains. Vous y trouverez un bon quart de protestants,
23 ous n’ignorez pas plus que moi que la plupart des romanciers dont j’allais vous citer les noms n’ont guère de protestant que l’ori
24 ème génération. (C’est un des grands pouvoirs des romanciers du Nord que d’introduire la durée d’une vie comme protagoniste du dra
15 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
25 à Giono. Mais voilà un trait juste, de la part du romancier , — s’il est voulu. Les mots, les expressions des philosophes sont san
16 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
26 ive lumière sur le secret dernier du message d’un romancier  : Dostoïevski. Prenons-y garde, une nouvelle constellation monte au z
17 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
27 (Non-conformistes de style bourgeois, salonnards, romanciers , art-pour-l’artistes, antiquaires, exotistes, maniaques de l’évasion,
18 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
28 ains auxquels Esprit voudrait voir s’attacher les romanciers de la nouvelle génération : cet appel à la vie communautaire, ce réal
19 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
29 mettre l’esprit à sa place — s’écriait le fameux romancier —, à sa place qui est la première, et de l’y mettre en pleine clarté.
30 me remplit d’aise. Mais je goûtai surtout que le romancier se montrât moins littérateur et beaucoup plus précis dans ses projets
20 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
31 lancent chaque automne leur douzaine de nouveaux romanciers . Quand ils en publiaient naguère deux ou trois, la critique se montra
21 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
32 oust, un Gide et d’une manière générale, tous nos romanciers à la mode, bourgeois confus de l’être encore, habiles dans l’analyse
22 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
33 rsqu’il écrit son premier roman62 : les moyens du romancier et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en fa
23 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
34 oust, un Gide et d’une manière générale, tous nos romanciers à la mode, bourgeois confus de l’être encore, habiles dans l’analyse
24 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
35 rsqu’il écrit son premier roman64 : les moyens du romancier et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en fa
25 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
36 er paraître. Oui, c’est toujours sa fièvre que le romancier moderne nous propose, mais très diversement vêtue, et il essaie de no
26 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
37 Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)g Je n’appr
38 urs, sur notre vie privée. Songez aux plus grands romanciers , songez à leurs meilleurs lecteurs, aux plus crédules, aux plus avili
39 ale de la vie quotidienne. Il est très bon que le romancier et ses romans agissent, de cette manière intime et souterraine, tant
40 e, tant qu’ils ont quelque chose à dire. Mais nos romanciers d’après-guerre, qu’ont-ils à dire ? Dans quel sens entendent-ils agir
41 pportunisme à courte vue caractérise très bien le romancier bourgeois. Refuser toute espèce de thèse, cela signifie simplement mé
42 p réellement révolutionnaire et constructif, le «  romancier à succès », de nos jours, est devenu un simple reflet de la conscienc
43 jamais celle des grands artistes — fait de notre romancier , tout simplement, le propagandiste des goûts de sa classe. Rien n’est
44 n’est que de voir l’importance démesurée que nos romanciers attachent à la description des vêtements, des ameublements, des marqu
45 igarettes (Paul Reboux) de leurs personnages ! Le romancier bourgeois qui s’imaginait, naïvement et confortablement, qu’on peut é
46 e quoi, sans ce que cela porte à conséquences, ce romancier s’est condamné lui-même, en fait, à ne plus être que l’agent de publi
47 vole — des fournisseurs d’une certaine classe. Ce romancier , et la culture qu’il représente, on comprend que la jeunesse actuelle
48 chose, il n’y aura plus de crise du livre. g. «  Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque », À nous la liberté, Paris,
27 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
49 ardonne, Romains, Béhaine), le Tour de France des romanciers cyclistes, ne reste un trait capital de l’histoire du roman, du paysa
28 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
50 arriver à un succès sur le marché. Combien de nos romanciers devraient être classés dans la catégorie des femmes à barbe et des ve
29 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
51 de la décrire, ou pis encore, de l’expliquer… Le romancier moderne apparaît étrangement dépourvu de ce pouvoir « fabulateur » qu
52 de cette « défense d’inventer » qui terrorise les romanciers du xxe siècle. Selma Lagerlöf sait encore que l’origine de tout l’ar
53 campagnards — que de pasteurs dans la famille des romanciers du Nord ! — environnés de paysages de rêve, de superstitions folles,
30 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
54 nt données pour ce qu’elles sont, des fables. Nos romanciers , terrorisés par une sadique « défense d’inventer », s’épuisent à rech
31 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
55 onnes : sont-elles si rares à désirer ce dont les romanciers ne parlent pas, et qui est pour moi la seule chose nécessaire ?   Je
32 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
56 arriver à un succès sur le marché. Combien de nos romanciers devraient être classés dans la catégorie des femmes à barbe et des ve
33 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
57 otone des « classes ». Il me semble que seuls les romanciers chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la vie de
34 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
58 u Dieu vivant se trouve devenir une servitude. Un romancier communiste doit se préoccuper des résultats politiques de son œuvre :
59 de son œuvre : servitude pour l’artiste. Mais un romancier chrétien n’a pas à se préoccuper des résultats. Il ne saurait les pré
60 pas de comparaison possible entre la situation du romancier chrétien et celle du romancier communiste. Car le chrétien comme tel
61 re la situation du romancier chrétien et celle du romancier communiste. Car le chrétien comme tel ne sert pas une cause visible,
35 1938, Journal d’Allemagne. Avertissement
62 stoire, ce même genre de réalité qu’imaginent les romanciers  : le particulier général. Seulement au lieu de décrire des relations
36 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
63 serve les cas des meneurs. Et j’ajoute aux grands romanciers les directrices de magazines féminins, qui tiennent boutique de consu
37 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
64 ythe n’est pas un sujet individuel inventé par un romancier . C’est une légende reprise dans cinq textes officiels et certainement
65 t-ce pas d’ailleurs le thème constant de tous les romanciers  ? Ainsi, selon vous, il n’est pas de synthèse possible entre Éros et
38 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
66 abstraction, à l’extérieur du phénomène commun au romancier et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime, il apparaît q
67 non point à celle de nos vies : les prétextes du romancier , les actions de ses deux héros, et les préférences secrètes qu’il sup
68 sse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du romancier  — mais plus profonde que celle de leur bonheur. Pas un des obstacles
69 en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’amour courtois
70 oule dit : ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y
39 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
71 ui a donné son style et sa doctrine secrète aux «  romanciers  » du cycle de la Table ronde. Et l’on peut suivre les voies de cette
72 moignages certains sur l’intention qui animait le romancier . Quoi qu’il en soit, Chrétien de Troyes a notablement déformé la sign
40 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
73 que l’on idéalise, c’est l’instinct. Je songe aux romanciers anglo-américains, un Lawrence, un Caldwell, un Faulkner. (Céline me p
41 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
74 rande affaire de leur vie… Que de combinaisons de romancier et de stratégiste ! Pas un n’attaque une femme sans avoir fait ce qu’
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
75 abstraction, à l’extérieur du phénomène commun au romancier et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime, il apparaît q
76 non point à celle de nos vies : les prétextes du romancier , les actions de ses deux héros, et les préférences secrètes qu’il sup
77 sse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du romancier  — mais plus profonde que celle de leur bonheur. Pas un des obstacles
78 en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’amour courtois
79 oule dit : ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y
43 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
80 it patent : il suffit de lire. Elle va servir aux romanciers du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan, pour décrir
81 a donné son style et sa doctrine de l’amour aux «  romanciers  » du cycle de la Table ronde. Et l’on peut suivre les voies de cette
44 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
82 ’est l’instinct. Je songe à une certaine école de romanciers anglo-américains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un Lawrence,
45 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
83 rande affaire de leur vie… Que de combinaisons de romancier et de stratégiste ! Pas un n’attaque une femme sans avoir fait ce qu’
46 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
84 abstraction, à l’extérieur du phénomène commun au romancier et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime, il apparaît q
85 non point à celle de nos vies : les prétextes du romancier , les actions de ses deux héros, et les préférences secrètes qu’il sup
86 sse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du romancier  — mais plus profonde que celle de leur bonheur. Pas un des obstacles
87 en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’amour courtois
88 oule dit : ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y
47 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
89 it patent : il suffit de lire. Elle va servir aux romanciers du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan, pour décrir
90 a donné son style et sa doctrine de l’amour aux «  romanciers  » du cycle de la Table ronde. Et l’on peut suivre les voies de cette
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
91 ’est l’instinct. Je songe à une certaine école de romanciers anglo-américains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un Lawrence,
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
92 rande affaire de leur vie… Que de combinaisons de romancier et de stratégiste ! Pas un n’attaque une femme sans avoir fait ce qu’
50 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
93 revêtue. 26 avril 1939 Une heure au café avec un romancier , ex-leader du Front populaire. Découragé, désabusé, mais en même temp
51 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
94 rge et homme d’État ; Gottfried Keller peintre et romancier  ; Rousseau musicien, philosophe et éducateur. 25. La Genève des beau
52 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
95 uveau : l’on s’en vante, avec l’appui de tous les romanciers , des journalistes, des philosophes et des doctrinaires politiques. Le
96 ujourd’hui l’obsédé se rend intéressant. Tous les romanciers l’étudient. Loin de lutter contre une passion naissante, on espère, o
97 de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en crois nos romanciers et les statistiques de divorce, atteint un degré de complexité inégal
98 ts authentiques, mais il y a ce que décrivent les romanciers , et certainement, il y a bien pire. Surtout, il y a de moins en moins
99 . La morale bourgeoise est trop faible. Quand les romanciers attardés attaquent encore ses étroitesses, c’est au contraire son rel
53 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
100 tique. Tout cela s’explique et des générations de romanciers nous ont montré d’une manière convaincante que l’homme « moral » n’ét
54 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
101 uveau : l’on s’en vante, avec l’appui de tous les romanciers , des journalistes, des philosophes et des doctrinaires politiques. Le
102 ujourd’hui l’obsédé se rend intéressant. Tous les romanciers l’étudient. Loin de lutter contre une passion naissante, on espère, o
103 de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en crois nos romanciers et les statistiques de divorce, atteint un degré de complexité inégal
104 ts authentiques, mais il y a ce que décrivent les romanciers , et certainement, il y a bien pire. Surtout, il y a de moins en moins
105 . La morale bourgeoise est trop faible. Quand les romanciers attardés attaquent encore ses étroitesses, c’est au contraire son rel
55 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
106 tique. Tout cela s’explique et des générations de romanciers nous ont montré d’une manière convaincante que l’homme « moral » n’ét
56 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
107 uveau : l’on s’en vante, avec l’appui de tous les romanciers , des journalistes, des philosophes et des doctrinaires politiques. Le
108 ujourd’hui l’obsédé se rend intéressant. Tous les romanciers l’étudient. Loin de lutter contre une passion naissante, on espère, o
109 de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en crois nos romanciers et les statistiques de divorce, atteint un degré de complexité inégal
110 ts authentiques, mais il y a ce que décrivent les romanciers , et certainement, il y a bien pire. Surtout, il y a de moins en moins
111 . La morale bourgeoise est trop faible. Quand les romanciers attardés attaquent encore ses étroitesses, c’est au contraire son rel
57 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
112 tique. Tout cela s’explique et des générations de romanciers nous ont montré d’une manière convaincante que l’homme « moral » n’ét
58 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
113 ba dans « la réalité », coupa ses ailes et se fit romancier ou paysagiste d’après nature. Le sociologue et le photographe l’obser
114 le aux artifices de la fabulation. Maintenant, le romancier prétend décrire. Il s’excuse d’imaginer. Il ambitionne de conformer s
115 e l’expression. Mais que se passe-t-il lorsque le romancier nous fait savoir qu’il a mis dans son livre ce qui est, et non plus c
116 ces qui se révèlent également ruineuses. 1°) — Le romancier moderne a perdu l’autorité magique du conteur. Il s’est privé volonta
117 soler de la vie courante la partie jouée. Mais le romancier réaliste ambitionne d’imiter la vie, qui ne commence et ne finit jama
118 n des cérémonies d’introduction et de sortie3, le romancier moderne veut créer l’illusion du réel quotidien. Pourtant il ne dispo
119 aine des conséquences indéfinies. L’hésitation du romancier moderne à terminer son livre par une décision de l’esprit ou par un a
59 1946, Carrefour, articles (1945–1947). Deux presses, deux méthodes : l’Américain expose, le Français explique (4 avril 1946)
120 tut social éclipsent bien souvent ceux des grands romanciers . Ce qui pose chaque jour aux rédacteurs d’un journal américain, en pl
60 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la terre (30 juin 1946)
121 e l’esprit de destruction. Herman Melville, grand romancier américain du dernier siècle, décrivant les Îles enchantées d’un archi
61 1946, Articles divers (1946-1948). Genève, rose des vents de l’esprit (19 décembre 1946)
122 plus grand succès, comme celle, par ailleurs, du romancier français Georges Bernanos, tous deux ne s’étant pas trop égarés dans
62 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
123 J’étais sceptique, en ce temps-là. Je disais à ce romancier (l’un des meilleurs de l’Allemagne d’alors) : — Le mythe du coup de f
63 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
124 Kafka, et sur un très grand nombre de poètes, de romanciers et d’essayistes des plus jeunes générations, en Europe, en Angleterre
64 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
125 ue. 26 avril 1939 Une heure au café avec un romancier , ex-leader du Front populaire et conseiller privé de Daladier. Décour
65 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
126 r les poètes ici sont professeurs, tandis que les romanciers sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont
127 u rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres Européens, vous écrivez comme si vous étiez
128 de m’adapter, malgré tout ? Si seulement j’étais romancier  ! Car les catégories d’un « moraliste français » sont les moins tradu
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
129 onnes : sont-elles si rares à désirer ce dont les romanciers ne parlent pas, et qui est pour moi la seule chose nécessaire ?   Je
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
130 arriver à un succès sur le marché. Combien de nos romanciers devraient être classés dans la catégorie des femmes à barbe et des ve
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
131 otone des « classes ». Il me semble que seuls les romanciers chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la vie de
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
132 stoire, ce même genre de réalité qu’imaginent les romanciers  : le particulier général. Seulement au lieu de décrire des relations
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
133 ue. 26 avril 1939 Une heure au café avec un romancier , ex-leader du Front populaire et conseiller privé de Daladier. Décour
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
134 r les poètes ici sont professeurs, tandis que les romanciers sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont
135 u rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres Européens, vous écrivez comme si vous étiez
136 de m’adapter, malgré tout ? Si seulement j’étais romancier  ! Car les catégories d’un « moraliste français » sont les moins tradu
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
137 ue dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes romancières , des journalistes, des rédacteurs de Life fraternellement mêlés à ceu
138 ne et boueux du bas de la ville, avec E. E. Noth, romancier allemand. Je lui parlais de mon livre en train. « Comment, me dit-il,
73 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
139 , le jeune Américain semblerait un peu fade à nos romanciers de l’amour. Il reste chaste ou se comporte en animal irresponsable, m
74 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
140 r les poètes ici sont professeurs, tandis que les romanciers sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont
141 u rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres, Européens, vous écrivez comme si vous étie
75 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
142 y Smith, de Betty McDonald, et d’une trentaine de romanciers dont l’Europe ne connaît même pas les noms, tirent à 800 000 avant la
143 Veblen à Reinhold Niehbur, pour ne rien dire des romanciers , il n’est pas une des tares américaines qui n’ait été décrite, avouée
76 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
144 logues peut le faire sentir. Les personnages d’un romancier français, quand ils discutent des idées, me paraissent être, en règle
145 plus intime des héros. Rien à citer de la part du romancier . Les arguments qu’échangent avec passion un ivrogne et un docteur nèg
146 t d’une justesse rarement atteinte, même chez les romanciers anglais.) Ou bien encore le problème noir ? Ou simplement la descript
77 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
147 J’étais sceptique, en ce temps-là. Je disais à ce romancier (l’un des meilleurs de l’Allemagne d’alors) : Le mythe du coup de fou
78 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
148 tut social éclipsent bien souvent ceux des grands romanciers de ce pays. « Journaliste », aux États-Unis, ne sera jamais une épith
149 d’un Dos Passos et de plusieurs de vos excellents romanciers . — Notez que ces procédés ont fait leurs preuves sur la ligne de feu
150 le rendu et la « couleur ». Je vois aussi que vos romanciers empruntent à leur technique au moins autant qu’à celle du cinéma. Mai
79 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
151 , le jeune Américain semblerait un peu fade à nos romanciers de l’amour. Il reste chaste ou se comporte en animal irresponsable, m
80 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
152 vrai que l’homme moyen n’est qu’une fiction : les romanciers modernes nous l’ont assez montré, c’est leur métier. Mais ils partent
81 1948, Réforme, articles (1946–1980). Roger Breuil qui vient de mourir était un grand romancier protestant (13 mars 1948)
153 Roger Breuil qui vient de mourir était un grand romancier protestant (13 mars 1948)f Il était venu passer une soirée chez mo
154 vain qui se voulait fidèle en vérité. De tous les romanciers contemporains, il est celui dont l’œuvre est le plus solidement fondé
155 refuse à la nommer pour eux comme le font trop de romanciers chrétiens — mais aussi à la nier ou la dénaturer comme le font tant d
156 i à la nier ou la dénaturer comme le font tant de romanciers athées. Avec une sorte d’honnêteté très rare, peut-être unique dans l
82 1949, Le Semeur, articles (1933–1949). « Les protestants et l’esthétisme » (février-mars 1949)
157 assner, Auden, un très grand nombre de poètes, de romanciers , d’essayistes des jeunes générations, en Europe et dans les deux Amér
83 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les écrivains romands et Paris (10 septembre 1949)
158 Un écrivain (nous entendons par là aussi bien un romancier qu’un dramaturge) a-t-il à sa disposition dans la réalité romande ou
84 1952, Réforme, articles (1946–1980). Après l’Œuvre du xxe siècle (14 juin 1952)
159 d’entre tous ceux qui sont ici présents, poètes, romanciers , critiques et philosophes qui ont pris part à nos entretiens, pour no
85 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
160 oup plus illusoire que toutes les inventions d’un romancier . Les antipathies réciproques et les intérêts contradictoires des Amér
86 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
161 homme, — pensée difficile à comprendre. De jeunes romanciers s’autorisent de la « mort de Dieu » pour s’abandonner au plaisir maso
87 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
162 Citons-en trois : un homme d’État, un général, un romancier . Champion du radicalisme dans sa belle époque, président de la Conféd
163 ’un siècle auparavant, Gottfried Keller, le grand romancier de Zurich43, voyait déjà, dans cette même diversité la véritable « éc
88 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
164 haitable. Or, c’est ce qui vient de se passer. Le romancier A. Cholokhov publiait il y a peu de mois un article23 dans lequel il
89 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
165 nt voyagé, jamais les traductions des poètes, des romanciers , des historiens, des philosophes occidentaux n’avaient été aussi nomb
90 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
166 it patent : il suffit de lire. Elle va servir aux romanciers du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan, pour décrir
91 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
167 de particulier à la France, ni même à Paris. Vos romanciers américains ne disent pas mieux, ni la nouvelle génération anglaise, v
168 ans. Vos critiques comme les nôtres réservent aux romanciers , aux auteurs de théâtre et aux poètes la qualité de créateurs. R. — T
92 1958, Journal de Genève, articles (1926–1982). Hommage à Pasternak (31 octobre 1958)
169 tre un communiste plutôt qu’un grand poète, grand romancier ou grand styliste, et nous passons. La radio cite et passe, la presse
93 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
170 e ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc, ces romanciers , d’une société, d’un paysage de l’âme, ou d’une femme ?) se fond dans
171 , pour les besoins de la fable et la commodité du romancier , l’essence même de l’obstacle excitant, celui qui ne dépendra jamais
94 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
172 culture, peut faire illusion : je veux parler des romanciers à succès, des lauréats de prix plus ou moins culturels distribués cha
95 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
173 èce de catégorie. Ni philosophe professionnel, ni romancier , ni dramaturge, ni poète, il demeure à mes yeux le type même du créat
96 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
174 e fait rare de nos jours, s’il faut en croire nos romanciers . Ils savent bien que le roman véritable n’est jamais qu’une version r
175 c’en sera fait de la passion. Que deviendront nos romanciers  ? Il leur reste le réalisme, le regard pseudo-scientifique détaillant
97 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
176 l pouvait être dans cette vie reporter et bohème, romancier ou poète, — il voulut même, un temps, devenir banquier, et riche. L’i
98 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
177 foulée. Quant aux écrivains d’aujourd’hui, grands romanciers , poètes et philosophes que l’on dit « obsédés par l’érotisme », loin
99 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
178 e ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc, ces romanciers , d’une société, d’un paysage de l’âme, ou d’une femme ?) se fond dans
179 , pour les besoins de la fable et la commodité du romancier , l’essence même de l’obstacle excitant, celui qui ne dépendra jamais
100 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
180 èce de catégorie. Ni philosophe professionnel, ni romancier , ni dramaturge, ni poète, il demeure à mes yeux le type même du créat