1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
1 té pure — Crevel décrit sans aucune transposition romanesque le trouble caractéristique de sa génération. Terrible aveu d’impuissa
2 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
2 t Vert un petit chef-d’œuvre de poésie proprement romanesque , naissant des situations mêmes et non de dissertations lyriques à leu
3 era pas une réussite isolée dans l’œuvre purement romanesque de la princesse Bibesco, Catherine-Paris annonce par ailleurs un mémo
3 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
4 s modernes, dégradantes. Cet amour de l’invention romanesque considérée comme une revanche de la poésie — mais à Chicago on doit a
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
5 fait le fond de presque toutes les grandes œuvres romanesques  : une individualité et un milieu social bien défini. À ces deux éléme
6 e sujet implicite, nous l’avons dit, de son œuvre romanesque . Et c’est par tout ce qu’elle contient d’inexprimé qu’elle atteint en
7 attache une importance qui n’est pas uniquement «  romanesque  » — le mouvement du récit se ralentit, au contraire, fâcheusement en
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
8 ciologiques (Rousseau), scientifiques (Saussure), romanesques (Sterne, Toepffer), lyriques (les Anglais). Ici, elles imposent une é
6 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
9 a meilleure œuvre de M. Bost, une espèce de somme romanesque des errements de la jeunesse d’après-guerre. La Claire de M. Chardonn
10 blait devoir rester le seul tenant du classicisme romanesque  ; mais voici qu’on proclame au contraire l’avènement d’une littératur
7 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
11 n’hésitent pas à prendre au sérieux une intrigue romanesque à la Bourget. On s’est trop arrêté à l’insolite du style chez Ramuz.
8 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
12 bien et du mal qu’il publie en marge de son œuvre romanesque . Un Kierkegaard critique ses mesures morales, en donne la référence :
9 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
13 s signes que mes contemporains, sans se lasser du romanesque , découvrent que la littérature peut apporter, sous d’autres formes, u
14 exemple, que la proportion des ouvrages purement romanesques va en diminuant, et cela au profit d’une littérature qui tient à la f
15 rité cherche son divertissement dans des fictions romanesques . Le roman est un genre bourgeois — et c’est peut-être par là qu’il pl
16 e qui « règne » sur le monde comme une fièvre, le romanesque éclate, remplit nos vies, ou s’il n’y pénètre pas encore, les baigne
10 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
17 ans doute le pire des partis pris. La littérature romanesque décrit depuis cent ans nos mœurs et nos malheurs avec une croissante
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
18 eurs camps respectifs). Mais sur le plan de l’art romanesque , autant que sur le plan généralement humain, je suis contraint de rec
12 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
19 ussite de Max Brod n’est pas seulement de l’ordre romanesque  : elle est d’avoir mêlé à un beau drame d’amour le souvenir et davant
20 détour auquel a recouru Max Brod ; la biographie romanesque , l’approche vivante de la personne même de Kafka dans ce qu’elle eut
13 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
21 La fièvre romanesque (janvier 1937)y Marcel Arland note à propos du roman d’un débutant
22 qu’on a chauffé le thermomètre…) y. « La fièvre romanesque  », Esprit, Paris, n° 52, janvier 1937, p. 656.
14 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
23 nventionnel qu’on l’imagine. Monde où les clichés romanesques retrouvent enfin leur vérité originelle. Et l’on se laisse aller à de
15 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
24 Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)g Je n’apprendrai rien à personne en affirmant que l
25 . g. « Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque  », À nous la liberté, Paris, n° 2, 13 mars 1937, p. 10.
16 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
26 âclée, elle aussi, littérature bâclée, surtout la romanesque . Jamais on ne l’avait vu et constaté aussi nettement qu’à la lecture
27 Comment imaginer la naissance, d’une grande œuvre romanesque dans un pareil état social ? Tous les chefs-d’œuvre du genre, au xixe
17 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
28 rcher !) Le vrai « miracle », ici, c’est le parti romanesque que Selma Lagerlöf a su tirer du mythe. Et c’est aussi la profusion g
29 conte populaire et de l’imagerie sentimentale et romanesque , qu’on croyait épuisées depuis les Victoriens, retrouvent ici leur gr
30 s secrets de l’art de Selma Lagerlöf. L’invention romanesque n’est ici que la « mise en pratique » d’une attitude spirituelle extr
18 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
31 ssibles, caracolantes et gracieuses, réalistes et romanesques , pleines de malices et de profondes audaces. Des histoires que l’on c
19 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
32 ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque . Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
33 ariage.) Une innombrable et écœurante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
34 a lieu au début du siècle à toute une littérature romanesque . Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
20 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
35 u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque , et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
21 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
36 ans l’état passionné d’attente où naît l’illusion romanesque . D’où vient ce charme ? Et quelles complicités cet artifice de « rhét
37 n veut : la vraisemblance dépend, pour un ouvrage romanesque donné, de la nature des passions qu’il veut flatter. C’est dire que l
38 qu’ils ne sont, à tout prendre, que des artifices romanesques . Or il résulte de nos remarques au sujet de la vraisemblance, que la
39 uquel chacun d’eux reste seul ; d’où le crescendo romanesque et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est
40 confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, n
41 e Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque  : il décrit l’essentielle catastrophe de notre sadique génie, ce goût
42 uteur à la règle de chevalerie, il y a le goût du romanesque . Derrière le goût du romanesque, il y a celui de l’amour pour lui-mêm
43 il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque , il y a celui de l’amour pour lui-même. Et cela suppose une recherche
22 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
44 an et tout le cycle arthurien — une transposition romanesque des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C
45 t démêler la fantaisie et la doctrine, l’ornement romanesque et la chronique réelle ? Si ce fut le cas, il n’y réussit que trop bi
23 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
46 ils aient été entraînés par l’ardeur proprement «  romanesque  » (au sens moderne et littéraire du terme) et par des complaisances b
47 , Tristan évoque par la plupart de ses situations romanesques la progression d’une vie mystique. Certains « moments » relèvent de l
48 res les plus courantes. Mais de même que le mythe romanesque avait utilisé un « matériel » d’images, de noms et de situations tiré
24 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
49 sion en prose. Dante considère le cycle épique et romanesque de la France du Nord comme le modèle universel de toute prose narrati
50 ue se dégrade en émotion, et le destin en machine romanesque . Tout se réduit à moraliser et à plaire. Faut-il penser que la littér
51 usque dans les manuels de notre siècle, la féerie romanesque née de l’Astrée, et le roman comique, son parasite135. Il n’y eut plu
52 t de certaines complaisances qu’entraîne le genre romanesque . Il est visible que Rousseau, pas plus que Pétrarque à la fin de sa v
53 se exactement facultative. Il y eut aussi la voie romanesque du mythe : mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationa
54 est la diffusion de ce langage par la littérature romanesque qui aboutit, au cours du dernier siècle, à ce renversement des rôles 
25 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
55 the, physiquement : — « Les transports de l’amour romanesque ne devaient pas seulement être présentés sous forme de lecture, mais
56 lancolie. « L’héroïsme par amour — voilà le motif romanesque qui doit apparaître partout et toujours. C’est la transformation immé
57 la Fontaine des Pleurs est basé sur une aventure romanesque imaginaire. « La fontaine est construite à cet effet. Pendant une ann
58 a chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques . La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique182.
26 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
59 ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque . Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
60 ariage). Une innombrable et écœurante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
61 a lieu au début du siècle à toute une littérature romanesque . Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
27 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
62 u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque , et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
28 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
63 le premier cas, la situation trouve un dénouement romanesque , tandis que dans le second, il est épique. Là, c’est l’amour qui cond
29 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
64 ans l’état passionné d’attente où naît l’illusion romanesque . D’où vient ce charme ? Et quelles complicités cet artifice de « rhét
65 n veut : la vraisemblance dépend, pour un ouvrage romanesque donné, de la nature des passions qu’il veut flatter. C’est dire que l
66 qu’ils ne sont, à tout prendre, que des artifices romanesques . Or il résulte de nos remarques au sujet de la vraisemblance, que la
67 uquel chacun d’eux reste seul ; d’où le crescendo romanesque et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est
68 confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, n
69 e Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque  : il décrit l’essentielle catastrophe de notre sadique génie, ce goût
70 uteur à la règle de chevalerie, il y a le goût du romanesque . Derrière le goût du romanesque, il y a celui de l’amour pour lui-mêm
71 il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque , il y a celui de l’amour pour lui-même. Et cela suppose une recherche
30 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
72 an et tout le cycle arthurien — une transposition romanesque des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C
73 t démêler la fantaisie et la doctrine, l’ornement romanesque et la chronique réelle ? Si ce fut le cas, il n’y réussit que trop bi
74 ent curieusement contentés d’illustrer en actions romanesques  : la nostalgie religieuse-hérétique d’une évasion hors de ce monde ma
31 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
75 ils aient été entraînés par l’ardeur proprement «  romanesque  » (au sens moderne et littéraire du terme) et par des complaisances b
76 , Tristan évoque par la plupart de ses situations romanesques la progression d’une vie mystique. Certains « moments » relèvent de l
77 res les plus courantes. Mais de même que le mythe romanesque avait utilisé un « matériel » d’images, de noms et de situations tiré
32 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
78 sion en prose. Dante considère le cycle épique et romanesque de la France du Nord comme le modèle universel de toute prose narrati
79 ue se dégrade en émotion, et le destin en machine romanesque . Tout se réduit à moraliser et à plaire. Faut-il penser que la littér
80 usque dans les manuels de notre siècle, la féerie romanesque née de l’Astrée, et le roman comique, son parasite153. Il n’y eut plu
81 t de certaines complaisances qu’entraîne le genre romanesque . Il est visible que Rousseau, pas plus que Pétrarque à la fin de sa v
82 se exactement facultative. Il y eut aussi la voie romanesque du mythe : mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationa
83 est la diffusion de ce langage par la littérature romanesque qui aboutit, au cours du dernier siècle, à ce renversement des rôles 
33 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
84 the, physiquement : — « Les transports de l’amour romanesque ne devaient pas seulement être présentés sous forme de lecture, mais
85 lancolie. « L’héroïsme par amour — voilà le motif romanesque qui doit apparaître partout et toujours. C’est la transformation immé
86 la Fontaine des Pleurs est basé sur une aventure romanesque imaginaire. « La fontaine est construite à cet effet. Pendant une ann
87 a chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques . La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique200.
34 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
88 ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque . Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
89 ariage.) Une innombrable et écœurante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
90 ilms, romans et comic-strips. De fait, si l’amour romanesque triomphe d’une quantité d’obstacles, il en est un contre lequel il se
91 ique, qu’il tienne une certaine dose de la drogue romanesque (plus encore qu’érotique) nommé love interest, c’est faire de la publ
92 ns du serment, peuvent être rattachés au complexe romanesque . Mais il y a plus, et dans d’autres domaines, ou à d’autres niveaux d
93 a lieu au début du siècle à toute une littérature romanesque . Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
35 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
94 u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque , et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
36 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
95 ans l’état passionné d’attente où naît l’illusion romanesque . D’où vient ce charme ? Et quelles complicités cet artifice de « rhét
96 n veut : la vraisemblance dépend, pour un ouvrage romanesque donné, de la nature des passions qu’il veut flatter. C’est dire que l
97 qu’ils ne sont, à tout prendre, que des artifices romanesques . Or il résulte de nos remarques au sujet de la vraisemblance, que la
98 uquel chacun d’eux reste seul ; d’où le crescendo romanesque et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est
99 confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, n
100 e Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque  : il décrit l’essentielle catastrophe de notre sadique génie, ce goût
101 uteur à la règle de chevalerie, il y a le goût du romanesque . Derrière le goût du romanesque, il y a celui de l’amour pour lui-mêm
102 il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque , il y a celui de l’amour pour lui-même. Et cela suppose une recherche
37 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
103 an et tout le cycle arthurien — une transposition romanesque des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C
104 t démêler la fantaisie et la doctrine, l’ornement romanesque et la chronique réelle ? Si ce fut le cas, il n’y réussit que trop bi
105 ent curieusement contentés d’illustrer en actions romanesques  : la nostalgie religieuse-hérétique d’une évasion hors de ce monde ma
38 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
106 ils aient été entraînés par l’ardeur proprement «  romanesque  » (au sens moderne et littéraire du terme) et par des complaisances b
107 , Tristan évoque par la plupart de ses situations romanesques la progression d’une vie mystique. Certains « moments » relèvent de l
108 res les plus courantes. Mais de même que le mythe romanesque avait utilisé un « matériel » d’images, de noms et de situations tiré
39 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
109 sion en prose. Dante considère le cycle épique et romanesque de la France du Nord comme le modèle universel de toute prose narrati
110 ue se dégrade en émotion, et le destin en machine romanesque . Tout se réduit à moraliser et à plaire. Faut-il penser que la littér
111 usque dans les manuels de notre siècle, la féerie romanesque née de l’Astrée, et le roman comique, son parasite142. Il n’y eut plu
112 t de certaines complaisances qu’entraîne le genre romanesque . Il est visible que Rousseau, pas plus que Pétrarque à la fin de sa v
113 se exactement facultative. Il y eut aussi la voie romanesque du mythe ; mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationa
114 est la diffusion de ce langage par la littérature romanesque qui aboutit, au cours du dernier siècle, à ce renversement des rôles 
40 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
115 the, physiquement : — « Les transports de l’amour romanesque ne devaient pas seulement être présentés sous forme de lecture, mais
116 lancolie. « L’héroïsme par amour — voilà le motif romanesque qui doit apparaître partout et toujours. C’est la transformation immé
117 la Fontaine des Pleurs est basé sur une aventure romanesque imaginaire. « La fontaine est construite à cet effet. Pendant une ann
118 a chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques . La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique186.
41 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
119 ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque . Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
120 ariage.) Une innombrable et écœurante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
121 , romans et bandes dessinées. De fait, si l’amour romanesque triomphe d’une quantité d’obstacles, il en est un contre lequel il se
122 ique, qu’il tienne une certaine dose de la drogue romanesque (plus encore qu’érotique) nommée love interest, c’est faire de la pub
123 ns du serment, peuvent être rattachés au complexe romanesque . Mais il y a plus, et dans d’autres domaines, ou à d’autres niveaux d
124 a lieu au début du siècle à toute une littérature romanesque . Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
42 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
125 u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque , et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
126 le premier cas, la situation trouve un dénouement romanesque , tandis que dans le second, il est épique. Là, c’est l’amour qui cond
44 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
127 té » de la passion n’est qu’une manière de parler romanesque , mais combien d’amoureux s’en autorisent pour éviter d’avouer leurs v
45 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
128 telle que la formula Machiavel, une politique du romanesque collectif. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du m
46 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
129 té » de la passion n’est qu’une manière de parler romanesque , mais combien d’amoureux s’en autorisent pour éviter d’avouer leurs v
47 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
130 telle que la formula Machiavel, une politique du romanesque collectif. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du m
48 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
131 té » de la passion n’est qu’une manière de parler romanesque , mais combien d’amoureux s’en autorisent pour éviter d’avouer leurs v
49 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
132 Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)h La rhétorique est l’art de persuader. L’ignorance ou
133 que, de documentation. Commence alors l’inflation romanesque , dont le plus grand spéculateur s’appelle Balzac. Avec lui, après lui
134 est l’état passionné d’attente où naît l’illusion romanesque . Il a suffi des mots rituels pour suspendre le sens critique, et voic
135 allongement, trop souvent excessif pour l’intérêt romanesque , sera toujours insuffisant pour égaler la durée réelle d’une vie. Que
136 de magazines à grand tirage. Le genre proprement romanesque s’éteindra dans le même temps que l’ère bourgeoise et pour avoir comm
137 sterdam, 1939. h. « Les règles du jeu dans l’art romanesque  », Renaissance, New York, n° 2-3, 1944-1945, p. 275-283.
50 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
138 fait de nécessité vertu. Situation véritablement romanesque  : faites vos jeux, tout est libre, et tout ce qui surviendra trahira
51 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
139 ssages et me les communique à mon retour. Le côté romanesque de ce service vaut à lui seul le prix de l’abonnement. Je rentre, je
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
140 fait de nécessité vertu. Situation véritablement romanesque  : faites vos jeux, tout est libre, et tout ce qui surviendra trahira
53 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
141 ssages et me les communique à mon retour. Le côté romanesque de ce service vaut à lui seul le prix de l’abonnement. Je rentre, je
54 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
142 u les personnages. C’est une recherche proprement romanesque , en images, et non pas illustrée après coup, sensible et non traduite
143 ’on est en droit de parler ici d’une « expérience romanesque  », comme nous parlons depuis vingt ans d’une « expérience poétique ».
55 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
144 ntifique, bourgeoise et individualiste de l’amour romanesque . Il estime à bon droit que la passion est une force antisociale, qui
56 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
145 re ouvert, plutôt qu’ouvrir. Tous ses personnages romanesques sont des renfermés, et qui en souffrent : il les avait vécus, mais li
57 1957, Articles divers (1957-1962). La fin justifie les moyens (9 juin 1957)
146 evant les ouvrages de fiction, devant la création romanesque . C’était sans songer à l’auteur de ce Nicolas de Flue dont nous n’a
58 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
147 sieurs notes pour le livre. Au terme d’un périple romanesque où tous les thèmes constants de la passion sont apparus et ont grandi
148 uels et même mystiques, qu’il échappe à la fin au romanesque et nous fait entrevoir un genre nouveau, qui pourrait intégrer dans l
149 rs pourraient-ils encore provoquer les épiphanies romanesques de Tristan et de l’amour-passion ? Le totalitarisme soviétique et le
59 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
150 siècles, expriment bien autre chose qu’un thème romanesque , — fût-il même le thème exemplaire, l’archétype de tous les romans vr
60 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Problèmes de la personne aux prises avec les mythes
151 opagée par la culture, par les œuvres lyriques ou romanesques qui nous « passionnent » (nous prédisposent à la passion), dans la me
61 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
152 sieurs notes pour le livre. Au terme d’un périple romanesque où tous les thèmes constants de la passion sont apparus et ont grandi
153 uels et même mystiques, qu’il échappe à la fin au romanesque et nous fait entrevoir un genre nouveau, qui pourrait intégrer dans l
154 rs pourraient-ils encore provoquer les épiphanies romanesques de Tristan et de l’amour-passion ? Le totalitarisme soviétique et le
62 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
155 r d’un seul homme ou à la passion d’un personnage romanesque . Dans quelle mesure peut-on tenir Gide pour responsable de cette « in
63 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
156 esse en faveur de la CED, en passant par la suite romanesque des Hommes de Bonne Volonté. En pleine guerre des nations, Romains av
64 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
157 la gravité du propos, le dédain pour l’invention romanesque ou les situations exceptionnelles, et l’intérêt presque exclusif port
65 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
158 erne mariage d’amour ? Exactement. Or, si l’amour romanesque triomphe d’une quantité d’obstacles, il en est un contre lequel il se
66 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
159 ion, ou des préjugés d’une classe, ou d’un modèle romanesque ou d’une mode, ou d’une théorie psychoanalytique, ou d’une hygiène, d
67 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
160 ’il nous faut donc remonter pour trouver le thème romanesque dans toute sa pureté. Une expression qui revient dans les poèmes des
161 ses effets. La vulgarisation extrême des valeurs romanesques ou romantiques est en train de se révéler beaucoup plus dangereuse po
68 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
162 ar la gravité du propos, le dédain de l’invention romanesque , la rareté ou l’absence de situations extrêmes ou perverses, et l’int
69 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
163 ujet tient à ce qu’il n’existe pas de littérature romanesque sur le second mariage et peu ou point de témoignages publiés (enquête
164 e du mythe de Tristan, et de toute la littérature romanesque , se sont ajoutés tous les tabous sexuels du xixe siècle. L’effet de
70 1970, Articles divers (1970-1973). La place du livre dans l’information de l’homme moderne (1970)
165 ce sont simplement des situations dans un ouvrage romanesque . Mais toujours un livre digne du nom de livre, est un appareil qui fo
71 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
166 ntifique, bourgeoise et individualiste de l’amour romanesque . Il estime à bon droit que la passion est une force antisociale, et q
72 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
167 prime les mêmes thèses sur l’invention de l’amour romanesque au Moyen Âge. L’avez-vous influencé ? J’ai rencontré McLuhan à Toront
73 1973, Articles divers (1970-1973). La Merveilleuse histoire de Tristan et Iseut [préface] (1973)
168 siècles, expriment bien autre chose qu’un thème romanesque , fût-il même le thème exemplaire, l’archétype de tous les romans dign
74 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
169 out d’avoir soumis l’Éros au discours poétique et romanesque , d’avoir découvert, en somme, que c’est le langage qui permet de tran
170 lorsque l’amour courtois trouvera son expression romanesque dans la France du Nord et l’Angleterre celtique. La légende de Trista
171 i le dur destin du mythe n’y est plus que machine romanesque , faut-il incriminer la société du temps et ses coutumes, ou la littér
172 héros de roman, pour réduire à l’oubli la féerie romanesque des d’Urfé, Gomberville ou Scudéry. Une dernière flamme, mince et pur
173 ’il inverse, donnera lieu à toute une littérature romanesque où l’amour-passion se réduit à « l’échange de deux fantaisies » et au
174 inture bourgeoise, les théâtres et la littérature romanesque qui, désormais, va étudier les mœurs des courtisanes, l’inceste, l’ho
175 onction retrouvée et renouvelée de la littérature romanesque et lyrique que de nous décrire les cheminements de cet amour dont le
75 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
176 èmes d’histoire comme Don Carlos ou des anecdotes romanesques , comme Carmen ou la Traviata participent des pouvoirs mythiques par l
76 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
177 (pati en latin), qui conduit à la grande aventure romanesque , illustrée au départ c’est-à-dire au xiie siècle, par le mythe de Tr
77 1981, Articles divers (1978-1981). Guy de Pourtalès l’Européen [préface] (1981)
178 bl cependant demeure mon préféré dans la trilogie romanesque de Pourtalès, pour la densité de son style et les élans d’une sensual