1
té pure — Crevel décrit sans aucune transposition
romanesque
le trouble caractéristique de sa génération. Terrible aveu d’impuissa
2
t Vert un petit chef-d’œuvre de poésie proprement
romanesque
, naissant des situations mêmes et non de dissertations lyriques à leu
3
era pas une réussite isolée dans l’œuvre purement
romanesque
de la princesse Bibesco, Catherine-Paris annonce par ailleurs un mémo
4
s modernes, dégradantes. Cet amour de l’invention
romanesque
considérée comme une revanche de la poésie — mais à Chicago on doit a
5
fait le fond de presque toutes les grandes œuvres
romanesques
: une individualité et un milieu social bien défini. À ces deux éléme
6
e sujet implicite, nous l’avons dit, de son œuvre
romanesque
. Et c’est par tout ce qu’elle contient d’inexprimé qu’elle atteint en
7
attache une importance qui n’est pas uniquement «
romanesque
» — le mouvement du récit se ralentit, au contraire, fâcheusement en
8
ciologiques (Rousseau), scientifiques (Saussure),
romanesques
(Sterne, Toepffer), lyriques (les Anglais). Ici, elles imposent une é
9
a meilleure œuvre de M. Bost, une espèce de somme
romanesque
des errements de la jeunesse d’après-guerre. La Claire de M. Chardonn
10
blait devoir rester le seul tenant du classicisme
romanesque
; mais voici qu’on proclame au contraire l’avènement d’une littératur
11
n’hésitent pas à prendre au sérieux une intrigue
romanesque
à la Bourget. On s’est trop arrêté à l’insolite du style chez Ramuz.
12
bien et du mal qu’il publie en marge de son œuvre
romanesque
. Un Kierkegaard critique ses mesures morales, en donne la référence :
13
s signes que mes contemporains, sans se lasser du
romanesque
, découvrent que la littérature peut apporter, sous d’autres formes, u
14
exemple, que la proportion des ouvrages purement
romanesques
va en diminuant, et cela au profit d’une littérature qui tient à la f
15
rité cherche son divertissement dans des fictions
romanesques
. Le roman est un genre bourgeois — et c’est peut-être par là qu’il pl
16
e qui « règne » sur le monde comme une fièvre, le
romanesque
éclate, remplit nos vies, ou s’il n’y pénètre pas encore, les baigne
17
ans doute le pire des partis pris. La littérature
romanesque
décrit depuis cent ans nos mœurs et nos malheurs avec une croissante
18
eurs camps respectifs). Mais sur le plan de l’art
romanesque
, autant que sur le plan généralement humain, je suis contraint de rec
19
ussite de Max Brod n’est pas seulement de l’ordre
romanesque
: elle est d’avoir mêlé à un beau drame d’amour le souvenir et davant
20
détour auquel a recouru Max Brod ; la biographie
romanesque
, l’approche vivante de la personne même de Kafka dans ce qu’elle eut
22
qu’on a chauffé le thermomètre…) y. « La fièvre
romanesque
», Esprit, Paris, n° 52, janvier 1937, p. 656.
23
nventionnel qu’on l’imagine. Monde où les clichés
romanesques
retrouvent enfin leur vérité originelle. Et l’on se laisse aller à de
24
Romanciers publicitaires ou la contagion
romanesque
(13 mars 1937)g Je n’apprendrai rien à personne en affirmant que l
25
. g. « Romanciers publicitaires ou la contagion
romanesque
», À nous la liberté, Paris, n° 2, 13 mars 1937, p. 10.
26
âclée, elle aussi, littérature bâclée, surtout la
romanesque
. Jamais on ne l’avait vu et constaté aussi nettement qu’à la lecture
27
Comment imaginer la naissance, d’une grande œuvre
romanesque
dans un pareil état social ? Tous les chefs-d’œuvre du genre, au xixe
28
rcher !) Le vrai « miracle », ici, c’est le parti
romanesque
que Selma Lagerlöf a su tirer du mythe. Et c’est aussi la profusion g
29
conte populaire et de l’imagerie sentimentale et
romanesque
, qu’on croyait épuisées depuis les Victoriens, retrouvent ici leur gr
30
s secrets de l’art de Selma Lagerlöf. L’invention
romanesque
n’est ici que la « mise en pratique » d’une attitude spirituelle extr
31
ssibles, caracolantes et gracieuses, réalistes et
romanesques
, pleines de malices et de profondes audaces. Des histoires que l’on c
32
ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou
romanesque
. Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
33
ariage.) Une innombrable et écœurante littérature
romanesque
nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
34
a lieu au début du siècle à toute une littérature
romanesque
. Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
35
u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique
romanesque
, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
36
ans l’état passionné d’attente où naît l’illusion
romanesque
. D’où vient ce charme ? Et quelles complicités cet artifice de « rhét
37
n veut : la vraisemblance dépend, pour un ouvrage
romanesque
donné, de la nature des passions qu’il veut flatter. C’est dire que l
38
qu’ils ne sont, à tout prendre, que des artifices
romanesques
. Or il résulte de nos remarques au sujet de la vraisemblance, que la
39
uquel chacun d’eux reste seul ; d’où le crescendo
romanesque
et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est
40
confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence
romanesque
et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, n
41
e Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe
romanesque
: il décrit l’essentielle catastrophe de notre sadique génie, ce goût
42
uteur à la règle de chevalerie, il y a le goût du
romanesque
. Derrière le goût du romanesque, il y a celui de l’amour pour lui-mêm
43
il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du
romanesque
, il y a celui de l’amour pour lui-même. Et cela suppose une recherche
44
an et tout le cycle arthurien — une transposition
romanesque
des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C
45
t démêler la fantaisie et la doctrine, l’ornement
romanesque
et la chronique réelle ? Si ce fut le cas, il n’y réussit que trop bi
46
ils aient été entraînés par l’ardeur proprement «
romanesque
» (au sens moderne et littéraire du terme) et par des complaisances b
47
, Tristan évoque par la plupart de ses situations
romanesques
la progression d’une vie mystique. Certains « moments » relèvent de l
48
res les plus courantes. Mais de même que le mythe
romanesque
avait utilisé un « matériel » d’images, de noms et de situations tiré
49
sion en prose. Dante considère le cycle épique et
romanesque
de la France du Nord comme le modèle universel de toute prose narrati
50
ue se dégrade en émotion, et le destin en machine
romanesque
. Tout se réduit à moraliser et à plaire. Faut-il penser que la littér
51
usque dans les manuels de notre siècle, la féerie
romanesque
née de l’Astrée, et le roman comique, son parasite135. Il n’y eut plu
52
t de certaines complaisances qu’entraîne le genre
romanesque
. Il est visible que Rousseau, pas plus que Pétrarque à la fin de sa v
53
se exactement facultative. Il y eut aussi la voie
romanesque
du mythe : mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationa
54
est la diffusion de ce langage par la littérature
romanesque
qui aboutit, au cours du dernier siècle, à ce renversement des rôles
55
the, physiquement : — « Les transports de l’amour
romanesque
ne devaient pas seulement être présentés sous forme de lecture, mais
56
lancolie. « L’héroïsme par amour — voilà le motif
romanesque
qui doit apparaître partout et toujours. C’est la transformation immé
57
la Fontaine des Pleurs est basé sur une aventure
romanesque
imaginaire. « La fontaine est construite à cet effet. Pendant une ann
58
a chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes
romanesques
. La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique182.
59
ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou
romanesque
. Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
60
ariage). Une innombrable et écœurante littérature
romanesque
nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
61
a lieu au début du siècle à toute une littérature
romanesque
. Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
62
u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique
romanesque
, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
63
le premier cas, la situation trouve un dénouement
romanesque
, tandis que dans le second, il est épique. Là, c’est l’amour qui cond
64
ans l’état passionné d’attente où naît l’illusion
romanesque
. D’où vient ce charme ? Et quelles complicités cet artifice de « rhét
65
n veut : la vraisemblance dépend, pour un ouvrage
romanesque
donné, de la nature des passions qu’il veut flatter. C’est dire que l
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qu’ils ne sont, à tout prendre, que des artifices
romanesques
. Or il résulte de nos remarques au sujet de la vraisemblance, que la
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uquel chacun d’eux reste seul ; d’où le crescendo
romanesque
et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est
68
confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence
romanesque
et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, n
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e Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe
romanesque
: il décrit l’essentielle catastrophe de notre sadique génie, ce goût
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uteur à la règle de chevalerie, il y a le goût du
romanesque
. Derrière le goût du romanesque, il y a celui de l’amour pour lui-mêm
71
il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du
romanesque
, il y a celui de l’amour pour lui-même. Et cela suppose une recherche
72
an et tout le cycle arthurien — une transposition
romanesque
des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C
73
t démêler la fantaisie et la doctrine, l’ornement
romanesque
et la chronique réelle ? Si ce fut le cas, il n’y réussit que trop bi
74
ent curieusement contentés d’illustrer en actions
romanesques
: la nostalgie religieuse-hérétique d’une évasion hors de ce monde ma
75
ils aient été entraînés par l’ardeur proprement «
romanesque
» (au sens moderne et littéraire du terme) et par des complaisances b
76
, Tristan évoque par la plupart de ses situations
romanesques
la progression d’une vie mystique. Certains « moments » relèvent de l
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res les plus courantes. Mais de même que le mythe
romanesque
avait utilisé un « matériel » d’images, de noms et de situations tiré
78
sion en prose. Dante considère le cycle épique et
romanesque
de la France du Nord comme le modèle universel de toute prose narrati
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ue se dégrade en émotion, et le destin en machine
romanesque
. Tout se réduit à moraliser et à plaire. Faut-il penser que la littér
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usque dans les manuels de notre siècle, la féerie
romanesque
née de l’Astrée, et le roman comique, son parasite153. Il n’y eut plu
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t de certaines complaisances qu’entraîne le genre
romanesque
. Il est visible que Rousseau, pas plus que Pétrarque à la fin de sa v
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se exactement facultative. Il y eut aussi la voie
romanesque
du mythe : mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationa
83
est la diffusion de ce langage par la littérature
romanesque
qui aboutit, au cours du dernier siècle, à ce renversement des rôles
84
the, physiquement : — « Les transports de l’amour
romanesque
ne devaient pas seulement être présentés sous forme de lecture, mais
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lancolie. « L’héroïsme par amour — voilà le motif
romanesque
qui doit apparaître partout et toujours. C’est la transformation immé
86
la Fontaine des Pleurs est basé sur une aventure
romanesque
imaginaire. « La fontaine est construite à cet effet. Pendant une ann
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a chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes
romanesques
. La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique200.
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ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou
romanesque
. Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
89
ariage.) Une innombrable et écœurante littérature
romanesque
nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
90
ilms, romans et comic-strips. De fait, si l’amour
romanesque
triomphe d’une quantité d’obstacles, il en est un contre lequel il se
91
ique, qu’il tienne une certaine dose de la drogue
romanesque
(plus encore qu’érotique) nommé love interest, c’est faire de la publ
92
ns du serment, peuvent être rattachés au complexe
romanesque
. Mais il y a plus, et dans d’autres domaines, ou à d’autres niveaux d
93
a lieu au début du siècle à toute une littérature
romanesque
. Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
94
u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique
romanesque
, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
95
ans l’état passionné d’attente où naît l’illusion
romanesque
. D’où vient ce charme ? Et quelles complicités cet artifice de « rhét
96
n veut : la vraisemblance dépend, pour un ouvrage
romanesque
donné, de la nature des passions qu’il veut flatter. C’est dire que l
97
qu’ils ne sont, à tout prendre, que des artifices
romanesques
. Or il résulte de nos remarques au sujet de la vraisemblance, que la
98
uquel chacun d’eux reste seul ; d’où le crescendo
romanesque
et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée ! « Mot est
99
confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence
romanesque
et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un prétexte, n
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e Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe
romanesque
: il décrit l’essentielle catastrophe de notre sadique génie, ce goût
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uteur à la règle de chevalerie, il y a le goût du
romanesque
. Derrière le goût du romanesque, il y a celui de l’amour pour lui-mêm
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il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du
romanesque
, il y a celui de l’amour pour lui-même. Et cela suppose une recherche
103
an et tout le cycle arthurien — une transposition
romanesque
des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C
104
t démêler la fantaisie et la doctrine, l’ornement
romanesque
et la chronique réelle ? Si ce fut le cas, il n’y réussit que trop bi
105
ent curieusement contentés d’illustrer en actions
romanesques
: la nostalgie religieuse-hérétique d’une évasion hors de ce monde ma
106
ils aient été entraînés par l’ardeur proprement «
romanesque
» (au sens moderne et littéraire du terme) et par des complaisances b
107
, Tristan évoque par la plupart de ses situations
romanesques
la progression d’une vie mystique. Certains « moments » relèvent de l
108
res les plus courantes. Mais de même que le mythe
romanesque
avait utilisé un « matériel » d’images, de noms et de situations tiré
109
sion en prose. Dante considère le cycle épique et
romanesque
de la France du Nord comme le modèle universel de toute prose narrati
110
ue se dégrade en émotion, et le destin en machine
romanesque
. Tout se réduit à moraliser et à plaire. Faut-il penser que la littér
111
usque dans les manuels de notre siècle, la féerie
romanesque
née de l’Astrée, et le roman comique, son parasite142. Il n’y eut plu
112
t de certaines complaisances qu’entraîne le genre
romanesque
. Il est visible que Rousseau, pas plus que Pétrarque à la fin de sa v
113
se exactement facultative. Il y eut aussi la voie
romanesque
du mythe ; mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationa
114
est la diffusion de ce langage par la littérature
romanesque
qui aboutit, au cours du dernier siècle, à ce renversement des rôles
115
the, physiquement : — « Les transports de l’amour
romanesque
ne devaient pas seulement être présentés sous forme de lecture, mais
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lancolie. « L’héroïsme par amour — voilà le motif
romanesque
qui doit apparaître partout et toujours. C’est la transformation immé
117
la Fontaine des Pleurs est basé sur une aventure
romanesque
imaginaire. « La fontaine est construite à cet effet. Pendant une ann
118
a chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes
romanesques
. La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique186.
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ire, artistique — c’est la morale passionnelle ou
romanesque
. Tous les adolescents de la bourgeoisie occidentale sont élevés dans
120
ariage.) Une innombrable et écœurante littérature
romanesque
nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-tra
121
, romans et bandes dessinées. De fait, si l’amour
romanesque
triomphe d’une quantité d’obstacles, il en est un contre lequel il se
122
ique, qu’il tienne une certaine dose de la drogue
romanesque
(plus encore qu’érotique) nommée love interest, c’est faire de la pub
123
ns du serment, peuvent être rattachés au complexe
romanesque
. Mais il y a plus, et dans d’autres domaines, ou à d’autres niveaux d
124
a lieu au début du siècle à toute une littérature
romanesque
. Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille
125
u’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique
romanesque
, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurde de confon
126
le premier cas, la situation trouve un dénouement
romanesque
, tandis que dans le second, il est épique. Là, c’est l’amour qui cond
127
té » de la passion n’est qu’une manière de parler
romanesque
, mais combien d’amoureux s’en autorisent pour éviter d’avouer leurs v
128
telle que la formula Machiavel, une politique du
romanesque
collectif. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du m
129
té » de la passion n’est qu’une manière de parler
romanesque
, mais combien d’amoureux s’en autorisent pour éviter d’avouer leurs v
130
telle que la formula Machiavel, une politique du
romanesque
collectif. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du m
131
té » de la passion n’est qu’une manière de parler
romanesque
, mais combien d’amoureux s’en autorisent pour éviter d’avouer leurs v
132
Les règles du jeu dans l’art
romanesque
(1944-1945)h La rhétorique est l’art de persuader. L’ignorance ou
133
que, de documentation. Commence alors l’inflation
romanesque
, dont le plus grand spéculateur s’appelle Balzac. Avec lui, après lui
134
est l’état passionné d’attente où naît l’illusion
romanesque
. Il a suffi des mots rituels pour suspendre le sens critique, et voic
135
allongement, trop souvent excessif pour l’intérêt
romanesque
, sera toujours insuffisant pour égaler la durée réelle d’une vie. Que
136
de magazines à grand tirage. Le genre proprement
romanesque
s’éteindra dans le même temps que l’ère bourgeoise et pour avoir comm
137
sterdam, 1939. h. « Les règles du jeu dans l’art
romanesque
», Renaissance, New York, n° 2-3, 1944-1945, p. 275-283.
138
fait de nécessité vertu. Situation véritablement
romanesque
: faites vos jeux, tout est libre, et tout ce qui surviendra trahira
139
ssages et me les communique à mon retour. Le côté
romanesque
de ce service vaut à lui seul le prix de l’abonnement. Je rentre, je
140
fait de nécessité vertu. Situation véritablement
romanesque
: faites vos jeux, tout est libre, et tout ce qui surviendra trahira
141
ssages et me les communique à mon retour. Le côté
romanesque
de ce service vaut à lui seul le prix de l’abonnement. Je rentre, je
142
u les personnages. C’est une recherche proprement
romanesque
, en images, et non pas illustrée après coup, sensible et non traduite
143
’on est en droit de parler ici d’une « expérience
romanesque
», comme nous parlons depuis vingt ans d’une « expérience poétique ».
144
ntifique, bourgeoise et individualiste de l’amour
romanesque
. Il estime à bon droit que la passion est une force antisociale, qui
145
re ouvert, plutôt qu’ouvrir. Tous ses personnages
romanesques
sont des renfermés, et qui en souffrent : il les avait vécus, mais li
146
evant les ouvrages de fiction, devant la création
romanesque
. C’était sans songer à l’auteur de ce Nicolas de Flue dont nous n’a
147
sieurs notes pour le livre. Au terme d’un périple
romanesque
où tous les thèmes constants de la passion sont apparus et ont grandi
148
uels et même mystiques, qu’il échappe à la fin au
romanesque
et nous fait entrevoir un genre nouveau, qui pourrait intégrer dans l
149
rs pourraient-ils encore provoquer les épiphanies
romanesques
de Tristan et de l’amour-passion ? Le totalitarisme soviétique et le
150
siècles, expriment bien autre chose qu’un thème
romanesque
, — fût-il même le thème exemplaire, l’archétype de tous les romans vr
151
opagée par la culture, par les œuvres lyriques ou
romanesques
qui nous « passionnent » (nous prédisposent à la passion), dans la me
152
sieurs notes pour le livre. Au terme d’un périple
romanesque
où tous les thèmes constants de la passion sont apparus et ont grandi
153
uels et même mystiques, qu’il échappe à la fin au
romanesque
et nous fait entrevoir un genre nouveau, qui pourrait intégrer dans l
154
rs pourraient-ils encore provoquer les épiphanies
romanesques
de Tristan et de l’amour-passion ? Le totalitarisme soviétique et le
155
r d’un seul homme ou à la passion d’un personnage
romanesque
. Dans quelle mesure peut-on tenir Gide pour responsable de cette « in
156
esse en faveur de la CED, en passant par la suite
romanesque
des Hommes de Bonne Volonté. En pleine guerre des nations, Romains av
157
la gravité du propos, le dédain pour l’invention
romanesque
ou les situations exceptionnelles, et l’intérêt presque exclusif port
158
erne mariage d’amour ? Exactement. Or, si l’amour
romanesque
triomphe d’une quantité d’obstacles, il en est un contre lequel il se
159
ion, ou des préjugés d’une classe, ou d’un modèle
romanesque
ou d’une mode, ou d’une théorie psychoanalytique, ou d’une hygiène, d
160
’il nous faut donc remonter pour trouver le thème
romanesque
dans toute sa pureté. Une expression qui revient dans les poèmes des
161
ses effets. La vulgarisation extrême des valeurs
romanesques
ou romantiques est en train de se révéler beaucoup plus dangereuse po
162
ar la gravité du propos, le dédain de l’invention
romanesque
, la rareté ou l’absence de situations extrêmes ou perverses, et l’int
163
ujet tient à ce qu’il n’existe pas de littérature
romanesque
sur le second mariage et peu ou point de témoignages publiés (enquête
164
e du mythe de Tristan, et de toute la littérature
romanesque
, se sont ajoutés tous les tabous sexuels du xixe siècle. L’effet de
165
ce sont simplement des situations dans un ouvrage
romanesque
. Mais toujours un livre digne du nom de livre, est un appareil qui fo
166
ntifique, bourgeoise et individualiste de l’amour
romanesque
. Il estime à bon droit que la passion est une force antisociale, et q
167
prime les mêmes thèses sur l’invention de l’amour
romanesque
au Moyen Âge. L’avez-vous influencé ? J’ai rencontré McLuhan à Toront
168
siècles, expriment bien autre chose qu’un thème
romanesque
, fût-il même le thème exemplaire, l’archétype de tous les romans dign
169
out d’avoir soumis l’Éros au discours poétique et
romanesque
, d’avoir découvert, en somme, que c’est le langage qui permet de tran
170
lorsque l’amour courtois trouvera son expression
romanesque
dans la France du Nord et l’Angleterre celtique. La légende de Trista
171
i le dur destin du mythe n’y est plus que machine
romanesque
, faut-il incriminer la société du temps et ses coutumes, ou la littér
172
héros de roman, pour réduire à l’oubli la féerie
romanesque
des d’Urfé, Gomberville ou Scudéry. Une dernière flamme, mince et pur
173
’il inverse, donnera lieu à toute une littérature
romanesque
où l’amour-passion se réduit à « l’échange de deux fantaisies » et au
174
inture bourgeoise, les théâtres et la littérature
romanesque
qui, désormais, va étudier les mœurs des courtisanes, l’inceste, l’ho
175
onction retrouvée et renouvelée de la littérature
romanesque
et lyrique que de nous décrire les cheminements de cet amour dont le
176
èmes d’histoire comme Don Carlos ou des anecdotes
romanesques
, comme Carmen ou la Traviata participent des pouvoirs mythiques par l
177
(pati en latin), qui conduit à la grande aventure
romanesque
, illustrée au départ c’est-à-dire au xiie siècle, par le mythe de Tr
178
bl cependant demeure mon préféré dans la trilogie
romanesque
de Pourtalès, pour la densité de son style et les élans d’une sensual