1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
1 Si je prends cet ascenseur et que je la croise en route dans l’ascenseur descendant… Il aurait fallu monter, mais l’idée de v
2 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
2 ard. — Les jeunes peintres. — Vous suivez la même route que nous ? À la bonne heure ! ». Et l’on repart bras dessus, bras des
3 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
3 tale. L’infaillible progrès aurait-il fait fausse route  ? Est-il temps encore de le détourner du désastre spirituel vers lequ
4 où, enfant de 12 ans, j’aperçus cette machine de route , jusqu’au jour présent, ma grande et constante ambition a été de cons
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
5 en marche. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes , mais vous n’aimez pas le risque, vous préférez le sur-place. Ainsi l
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
6 en marche. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes , mais vous n’aimez pas le risque, vous préférez le surplace. Ainsi l’
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
7 ns pas peur d’essayer vers la beauté de nouvelles routes . On nous connaît mal. Derrière le mur de notre maison on nous croyait
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
8 ersonne ne regardait, il se jeta par terre sur la route , criant à son corps : “Meurs !”, mais sans résultat ». C’est dans un
8 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
9 e « tasse de thé » au Palais C… Il fait fausse route , celui qui considère la chose mondaine autrement que comme symbolique
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
10 « tasse de thé » au palais C…5 Il fait fausse route , celui qui considère la chose mondaine autrement que comme symbolique
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
11 au corridor.) 30 juin 1929 Hier soir sur la route des collines, pendant une promenade d’après dîner avec mes hôtes, nou
11 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
12 mables. De l’inquiétude à la Légion d’honneur, la route n’est pas si pénible qu’on peut le croire : elle comporte moins de sa
12 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
13 rénovation : à condition qu’on ne l’oublie pas en route , et qu’on sache pousser à fond son enseignement préalable. L’exemple
13 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
14 rénovation : à condition qu’on ne l’oublie pas en route , et qu’on sache pousser bien à fond son enseignement préalable. L’exe
14 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
15 eurs de la Saison en enfer de Rimbaud : « Sur les routes , par les nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix é
15 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
16 e, maintenant, si l’on a le droit de se mettre en route avant d’avoir posé ces trois questions, avant d’y avoir répondu ? Oh,
16 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
17 communistes. » V. Serge. 52. « Comment barrer la route au fascisme avec tant de camps de concentration derrière nous ? », éc
17 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
18 fin : « Retour à la passion ». Et maintenant nos routes se joignent. t. « Henri Petit, Un homme veut rester vivant, Éd. Mon
18 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
19 chemin qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route nationale, où l’on puisse marcher en colonne, quatre par quatre ou tr
19 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
20 chemin qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route nationale où l’on puisse marcher en colonne, quatre par quatre ou tro
20 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
21 rangées de peupliers : il faut suivre des yeux la route noire pour découvrir enfin l’amas brunâtre des maisons au-dessous d’u
21 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
22 roche est à une bonne demi-heure. Il n’y a pas de route . On imagine de vivre là, dans un style colonial-moyenâgeux. On pourra
22 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
23 bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve, le long des dunes qui me cachaie
24 les vieilles tuiles concassées pour recouvrir les routes et les allées de leurs jardins. Et il ajoute : « Dès mon retour à la
25 mais aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus la
26 ge du car, les cheveux au vent, sur le bord de la route . Rien de plus sympathique que les conducteurs de car. Cela tient évid
23 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
27 aise réputation. Mais elle ne s’engage pas sur la route , elle s’arrête dans un pré voisin. Karl-Artur doute, tremble, et marc
24 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
28 mais aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus la
29 ge du car, les cheveux au vent, sur le bord de la route . Rien n’est plus sympathique qu’un conducteur de car. Cela tient évid
25 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
30 lacable et mat enserre l’homme qui chemine sur la route incertaine, au milieu des menaces originelles. Par temps clair, les é
31 dain, dans le métro, de tutoyer mes compagnons de route . Était-ce envie de donner ou de recevoir ? Il me semble maintenant qu
26 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
32 ’est plus qu’une bande de terre aride, portant la route , un mur qui fait digue, une haie de tamaris. À gauche, l’océan invisi
27 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
33 bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve, le long des dunes qui me cachaie
34 les vieilles tuiles concassées pour recouvrir les routes et les allées de leurs jardins. Et il ajoute : « Dès mon retour à la
35 mais aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus la
36 age du car, les cheveux au vent sur le bord de la route . Rien n’est plus sympathique qu’un conducteur de car. Cela tient évid
37 ordre). Si l’on trouve le courage de se mettre en route , c’est bien souvent à cause d’une seule image qui vous revient, l’ima
28 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
38 pays. Pauvreté de tous ces villages ! Et sur les routes , quelles autos incroyables, vieux tas de ferrailles menés à de folles
39 rangées de peupliers : il faut suivre des yeux la route noire pour découvrir enfin l’amas brunâtre des maisons au-dessous d’u
40 roche est à une bonne demi-heure. Il n’y a pas de route . On imagine de vivre là, dans un style colonial-moyenâgeux. On pourra
29 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
41 rivière au bas du jardin — la maison donne sur la route en face de très grands prés, on peut pêcher. — Eau de puits dans la c
30 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
42 lacable et mat enserre l’homme qui chemine sur la route incertaine, au milieu des menaces originelles. Par temps clair, les é
43 dain, dans le métro, de tutoyer mes compagnons de route . Était-ce envie de donner ou de recevoir ? Il me semble maintenant qu
31 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
44 éra, une demi-douzaine de SS bottés me barrent la route , agitant des troncs sous mon nez : « Pour le WHW !4 » Mon « Non merci
32 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
45 l’amour et la guerre, ont été trouvés en cours de route . Mais les hypothèses historiques que j’y développe ne sont pas indisp
33 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
46 « purs » qui s’en allaient deux par deux sur les routes  ? Et si les cours où ils s’arrêtent pour chanter et offrir leur homma
47 cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route , et donc d’épreuves dans le monde. (Ces deux « copains », est-ce l’es
34 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
48 ient répandus dans le Midi de la France : par les routes , sur les places, de village en château. Les poèmes de Jacopone da Tod
35 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
49 he : mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationale encombrée, où l’on se promène le dimanche en famille pour v
50 c. 161. Scène d’un roman de Caldwell intitulé La Route au tabac. 162. On connaît la phrase d’un officier hitlérien : « Chaq
36 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
51 ut dire Que le lieu de l’amour N’est pas dans les routes battues Ni autour des habitations humaines. Il hante les déserts. Le
37 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
52 le des « frères mendiants » qui s’en vont sur les routes , au hasard, abandonnés au souffle de l’Esprit. Il fait part à sa femm
38 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
53 s un obstacle sur ton chemin… Prends ceci pour la route , cher époux. (Elle lui tend un baluchon. Une lueur blanchit derrière
54 ge, les démons se dressent devant lui, barrant sa route .) Le chœur. Solitaire, où vont tes pas ? Le démon s’offre à les gu
39 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
55 illiages. Ils ont appris nos mélodies le long des routes . Chanter nous donne du courage, la nuit, dans la forêt horrible et no
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
56 « purs » qui s’en allaient deux par deux sur les routes  ? Et si l’on retrouve, enfin, dans certains de leurs vers, des expres
57 cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route , et donc d’épreuves dans le monde. (Ces deux « copains », seraient-ce
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
58 ient répandus dans le Midi de la France : par les routes , sur les places, de village en château. Les poèmes de Jacopone da Tod
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
59 he : mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationale encombrée, où l’on se promène le dimanche en famille pour v
60 c. 179. Scène d’un roman de Caldwell intitulé la Route au tabac. 180. On connaît la phrase d’un officier hitlérien : « Chaq
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
61 « purs » qui s’en allaient deux par deux sur les routes  ? Et si l’on retrouve, enfin, dans certains de leurs vers, des expres
62 cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route , et donc d’épreuves dans le monde. (Ces deux « copains », seraient-ce
44 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
63 ient répandus dans le Midi de la France : par les routes , sur les places, de village en château. Les poèmes de Jacopone da Tod
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
64 he ; mais elle ne tarda guère à déboucher sur une route nationale encombrée, où l’on se promène le dimanche en famille pour v
65 e. 166. Scène d’un roman de Caldwell intitulé la Route au tabac. 167. On connaît la phrase d’un officier hitlérien : « Chaq
46 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
66 ut dire Que le lieu de l’amour N’est pas dans les routes battues Ni autour des habitations humaines. Il hante les déserts. Le
47 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
67 grès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se trouve barrée ou coupée par un précipice, nous voici piteu
68 millions de femmes et d’enfants en fuite sur les routes de France ? Nous n’avons plus qu’un seul espoir — quelle que soit l’i
48 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
69 grès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se trouve barrée ou coupée par un précipice, nous voici piteu
70 millions de femmes et d’enfants en fuite sur les routes de France ? Nous n’avons plus qu’un seul espoir — quelle que soit l’i
49 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
71 La route américaine (18 février 1941)d L’Européen parle parfois de sa conce
72 de l’american way of life, littéralement : de la route américaine de la vie. Ce qui est pour nous concept, forme arrêtée, de
73 ouvement indéfini. C’est pourquoi je prendrai les routes d’Amérique comme un symbole du rêve et de la volonté du Nouveau Monde
74 chesses matérielles ? Il restait à construire des routes . Depuis dix ans, les autostrades américaines allongent sans répit leu
75 oat. La vitesse rétrécit l’espace américain ; les routes de la vitesse lui créent enfin des cadres. Quand cette surface sera s
76 ux highways aboutiront enfin à l’Homme. d. « La route américaine », Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 48, 18 février 1941,
50 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
77 bien ce nom-là ? Un long village en bordure de la route . D’un côté, les maisons dominaient une vallée, de l’autre elles s’éle
78 lantes qui semblent ne pouvoir rouler que sur les routes écartées, d’une ferme au marché le plus proche. Nulle part au monde l
79 la plaine. Un peu avant la sortie du village, la route bifurque : l’une des routes prend à droite, vers la plaine, escortée
80 sortie du village, la route bifurque : l’une des routes prend à droite, vers la plaine, escortée de quelques maisons ; l’autr
81 Je m’étais arrêté à cet endroit, hésitant sur la route à prendre. Et soudain je vis à mes pieds, tracé à la craie sur le sol
82 lancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et des nuages noirs traîna
51 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
83 t à travers les forêts ou les pâturages. Mais les routes sont minées. Les fleuves, les vallées et les gorges sont protégés par
52 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
84 bien ce nom-là ? Un long village en bordure de la route . D’un côté, les maisons dominaient une vallée, de l’autre elles s’éle
85 lantes qui semblent ne pouvoir rouler que sur les routes écartées, d’une ferme au marché le plus proche. Nulle part au monde l
86 avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend à droite, vers la plaine, escortée de quelques maisons ; l’autr
87 lancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et des nuages noirs traîna
53 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
88 usions les obstacles qui leur barraient encore la route . Ils souffraient tout d’abord d’une qualité et d’un défaut bien typiq
54 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
89 geur vêtu d’un macfarlane gris chevauchait sur la route qui va de N… à X… » (Fenimore Cooper, j’imagine). Ou bien c’était une
55 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
90 viduelle libérée de l’illusion, et poursuivant sa route sans craindre les dangers que court l’homme collectif ou purement ins
56 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
91 des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, au creux des haies, le ciel se couvre. « C’est là-haut,
57 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
92 des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, au creux des haies, le ciel se couvre. « C’est là-haut,
93 e me sens tenté d’écrire la suite du roman. La route américaine L’Européen parle parfois de sa conception de la vie. Au
94 de l’american way of life, littéralement : de la route américaine de la vie. Ce qui est pour nous concept, forme arrêtée, de
95 ouvement indéfini. C’est pourquoi je prendrai les routes d’Amérique comme un symbole du rêve et de la volonté du Nouveau Monde
96 chesses matérielles ? Il restait à construire des routes . Depuis dix ans, les autostrades américaines allongent sans répit leu
97 more. La vitesse rétrécit l’espace américain, les routes de la vitesse lui créent enfin des cadres. Quand la surface sera suff
58 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
98 bien ce nom-là ? Un long village en bordure de la route . D’un côté, les maisons dominaient une vallée, de l’autre elles s’éle
99 lantes qui semblent ne pouvoir rouler que sur les routes écartées, d’une ferme au marché le plus proche. Nulle part au monde l
100 avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend à droite, vers la plaine, escortée de quelques maisons ; l’autr
101 lancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et des nuages noirs traîna
59 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
102 appeler l’esprit à la rescousse pour « barrer la route au fascisme », je me dis à part moi : Les imprudents ! S’ils étaient
60 1946, Journal des deux mondes. Intermède
103 s, au sortir de l’une d’elles, vers midi, sur une route au-dessus de Zurich, cette auto militaire qui stoppe à côté de moi, c
104 Le 20 août, à sept heures du matin, je prenais la route de Lisbonne. 5. On se rappelle, en Suisse, que le 25 juillet, le gé
61 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
105 La route de Lisbonne Quinta da Fonte (Portugal), 28 août 1940 La « rout
106 Quinta da Fonte (Portugal), 28 août 1940 La «  route de Lisbonne » restera, aux yeux de l’historien futur, l’un des symbol
107 cations du monde que nous commençons d’entrevoir. Route de Lisbonne, route de l’émigration et des gros chèques, des agents pl
108 e nous commençons d’entrevoir. Route de Lisbonne, route de l’émigration et des gros chèques, des agents plus ou moins secrets
62 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
109 ines ondulées, quelques villages en bordure de la route avec leur église de bois blanc, mais peu de fermes isolées. J’ai voul
110 de pendre les récalcitrants, pour construire ces routes prodigieuses, au regard desquelles les fameuses « réalisations » du F
111 des lacs voisins de la ville. Tout au long de la route assez étroite, nos phares illuminèrent des files d’autos arrêtées au
63 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
112 es charognes en une nuit, et laissent au bord des routes de grands squelettes blanchis, seuls ornements des grises étendues. P
64 1946, Journal des deux mondes. Virginie
113 t puis nous avons ralenti pour prendre une petite route sinueuse où l’on croisait des chariots à deux roues, et les gens salu
114 des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, au creux des haies, le ciel se couvre. « C’est là-haut,
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
115 « tasse de thé »5 au palais c… Il fait fausse route , celui qui considère la chose mondaine autrement que comme symbolique
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
116 au corridor.) 30 juin 1929 Hier soir sur la route des collines, pendant une promenade d’après dîner avec mes hôtes, nou
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
117 , à quelques mètres de mon rez-de-chaussée d’HBM, route de Clamart, Issy-les-Moulineaux. Je ne vois rien d’autre que cette po
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
118 ’est plus qu’une bande de terre aride, portant la route , un mur qui fait digue, une haie de tamaris. À gauche, l’océan invisi
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
119 bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve, le long des dunes qui me cachaie
120 les vieilles tuiles concassées pour recouvrir les routes et les allées de leurs jardins. Et il ajoute : « Dès mon retour à la
121 mais aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus la
122 age du car, les cheveux au vent sur le bord de la route . Rien n’est plus sympathique qu’un conducteur de car. Cela tient évid
123 lacable et mat enserre l’homme qui chemine sur la route incertaine, au milieu des menaces originelles. Par temps clair, les é
124 ordre). Si l’on trouve le courage de se mettre en route , c’est bien souvent à cause d’une seule image qui vous revient, l’ima
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
125 pays. Pauvreté de tous ces villages ! Et sur les routes , quelles autos incroyables, vieux tas de ferrailles menés à de folles
126 rangées de peupliers : il faut suivre des yeux la route noire pour découvrir enfin l’amas brunâtre des maisons au-dessous d’u
127 roche est à une bonne demi-heure. Il n’y a pas de route . On imagine de vivre là, dans un style colonial-moyenâgeux. On pourra
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
128 dain, dans le métro, de tutoyer mes compagnons de route . Était-ce envie de donner ou de recevoir ? Il me semble maintenant qu
129 rivière au bas du jardin — la maison donne sur la route en face de très grands prés, on peut pêcher. — Eau de puits dans la c
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
130 éra, une demi-douzaine de SS bottés me barrent la route , agitant des troncs sous mon nez : « Pour le WHW51 ! » Mon « Non merc
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
131 bien ce nom-là ? Un long village en bordure de la route . D’un côté, les maisons dominaient une vallée, de l’autre elles s’éle
132 lantes qui semblent ne pouvoir rouler que sur les routes écartées, d’une ferme au marché le plus proche. Nulle part au monde l
133 avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend à droite vers la plaine, escortée de quelques maisons ; l’autre
134 lancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et des nuages noirs traîna
135 appeler l’esprit à la rescousse pour « barrer la route au fascisme », je me dis à part moi : Les imprudents ! S’ils étaient
136 eons vers un café, à l’heure du déjeuner, sur une route presque campagnarde, entre deux murs, une voiture militaire ouverte r
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
137 Le 20 août, à sept heures du matin, je prenais la route de Lisbonne. 85. Organisation culturelle en relations étroites avec
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
138 La route de Lisbonne Quinta da Fonte, près d’Estoril (Portugal), 28 août 1
139 , près d’Estoril (Portugal), 28 août 1940 La «  route de Lisbonne » restera l’un des symboles les plus typiques de l’an de
140 cations du monde que nous commençons d’entrevoir. Route de Lisbonne, route de l’émigration et des gros chèques, des agents pl
141 e nous commençons d’entrevoir. Route de Lisbonne, route de l’émigration et des gros chèques, des agents plus ou moins secrets
142 t que les transports de troupes allemands sont en route .) 4. Mon avenir prochain. — J’arrive à New York sans trop savoir l’an
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
143 ines ondulées, quelques villages en bordure de la route avec leur église de bois blanc, mais peu de fermes isolées. J’ai voul
144 de pendre les récalcitrants, pour construire ces routes prodigieuses au regard desquelles les fameuses « réalisations » du Fü
145 des lacs voisins de la ville. Tout au long de la route assez étroite, nos phares illuminèrent des files d’autos arrêtées au
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
146 les charognes en une nuit et laissent au bord des routes ces grands squelettes blanchis, seuls ornements des grises étendues.
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
147 t puis nous avons ralenti pour prendre une petite route sinueuse où l’on croisait des chariots à deux roues, et les gens salu
148 des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, au creux des haies, le ciel se couvre. « C’est là-haut,
79 1947, Articles divers (1946-1948). Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : « C’est pour dissimuler sa pauvreté et sa faiblesse que l’URSS méfiante, s’entoure de secret… » (9 août 1947)
149 rs la fin de la féodalité des États-nations. — La route est longue, bien longue encore ! dit-il soucieux en me reconduisant.
80 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
150 r je la rencontre dans un train venant du Sud, en route pour une maison de vacances d’écrivains, tout au Nord, près de Sarato
81 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
151 Épilogue La route américaine L’Européen parle parfois de sa conception de la vie ; l’
152 aussi) de son way of life, littéralement : de sa route de vie. Ce qui est pour le Latin concept, forme arrêtée, devient chez
153 voie et mouvement. C’est pourquoi je prendrai les routes d’Amérique comme un symbole du rêve et de la volonté du Nouveau Monde
154 chesses matérielles ? Il restait à construire des routes . Depuis quinze ans, les autostrades américaines allongent sans répit
155 ore. La vitesse rétrécit l’espace américain ; les routes de la vitesse lui créent enfin des cadres. Quand cette surface sera s
82 1948, Articles divers (1946-1948). Notes sur la voie clandestine (hiver 1948)
156 ûre et connue, où que j’arrive, je me perdrais en route .) Dans l’insignifiance d’une vie où l’argent et la guerre sont seuls
157 he au son, comme les grands appareils suivent une route en do dièse dans la nuit des hauteurs. ⁂ Que chacun donc découvre ses
83 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
158 s obstacles qu’elle trouve posés en travers de sa route vers l’Europe fédérée et vers la paix — à la destruction du Léviathan
84 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
159 ntre tous les experts de son époque, il se mit en route pour la joindre, et c’est ainsi qu’il trouva l’Amérique. Mais nous, q
85 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
160 ntre tous les experts de son équipe, il se mit en route pour la joindre. Mais nous, quel continent nouveau, tout imprévu, ris
86 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
161 ien, des grandes difficultés accumulées sur votre route vers l’unité. Elles sont connues. Ce qui l’est moins, c’est votre vol
87 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
162 d’automne, avec le souffle du grand vent, sur la route et la terre des hommes, prêts à rendre nos comptes « d’hommes nouveau
88 1950, Lettres aux députés européens. Deuxième lettre
163 ien, des grandes difficultés accumulées sur votre route vers l’unité. Elles sont connues. Ce qui l’est moins, c’est votre vol
89 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
164 icains qui avaient construit pendant la guerre la route birmane, il vient de rendre, en quelques mois d’essais cent-mille ton
90 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
165 des tracteurs américains qui avaient construit la Route birmane, il vient de rendre, en quelques mois d’essais, cent-mille to
91 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
166 ffeurs de camion, couvrant chaque nuit toutes les routes de l’Angleterre, qui fait notre âge mécanique. » Et ce sont aussi les
92 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
167 atherine, périclitent. Mais les arbres bordant la route de Gex à Genève me parlent chaque matin de son amour des lieux. Il fi
93 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
168 une fille doit disparaître. Sur sa perte passe ma route vers un grand but. » Et nous voyons Hamlet, comme Kierkegaard, se noi
94 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
169 mation de la Suisse. Soulignons le fait que cette route , construite au seul endroit où l’on puisse traverser les Alpes en une
170 nte, et qui permettait des échanges fructueux. La route du Gothard était donc vitale pour le commerce des Waldstätten. Mais a
171 us vous avons déjà donné, l’on pourrait paver une route allant de Paris à Bâle », le maréchal répliqua : « Avec le sang que n
172 it et jour, prêtes à faire sauter le tunnel et la route , prêtes à opposer à tout envahisseur la certitude de pouvoir tenir pe
95 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
173 es installations d’éclairage et de téléphone, les routes bétonnées, les wagons en aluminium, les distributeurs automatiques et
96 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
174 l’avion ; et du rêve de partir au hasard sur les routes qu’est née l’auto. Voir l’autobiographie de Henry Ford. On sait que c
97 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
175 lais donner 150 pages ; j’en fis 400. En cours de route , en effet, je me mis à rechercher l’origine de l’amour-passion et je
98 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
176 era l’Amérique. Le second, découvrant la nouvelle route des Indes par le cap de Bonne-Espérance, s’étonnera de rencontrer à C
177 tom sans un jour de délai. 57. Paul Morand, La Route des Indes, p. 68. u. « Sur Suez et ses environs historiques (Le poin
99 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
178 ? Tout dépend de ce que nous trouverons sur notre route  : on dira que nous étions partis à cause de cela ! Nos descendants se
179 usieurs voyages (« bougé »). Et si l’âme reste en route  ? — Réfléchir sur la destruction de la catégorie espace en tant qu’im
100 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
180 atherine, périclitent. Mais les arbres bordant la route de Gex à Genève me parlent chaque matin de son amour des lieux. Il fi