1
ptation, mais elle peut se muer instantanément en
révolte
. Aucun cadre logique ne détermine l’avenir le plus proche. Il n’y a p
2
s, le salut n’est nulle part… » « Je comprends la
révolte
des autres et quelles prières cela fait à Dieu », disait Drieu la Roc
3
r tous les chaînons d’inquiétude, de malaises, de
révoltes
plus ou moins complètes au gré des tempéraments. Le geste de Lafcadio
4
Rousseau surréaliste. Devant cette ostentation de
révolte
, ce mélange de fanfaronnade et d’intense désespoir, on songe au Frank
5
nteau de flammes, puis à qui dédier l’ennui de ma
révolte
? Aragon sarcastique se tient là-bas dans un rayon échappé des Enfers
6
’élever à la notion de Dieu, répond Aragon, je me
révolte
qu’elle puisse en aucun cas servir d’argument à un homme. » Voilà qui
7
d’ambition que pour ses enfants. Jacob, l’aîné se
révolte
. Sensualité, intelligence, brutalité : les caractères se résument dan
8
tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent y voir que
révoltes
contre leurs morales, ou menaces pour leurs instables certitudes, et
9
rie. Un scientisme assez insolent et les joyeuses
révoltes
de sa verve « interfèrent » en lui. Et aussi (presque imperceptible,
10
le nous risquons de périr. Il se prépare déjà des
révoltes
terribles4, celles d’un mysticisme exaspéré, devenu presque fou dans
11
Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et là, la
révolte
perce : « Jugendbewegung » en Allemagne ; surréalisme en France, en A
12
e. Mais on avait brisé en nous ces ressorts de la
révolte
et de la libération d’une personnalité : l’imagination, le sens de l’
13
ilité plus qu’aux idées des autres. Or, c’est une
révolte
de ma sensibilité qui me dresse contre l’École. Mes arguments ne se m
14
s en soyons-là, s’il faut en croire les signes de
révolte
qui apparaissent de toutes parts. Mais l’école empoisonne les germes
15
e. Mais on avait brisé en nous ces ressorts de la
révolte
et de la libération d’une personnalité : l’imagination, le sens de l’
16
ilité plus qu’aux idées des autres. Or, c’est une
révolte
de ma sensibilité qui me dresse contre l’École. Mes arguments ne se m
17
s en soyons-là, s’il faut en croire les signes de
révolte
qui apparaissent de toutes parts. Mais l’école empoisonne les germes
18
semble-t-il, nul Français ne saurait accepter sa
révolte
. Il y a bien quelques outrances dans tout ceci. Mais je voudrais que
19
dégage le sujet de l’épopée qu’est Maldoror — la
révolte
de l’homme contre son Créateur — et il analyse les principaux thèmes
20
qui le caractérise le plus fortement, c’est sa «
révolte
absolue », forcenée, jusqu’au rire dément, — ses injures de Caliban l
21
les autres, M. Pierre-Quint montre en quoi cette
révolte
est puérile et insuffisante. Une fois de plus, l’intelligence apporte
22
gence apporte la solution d’une hypocrisie que la
révolte
rend moins sympathique, certes, mais plus réellement dangereuse. On s
23
ôt de la grandiloquence « antilittéraire » et des
révoltes
au hasard d’un Maldoror. Elle demande une pensée forte et orientée pl
24
admirable et atroce où éclate douloureusement la
révolte
d’un être pour qui la mort ne peut être qu’une « défaite monstrueuse
25
is pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cris d’une
révolte
égarée par la haine ? C’est qu’ils caractérisent une attitude de plus
26
grandissent de jour en jour en même temps que sa
révolte
contre ce monde. Il se convertit enfin, brusquement, au moment où il
27
dernières) l’on assiste à un réveil, explosion de
révolte
ou de joie, tellement incompatible avec les « conditions » de la vie
28
terme : tendance stoïcienne ; soit des œuvres de
révolte
contre cette morale — tendance nietzschéenne. Tout ceci ne participan
29
i, par la force des choses, tournerait bientôt en
révolte
, en insolence, en démence : Nietzsche. Ainsi l’atmosphère moraliste a
30
un « protestant qui écrit » ne saurait être qu’en
révolte
contre la foi de ses pères. Le jeu consiste uniquement à retrouver da
31
traverse l’URSS, au-delà de l’insolence et de la
révolte
; et ce trait profond de son art m’en convainc : le sens de la vénéra
32
aissent sur la terre, les maladies, la famine, la
révolte
, la guerre et la mortalité. Caille s’avance dans la journée, et l’ang
33
nse a réussi. Par contre ils veulent bien voir la
révolte
chez ceux-là qui la crient, et la magie chez ceux qui vaticinent, aya
34
Goethe vit sur un perpétuel pied de guerre et de
révolte
psychique ». Et lui-même gémit, avec une sombre joie : « Sort misérab
35
il de l’initiation, chez Goethe, il n’y a pas une
révolte
, il y a un péril conjuré. C’est contre ce qu’il nommera désormais son
36
iocre. Rimbaud s’y lance avec l’emportement d’une
révolte
qui traduit d’abord un excès féroce de vitalité plutôt qu’une souffra
37
nous aimons de témoigner d’une certaine force de
révolte
. Notre premier mouvement nous porterait vers Rimbaud, nous détournant
38
une sorte de sublimation à rebours du sens de la
révolte
? On serait en droit d’exiger d’un critique de son temps qu’il déclar
39
, et d’ailleurs discutable ? C’est l’homme qui se
révolte
en nous contre le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons
40
es révolutionnaires profondes de la France. Cette
révolte
de la personne, c’est la révolte jacobine, c’est la révolte de 89, da
41
la France. Cette révolte de la personne, c’est la
révolte
jacobine, c’est la révolte de 89, dans ce qu’elle garde de valable et
42
la personne, c’est la révolte jacobine, c’est la
révolte
de 89, dans ce qu’elle garde de valable et de dynamique ; c’est dès à
43
es mêmes raisons, aggravées23. Ils jouent sur une
révolte
des hommes contre le capitalisme : mais cette révolte va se tourner c
44
lte des hommes contre le capitalisme : mais cette
révolte
va se tourner contre eux. On va voir qu’ils font la même chose, c’est
45
par la dogmatique réformée, et plus encore par la
révolte
de la foi réformée contre toutes les « synthèses » humanistes. Corrup
46
, chrétiens menteurs ! — et je lui répondrai : Ta
révolte
est la mienne, mon humaine révolte. Mais j’en ai une autre plus profo
47
répondrai : Ta révolte est la mienne, mon humaine
révolte
. Mais j’en ai une autre plus profonde : celle de voir qualifier de «
48
désordre actuel, capitaliste ou marxiste. Car la
révolte
du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre chrétien, dont
49
réation ; activité purement « nécessitée » par la
révolte
de 17, qui décréta l’instauration en Russie d’une civilisation améric
50
ure des illusions et la dégradation du sens de la
révolte
. L’histoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un progrès contin
51
pale, c’est que toute notre idéologie, toutes nos
révoltes
, toute notre attitude pratique s’expliquent d’une manière suffisante
52
i échappent à notre volonté et sur lesquelles nos
révoltes
sont sans prise, puisque ces révoltes sont elles-mêmes prévues et dét
53
quelles nos révoltes sont sans prise, puisque ces
révoltes
sont elles-mêmes prévues et déterminées par notre classe [ou] notre r
54
ieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la
révolte
et l’impuissance. Je pourrais encore vous montrer quelles conséquence
55
métaphysique idéaliste de la matière, mais sur la
révolte
de la personne contre l’envahissante prolétarisation. Ces deux livres
56
ce pouvoir qu’il sait avoir perdu ? La Nature se
révolte
en désordre. Elle veut la mort de l’homme parce qu’il ne sait plus la
57
ux dieux. ⁂ Un panthéisme angoissé, ressort d’une
révolte
rationnelle contre la Nature, — cette dialectique fondamentale de l’u
58
jusqu’au refus d’être sauvé, il y a toujours une
révolte
de l’homme contre sa condition telle que Dieu l’a voulue, une négatio
59
’Évangile, il y a tout au contraire une sournoise
révolte
de l’homme naturel, une poussée de ressentiment contre l’héroïsme chr
60
’avait vu, une haine des hommes ; bien plus : une
révolte
contre Dieu. L’homme du ressentiment, ce n’est pas le chrétien, c’est
61
le qu’elle est, et en même temps, au moment où la
révolte
point, constatation de la vanité absolue de toute appréciation, de to
62
ieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la
révolte
et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour mesure f
63
volonté de quelques-uns n’y changera rien. Que la
révolte
, enfin, d’un seul contre la foule serait la marque d’un affreux orgue
64
peut dérober, mais c’est une triste réponse à la
révolte
de ces pauvres qu’on redoute plus qu’on ne les aime… Si l’on voulait
65
chie, d’individualisme, on ne parle jamais que de
révolte
, mais d’une révolte, en fin de compte, imaginaire. Car l’ordre de ce
66
me, on ne parle jamais que de révolte, mais d’une
révolte
, en fin de compte, imaginaire. Car l’ordre de ce monde est lui-même e
67
aginaire. Car l’ordre de ce monde est lui-même en
révolte
contre l’ordre reçu de Dieu, qui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une
68
égation, c’est s’enfoncer dans le néant. Seule la
révolte
du chrétien est position, obéissance. Si donc l’appel de Dieu isole d
69
haine de l’existence et selon sa misère ». Cette
révolte
n’est pas fondée dans la transformation effective du monde. Elle part
70
Mais cet examen misérable ne mènera-t-il qu’à des
révoltes
trop prévues ? Peut-on sortir de ce cercle vicieux à force de le parc
71
bien mieux qu’il ne saurait le faire ses propres
révoltes
et ses rêves. Ils lui en font une espèce de gloire. Le voilà justifié
72
out de leurs audaces. Ils sont sans foi dans leur
révolte
même. Ils influencent au hasard, entraînent les jeunes à hue et à dia
73
on. » 13. J’inclus dans « cette littérature » la
révolte
surréaliste. Une révolte qui n’a pas su s’assigner des buts construct
74
« cette littérature » la révolte surréaliste. Une
révolte
qui n’a pas su s’assigner des buts constructifs échoue toujours, et f
75
que. Ses héros subissent, avec un héroïsme et une
révolte
plus émouvants d’être silencieux, des tortures dont les héros de Malr
76
t pendant ce temps, se dégrade selon ses lois. La
révolte
matérialiste trouve dans la carence du spiritualisme une espèce provi
77
ce provisoire de justification. Il y a dans cette
révolte
un certain ascétisme : celui des lendemains amers de débauche. Il y a
78
’est-à-dire d’un peu plus que de la plus profonde
révolte
. i. « André Breton, Point du jour, NRF », Esprit, Paris, n° 27, déc
79
l’humanité de l’homme, et tout échoue devant une
révolte
qui leur paraît irrationnelle. La ruine de leurs finances va-t-elle ê
80
ure des illusions et la dégradation du sens de la
révolte
. L’histoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un progrès contin
81
pale, c’est que toute notre idéologie, toutes nos
révoltes
, toute notre attitude pratique s’expliquent d’une manière suffisante
82
i échappent à notre volonté et sur lesquelles nos
révoltes
sont sans prise, puisque ces révoltes sont elles-mêmes prévues et dét
83
quelles nos révoltes sont sans prise, puisque ces
révoltes
sont elles-mêmes prévues et déterminées par notre classe ou notre rac
84
ieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la
révolte
et l’impuissance. Je pourrais encore vous montrer quelles conséquence
85
n désordre réel. Cet ordre reste à la merci de la
révolte
suffisamment violente de quelques vocations, de quelques « personnali
86
s n’ont un peu de vie que dans le désespoir de la
révolte
, et c’est ce qu’ils cherchent. Comme une femelle cherche le mâle qui
87
chrétiens, menteurs ! — et je lui répondrai : Ta
révolte
est la mienne, mon humaine révolte. Mais j’en ai une autre plus profo
88
répondrai : Ta révolte est la mienne, mon humaine
révolte
. Mais j’en ai une autre plus profonde : celle de voir qualifier de «
89
désordre actuel, capitaliste ou marxiste. Car la
révolte
du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre chrétien, dont
90
nt l’incertitude a provoqué l’inévitable et juste
révolte
de nos frères athées. Il n’est de charité bien ordonnée que celle qui
91
, et d’ailleurs discutable ? C’est l’homme qui se
révolte
en nous contre le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons
92
es révolutionnaires profondes de la France. Cette
révolte
de la personne, c’est la révolte de 89, dans ce qu’elle garde de vala
93
la France. Cette révolte de la personne, c’est la
révolte
de 89, dans ce qu’elle garde de valable et de dynamique ; c’est dès à
94
mais nous en avons davantage. Ils jouent sur une
révolte
des hommes contre le capitalisme ; mais cette révolte va se tourner c
95
lte des hommes contre le capitalisme ; mais cette
révolte
va se tourner contre eux. On va voir qu’ils font la même chose, c’est
96
x. Autocritique Qu’y a-t-il donc sous cette
révolte
qui élève en moi son cri contre les choses qui viennent à grands pas
97
ent de n’en pas mourir. Mais d’où vient encore la
révolte
? Sinon d’une peur de moi-même ? C’est qu’il m’arrive encore de me v
98
le fascisme, et le libertinage bourgeois. Dans la
révolte
de la personne contre l’État, il n’y a pas seulement la vision d’un n
99
r ses actes par le recours aux traditions ou à la
révolte
: c’est, au sens fort et littéral, s’autoriser dans l’exercice d’une
100
une armée, qui la paye ? Qui excite et ordonne la
révolte
des masses ? C’est toujours un pouvoir personnel, c’est toujours une
101
nt nouvelle. C’est la doctrine qui crée, avec des
révoltes
confuses, une révolution véritable. La doctrine est seule créatrice d
102
réation ; activité purement « nécessitée » par la
révolte
de 17, qui décréta l’instauration en Russie d’une civilisation améric
103
culièrement propre à leur rallier une jeunesse en
révolte
contre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du marxisme, en tant
104
l’humanité de l’homme, et tout échoue devant une
révolte
qui leur paraît irrationnelle. La ruine de leurs finances va-t-elle ê
105
ure des illusions et la dégradation du sens de la
révolte
. L’histoire du monde, bien loin d’être l’histoire d’un progrès contin
106
pale, c’est que toute notre idéologie, toutes nos
révoltes
, toute notre attitude pratique s’expliquent d’une manière suffisante
107
i échappent à notre volonté et sur lesquelles nos
révoltes
sont sans prise, puisque ces révoltes sont elles-mêmes prévues et dét
108
quelles nos révoltes sont sans prise, puisque ces
révoltes
sont elles-mêmes prévues et déterminées par notre classe ou notre rac
109
ieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la
révolte
et l’impuissance. Je pourrais encore vous montrer quelles conséquence
110
n désordre réel. Cet ordre reste à la merci de la
révolte
suffisamment violente de quelques vocations, de quelques « personnali
111
s n’ont un peu de vie que dans le désespoir de la
révolte
, et c’est ce qu’ils cherchent. Comme une femelle cherche le mâle qui
112
chrétiens, menteurs ! — et je lui répondrai : Ta
révolte
est la mienne, mon humaine révolte. Mais j’en ai une autre plus profo
113
répondrai : Ta révolte est la mienne, mon humaine
révolte
. Mais j’en ai une autre plus profonde : celle de voir qualifier de «
114
désordre actuel, capitaliste ou marxiste. Car la
révolte
du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre chrétien, dont
115
nt l’incertitude a provoqué l’inévitable et juste
révolte
de nos camarades athées. Il n’est de charité bien ordonnée que celle
116
, et d’ailleurs discutable ? C’est l’homme qui se
révolte
en nous contre le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons
117
es révolutionnaires profondes de la France. Cette
révolte
de la personne, c’est la révolte de 89, dans ce qu’elle garde de vala
118
la France. Cette révolte de la personne, c’est la
révolte
de 89, dans ce qu’elle garde de valable et de dynamique ; c’est dès à
119
mais nous en avons davantage. Ils jouent sur une
révolte
des hommes contre le capitalisme ; mais cette révolte va se tourner c
120
lte des hommes contre le capitalisme ; mais cette
révolte
va se tourner contre eux. On va voir qu’ils font la même chose, c’est
121
x. Autocritique Qu’y a-t-il donc sous cette
révolte
qui élève en moi son cri contre les choses qui viennent à grands pas
122
ent de n’en pas mourir. Mais d’où vient encore la
révolte
? Sinon d’une peur de moi-même ? C’est qu’il m’arrive encore de me vo
123
le fascisme, et le libertinage bourgeois. Dans la
révolte
de la personne contre l’État, il n’y a pas seulement la vision d’un n
124
r ses actes par le recours aux traditions ou à la
révolte
: c’est, au sens fort et littéral, s’autoriser dans l’exercice d’une
125
une armée, qui la paye ? Qui excite et ordonne la
révolte
des masses ? C’est toujours un pouvoir personnel, c’est toujours une
126
nt nouvelle. C’est la doctrine qui crée, avec des
révoltes
confuses, une révolution véritable. La doctrine est seule créatrice d
127
réation ; activité purement « nécessitée » par la
révolte
de 1917, qui décréta l’instauration en Russie d’une civilisation amér
128
culièrement propre à leur rallier une jeunesse en
révolte
contre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du marxisme, en tant
129
mande d’offrir Isaac en sacrifice ! Abraham ne se
révolte
pas. Il croit en Dieu, non point en sa raison humaine. Il selle son â
130
au moins par la sympathie, dans une communion de
révolte
. Par malheur, l’auteur a voulu romancer ce documentaire authentique,
131
anise, et toute tension disparaît. Il faut que la
révolte
des esclaves vienne recréer une tension par en bas22. La mesure d’une
132
e Karl Marx. En vertu de cet acte de foi, fait en
révolte
contre la vraie foi, ils se persuadent que l’humanité sera meilleure,
133
alismes exaspérés, n’ont cure de nos avis, de nos
révoltes
. Que nous soyons chrétiens ou non, nous autres pauvres intellectuels,
134
porte-paroles de la nouvelle génération en pleine
révolte
contre la tyrannie bancaire et puritaine, Waldo Franck, a écrit une p
135
ticipation lyrique (tout au début) il glorifie la
révolte
des puissances obscures, les crimes gratuits, les enthousiasmes colle
136
’une fuite hors du monde, comme à toute action en
révolte
contre l’ordre de la Parole. En confondant la foi et la mystique, com
137
isons d’en douter, s’il est vrai que le doute est
révolte
, et qu’il faut pour se l’avouer la joie qui naît de l’acte de la foi.
138
’acte viendra comme un sursaut de joie, comme une
révolte
, comme une affirmation désespérée de son orgueil, comme la preuve enf
139
aissent sur la terre, les maladies, la famine, la
révolte
, la guerre et la mortalité. Caille s’avance dans la journée, et l’ang
140
sances qui veulent son abdication totale, — ou sa
révolte
, mais au nom d’une vérité qu’il faudrait dire. Maintenant il y va de
141
e rappelle Noske, député socialiste, porté par la
révolte
des marins allemands, en 1918, au poste de gouverneur de Kiel : c’est
142
meneur ouvrier, qui a de la carrure, écrasera la
révolte
spartakiste. Il n’eût tenu qu’à lui de se faire nommer Führer… Quatre
143
perdent leur autorité et suscitent contre eux des
révoltes
qui s’expriment dans des langues nouvelles, au détriment de l’unité s
144
tion fédéraliste de l’Allemagne, en réprimant les
révoltes
de Münster, de Magdebourg et de Munich. Maintenant il faut donner à t
145
se trouvent ainsi liés dans un même mouvement de
révolte
contre la féodalité. « Que ce fait nouveau, le respect du travail, ai
146
primitives9. Il y a une santé authentique dans sa
révolte
et dans son scepticisme, tant qu’elle les met au service de l’homme,
147
et qui pourtant fait toute sa grandeur, c’est la
révolte
du destin profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que ce
148
e la libre vocation de Dieu. Et de même que cette
révolte
est symbolisée au concret par les statues des idoles étrangères, cett
149
e se voit assimilée à l’entreprise de Babel : une
révolte
d’orgueil contre Dieu. La culture d’Israël sera pauvre à raison même
150
la requête qui prépare l’attentat d’Anagni, leur
révolte
contre l’ordre établi se traduit tout naturellement — en vertu d’un t
151
perdent leur autorité et suscitent contre eux des
révoltes
qui s’expriment dans des langues nouvelles, au détriment de l’unité s
152
les mythes d’une pureté détachée de la vie, d’une
révolte
sournoise et impuissante contre la vie, ou encore d’une impuissance à
153
scribes inoffensifs nous singent la fureur, ou la
révolte
, l’indulgence sceptique ou la paix distinguée. Inoffensifs, tous ceux
154
d’un certain refus d’être humain, d’une certaine
révolte
inconsciente contre la condition qui nous est faite, voilà ce qu’il f
155
l’opération est parfaitement logique. Imaginez la
révolte
de la balance contre son créateur, qui seul connaît le sens et la val
156
te phase du désordre que l’on pourrait appeler la
révolte
des esclaves, encore que ces esclaves se trouvent être les maîtres, q
157
, et que leurs mains s’étiolent d’inaction. Cette
révolte
dissimulée ne va pas sans brutalité verbale. Mais les valeurs qu’elle
158
’elle l’a perdu volontairement, par l’effet d’une
révolte
méthodique contre toutes les valeurs qui réellement l’autorisaient, e
159
hélas, maintenant, par une injuste et nécessaire
révolte
, à la ranger, elle et ses beaux outils, sous un vocable à jamais décr
160
idéalistes vivaient à l’abri du réel ; le réel se
révolte
et les met en question ; alors ils se rejettent vers le matérialisme,
161
beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou
révolte
démente, pourrait infléchir d’une ligne l’axe de leur destin natif ;
162
itude inhumaine, de sa bassesse distinguée, de sa
révolte
contre la condition qui nous est assignée, — créatrice ; tous ceux-là
163
qu’ils croient combattre, et qui vicie toute leur
révolte
… Qu’est-ce que l’acte ? À la pensée-balance, et au jugement à l
164
ormiste, qui est l’évasion proprement dite, et la
révolte
négatrice. On voit que le conformisme et l’évasion ne s’opposent pas
165
est le secret de l’angoisse individuelle et de la
révolte
des masses. Retour à la personne, tel est le sens de la philosophie «
166
: l’indignation on le simple malaise, ou même la
révolte
causée par la constatation de l’état présent, n’est pas un moteur suf
167
se trouvent ainsi liés dans un même mouvement de
révolte
contre la féodalité. « Que ce fait nouveau, le respect du travail, ai
168
rimitives10. Il y a une santé authentique dans sa
révolte
et dans son scepticisme, tant qu’elle les met au service de l’homme,
169
et qui pourtant fait toute sa grandeur, c’est la
révolte
du destin profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que ce
170
e la libre vocation de Dieu. Et de même que cette
révolte
est symbolisée au concret par les statues des idoles étrangères, cett
171
e se voit assimilée à l’entreprise de Babel : une
révolte
d’orgueil contre Dieu. La culture d’Israël sera pauvre à raison même
172
la requête qui prépare l’attentat d’Anagni, leur
révolte
contre l’ordre établi se traduit tout naturellement — en vertu d’un t
173
perdent leur autorité et suscitent contre eux des
révoltes
qui s’expriment dans des langues nouvelles, au détriment de l’unité s
174
les mythes d’une pureté détachée de la vie, d’une
révolte
sournoise et impuissante contre la vie, ou encore d’une impuissance à
175
scribes inoffensifs nous singent la fureur, ou la
révolte
, l’indulgence sceptique ou la paix distinguée. Inoffensifs, tous ceux
176
l’opération est parfaitement logique. Imaginez la
révolte
de la balance contre son créateur, qui seul connaît le sens et la val
177
te phase du désordre que l’on pourrait appeler la
révolte
des esclaves, encore que ces esclaves se trouvent être les maîtres, q
178
, et que leurs mains s’étiolent d’inaction. Cette
révolte
dissimulée ne va pas sans brutalité verbale. Mais les valeurs qu’elle
179
’elle l’a perdu volontairement, par l’effet d’une
révolte
méthodique contre toutes les valeurs qui réellement l’autorisaient, e
180
hélas, maintenant, par une injuste et nécessaire
révolte
, à la ranger, elle et ses beaux outils, sous un vocable à jamais décr
181
idéalistes vivaient à l’abri du réel ; le réel se
révolte
et les met en question ; alors ils se rejettent vers le matérialisme,
182
beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou
révolte
démente, pourrait infléchir d’une ligne l’axe de leur destin natif ;
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itude inhumaine, de sa bassesse distinguée, de sa
révolte
contre la condition qui nous est assignée, — créatrice ; tous ceux-là
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qu’ils croient combattre, et qui vicie toute leur
révolte
… Qu’est-ce que l’acte ? À la pensée-balance, et au jugement à l
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ormiste, qui est l’évasion proprement dite, et la
révolte
négatrice. On voit que le conformisme et l’évasion ne s’opposent pas
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est le secret de l’angoisse individuelle et de la
révolte
des masses. Retour à la personne, tel est le sens de la philosophie «
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: l’indignation ou le simple malaise, ou même la
révolte
causée par la constatation de l’état présent, n’est pas un moteur suf
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Huxley certain cynisme de naturaliste puritain en
révolte
contre sa bourgeoisie, Dos Passos le procédé des biographies parallèl
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vec eux et les princes, écrasent dans le sang les
révoltes
du prolétariat. Celui-ci, de son côté, trouve un nouvel appui dans la
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brutale, visible, du châtelain et du paysan. Les
révoltes
conjuguées des prolétaires urbains et agricoles, écrasés d’impôts, fu
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gne ne s’est pas défaite en vingt morceaux, si la
révolte
spartakiste a pu être étouffée en quelques semaines, c’est uniquement
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ateur des fameux corps francs qui réduisirent les
révoltes
ouvrières et séparatistes, — et Noske, commissaire du peuple devenu m
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bine électorale. Au lieu de quoi on pervertit les
révoltes
les mieux justifiées, on les étourdit de mensonges, on les abreuve d’
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e par un acte qui crée ma liberté, par un acte de
révolte
, s’il le faut ! L. — Tu crois donc détenir un tel pouvoir ? C. M. —
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n’est pas !70 », qui t’assurerait que cet acte de
révolte
échappe à l’éternelle Prévision ? Qui t’assurerait qu’en prononçant c
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très moraux, et même très pieux, qu’invoque notre
révolte
… Réalité radicale du problème Dans l’Église, une fois acceptés
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oser des obstacles à son exercice ; — ou bien, en
révolte
contre l’anarchie engendrée par cette première manière de faire, on c
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nnels » et immédiats contre l’État. Le sens de la
révolte
se perd. Il se sublime, ô ironie, en rouspétance, en criailleries éle
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nces exagérées ; il s’excite, il s’admire dans sa
révolte
ou son malheur. Mais celui qu’on peut voir, celui qui vous pose des q
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erstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivis les
révoltes
obscures de ces masses opprimées et naïves, conduites par des équipes
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rcissent. Je ne puis voir cela sans honte et sans
révolte
. Sensiblerie évidemment, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Je parla
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rien ne l’eût empêché de subir le sort fatal des
révoltes
politiques : il eût revêtu les formes du pouvoir déposé51 et renvoyan