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de notre pays ?… Non, non, jamais ! » La rue est
sale
à cause de la fonte de la neige (une boue ocre, épaisse, on envie les
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ne longue aventure sérieuse et incertaine, un peu
sale
et un peu divine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait a
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ne longue aventure sérieuse et incertaine, un peu
sale
et un peu divine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait a
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n parce qu’elle les met à nu, prend en pitié leur
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caractère : tous ceux qui poursuivent l’humanité de sarcasmes qu’ils
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le. Mais pourquoi détourner la tête vers la vitre
sale
, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’amour s’est libéré dans t
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ambes nues sous la pluie. L’herbe était pleine de
sales
limaces et de petits escargots, et les framboises humides avaient un
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. » Mais pourquoi détourner la tête vers la vitre
sale
, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’amour s’est libéré dans t
8
s foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfants
sales
abandonnés par leurs parents aux hasards de la rue, qui valent bien c
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s foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfants
sales
abandonnés par leurs parents aux hasards de la rue, qui valent bien c
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teur des murs n’évoque plus les parois d’un puits
sale
, mais plutôt une falaise élevée… Où donc ? Je me souviens de hauts ro
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lente, par leurs parfums et leurs odeurs de bêtes
sales
, tantôt ils me tentaient par cela même, par leur faiblesse offerte au
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rs amis. Ils rentrent en disant que la France est
sale
et en désordre, que tout y est cher pour eux et que les WC sont au mi
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t ce qu’il paraît. Si quelque étranger aux habits
sales
et déchirés, au regard bizarre, entrait chez vous et vous tapait gent
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romène-t-il depuis quelques instants dans un ciel
sale
. Qui sortirait pour voir ? Seul, d’ici, je m’étonne : ce monde peut s
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s hauts qu’eux et des tourbillons fous de papiers
sales
, pour s’ouvrir enfin toute béante sur les fumées de l’East River, au
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eaucoup de barbes longues et bouclées. La rue est
sale
. Suis-je en Russie ? Non, il y a trop d’autos. Robert revient et nous
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ci. New York, 2 septembre 1942 Quoi de plus
sale
qu’une ville dont la foule transpire ? Il faut être fou pour rentrer…
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eaucoup de barbes longues et bouclées. La rue est
sale
. Suis-je en Russie ? Non, il y a trop d’autos. Robert revient et nous
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s hauts qu’eux et des tourbillons fous de papiers
sales
, pour s’ouvrir enfin toute béante sur les fumées de l’East River, au
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le. Mais pourquoi détourner la tête vers la vitre
sale
, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’amour s’est libéré dans t
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s foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfants
sales
abandonnés par leurs parents aux hasards de la rue, qui valent bien c
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teur des murs n’évoque plus les parois d’un puits
sale
, mais plutôt une falaise élevée… Où donc ? Je me souviens de hauts ro
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lente, par leurs parfums et leurs odeurs de bêtes
sales
, tantôt ils me tentaient par cela même, par leur faiblesse offerte au
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ci. New York, 2 septembre 1942 Quoi de plus
sale
qu’une ville dont la foule transpire ? II faut être fou pour rentrer…
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eaucoup de barbes longues et bouclées. La rue est
sale
. Suis-je en Russie ? Non, il y a trop d’autos. Robert revient et nous
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s hauts qu’eux et des tourbillons fous de papiers
sales
, pour s’ouvrir enfin toute béante sur les fumées de l’East River, au
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s hauts qu’eux et des tourbillons fous de papiers
sales
, pour s’ouvrir enfin toute béante sur les fumées de l’East River, au
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vons ici. New York, 2 septembre 1942 Quoi de plus
sale
qu’une ville dont la foule transpire ? Il faut être fou pour rentrer…
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romène-t-il depuis quelques instants dans un ciel
sale
. Qui sortirait pour voir ? Seul, d’ici, je m’étonne : ce monde peut s
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la terre sur les doigts, s’ils disent que je suis
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, je l’ai sec. Je me lave. Avec la terre je me lave… C’est le contrair
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rs amis. Ils rentrent en disant que la France est
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et en désordre, que tout y est cher pour eux, et que les WC sont au m
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mélanges arbitraires de couleurs donnent du brun
sale
. Vous pouvez alors essayer des combinaisons plus savantes, deux par d
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non intégrée donc impure, non propre au moi, donc
sale
. Ils en font une force mauvaise, obscure et menaçante, aliénée de la
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ergie du charbon, n’a pas seulement créé le décor
sale
et sans âme des faubourgs de nos capitales, elle a créé le prolétaria
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d qui avaient proliféré pendant l’ère du charbon,
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et noire. L’énergie électrique ou nucléaire a permis de généraliser l
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ergie du charbon, n’a pas seulement créé le décor
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et sans âme des faubourgs de nos capitales, elle a créé le prolétaria
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de ne plus jamais rencontrer sur mon chemin votre
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gueule de faux témoin ! » Le malheureux sortit de la salle, insulté j
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corps baptisé par un atomiste américain « le plus
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de tous ceux que l’homme a jamais fabriqués » ? La « propreté » des r
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nance du public devant cette machine jugée laide,
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, bruyante, et qui met en fuite les chevaux et les enfants ». En quelq
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ais surtout de son théâtre : Huis-Clos, Les Mains
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, Le Diable et le Bon Dieu. Simultanément, Albert Camus porte à la scè