1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
1 aigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre et riche de passions inconscientes qui donnent à tous les actes une s
2 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
2 s, les syllabes nous parviennent au ras du fleuve sombre . Nul désir en nous de comprendre ce lamento. Le ciel est un silence q
3 vers la ville. Fleurs de lumières sur les champs sombres du ciel de l’est, et une façade parfaite répond encore au couchant. S
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
4 vaut avec des bizarreries fatigantes et quelques sombres délires, des pages d’un lyrisme inouï. Que Louis Aragon ne se croie p
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
5 Cœur gros, c’était un parc avant l’orage, le rose sombre d’une joue brûlante et fraîche dans le vent. Et dans la Maladère, un
5 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
6 s troublant d’une telle vie, cette sagesse un peu sombre qui s’en dégage, sagesse qui veut « que nous appelions les âmes à la
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
7 ment la menace. Je dis menace, parce que mes airs sombres vous effrayaient sans doute plus qu’ils ne vous attiraient. Mais, mai
8 ribes de phrases incohérentes. Je voyais avec une sombre joie les employés et les voyageurs s’inquiéter. Bientôt on m’entraîna
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
9 les thèses extrémistes mais non dépourvues d’une sombre grandeur, des surréalistes, et en même temps par cette solution unive
8 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
10 je l’avais déjà reconnu. Il portait une cape bleu sombre , à la mode de 1830, qui, à la rigueur, pouvait passer pour une élégan
9 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
11 ces corridors de vieille maison souabe, hauts et sombres , qui paraîtraient immenses s’ils n’étaient à demi encombrés d’armoire
10 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
12 s endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres , qui est un Collège célèbre. 2. La recherche de l’objet inconnu
13 séjour, dans la semaine qui suit Noël, — la plus sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte bass
14 ands poètes : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces éc
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
15 ils précis, se masse dans une confusion de violet sombre , et par la seule ligne dure de l’horizon s’oppose au ciel qui retire
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
16 es viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre et surhumaine fatalité (Byron), ou « la secrète force des choses » (S
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
17 révolte psychique ». Et lui-même gémit, avec une sombre joie : « Sort misérable, qui ne me permet rien que d’extrême ». Jacob
18 t qui « contient l’élément pur, mais aussi l’être sombre dans le mystère de la fureur ». Cette complexe dialectique de la magi
14 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
19 us en tapisserie entre les arcades d’un péristyle sombre . Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés
15 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
20 s endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres , qui est un Collège célèbre. ii La Recherche de l’objet inconnu
21 séjour, dans la semaine qui suit Noël, — la plus sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte bass
22 ands poètes : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces éc
23 ail précis, se masse dans une confusion de violet sombre , et par la seule ligne dure de l’horizon s’oppose au ciel qui retire
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
24 ces corridors de vieille maison souabe, hauts et sombres , qui paraîtraient immenses s’ils n’étaient à demi encombrés d’armoire
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
25 us en tapisserie entre les arcades d’un péristyle sombre . Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
26 s endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres , qui est un Collège célèbre. La recherche de l’Objet inconnu Pe
27 séjour, dans la semaine qui suit Noël, — la plus sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte bass
28 ands poètes : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces éc
29 ail précis, se masse dans une confusion de violet sombre , et par la seule ligne dure de l’horizon s’oppose au ciel qui retire
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
30 ces corridors de vieille maison souabe, hauts et sombres , qui paraîtraient immenses s’ils n’étaient à demi encombrés d’armoire
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
31 , on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres dans les déchirures de la brume. Mais de nouveau j’ai éprouvé la sens
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
32 horizon des landes et de la mer… Tyrol, et ce lac sombre au fond de la vallée, où tournoyaient des voiles inclinées… Balaton,
33 n. Elle porte un grand chapeau flottant d’un rose sombre . Tout la distingue infiniment du troupeau bavardant de ses compagnes.
34 temps diaphane à l’horizon. Paysage emphatique et sombre , tout cerné de prodiges sévères, et l’œil ne s’en évade au bas du cie
35 es du cœur ont cédé ! Le lac était d’un bleu très sombre , le ciel bas, des éclairs de chaleur palpitaient dans la nue, et le j
22 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
36 l’heure de la solitude et l’origine d’un mutisme sombre et ce n’est point menace encore ni même froncement de ce grand visage
23 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
37 l semble que chacun porte le poids du monde et le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce clerc moderne, accablé par tous les
24 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
38 rée par l’État de l’oppression du péché originel, sombre invention « réactionnaire ». On s’exalte à qui mieux mieux sur les « 
25 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
39 notre science est en train de revenir, après une sombre époque cérébrale et matérialiste. Il s’opposait32 aux médecins galéni
26 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
40 rée par l’État de l’oppression du péché originel, sombre invention « réactionnaire ». On s’exalte à qui mieux mieux sur les « 
27 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
41 ue, cette manière de passer au travers d’un chaos sombre ou d’un subtil réseau spirituel, sans remarquer la différence. Il y a
28 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
42 vulgaires des autres peuples, une sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et avec des accents d’amère iro
29 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
43 ue, cette manière de passer au travers d’un chaos sombre ou d’un subtil réseau spirituel, sans remarquer la différence. Il y a
30 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
44 vulgaires des autres peuples, une sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et avec des accents d’amère iro
31 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
45 uches de vert humide au fond des vallons, de vert sombre sur les premières pentes des Cévennes, où commencent les châtaignerai
46 dans un fort grand bassin rectangulaire aux eaux sombres . La maison du jardinier ferme la cour sur la droite, derrière des pal
32 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
47 s, nous courons sur les roches tapissées d’algues sombres dont le crépitement sous nos pas fait fuir et choir de tous côtés de
48 lles crevettes, grosses comme le doigt, d’un rose sombre , aux longues antennes grenat. — On cuit les crevettes toutes vivantes
33 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
49 s, nous courons sur les roches tapissées d’algues sombres dont le crépitement sous nos pas fait fuir et choir de tous côtés de
50 s « bouquets », grosses comme le doigt, d’un rose sombre , aux longues antennes grenat. Un jour nous avons pris une seiche énor
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
51 uches de vert humide au fond des vallons, de vert sombre sur les premières pentes des Cévennes, où commencent les châtaignerai
52 dans un fort grand bassin rectangulaire aux eaux sombres . La maison du jardinier ferme la cour sur la droite, derrière des pal
35 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
53 vulgaires des autres peuples, une sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et avec des accents d’amère iro
36 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
54 ons le rez-de-chaussée : trois pièces immenses et sombres , un hall à colonnes de marbre. Le tapis luxueux de l’entrée porte des
55 i entendu le râle d’amour de l’âme des masses, le sombre et puissant râle d’une nation possédée par l’Homme au sourire extasié
56 ce qu’on aimait en elle, elle le châtie avec une sombre rage honteuse. Pour nous faire peur ? Non, pour se rassurer par la pe
37 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
57 et insurmontable ; c’est l’affrontement du destin sombre et de la foi libératrice, des choses fatales et des « choses espérées
38 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
58 e ou illusion, et si c’est « l’Autre », ou le moi sombre et son néant, que l’on atteint au fond de l’inconscient, ils formulen
39 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
59 des mouvements brusques en tout sens, tissant une sombre confusion qui se révèle ordonnée à l’heure H ; et beaucoup de choses
40 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
60 la nature de la société, mais l’ardeur même de la sombre passion qui exige un aveu masqué. Le mythe, au sens strict du terme,
61 à sa naissance. D’où le nom du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc
62 e n’est pas encore l’expression décisive du désir sombre , de la fin même de la passion (au double sens du mot fin). L’admirabl
41 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
63 nt deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres . Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental de la r
64 iens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère. Dieux sombres  : le Dyaus Pitar sanskrit, l’Ahrriman iranien, le Zeus pater hellène,
65 s le premier hymne cité) qui veut retenir dans la sombre matière l’amant en proie au lumineux Désir. Tel est le combat de l’am
66 ons moins puériles… « J’entrelace des mots rares, sombres et colorés, pensivement pensif… », écrit Raimbaut d’Orange. Et Marcab
42 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
67 de tyrannie. Ce mouvement d’arrachement au sacré sombre , à l’empire des morts, ce mouvement de dissolution de la communauté p
43 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
68 la nature de la société, mais l’ardeur même de la sombre passion qui exige un aveu masqué. Le mythe, au sens strict du terme,
69 à sa naissance. D’où le nom du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc
70 e n’est pas encore l’expression décisive du désir sombre , de la fin même de la passion (au double sens du mot fin). L’admirabl
44 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
71 nt deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres . Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental de la r
72 iens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère. Dieux sombres  : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahrriman iranien, le Jupiter latin, le Dis
73 s le premier hymne cité) qui veut retenir dans la sombre matière l’amant en proie au lumineux Désir. Tel est le combat de l’am
74 ons moins puériles… « J’entrelace des mots rares, sombres et colorés, pensivement pensif… », écrit Raimbaut d’Orange. Et Marcab
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
75 la nature de la société, mais l’ardeur même de la sombre passion qui exige un aveu masqué. Le mythe, au sens strict du terme,
76 à sa naissance. D’où le nom du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc de C
77 e n’est pas encore l’expression décisive du désir sombre , de la fin même de la passion (au double sens du mot fin). L’admirabl
46 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
78 nt deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres . Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental de la r
79 iens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère. Dieux sombres  : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahriman iranien, le Jupiter latin, le Disp
80 s le premier hymne cité) qui veut retenir dans la sombre matière l’amant en proie au lumineux Désir. Tel est le combat de l’am
81 ons moins puériles… « J’entrelace des mots rares, sombres et colorés, pensivement pensif… », écrit Raimbaut d’Orange. Et Marcab
47 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
82 es libéraux individualistes. L’intolérance est la sombre vertu des partisans collectivistes. De leur lutte est sortie la guerr
48 1940, Articles divers (1938-1940). Le petit nuage (avril 1940)
83 sent peser sur lui d’une manière insupportable le sombre avenir de son pays. « Dans mon désespoir, j’eus recours à l’Évangile
49 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
84 de tyrannie. Ce mouvement d’arrachement au sacré sombre , à l’empire des morts, ce mouvement de dissolution de la communauté p
50 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
85 ne ferme montagnarde, au fond d’une chambre assez sombre et glaciale. Sur les parois boisées, je distinguais vaguement quelque
86 bien. Le marxisme, au contraire, décrit avec une sombre joie notre absence de liberté, toutes les fatalités économiques qui,
87 es libéraux individualistes. L’intolérance est la sombre vertu des partisans collectivistes. De leur lutte est sortie la guerr
51 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
88 de tyrannie. Ce mouvement d’arrachement au sacré sombre , à l’empire des morts, ce mouvement de dissolution de la communauté p
52 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
89 les plus saints du chef, et permets que dans ces sombres jours, il puisse conduire un peuple pieux et uni de cette vallée d’om
53 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
90 uter du pardon nous replonge dans le mal, avec la sombre jouissance masochiste des « après moi le déluge » et des « tant pis p
54 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
91 uter du pardon nous replonge dans le mal, avec la sombre jouissance masochiste des « après moi le déluge » et des « tant pis p
55 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
92 igues et de l’irruption catastrophique des forces sombres dans la cité. La raison peut nier ou négliger ces forces, elle ne peu
56 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
93 uter du pardon nous replonge dans le mal, avec la sombre jouissance masochiste des « après moi le déluge » et des « tant pis p
57 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
94 igues et de l’irruption catastrophique des forces sombres dans la cité. La raison peut nier ou négliger ces forces, elle ne peu
58 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IV : L’accusateur (5 novembre 1943)
95 uter du pardon nous replonge dans le mal, avec la sombre jouissance masochiste des « après moi le déluge » et des « tant pis p
59 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
96 es et de l’interruption catastrophique des forces sombres de la cité. La raison peut nier ou négliger ces forces, elle ne peut
60 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
97 révolte psychique ». Et lui-même gémit, avec une sombre joie : « Sort misérable, qui ne me permet rien que d’extrême. » Jacob
98 t qui « contient l’élément pur, mais aussi l’être sombre dans le mystère de la fureur » ? ⁂ Cette complexe dialectique de la m
99 yeux, entre cette bouche et ce front, disent d’un sombre et méditant regard le mot suprême de la Saison, ce cri sourd du plus
61 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
100 l semble que chacun porte le poids du monde et le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce clerc moderne, accablé par tous les
62 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
101 e ou illusion, et si c’est « l’Autre », ou le moi sombre que l’on atteint au fond de l’inconscient, ils formulent le problème
63 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la terre (30 juin 1946)
102 incipal bruit vivant, ici, est le sifflement… Les sombres masses vitrifiées, dont un grand nombre s’élèvent à quelque distance
64 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
103 s humaines viables, comme elle le fit aux siècles sombres , avant la floraison du Moyen âge, qui fut son œuvre. Il s’agit de res
65 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
104 s falaises orangées, frangées de forêts d’un vert sombre de luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se peuple de mâts. Au
66 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
105 que nature. L’autel est dominé par des boiseries sombres , ornées de branches de sapin de Noël. Et partout, dans tous ces sanct
67 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
106 dans l’anarchie. Rome a triomphé de l’anarchie et sombre maintenant sous le poids de son appareil collectiviste. De nouveau se
68 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
107 de des écuries.) Nous pénétrons dans un vestibule sombre . La maîtresse de maison est sortie à cheval. Promenons-nous en l’atte
108 nouveau des ifs non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de murs. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et
69 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
109 un coach. Je me suis enfoncé dans le velours bleu sombre et j’ai regardé mes voisins, car nous roulions dans un tunnel. Dans l
110 de des écuries.) Nous pénétrons dans un vestibule sombre . La maîtresse de maison est sortie à cheval. Promenons-nous en l’atte
111 nouveau, des ifs non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de murs. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et
70 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
112 et me suit. Nous allons chez elle. Un vertige, un sombre délire, et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce fut ainsi,
71 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
113 des mouvements brusques en tous sens, tissant une sombre confusion qui se révèle ordonnée à l’heure H ; et beaucoup de choses
114 , on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres dans les déchirures de la brume. Mais de nouveau j’ai éprouvé la sens
72 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
115 sent peser sur lui d’une manière insupportable le sombre avenir de son pays. « Dans mon désespoir, écrit-il, j’eus recours à l
116 fédéral sur une falaise. À l’horizon, la barrière sombre du Jura, et au-delà se passe la guerre. Derrière notre maison, des pr
73 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
117 s falaises orangées, frangées de forêts d’un vert sombre de luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se peuple de mâts. Au
74 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
118 un coach. Je me suis enfoncé dans le velours bleu sombre , et j’ai regardé mes voisins, car nous roulions dans un tunnel. Dans
75 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
119 ui monte vers l’Observatoire. Elle est déserte et sombre . Pas un seul réverbère allumé. Et je comprends que jamais plus je ne
120 t vide et le black-out expliquait qu’il fût aussi sombre . L’atmosphère était celle de mon cauchemar, mais j’étais libre encore
76 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
121 fauves, grands miroirs ternis, bibliothèque vert sombre et vieillotte, une sorte de patine vénitienne, et les bateaux glissen
77 1946, Journal des deux mondes. Virginie
122 de des écuries.) Nous pénétrons dans un vestibule sombre . La maîtresse de maison est sortie à cheval. Promenons-nous en l’atte
123 nouveau des ifs non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de murs. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
124 us en tapisserie entre les arcades d’un péristyle sombre . Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
125 s endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres , qui est un Collège célèbre. La recherche de l’objet inconnu Pe
126 séjour, dans la semaine qui suit Noël, — la plus sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte bass
127 ands poètes : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces éc
128 ils précis, se masse dans une confusion de violet sombre , et par la seule ligne dure de l’horizon s’oppose au ciel qui retire
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
129 ces corridors de vieille maison souabe, hauts et sombres , qui paraîtraient immenses s’ils n’étaient à demi encombrés d’armoire
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
130 tre est laid, sol cimenté, mur gris, coin de ciel sombre , et quelques toits de pavillons minables au-dessus d’une enceinte de
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
131 s, nous courons sur les roches tapissées d’algues sombres dont le crépitement sous nos pas fait fuir et choir de tous côtés de
132 s « bouquets », grosses comme le doigt, d’un rose sombre , aux longues antennes grenat. Un jour nous avons pris une seiche énor
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
133 uches de vert humide au fond des vallons, de vert sombre sur les premières pentes des Cévennes, où commencent les châtaignerai
134 dans un fort grand bassin rectangulaire aux eaux sombres . La maison du jardinier ferme la cour sur la droite, derrière des pal
84 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
135 ons le rez-de-chaussée : trois pièces immenses et sombres , un hall à colonnes de marbre. Le tapis luxueux de l’entrée porte des
136 i entendu le râle d’amour de l’âme des masses, le sombre et puissant râle d’une nation possédée par l’Homme au sourire extasié
137 ce qu’on aimait en elle, elle le châtie avec une sombre rage honteuse. Pour nous faire peur ? Non, pour se rassurer par la pe
85 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
138 et insurmontable ; c’est l’affrontement du destin sombre et de la foi libératrice, des choses fatales et des « choses espérées
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
139 des mouvements brusques en tous sens, tissant une sombre confusion qui se révèle ordonnée à l’heure H ; et beaucoup de choses
140 , on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres dans les déchirures de la brume. Mais de nouveau j’ai éprouvé la sens
141 sent peser sur lui d’une manière insupportable le sombre avenir de son pays. « Dans mon désespoir, écrit-il, j’eus recours à l
142 fédéral sur une falaise. À l’horizon, la barrière sombre du Jura, et au-delà se passe la guerre. Derrière notre maison, des pr
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
143 s falaises orangées, frangées de forêts d’un vert sombre de luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se peuple de mâts. Au
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
144 un coach. Je me suis enfoncé dans le velours bleu sombre , et j’ai regardé mes voisins, car nous roulions dans un tunnel. Dans
145 é chez Wystan Auden, à Brooklyn Heights. Haute et sombre maison de briques, trois étages reliés par un escalier de bois portan
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
146 statues, pièces d’eau et boulingrins. Le ciel est sombre et bas à l’horizon des perspectives tapissées de hauts mimosas. C’est
147 uit. Deux grands feux de cheminée brûlent dans le sombre hall, reflétés sur de lourds vieux meubles et dans l’argent des coupe
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
148 ui monte vers l’Observatoire. Elle est déserte et sombre . Pas un seul réverbère allumé. Et je comprends que jamais plus je ne
149 comme si le plancher tanguait, il répète d’un air sombre  : « L’Amour et l’Occident, l’Amour et l’Occident, le voilà donc l’Amo
150 it vide et le blackout expliquait qu’il fût aussi sombre . L’atmosphère était celle de mon cauchemar, mais j’étais libre encore
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
151 fauves, grands miroirs ternis, bibliothèque vert sombre et vieillotte, une sorte de patine vénitienne, et les bateaux glissen
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
152 de des écuries.) Nous pénétrons dans un vestibule sombre . La maîtresse de maison est sortie à cheval. Promenons-nous en l’atte
153 nouveau des ifs non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de murs. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
154 ment des monstres » : la prolifération des États. Sombre avenir, où il y aura (hélas ?) bien plus à dire et à faire par ceux d
94 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
155 s que ses intellectuels découvrent subitement les sombres joies de l’humilité et les plaisirs plus lucides de l’angoisse. L’Eur
95 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
156 toï et Dostoïevsky devrait être mis au crédit des sombres desseins du tsarisme ? Et, de même, l’insuccès notoire de la littérat
96 1947, Carrefour, articles (1945–1947). La France est assez grande pour n’être pas ingrate (26 novembre 1947)
157 sme. On va plus loin. On accuse les Américains de sombres motifs égoïstes, non pas seulement quand ils s’isolent, mais surtout
97 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
158 Un peu plus tard je la revis à Brooklyn, dans une sombre maison de quatre étages où m’avait amené Golo, le plus jeune fils de
98 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
159 et me suit. Nous allons chez elle. Un vertige, un sombre délire, et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce fut ainsi,
99 1947, Articles divers (1946-1948). L’opportunité chrétienne (1947)
160 s humaines viables, comme elle le fit aux siècles sombres , avant la floraison du Moyen Âge, qui fut son œuvre. Il s’agit de res
100 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
161 que nature. L’autel est dominé par des boiseries sombres , ornées de branches de sapin à Noël. Et partout, dans tous ces sanctu
162 les plus saints du chef, et permets que dans ces sombres jours, il puisse conduire un peuple pieux et uni de cette vallée d’om