1
une passion contenue d’hommes qui ont vu, qui ont
souffert
, et qui ne se payent plus de mots ni d’utopies, Clerville, Janson et
2
nvraisemblable… Mais ce cœur fatigué se reprend à
souffrir
, il ne sait plus de quels souvenirs ; jusqu’au soir où la douleur net
3
« Orpha ne comprenait pas comment on pouvait tant
souffrir
et ne plus aimer ». Closain se tue pour finir le livre. Livre charman
4
M. Godeau serait définie par l’aspect seul qu’il
souffrirait
de garder lui-même à son propre regard. Ainsi la valeur morale d’un h
5
qui m’interdit de nommer ce dont je ne veux plus
souffrir
. (Car il n’est peut-être qu’une espèce de souffrance véritablement in
6
son amour ? son manque d’amour ? Pour Jacques, il
souffre
d’une incurable adolescence, d’un défaitisme sentimental qui l’empêtr
7
avidité cruelle, et peut-être tendre, à se faire
souffrir
rejette l’un vers l’autre ces êtres égoïstes, et fonde lentement leur
8
implorants. Oh ! toutes les femmes que j’ai fait
souffrir
cette nuit d’un long regard de damné. À minuit, tellement épuisé que
9
nds plus pourquoi je devrais me tuer, pourquoi je
souffre
, ce que c’est que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma mort. Mo
10
sens véritable, mais seulement qu’elles ont fait
souffrir
. Rendez-vous manqués, lettres perdues, aveux incompris, et peut-être,
11
’amuser ne renaîtra plus en eux. Ni même celui de
souffrir
. Le dernier rire d’Aragon, c’est l’éclat de sa joie brusque d’être se
12
prétendait nous empêcher de vivre, de rêver et de
souffrir
: culte du moi avec ses recettes garanties, chapelets d’optimisme, ty
13
yeux des yeux de cette femme, de peur qu’elle ne
souffrît
à cause de moi. Un soir qu’elle pleurait, je l’embrassai si fort… En
14
gie. Pour lui, sans doute, j’étais perdu. Mais il
souffrait
d’autre chose encore : il se savait vieux, maintenant. » Je songeais
15
le temps approche où vous n’aurez plus besoin de
souffrir
pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet ba
16
leur ; ici, c’est l’absence d’amour, par refus de
souffrir
. Mais chez un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à l’amour de
17
is et le rendait agressif. Mais moi, j’avais trop
souffert
de cette compression morale pour, une fois matériellement délivré, en
18
ment noble en chaque homme. Si les fils du peuple
souffrent
moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connais
19
ale. Et c’est le grand empêchement intérieur dont
souffre
notre imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise nos utopies et
20
is et le rendait agressif. Mais moi, j’avais trop
souffert
de cette compression morale pour, une fois matériellement délivré, en
21
ment noble en chaque homme. Si les fils du peuple
souffrent
moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connais
22
ale. Et c’est le grand empêchement intérieur dont
souffre
notre imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise nos utopies et
23
t, on entrevoit la famille indignée, une mère qui
souffre
, un jeune frère qui rêve. Le livre se résout dans une amertume vague.
24
-delà — au-dessous — de leurs prétextes. 7. Nous
souffrons
d’une terrible carence d’héroïsme intellectuel. Ces messieurs — et qu
25
e cesse, jusqu’à sa dernière heure, d’aimer et de
souffrir
par son amour. C’était là choisir un sujet inévitablement tragique. C
26
its de nos affections ; parce que le sentiment ne
souffre
pas une ascension continue, mais une fois atteint le moment de sa per
27
ction, ne peut plus que se souvenir, c’est-à-dire
souffrir
, vieillir. L’amour étant d’essence éternelle, ses manifestations dans
28
de la solitude et de la grandeur, les Alpes. Nous
souffrons
d’une carence inquiétante de l’héroïsme. Dans la lutte pour la vie qu
29
? Nous avons trop souvent et bien trop volontiers
souffert
que l’on nous attribue un moralisme tout semblable à celui des athées
30
pères crurent trouver des appuis, mais dont nous
souffrons
d’autant plus vivement que le monde actuel nous met en demeure d’aban
31
est pas à eux que j’en ai, mais à ce dont ils ont
souffert
. 34. Tout ceci appellerait une foule de nuances. Mais il ne s’agit p
32
pu être le pendant chrétien du Werther : — « J’ai
souffert
et me voilà libre à nouveau, écrit Goethe à un ami en 1768, au sortir
33
arisé » jusque dans ses modes les plus intimes de
souffrir
. Car il n’accepte pas la souffrance comme une condition de la conscie
34
le temps approche où vous n’aurez plus besoin de
souffrir
pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet ba
35
allé au rez-de-chaussée de sa demeure patricienne
souffre
par le fait des menées impérialistes de la France, il cherche une rev
36
arisé » jusque dans ses modes les plus intimes de
souffrir
. Car il n’accepte pas la souffrance comme une condition de la conscie
37
allé au rez-de-chaussée de sa demeure patricienne
souffre
par le fait des menées impérialistes de la France, il cherche une rev
38
ien. Ses défauts crèvent les yeux, il vous a fait
souffrir
, on vous démontrera qu’il n’est pas fait pour vous, mais près de lui
39
temps qui vient Neuchâtel-Paris, décembre 1946
Souffrir
, en soi, n’est pas toujours l’honneur qu’on pense, mais souvent un si
40
des Suisses qui se disent honteux de n’avoir pas
souffert
comme les autres, comme les Français, les Hollandais, les Grecs, les
41
Russes. Mais les Allemands aussi, finalement, ont
souffert
, se sont fait tuer, ont été envahis. Qu’est-ce que cela prouve ? Quan
42
eaux l’adolescence même, aux chagrins taciturnes.
Souffrir
auprès d’un lac n’est jamais sans douceur. Je suis sur la jetée, près
43
pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en
souffres
; mais j’ai encore plus à souffrir, car je suis encore plus sceptique
44
même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à
souffrir
, car je suis encore plus sceptique que toi… Tu ne crois pas, dis-tu à
45
la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à
souffrir
. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité
46
tourent et qui la menacent. Tel est le fait. Elle
souffre
d’une carence aiguë de la jeunesse. C’est pourquoi le problème de son
47
d’une chambre, comment sa pensée marche, insiste,
souffre
. Et cela ne se passe plus dans le canton de Vaud, mais dans le domain
48
s, en un mot, l’acte qui libère. Le désordre dont
souffre
le monde nous apparaît d’abord tout matériel. Il est dans « les appar
49
mon fils ! » Or le fils rêve d’être notaire. Ils
souffrent
de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie,
50
rdre n’est pas dans les faits matériels dont nous
souffrons
, n’est pas dans le machinisme, par exemple, mais bien dans les doctri
51
ient peut-être le secret de tout le mal dont nous
souffrons
. Il suffit, pour le faire apparaître, de poser cette simple question
52
ueux, d’un moi qui renonce à créer, qui renonce à
souffrir
, qui se rend sourd à la question des choses en même temps qu’à la que
53
toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne
souffrent
point d’être d’avance limités par un système, par un programme, par d
54
olations et encore des consolations pour ceux qui
souffrent
à cause du Christ. Il suppose, sans autre, que le chrétien souffre po
55
u Christ. Il suppose, sans autre, que le chrétien
souffre
pour sa doctrine… » Et c’est la tragi-comédie du christianisme de la
56
de la chrétienté. Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu
souffert
pour ta doctrine ? Tu souffres, il est vrai, mais n’est-ce point just
57
en moyen, qu’as-tu souffert pour ta doctrine ? Tu
souffres
, il est vrai, mais n’est-ce point justement pour ces choses que ta do
58
sans-Dieu de Russie. Mais sais-tu bien de quoi tu
souffres
? De ton péché ou de celui des autres ? Comique amer et infini de ce
59
veau Testament suppose sans autre que le chrétien
souffre
pour sa doctrine… » (Mais non ! il souffre simplement de ce que tous
60
rétien souffre pour sa doctrine… » (Mais non ! il
souffre
simplement de ce que tous ne l’ont pas admise) « … et il apporte sa c
61
us fait des sermons, à nous qui n’avons pas voulu
souffrir
». « Dans l’église somptueuse paraît le Très Vénérable et Très Noble
62
à définir et nommer clairement les maux dont nous
souffrons
, et le bien qui nous les révèle. En vérité, nous connaissons bien mie
63
ur humanité, au sens le plus profond. Ce dont ils
souffrent
, ce n’est pas seulement de manquer de travail et de ne pas gagner leu
64
es et dégradantes épreuves. Eux, les simples, ils
souffrent
physiquement. Mais leur drame s’exprime dans la méditation de Pillau,
65
ujours pour ou contre quelque chose. Des gens qui
souffrent
et qui n’ont plus d’attaches sont rapprochés d’abord par leur opposit
66
e que l’homme est, concrètement, c’est dire qu’il
souffre
et qu’il jubile, — qu’il agit. C’est pourquoi ils se trompent du tout
67
le prochain visible. Sociologues et humanitaires
souffrent
d’une sorte de daltonisme : ils ne savent plus distinguer l’homme en
68
ient peut-être le secret de tout le mal dont nous
souffrons
. Il suffit, pour le faire apparaître, de poser cette simple question
69
toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne
souffrent
point d’être d’avance limités par un système, par un programme, par d
70
pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en
souffres
; mais j’ai encore plus à souffrir, car je suis encore plus sceptique
71
même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à
souffrir
, car je suis encore plus sceptique que toi… Tu ne crois pas, dis-tu à
72
la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à
souffrir
. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité
73
le prochain visible. Sociologues et humanitaires
souffrent
d’une sorte de daltonisme : ils ne savent plus distinguer l’homme en
74
le, contient peut-être le secret du mal dont nous
souffrons
. Il suffit, pour le faire apparaître, de poser cette simple question
75
toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne
souffrent
point d’être d’avance limités par un système, par un programme, par d
76
pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en
souffres
; mais j’ai encore plus à souffrir, car je suis encore plus sceptique
77
même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à
souffrir
, car je suis encore plus sceptique que toi… Tu ne crois pas, dis-tu,
78
nsa-t-elle pouvoir rester longtemps la dernière à
souffrir
. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité
79
nes qui ont fait la révolution dans leur vie, qui
souffrent
à cause de cela du désordre établi autour d’eux, et qui ne peuvent [f
80
épugnante qui soit. Oui, je sais bien de quoi il
souffre
, et contre quelle espèce déprimante de piétistes, arrogants dans leur
81
u cours dans ce domaine, jusqu’à Freud y compris,
souffrent
du même vice de constitution : elles considèrent les faits psychiques
82
ui ne peut être célébré que hors les murs, et qui
souffre
partout des pires vexations), il ne fait pas droit davantage à la gra
83
par ailleurs que les « crucifixions » qu’ils ont
souffertes
de 1598 à 1685 ne furent pas moins réelles, pour être plus brutales,
84
e l’anarchie spirituelle du xixe siècle. Il en a
souffert
si vivement qu’il n’est presque pas un aspect de la mentalité du sièc
85
yant l’ensemble des abus et des désordres dont il
souffre
; — pour le chrétien, ce sera bien davantage : ce sera tout ce que ré
86
aussi toute solidarité avec l’espoir de ceux qui
souffrent
et qui créent. Mais s’il accepte pratiquement de travailler à la révo
87
ont pas intellectuels, et qui sont les premiers à
souffrir
de la carence de l’esprit. 29. De ce mépris de la pensée pure et des
88
essemblance est seulement formelle. Le temps dont
souffre
Kierkegaard est engendré par la lâcheté du pécheur, tandis que le tem
89
onciation du sophisme contraire, parce qu’il en a
souffert
pendant les années d’inflation et de chômage ; j’entends le sophisme
90
sanes. Si nous sommes antiparlementaires, nous ne
souffrirons
pas que la paresse d’esprit ou la mauvaise foi de nos adversaires nou
91
its qui nous ont imposé leurs conditions. b) Vous
souffrez
vous aussi, dans vos démocraties libérales et parlementaires, des mau
92
nce qu’il exerce encore sur Petit : le barrésisme
souffre
mal une aussi consciencieuse application. (Beau chapitre, tout de mêm
93
hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience,
souffrent
obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls.
94
hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience,
souffrent
obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls.
95
ts qui nous ont imposé leurs conditions. b) Vous
souffrez
vous aussi, dans vos démocraties libérales et parlementaires, des mau
96
e espèce de Providence des clercs laïques. Elle a
souffert
peu de blasphèmes jusqu’ici. Le scepticisme à son égard est encore lo
97
le désordre régnant, ce désordre dont prétendent
souffrir
ceux qui réclament un État fort, n’était pas justement le fait de la
98
moignage d’un refus de connaître, c’est-à-dire de
souffrir
et d’aimer ? Est-ce que toute cette pensée distinguée ne suppose pas,
99
eois. Garantie bien précaire. Car il y a ceux qui
souffrent
, d’autre part ; ceux qui souffrent matériellement, comme ils le disen
100
l y a ceux qui souffrent, d’autre part ; ceux qui
souffrent
matériellement, comme ils le disent, utilisant le vocabulaire des esp
101
sens et la nécessité de l’a priori éthique. Il ne
souffre
aucune distance, ni dans le temps ni dans l’espace, ni de principe ni
102
r, le mystère de la communion. Mais ce mystère ne
souffre
point définition. On ne peut l’approcher que par la voie des négation
103
ais le temps dont je parle ici est le temps vécu,
souffert
, subi, qui naît de l’absence d’acte, — et que l’acte détruit. 83. «
104
nuer la métaphore et dire que la pensée dont nous
souffrons
est une pensée débrayée. Un moteur débrayé n’en ronfle que mieux, d’a
105
hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience,
souffrent
obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls.
106
ts qui nous ont imposé leurs conditions. b) Vous
souffrez
vous aussi, dans vos démocraties libérales et parlementaires, des mau
107
e espèce de Providence des clercs laïques. Elle a
souffert
peu de blasphèmes jusqu’ici. Le scepticisme à son égard est encore lo
108
le désordre régnant, ce désordre dont prétendent
souffrir
ceux qui réclament un État fort, n’était pas justement le fait de la
109
moignage d’un refus de connaître, c’est-à-dire de
souffrir
et d’aimer ? Est-ce que toute cette pensée distinguée ne suppose pas,
110
eois. Garantie bien précaire. Car il y a ceux qui
souffrent
, d’autre part ; ceux qui souffrent matériellement, comme ils le disen
111
l y a ceux qui souffrent, d’autre part ; ceux qui
souffrent
matériellement, comme ils le disent, utilisant le vocabulaire des esp
112
sens et la nécessité de l’a priori éthique. Il ne
souffre
aucune distance, ni dans le temps ni dans l’espace, ni de principe ni
113
r, le mystère de la communion. Mais ce mystère ne
souffre
point définition. On ne peut l’approcher que par la voie des négation
114
ais le temps dont je parle ici est le temps vécu,
souffert
, subi, qui naît de l’absence d’acte, — et que l’acte détruit. 85. «
115
ri trouble sa femme, et la perd enfin, à force de
souffrir
d’une infidélité qu’elle pourrait faire. Or elle n’y songeait pas… Qu
116
maladie qui n’est pas le fascisme. Elle me paraît
souffrir
en premier lieu de l’inculture relative des masses. (On lit beaucoup
117
qu’en Suisse et qu’en Allemagne.) Elle me paraît
souffrir
ensuite, et peut-être plus gravement encore, de la condition faite au
118
trer original. Et qu’on ne croie pas que l’art en
souffrirait
: l’exemple des grands, d’un Dante ou d’un Tolstoï, suffit à prouver
119
ertain ordre de choses qui nous vexe et dont nous
souffrons
. Et il est très tentant d’appeler cette haine : amour du peuple. Troi
120
ine de cet esprit d’abstraction égoïste dont nous
souffrons
tous ? Pourquoi les hommes vivent-ils sur des îles ? Quand nous sorto
121
out à dix minutes et ces marécages hostiles, nous
souffrons
de ne pouvoir prolonger en pensée notre marche jusqu’au pays voisin.
122
moi une sorte de supériorité concrète dont je ne
souffre
pas dans ma vanité, c’est entendu, mais bien dans mon désir de sympat
123
omme, tout se borne à une certaine « sympathie » (
souffrir
avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment
124
cient le lien des cantons, et l’on avait par trop
souffert
de la grande politique des voisins. 82. Dans toutes les classes soci
125
pourrez deviner comment il pense ce mot, s’il le
souffre
, s’il l’aime de tout son être ou s’il ne fait qu’y rêvasser machinale
126
tout en tous ». Si les églises chrétiennes ont à
souffrir
demain par le fait d’un État tyrannique, il faut qu’elles sachent qu’
127
t chez soi, dans les petits deux-pièces, que l’on
souffre
de l’inquisition des voisins. Ici c’est dans la rue seulement, et c’e
128
ine de cet esprit d’abstraction égoïste dont nous
souffrons
tous ? Enfin, n’est-il point trop facile de trouver son rythme de vie
129
out à dix minutes et ces marécages hostiles, nous
souffrons
de ne pouvoir prolonger en pensée notre marche jusqu’au pays voisin.
130
moi une sorte de supériorité concrète dont je ne
souffre
pas dans ma vanité, c’est entendu, mais bien dans mon désir de sympat
131
ertain ordre de choses qui nous vexe et dont nous
souffrons
. Et il est très tentant d’appeler cette haine amour du peuple… Troisi
132
qu’il réfléchit plus que d’autres, par vocation,
souffrira-t
-il davantage de son état, tout au moins le comprendra-t-il plus profo
133
iennes. Mais ces formes étaient exclusives, elles
souffriront
de cette nouveauté, c’est à prévoir. Un écrivain qui se rend compte d
134
omme, tout se borne à une certaine « sympathie » (
souffrir
avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment
135
qu’à ce jour, la création tout entière soupire et
souffre
des douleurs de l’enfantement… Car c’est en espérance que nous sommes
136
l’espèce de mauvaise humeur singulière dont nous
souffrons
ici, ma femme et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème
137
tions précises sur les causes de la crise dont il
souffre
et sur les remèdes qu’il estime nécessaires : il vous débite des clic
138
de vue de l’histoire du peuple juif, ce raccourci
souffre
, entre autres, d’une très grave lacune en ce qu’il paraît conclure su
139
loin, partout, et qui doit être réel puisqu’on en
souffre
, mais dont on ne sait rien de précis, ni l’enjeu ni les causes vérita
140
u en Christ. On ne peut pas le comprendre : on le
souffre
. On l’aime, on l’injurie, on se débat sous son regard, on argumente c
141
je sais aussi ce qu’il m’en a coûté, ce que j’ai
souffert
, je puis l’exprimer par cette seule phrase : ‟Je ne fus pas comme les
142
onsciente la passion, et c’est pourquoi l’on aime
souffrir
et faire souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forêt, où plu
143
on, et c’est pourquoi l’on aime souffrir et faire
souffrir
. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forêt, où plus rien ne s’oppose
144
« Hommes et femmes dès qu’ils passent leur seuil
souffrent
de jalousie », dit un poème tibétain89. C’est que, passant « leur seu
145
s qui toujours tournent à leur détriment. Le mari
souffre
des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sienne se tr
146
ésobligeant : nous aimons trop nos illusions pour
souffrir
même qu’on nous les nomme… 4. De l’anarchie à l’eugénisme Cepen
147
, donc ne soit plus, pour qu’il cesse de me faire
souffrir
, et qu’il n’y ait plus que « moi-le-monde » ! Mais l’amour du mariag
148
cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de
souffrir
, acceptent notre jour. Et alors le mariage est possible. Nous sommes
149
onciation du sophisme contraire, parce qu’il en a
souffert
pendant les années d’inflation et de chômage ; j’entends le sophisme
150
sanes. Si nous sommes antiparlementaires, nous ne
souffrirons
pas qu’une paresse d’esprit voisine de la mauvaise foi nous assimile
151
s faits en discussion, voilà qui, semble-t-il, ne
souffre
pas le doute un seul instant. Mais que cette vérité très évidente soi
152
u mariage. Comment cela ? C’est très simple. Nous
souffrons
d’avoir été élevés dans une double contradiction. Romans, poèmes, mus
153
ause du pathos jacobin dont les Allemands avaient
souffert
pendant l’Empire. Cette « liberté » qu’apportaient les Français à la
154
tentés de répondre que l’espèce de paralysie dont
souffre
le mouvement personnaliste s’explique par un excès de critique négati
155
Juan serait le contraire de ce que l’on croit, il
souffrirait
d’une anxiété secrète déjà voisine de l’impuissance. Et il est vrai q
156
qui l’épuisent, sans que l’ordre des choses ait à
souffrir
d’une dépense improductive. Certes Don Juan est un tricheur, et même
157
dique une réponse. En effet, la blessure dont ils
souffrent
est presque toujours symbolisée par la perte d’un être aimé. Passer d
158
est à l’image de la contradiction vitale dont ils
souffraient
et d’où naissait leur désir angoissé de perdre leur moi personnel. Je
159
à son unité en dépit des contradictions dont peut
souffrir
l’individu (c’est-à-dire l’être naturel). L’individu est entièrement
160
e. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qui
souffre
» mais « ce qui est passionnant ». Et pourtant, la passion d’amour si
161
ls en inventent comme à plaisir, — bien qu’ils en
souffrent
. Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’
162
al ; mais j’ai tant d’aise à vouloir ainsi que je
souffre
agréablement, et tant de joie dans ma douleur que je suis malade avec
163
t d’un lit à l’autre en est le symbole). Quitte à
souffrir
(sa blessure se rouvre) et à risquer sa vie (il se sait épié). Mais l
164
d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il
souffre
volupté, même quand il croit aimer un être… On parle trop de nirvana
165
un dieu, et né des dieux Mais maintenant réduit à
souffrir
. Ainsi lamente le Moi spirituel d’un disciple du sauveur Mani, dans
166
sure même où elle est déraisonnable, où elle fait
souffrir
, où elle exerce ses ravages aux dépens du monde et de soi. L’identifi
167
ique de Peire de Rogiers : Âpre tourment je dois
souffrir
Pour chagrin d’elle que j’ai si grand Mon cœur ne s’en doit point déf