1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
1 une passion contenue d’hommes qui ont vu, qui ont souffert , et qui ne se payent plus de mots ni d’utopies, Clerville, Janson et
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
2 nvraisemblable… Mais ce cœur fatigué se reprend à souffrir , il ne sait plus de quels souvenirs ; jusqu’au soir où la douleur net
3 « Orpha ne comprenait pas comment on pouvait tant souffrir et ne plus aimer ». Closain se tue pour finir le livre. Livre charman
3 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
4 M. Godeau serait définie par l’aspect seul qu’il souffrirait de garder lui-même à son propre regard. Ainsi la valeur morale d’un h
5 qui m’interdit de nommer ce dont je ne veux plus souffrir . (Car il n’est peut-être qu’une espèce de souffrance véritablement in
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
6 son amour ? son manque d’amour ? Pour Jacques, il souffre d’une incurable adolescence, d’un défaitisme sentimental qui l’empêtr
5 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
7 avidité cruelle, et peut-être tendre, à se faire souffrir rejette l’un vers l’autre ces êtres égoïstes, et fonde lentement leur
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
8 implorants. Oh ! toutes les femmes que j’ai fait souffrir cette nuit d’un long regard de damné. À minuit, tellement épuisé que
9 nds plus pourquoi je devrais me tuer, pourquoi je souffre , ce que c’est que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma mort. Mo
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
10 sens véritable, mais seulement qu’elles ont fait souffrir . Rendez-vous manqués, lettres perdues, aveux incompris, et peut-être,
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
11 ’amuser ne renaîtra plus en eux. Ni même celui de souffrir . Le dernier rire d’Aragon, c’est l’éclat de sa joie brusque d’être se
12 prétendait nous empêcher de vivre, de rêver et de souffrir  : culte du moi avec ses recettes garanties, chapelets d’optimisme, ty
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
13 yeux des yeux de cette femme, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi. Un soir qu’elle pleurait, je l’embrassai si fort… En
14 gie. Pour lui, sans doute, j’étais perdu. Mais il souffrait d’autre chose encore : il se savait vieux, maintenant. » Je songeais
10 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
15 le temps approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet ba
11 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
16 leur ; ici, c’est l’absence d’amour, par refus de souffrir . Mais chez un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à l’amour de
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
17 is et le rendait agressif. Mais moi, j’avais trop souffert de cette compression morale pour, une fois matériellement délivré, en
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
18 ment noble en chaque homme. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connais
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
19 ale. Et c’est le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise nos utopies et
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
20 is et le rendait agressif. Mais moi, j’avais trop souffert de cette compression morale pour, une fois matériellement délivré, en
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
21 ment noble en chaque homme. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connais
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
22 ale. Et c’est le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise nos utopies et
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
23 t, on entrevoit la famille indignée, une mère qui souffre , un jeune frère qui rêve. Le livre se résout dans une amertume vague.
19 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
24 -delà — au-dessous — de leurs prétextes. 7. Nous souffrons d’une terrible carence d’héroïsme intellectuel. Ces messieurs — et qu
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
25 e cesse, jusqu’à sa dernière heure, d’aimer et de souffrir par son amour. C’était là choisir un sujet inévitablement tragique. C
26 its de nos affections ; parce que le sentiment ne souffre pas une ascension continue, mais une fois atteint le moment de sa per
27 ction, ne peut plus que se souvenir, c’est-à-dire souffrir , vieillir. L’amour étant d’essence éternelle, ses manifestations dans
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
28 de la solitude et de la grandeur, les Alpes. Nous souffrons d’une carence inquiétante de l’héroïsme. Dans la lutte pour la vie qu
22 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
29 ? Nous avons trop souvent et bien trop volontiers souffert que l’on nous attribue un moralisme tout semblable à celui des athées
30 pères crurent trouver des appuis, mais dont nous souffrons d’autant plus vivement que le monde actuel nous met en demeure d’aban
31 est pas à eux que j’en ai, mais à ce dont ils ont souffert . 34. Tout ceci appellerait une foule de nuances. Mais il ne s’agit p
23 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
32 pu être le pendant chrétien du Werther : — « J’ai souffert et me voilà libre à nouveau, écrit Goethe à un ami en 1768, au sortir
24 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
33 arisé » jusque dans ses modes les plus intimes de souffrir . Car il n’accepte pas la souffrance comme une condition de la conscie
25 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
34 le temps approche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet ba
26 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
35 allé au rez-de-chaussée de sa demeure patricienne souffre par le fait des menées impérialistes de la France, il cherche une rev
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
36 arisé » jusque dans ses modes les plus intimes de souffrir . Car il n’accepte pas la souffrance comme une condition de la conscie
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
37 allé au rez-de-chaussée de sa demeure patricienne souffre par le fait des menées impérialistes de la France, il cherche une rev
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
38 ien. Ses défauts crèvent les yeux, il vous a fait souffrir , on vous démontrera qu’il n’est pas fait pour vous, mais près de lui
39 temps qui vient Neuchâtel-Paris, décembre 1946 Souffrir , en soi, n’est pas toujours l’honneur qu’on pense, mais souvent un si
40 des Suisses qui se disent honteux de n’avoir pas souffert comme les autres, comme les Français, les Hollandais, les Grecs, les
41 Russes. Mais les Allemands aussi, finalement, ont souffert , se sont fait tuer, ont été envahis. Qu’est-ce que cela prouve ? Quan
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
42 eaux l’adolescence même, aux chagrins taciturnes. Souffrir auprès d’un lac n’est jamais sans douceur. Je suis sur la jetée, près
31 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
43 pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres  ; mais j’ai encore plus à souffrir, car je suis encore plus sceptique
44 même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à souffrir , car je suis encore plus sceptique que toi… Tu ne crois pas, dis-tu à
32 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
45 la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à souffrir . Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité
33 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
46 tourent et qui la menacent. Tel est le fait. Elle souffre d’une carence aiguë de la jeunesse. C’est pourquoi le problème de son
34 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
47 d’une chambre, comment sa pensée marche, insiste, souffre . Et cela ne se passe plus dans le canton de Vaud, mais dans le domain
35 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
48 s, en un mot, l’acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord tout matériel. Il est dans « les appar
36 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
49 mon fils ! » Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie,
37 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
50 rdre n’est pas dans les faits matériels dont nous souffrons , n’est pas dans le machinisme, par exemple, mais bien dans les doctri
38 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
51 ient peut-être le secret de tout le mal dont nous souffrons . Il suffit, pour le faire apparaître, de poser cette simple question 
39 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
52 ueux, d’un moi qui renonce à créer, qui renonce à souffrir , qui se rend sourd à la question des choses en même temps qu’à la que
40 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
53 toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne souffrent point d’être d’avance limités par un système, par un programme, par d
41 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
54 olations et encore des consolations pour ceux qui souffrent à cause du Christ. Il suppose, sans autre, que le chrétien souffre po
55 u Christ. Il suppose, sans autre, que le chrétien souffre pour sa doctrine… » Et c’est la tragi-comédie du christianisme de la
56 de la chrétienté. Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu souffert pour ta doctrine ? Tu souffres, il est vrai, mais n’est-ce point just
57 en moyen, qu’as-tu souffert pour ta doctrine ? Tu souffres , il est vrai, mais n’est-ce point justement pour ces choses que ta do
58 sans-Dieu de Russie. Mais sais-tu bien de quoi tu souffres  ? De ton péché ou de celui des autres ? Comique amer et infini de ce
59 veau Testament suppose sans autre que le chrétien souffre pour sa doctrine… » (Mais non ! il souffre simplement de ce que tous
60 rétien souffre pour sa doctrine… » (Mais non ! il souffre simplement de ce que tous ne l’ont pas admise) « … et il apporte sa c
61 us fait des sermons, à nous qui n’avons pas voulu souffrir  ». « Dans l’église somptueuse paraît le Très Vénérable et Très Noble
42 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
62 à définir et nommer clairement les maux dont nous souffrons , et le bien qui nous les révèle. En vérité, nous connaissons bien mie
43 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
63 ur humanité, au sens le plus profond. Ce dont ils souffrent , ce n’est pas seulement de manquer de travail et de ne pas gagner leu
64 es et dégradantes épreuves. Eux, les simples, ils souffrent physiquement. Mais leur drame s’exprime dans la méditation de Pillau,
44 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
65 ujours pour ou contre quelque chose. Des gens qui souffrent et qui n’ont plus d’attaches sont rapprochés d’abord par leur opposit
45 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
66 e que l’homme est, concrètement, c’est dire qu’il souffre et qu’il jubile, — qu’il agit. C’est pourquoi ils se trompent du tout
46 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
67 le prochain visible. Sociologues et humanitaires souffrent d’une sorte de daltonisme : ils ne savent plus distinguer l’homme en
47 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
68 ient peut-être le secret de tout le mal dont nous souffrons . Il suffit, pour le faire apparaître, de poser cette simple question 
48 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
69 toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne souffrent point d’être d’avance limités par un système, par un programme, par d
49 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
70 pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres  ; mais j’ai encore plus à souffrir, car je suis encore plus sceptique
71 même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à souffrir , car je suis encore plus sceptique que toi… Tu ne crois pas, dis-tu à
50 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
72 la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à souffrir . Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité
51 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
73 le prochain visible. Sociologues et humanitaires souffrent d’une sorte de daltonisme : ils ne savent plus distinguer l’homme en
52 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
74 le, contient peut-être le secret du mal dont nous souffrons . Il suffit, pour le faire apparaître, de poser cette simple question 
53 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
75 toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne souffrent point d’être d’avance limités par un système, par un programme, par d
54 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
76 pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres  ; mais j’ai encore plus à souffrir, car je suis encore plus sceptique
77 même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à souffrir , car je suis encore plus sceptique que toi… Tu ne crois pas, dis-tu,
55 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
78 nsa-t-elle pouvoir rester longtemps la dernière à souffrir . Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité
56 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
79 nes qui ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent à cause de cela du désordre établi autour d’eux, et qui ne peuvent [f
57 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
80 épugnante qui soit. Oui, je sais bien de quoi il souffre , et contre quelle espèce déprimante de piétistes, arrogants dans leur
58 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
81 u cours dans ce domaine, jusqu’à Freud y compris, souffrent du même vice de constitution : elles considèrent les faits psychiques
59 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
82 ui ne peut être célébré que hors les murs, et qui souffre partout des pires vexations), il ne fait pas droit davantage à la gra
83 par ailleurs que les « crucifixions » qu’ils ont souffertes de 1598 à 1685 ne furent pas moins réelles, pour être plus brutales,
60 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
84 e l’anarchie spirituelle du xixe siècle. Il en a souffert si vivement qu’il n’est presque pas un aspect de la mentalité du sièc
61 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
85 yant l’ensemble des abus et des désordres dont il souffre  ; — pour le chrétien, ce sera bien davantage : ce sera tout ce que ré
86 aussi toute solidarité avec l’espoir de ceux qui souffrent et qui créent. Mais s’il accepte pratiquement de travailler à la révo
62 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
87 ont pas intellectuels, et qui sont les premiers à souffrir de la carence de l’esprit. 29. De ce mépris de la pensée pure et des
63 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
88 essemblance est seulement formelle. Le temps dont souffre Kierkegaard est engendré par la lâcheté du pécheur, tandis que le tem
64 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
89 onciation du sophisme contraire, parce qu’il en a souffert pendant les années d’inflation et de chômage ; j’entends le sophisme
90 sanes. Si nous sommes antiparlementaires, nous ne souffrirons pas que la paresse d’esprit ou la mauvaise foi de nos adversaires nou
65 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
91 its qui nous ont imposé leurs conditions. b) Vous souffrez vous aussi, dans vos démocraties libérales et parlementaires, des mau
66 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
92 nce qu’il exerce encore sur Petit : le barrésisme souffre mal une aussi consciencieuse application. (Beau chapitre, tout de mêm
67 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
93 hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience, souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls.
68 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
94 hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience, souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls.
69 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
95 ts qui nous ont imposé leurs conditions. b) Vous souffrez vous aussi, dans vos démocraties libérales et parlementaires, des mau
70 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
96 e espèce de Providence des clercs laïques. Elle a souffert peu de blasphèmes jusqu’ici. Le scepticisme à son égard est encore lo
97 le désordre régnant, ce désordre dont prétendent souffrir ceux qui réclament un État fort, n’était pas justement le fait de la
98 moignage d’un refus de connaître, c’est-à-dire de souffrir et d’aimer ? Est-ce que toute cette pensée distinguée ne suppose pas,
71 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
99 eois. Garantie bien précaire. Car il y a ceux qui souffrent , d’autre part ; ceux qui souffrent matériellement, comme ils le disen
100 l y a ceux qui souffrent, d’autre part ; ceux qui souffrent matériellement, comme ils le disent, utilisant le vocabulaire des esp
101 sens et la nécessité de l’a priori éthique. Il ne souffre aucune distance, ni dans le temps ni dans l’espace, ni de principe ni
102 r, le mystère de la communion. Mais ce mystère ne souffre point définition. On ne peut l’approcher que par la voie des négation
103 ais le temps dont je parle ici est le temps vécu, souffert , subi, qui naît de l’absence d’acte, — et que l’acte détruit. 83. « 
72 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
104 nuer la métaphore et dire que la pensée dont nous souffrons est une pensée débrayée. Un moteur débrayé n’en ronfle que mieux, d’a
73 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
105 hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience, souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls.
74 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
106 ts qui nous ont imposé leurs conditions. b) Vous souffrez vous aussi, dans vos démocraties libérales et parlementaires, des mau
75 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
107 e espèce de Providence des clercs laïques. Elle a souffert peu de blasphèmes jusqu’ici. Le scepticisme à son égard est encore lo
108 le désordre régnant, ce désordre dont prétendent souffrir ceux qui réclament un État fort, n’était pas justement le fait de la
109 moignage d’un refus de connaître, c’est-à-dire de souffrir et d’aimer ? Est-ce que toute cette pensée distinguée ne suppose pas,
76 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
110 eois. Garantie bien précaire. Car il y a ceux qui souffrent , d’autre part ; ceux qui souffrent matériellement, comme ils le disen
111 l y a ceux qui souffrent, d’autre part ; ceux qui souffrent matériellement, comme ils le disent, utilisant le vocabulaire des esp
112 sens et la nécessité de l’a priori éthique. Il ne souffre aucune distance, ni dans le temps ni dans l’espace, ni de principe ni
113 r, le mystère de la communion. Mais ce mystère ne souffre point définition. On ne peut l’approcher que par la voie des négation
114 ais le temps dont je parle ici est le temps vécu, souffert , subi, qui naît de l’absence d’acte, — et que l’acte détruit. 85. « 
77 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jean Blanzat, Septembre (janvier 1937)
115 ri trouble sa femme, et la perd enfin, à force de souffrir d’une infidélité qu’elle pourrait faire. Or elle n’y songeait pas… Qu
78 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
116 maladie qui n’est pas le fascisme. Elle me paraît souffrir en premier lieu de l’inculture relative des masses. (On lit beaucoup
117 qu’en Suisse et qu’en Allemagne.) Elle me paraît souffrir ensuite, et peut-être plus gravement encore, de la condition faite au
79 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
118 trer original. Et qu’on ne croie pas que l’art en souffrirait  : l’exemple des grands, d’un Dante ou d’un Tolstoï, suffit à prouver
80 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
119 ertain ordre de choses qui nous vexe et dont nous souffrons . Et il est très tentant d’appeler cette haine : amour du peuple. Troi
81 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
120 ine de cet esprit d’abstraction égoïste dont nous souffrons tous ? Pourquoi les hommes vivent-ils sur des îles ? Quand nous sorto
121 out à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne pouvoir prolonger en pensée notre marche jusqu’au pays voisin.
122 moi une sorte de supériorité concrète dont je ne souffre pas dans ma vanité, c’est entendu, mais bien dans mon désir de sympat
123 omme, tout se borne à une certaine « sympathie » ( souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment
82 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
124 cient le lien des cantons, et l’on avait par trop souffert de la grande politique des voisins. 82. Dans toutes les classes soci
83 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
125 pourrez deviner comment il pense ce mot, s’il le souffre , s’il l’aime de tout son être ou s’il ne fait qu’y rêvasser machinale
84 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
126  tout en tous ». Si les églises chrétiennes ont à souffrir demain par le fait d’un État tyrannique, il faut qu’elles sachent qu’
85 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
127 t chez soi, dans les petits deux-pièces, que l’on souffre de l’inquisition des voisins. Ici c’est dans la rue seulement, et c’e
128 ine de cet esprit d’abstraction égoïste dont nous souffrons tous ? Enfin, n’est-il point trop facile de trouver son rythme de vie
129 out à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne pouvoir prolonger en pensée notre marche jusqu’au pays voisin.
130 moi une sorte de supériorité concrète dont je ne souffre pas dans ma vanité, c’est entendu, mais bien dans mon désir de sympat
131 ertain ordre de choses qui nous vexe et dont nous souffrons . Et il est très tentant d’appeler cette haine amour du peuple… Troisi
132 qu’il réfléchit plus que d’autres, par vocation, souffrira-t -il davantage de son état, tout au moins le comprendra-t-il plus profo
133 iennes. Mais ces formes étaient exclusives, elles souffriront de cette nouveauté, c’est à prévoir. Un écrivain qui se rend compte d
134 omme, tout se borne à une certaine « sympathie » ( souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment
135 qu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre des douleurs de l’enfantement… Car c’est en espérance que nous sommes
86 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
136 l’espèce de mauvaise humeur singulière dont nous souffrons ici, ma femme et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème
137 tions précises sur les causes de la crise dont il souffre et sur les remèdes qu’il estime nécessaires : il vous débite des clic
87 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
138 de vue de l’histoire du peuple juif, ce raccourci souffre , entre autres, d’une très grave lacune en ce qu’il paraît conclure su
88 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
139 loin, partout, et qui doit être réel puisqu’on en souffre , mais dont on ne sait rien de précis, ni l’enjeu ni les causes vérita
89 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
140 u en Christ. On ne peut pas le comprendre : on le souffre . On l’aime, on l’injurie, on se débat sous son regard, on argumente c
141 je sais aussi ce qu’il m’en a coûté, ce que j’ai souffert , je puis l’exprimer par cette seule phrase : ‟Je ne fus pas comme les
90 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
142 onsciente la passion, et c’est pourquoi l’on aime souffrir et faire souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forêt, où plu
143 on, et c’est pourquoi l’on aime souffrir et faire souffrir . Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forêt, où plus rien ne s’oppose
144 « Hommes et femmes dès qu’ils passent leur seuil souffrent de jalousie », dit un poème tibétain89. C’est que, passant « leur seu
145 s qui toujours tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sienne se tr
146 ésobligeant : nous aimons trop nos illusions pour souffrir même qu’on nous les nomme… 4. De l’anarchie à l’eugénisme Cepen
91 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
147 , donc ne soit plus, pour qu’il cesse de me faire souffrir , et qu’il n’y ait plus que « moi-le-monde » ! Mais l’amour du mariag
148 cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de souffrir , acceptent notre jour. Et alors le mariage est possible. Nous sommes
92 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
149 onciation du sophisme contraire, parce qu’il en a souffert pendant les années d’inflation et de chômage ; j’entends le sophisme
150 sanes. Si nous sommes antiparlementaires, nous ne souffrirons pas qu’une paresse d’esprit voisine de la mauvaise foi nous assimile
93 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
151 s faits en discussion, voilà qui, semble-t-il, ne souffre pas le doute un seul instant. Mais que cette vérité très évidente soi
94 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
152 u mariage. Comment cela ? C’est très simple. Nous souffrons d’avoir été élevés dans une double contradiction. Romans, poèmes, mus
95 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
153 ause du pathos jacobin dont les Allemands avaient souffert pendant l’Empire. Cette « liberté » qu’apportaient les Français à la
96 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
154 tentés de répondre que l’espèce de paralysie dont souffre le mouvement personnaliste s’explique par un excès de critique négati
97 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
155 Juan serait le contraire de ce que l’on croit, il souffrirait d’une anxiété secrète déjà voisine de l’impuissance. Et il est vrai q
156 qui l’épuisent, sans que l’ordre des choses ait à souffrir d’une dépense improductive. Certes Don Juan est un tricheur, et même
98 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
157 dique une réponse. En effet, la blessure dont ils souffrent est presque toujours symbolisée par la perte d’un être aimé. Passer d
158 est à l’image de la contradiction vitale dont ils souffraient et d’où naissait leur désir angoissé de perdre leur moi personnel. Je
159 à son unité en dépit des contradictions dont peut souffrir l’individu (c’est-à-dire l’être naturel). L’individu est entièrement
99 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
160 e. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qui souffre  » mais « ce qui est passionnant ». Et pourtant, la passion d’amour si
161 ls en inventent comme à plaisir, — bien qu’ils en souffrent . Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’
162 al ; mais j’ai tant d’aise à vouloir ainsi que je souffre agréablement, et tant de joie dans ma douleur que je suis malade avec
163 t d’un lit à l’autre en est le symbole). Quitte à souffrir (sa blessure se rouvre) et à risquer sa vie (il se sait épié). Mais l
100 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
164 d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, même quand il croit aimer un être… On parle trop de nirvana
165 un dieu, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir . Ainsi lamente le Moi spirituel d’un disciple du sauveur Mani, dans
166 sure même où elle est déraisonnable, où elle fait souffrir , où elle exerce ses ravages aux dépens du monde et de soi. L’identifi
167 ique de Peire de Rogiers : Âpre tourment je dois souffrir Pour chagrin d’elle que j’ai si grand Mon cœur ne s’en doit point déf