1
le but du sport n’est pas la performance, mais le
style
et la méthode, c’est-à-dire la formation du caractère, en définitive.
2
nt son admirable lyrisme de poète du stade. En un
style
d’une fermeté presque brutale parfois, un style de sportif, mais qu’o
3
n style d’une fermeté presque brutale parfois, un
style
de sportif, mais qu’on sent humaniste et poète, un style à la fois br
4
e sportif, mais qu’on sent humaniste et poète, un
style
à la fois bref et chaud, imagé et réaliste, M. de Montherlant chante
5
e pauvreté idéologique et morale qu’il révèle. Le
style
brillant et elliptique qui tend à devenir notre poncif moderne, — si
6
il a réussi ce grand roman… Qu’y manque-t-il ? Un
style
? L’absence de style, n’est-ce pas le meilleur style pour un romancie
7
roman… Qu’y manque-t-il ? Un style ? L’absence de
style
, n’est-ce pas le meilleur style pour un romancier ? C’est plutôt, je
8
le ? L’absence de style, n’est-ce pas le meilleur
style
pour un romancier ? C’est plutôt, je crois, une certaine harmonie gén
9
éorème de Spinoza. Une ironie dure, la densité du
style
révèlent seules l’écrivain ; et aussi quelques sentences : « C’est de
10
ils ont construit des édifices très différents de
style
, et dont les façades s’opposent avec hostilité. Dans l’intérieur des
11
soleil. Jouve semble avoir hésité entre plusieurs
styles
de roman. Un chapitre d’observation psychologique ironique et minutie
12
. La profusion souvent facile des incidents et le
style
volontairement sec permettent de suivre sans passion ni fatigue le dé
13
tient de l’oser. Petite anthologie ou que le «
style
» est de l’homme même J’en étais à peu près à ce point de mes note
14
vous avouer moins de sincérité et montrer plus de
style
. (Georges Duhamel.) … Nous ne sommes pas, nous nous créons. Certains
15
Dans le
Style
(janvier 1927)e Nous recevons d’un bellettrien facétieux cet « Hom
16
e de Roumanie à Paris. C’est encore mieux dans le
style
. e. « Dans le style », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-
17
C’est encore mieux dans le style. e. « Dans le
style
», Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 2,
18
s obtenu avec un minimum de répliques ; enfin, un
style
parfaitement pauvre dans le détail, un vrai style de théâtre, d’une n
19
style parfaitement pauvre dans le détail, un vrai
style
de théâtre, d’une netteté qui pourtant n’est pas maigre, d’une famili
20
n art à sa maturité. Mais ce sont là critiques de
style
. D’ores et déjà, il faut admirer dans les films de René Clair un sens
21
dessins, d’une sûreté un peu traditionnelle, d’un
style
pourtant assez large et que n’entravait pas son scrupule réaliste. ⁂
22
qu’il atteint d’emblée dans ses statues à un beau
style
dépouillé et hardi. Mais il y avait quelque lourdeur dans des morceau
23
bre entre le réalisme imposé par les sujets et un
style
qui sait rester ample, d’une simplicité non dépourvue de puissance. U
24
s de plus l’on peut admirer la salutaire leçon de
style
donnée par le cubisme aux artistes qui ont su se dégager de son outra
25
, nuit à sa valeur littéraire. Je n’aime guère ce
style
abstrait, semé de redites et d’expressions toutes faites qui trahisse
26
nces de la technique du roman sont sauvées par un
style
brillant, plein de trouvailles spirituelles, malicieuses ou poétiques
27
o », et qu’avec mes amis nous devions baptiser en
style
viennois « Mehlspeis-Schlagobers »10. Heureusement qu’au Moulin-Rouge
28
Aragon, Traité du
style
(août 1928)as Ce n’est pas le seul talent de M. Aragon qui le rend
29
suffit. Le titre ne ment pas ; ce livre traite du
style
, à coups d’exemples qui méritent de l’être. Et l’on voit bien ici qu’
30
fin valent le respect. as. « Aragon : Traité du
style
(NRF) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, Genève,
31
lations, de gros mots et de discours en très beau
style
contre un monde très laid dont ils n’ont pas encore renoncé à chatoui
32
énorme maison de pierre brune, puis une banque en
style
hongrois, façade aux grandes lignes verticales, peinturlurée de bleu,
33
’utilité, et ils sont déjà démodés. On dit que le
style
1880 n’en est pas un : mais l’absence de style est encore un style ;
34
le style 1880 n’en est pas un : mais l’absence de
style
est encore un style ; c’est même le pire.
35
st pas un : mais l’absence de style est encore un
style
; c’est même le pire.
36
’utilité, et ils sont déjà démodés. On dit que le
style
1880 n’en est pas un : mais l’absence de style est encore un style :
37
le style 1880 n’en est pas un : mais l’absence de
style
est encore un style : c’est même le pire.
38
st pas un : mais l’absence de style est encore un
style
: c’est même le pire.
39
te, campagnarde. ⁂ La sauce est au rôti ce que le
style
à la pensée. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un r
40
nsée. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du
style
d’un rôti, et en cuisine littéraire, de pensers mis à toutes sauces.
41
. Elle traite de sujets « bien hongrois » dans un
style
académique qui me paraît être le contraire du style hongrois. Il y a
42
yle académique qui me paraît être le contraire du
style
hongrois. Il y a aussi une extrême gauche, et sa revue Documentum (un
43
es femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel
style
dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un
44
s forment, tant par les sujets abordés que par le
style
des « approches », le livre le plus significatif de son tempérament c
45
plus significatif de son tempérament critique. Le
style
d’abord : on y retrouve, appliqué aux mots, ce même sens à la fois sc
46
ns une classe internationale — comme on dirait en
style
sportif — c’est l’aisance avec laquelle il aborde un Pater, un George
47
ant, mais contribue à créer des obscurités que le
style
très tendu de M. Malraux n’est pas fait pour dissiper. Perken, dans s
48
s rigidités, pensez-vous, certaines austérités de
style
? — On s’y serait attendu. Une visite au salon de la rue de Vaugirard
49
e qui préside à l’élaboration d’une œuvre. Pas de
style
religieux sans doctrine. Et plus la doctrine se relâche et s’estompe,
50
Mais l’a-t-il épuisé ? Il y a depuis Nietzsche un
style
alpestre dans la pensée. Ne pourrait-il pas informer d’autres pensées
51
André Gide ou le
style
exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)k La manière est toujou
52
elui qui veut la perdre… » k. « André Gide ou le
style
exquis », Foi et Vie, Paris, n° 31, octobre 1931, p. 725-729. Une not
53
tuel des faits nouveaux et vrais, dans un certain
style
. Car il n’est point de vérité sans forme. Quelques pages étranges et
54
on intellectuelle, atteignant par la une unité de
style
tellement têtue qu’elle évoque peu à peu on ne sait quelle puissance
55
la Bourget. On s’est trop arrêté à l’insolite du
style
chez Ramuz. Ce qu’il a d’insolite, ce n’est pas tant sa forme que les
56
tuel des faits nouveaux et vrais, dans un certain
style
. — Ainsi pensèrent un Pascal, un Rimbaud, véritable honneur de la lan
57
ui le premier substitua délibérément la notion de
style
à celle de correction, dans les démarches de l’esprit. Et Dostoïevski
58
onnée, nullement spéculative. Un instrument et un
style
. Dès ce moment le choix de Goethe a trouvé sa forme. Il lui faudra ma
59
er à M. Duhamel d’avoir adopté pour cette fois un
style
conventionnel, ou plus exactement une certaine rhétorique de l’indign
60
es, ils abusent de l’empire et de la condamnation
style
Saint-Just, bref, ils rendent l’atmosphère révolutionnaire irrespirab
61
rs. Un régime fort, usant de ses pouvoirs dans un
style
adéquat à ses fins, jugerait de tels cas sommairement sans avocats ni
62
o », et qu’avec mes amis nous devions baptiser en
style
viennois « Mehlspeis-Schlagobers6 ». Heureusement qu’au Moulin-Rouge,
63
. Elle traite de sujets « bien hongrois » dans un
style
académique qui me paraît être le contraire du style hongrois. Il y a
64
yle académique qui me paraît être le contraire du
style
hongrois. Il y a aussi une extrême gauche, et sa revue Documentum (un
65
es femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel
style
dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un
66
e peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de
styles
, résume, si l’on peut dire, une enquête que poursuivit son constructe
67
’égarement des esprits au siècle dernier. Qui dit
style
d’abord dit sacrifice à une vue de l’esprit. Qui dit confort d’abord
68
esprit. Qui dit confort d’abord dit refus de tout
style
. Cette maison qui offre les commodités du plus luxueux home anglais,
69
nte, campagnarde. ⁂ La sauce est au rôti comme le
style
à la pensée. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un r
70
nsée. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du
style
d’un rôti, et en cuisine littéraire, de pensers mis à toutes sauces.
71
. Elle traite de sujets « bien hongrois » dans un
style
académique qui me paraît être le contraire du style hongrois. Il y a
72
yle académique qui me paraît être le contraire du
style
hongrois. Il y a aussi une extrême gauche, et sa revue Documentum (un
73
es femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel
style
dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un
74
e peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de
styles
, résume, si l’on peut dire, une enquête que poursuivit son constructe
75
’égarement des esprits au siècle dernier. Qui dit
style
d’abord dit sacrifice à une vue de l’esprit. Qui dit confort d’abord
76
esprit. Qui dit confort d’abord dit refus de tout
style
. Cette maison qui offre les commodités du plus luxueux home anglais,
77
i je reviens, après six ans, prendre une leçon de
style
de l’âme pour affronter les mauvais temps qui viennent. Ils le savaie
78
ière d’homme politique ou d’homme de loi, dans un
style
dignified à l’anglaise. Le ministère pastoral le conduisit vers de pl
79
e Godet pour Madame de Charrière. Un moraliste au
style
subtil et naturel, Félix Bovet. Mais la littérature au sens étroit du
80
e et la théologie fuient le discours, ignorent le
style
. Entendrons-nous un jour quelqu’un qui chante, ou crie, après des siè
81
ais écrit, dernière question : — Qu’est-ce que le
style
? Catherine, la fille de Gide, lut sa dernière réponse : — L’original
82
urieusement les doctrines de L’Ordre nouveau). Un
style
doucement retors, dont les moindres anicroches sont calculées jusqu’à
83
de décrire les cadres de cette confrérie dans un
style
trop facilement comique : donner, par exemple, la dernière liste des
84
la plupart convertis au protestantisme ; c’est le
style
antithétique des huguenots contemporains de la Pléiade, si méchamment
85
nos jours un effet de surprise par l’emploi d’un
style
poli, nombreux, toujours plein d’onction, parfois même de pompe. Tel
86
étrarquisant, musicien, humain, enfin maître d’un
style
incomparable de précision et de verve, Cingria est un phénomène dont
87
te vision du monde, ce que donnerait l’usage d’un
style
savant et poli, coupé de « véhémences nobles » et de trivialités qual
88
ctrines du xvie siècle renouvelle jusque dans le
style
la verve créatrice de la Réforme. c. « L’Humanité de Jésus d’après
89
ien moins romain que grec — hélas d’un hellénisme
style
Empire — voilà peut-être le seul auteur qui situe le problème dans sa
90
us les amateurs de grand lyrisme intellectuel (le
style
admirable de ces pages a été rendu aussi bien qu’il était possible pa
91
e). 12. et qui surtout ne rendent pas justice au
style
de la pensée, plus encore que de l’écriture, d’Aron et Dandieu. Il fa
92
essés. (Qui donc, sauf Léon Bloy, fait écho à ce
style
, en notre siècle ?) Mais Casaubon, bien moins vindicatif, n’est pas m
93
très réduit et de quelques rythmes lyriques, son
style
est large, ses périodes font la roue. Mais il se débrouille mal avec
94
s pris accidentels, plutôt que de leur imposer un
style
indépendant de leur objet. Faire de la politique, ce n’est pas là mon
95
u, depuis dix ans, comme une première vision d’un
style
de vie personnaliste. Cette jeunesse est pauvre par goût de la force
96
rouve qu’elle est en train de se créer un nouveau
style
de vie. Prendre ses responsabilités, c’est renoncer à justifier ses a
97
s pris accidentels, plutôt que de leur imposer un
style
indépendant de leur objet. Faire de la politique, ce n’est pas là mon
98
s quelques années, comme une première vision d’un
style
de vie personnaliste. Cette jeunesse est pauvre par goût de la force
99
rouve qu’elle est en train de se créer un nouveau
style
de vie. Prendre ses responsabilités, c’est renoncer à justifier ses a
100
entaux de leur métaphysique inconsciente. Et leur
style
traduisait fidèlement les nuances d’une pensée détachée, irresponsabl
101
ner un sens religieux. Ce livre enfin vaut par un
style
inoubliable. Rouveyre ne laisse pas un instant de faire sentir qu’il
102
ar crainte de prendre parti. (Non-conformistes de
style
bourgeois, salonnards, romanciers, art-pour-l’artistes, antiquaires,
103
de la révolution, c’est la fluidité excessive du
style
des manifestes d’ Esprit . Crainte de l’index ou incertitudes doctrin
104
derniers défis. C’est ainsi qu’il exprime dans un
style
vraiment noble et tragique, parfois aussi d’une turbulence maladive,
105
ralisées, il nous reste de Nietzsche sa rage, son
style
souverain de pensée. Qu’il ne reste d’une œuvre qu’un style, n’est-ce
106
erain de pensée. Qu’il ne reste d’une œuvre qu’un
style
, n’est-ce pas là le dernier caractère qui nous avertit que cette œuvr
107
uences sociales, à imposer enfin à ses adeptes un
style
de vie communautaire, que travaillent depuis trois ans les groupes de
108
s haut : un linguiste dirait que la formule de ce
style
est la contagion. Je mets ce phénomène en relation avec la théorie de
109
randes utopies du premier romantisme allemand. Le
style
reste baroque (un rococo jésuite qui n’économise pas sur les volutes
110
contre Renaissance. Mais toutes les richesses de
style
que produisit ce siècle bouillonnant ont passé dans l’attaque de Calv
111
l’adversaire ses meilleures armes. Au sujet de ce
style
, dont l’exemple n’est pas l’un des plus négligeables que comportent l
112
tre, sobre et grave dans le Traité de la Cène, ce
style
garde partout les vertus qui, sans doute, font le plus grand défaut à
113
lution voluptueuse du xixe . Il m’apparaît que le
style
d’un Calvin peut nous être un puissant roboratif. Et ceci pour deux b
114
« théologie » chrétienne la plus authentique. Le
style
est direct, l’emploi de la seconde personne est la règle ; aussi ne p
115
s la tête. Presque toutes les singularités de son
style
s’expliquent par cette seule intention, de concentrer notre vision su
116
on intellectuelle, atteignant par là une unité de
style
tellement têtue qu’elle évoque peu à peu on ne sait quelle puissance
117
n bourgeois. On s’est trop arrêté à l’insolite du
style
chez Ramuz. Ce qu’il a d’insolite, ce n’est pas tant sa forme que les
118
usser l’admiration ». Rien n’est plus conforme au
style
kierkegaardien que la manière dont M. Tisseau a publié ces quatre pet
119
ssi exceptionnelle par ses dimensions que par son
style
. M. Wilfred Monod est actuellement le représentant le plus marquant d
120
aissons l’aspect théologique de cet ouvrage : son
style
de pensée, sa démarche insolite et dramatique ont bien de quoi reteni
121
registrer les réussites ou les tricheries !) Leur
style
devient de plus en plus « exquis » et par suite inapte à traduire une
122
à vanité » (Rom. 8, 19-20). Ne fût-ce que par son
style
, et l’intention, partout, qu’il manifeste avec puissance, Claudel rép
123
’une formule faite, d’un terme abstrait. C’est le
style
du livre de Job. aa. « L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les
124
roust, ou Joyce, n’est-ce pas de la création ? Ce
style
nouveau, ces abîmes entrouverts, et ce maelstrom verbal qu’est l’Ulys
125
qu’est l’Ulysses ? D’intéressantes inventions de
style
décorant une vaste entreprise de démolitions. Cela ressemble à une cr
126
stence oisive de consommateurs : elle s’adapta au
style
de vie du milieu non producteur, antérieurement accédé au pouvoir, c’
127
ccédé au pouvoir, c’est-à-dire dans ce cas-là, au
style
de vie de la noblesse. Les « grandes familles » bourgeoises, surtout
128
et du serviteur — de Man oppose des éthiques, des
styles
de vie, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une question plus
129
registrer les réussites ou les tricheries !) Leur
style
devient de plus en plus « exquis » et par suite inapte à traduire une
130
comme ils récitent correctement ! Mais dans leur
style
, tout est prudence, tout est refus, et mes affirmations ou mes questi
131
temps, ne fût-ce dans le meilleur cas, que par le
style
de sa description. Tout portrait porte plus ou moins la ressemblance
132
citatives, ne traduit pas une certaine carence de
style
et de pouvoir formateur ? Est-ce que toute leur histoire — je l’ai dé
133
a durée, une extension de notre propre absence de
style
, à des époques de grand style ? Est-ce que leur psychologie réductive
134
e propre absence de style, à des époques de grand
style
? Est-ce que leur psychologie réductive, perfectionnée par Freud, n’e
135
anières ou des pensées ou des passions, contre le
style
, contre le rythme singulier qui trahit en chacun de nous la lutte ouv
136
’origine de l’entreprise prévale un parti pris de
style
, une ardente finalité. Restaurer la valeur d’application des mots, c’
137
i forme le langage en puissance d’acte ; c’est le
style
qui traduit le dynamisme de l’esprit formateur. C’est donc une certai
138
. C’est donc une certaine imagination, un certain
style
qui permettront de penser avec les mains. La dialectique du conformis
139
t, le moins concret, voilà qui définit le mauvais
style
, en même temps que le style à succès. Le grand public trouve que cela
140
ui définit le mauvais style, en même temps que le
style
à succès. Le grand public trouve que cela fait plus poétique. Il croi
141
au réel, souvent « laid ». Et c’est ainsi que le
style
d’évasion rejoint les conformismes les plus fades. Mais à ces deux dé
142
c exercer son pouvoir qu’à la faveur d’un certain
style
de vie, tendre et tendu. Huitième vertu : le style Un style de
143
e de vie, tendre et tendu. Huitième vertu : le
style
Un style de vie ! On voit des condottieres. Il faudrait voir aussi
144
ndre et tendu. Huitième vertu : le style Un
style
de vie ! On voit des condottieres. Il faudrait voir aussi des artisan
145
touche d’autres hommes, qui ne savaient plus… Un
style
de vie : mais que celui qui le détient en vienne à s’exprimer, il n’e
146
en vienne à s’exprimer, il n’est pas sûr que son
style
écrit traduira les catégories dans lesquelles il existe en réalité. O
147
té aux fins qu’ils déclarent poursuivre, que leur
style
est conditionné par leur action, par la structure même des problèmes
148
s ce sens ? Considéré de la sorte, le problème du
style
déborde infiniment le domaine, ici symbolique, de l’expression : il d
149
ls croient antagonistes. Ils ne voient pas que le
style
de leur action contredit pratiquement leur but, et les conduit sur un
150
t tous n’avoir que des buts défensifs. Ainsi le «
style
» militaire contredit les fins humaines alléguées par l’État et entra
151
e ne voit-il pas que les méandres surveillés du «
style
exquis » entraînent l’esprit, l’imagination et les sens dans un monde
152
rises ni créance ? Cependant, il est clair que le
style
est justement cela qui, dans une œuvre, est contagieux. Si le style e
153
t cela qui, dans une œuvre, est contagieux. Si le
style
est de l’homme même, on peut dire plus précisément qu’il est de l’act
154
stingue de la masse, mais aussi de l’individu, le
style
d’une pensée active se distinguera par une double opposition : d’une
155
rdonner à un but, et d’y soumettre ses moyens. Le
style
qu’il faut à une pensée communautaire ne sera pas forcément un style
156
une pensée communautaire ne sera pas forcément un
style
« populaire », car le peuple qui sort des écoles n’est plus le peuple
157
l’homme, la personne libre mais responsable…) Un
style
soumis à la rudesse nouvelle, non pas aux prudences que l’on sait. Un
158
nouvelle, non pas aux prudences que l’on sait. Un
style
né de la seule passion de s’engager. Que chaque phrase indique la vol
159
ce but, et le désigne par son allure même. Que le
style
s’ordonne à sa fin, et non plus à de bons modèles. Et qu’il rappelle
160
, le premier, substitua délibérément la notion de
style
à celle de correction dans les démarches de l’esprit. Il faudrait en
161
maîtresses de notre éthique, l’imagination et le
style
. Enfin, nous avons assumé, et concentré toutes ces tensions dans la t
162
stence oisive de consommateurs : elle s’adapta au
style
de vie du milieu non producteur, antérieurement accédé au pouvoir, c’
163
ccédé au pouvoir, c’est-à-dire dans ce cas-là, au
style
de vie de la noblesse. Les « grandes familles » bourgeoises, surtout
164
et du serviteur — de Man oppose des éthiques, des
styles
de vie, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une question plus
165
registrer les réussites ou les tricheries !) Leur
style
devient de plus en plus « exquis » et par suite inapte à traduire une
166
comme ils récitent correctement ! Mais dans leur
style
, tout est prudence, tout est refus, et mes affirmations ou mes questi
167
temps, ne fût-ce dans le meilleur cas, que par le
style
de sa description. Tout portrait porte plus ou moins la ressemblance
168
citatives, ne traduit pas une certaine carence de
style
et de pouvoir formateur ? Est-ce que toute leur histoire — je l’ai dé
169
a durée, une extension de notre propre absence de
style
à des époques de grand style ? Est-ce que leur psychologie réductive,
170
re propre absence de style à des époques de grand
style
? Est-ce que leur psychologie réductive, perfectionnée par Freud, n’e
171
anières ou des pensées ou des passions, contre le
style
, contre le rythme singulier qui trahit en chacun de nous la lutte ouv
172
’origine de l’entreprise prévale un parti pris de
style
, une ardente finalité. Restaurer la valeur d’application des mots, c’
173
i forme le langage en puissance d’acte ; c’est le
style
qui traduit le dynamisme de l’esprit formateur. C’est donc une certai
174
. C’est donc une certaine imagination, un certain
style
qui permettront de penser avec les mains. La dialectique du conformis
175
t, le moins concret, voilà qui définit le mauvais
style
, en même temps que le style à succès. Le grand public trouve que cela
176
ui définit le mauvais style, en même temps que le
style
à succès. Le grand public trouve que cela fait plus poétique. Il croi
177
au réel, souvent « laid ». Et c’est ainsi que le
style
d’évasion rejoint les conformismes les plus fades. Mais à ces deux dé
178
c exercer son pouvoir qu’à la faveur d’un certain
style
de vie, tendre et tendu. Huitième vertu : le style Un style de
179
e de vie, tendre et tendu. Huitième vertu : le
style
Un style de vie ! On voit des condottieri. Il faudrait voir aussi
180
ndre et tendu. Huitième vertu : le style Un
style
de vie ! On voit des condottieri. Il faudrait voir aussi des artisans
181
touche d’autres hommes, qui ne savaient plus… Un
style
de vie : mais que celui qui le détient en vienne à s’exprimer, il n’e
182
en vienne à s’exprimer, il n’est pas sûr que son
style
écrit traduira les catégories dans lesquelles il existe en réalité. O
183
re est adapté aux fins qu’ils déclarent, que leur
style
est conditionné par leur action, par la structure même des problèmes
184
s ce sens ? Considéré de la sorte, le problème du
style
déborde infiniment le domaine, ici symbolique, de l’expression : il d
185
ls croient antagonistes. Ils ne voient pas que le
style
de leur action contredit pratiquement leur but et les conduit sur un
186
t tous n’avoir que des buts défensifs. Ainsi le «
style
» militaire contredit les fins humaines alléguées par l’État et entra
187
e ne voit-il pas que les méandres surveillés du «
style
exquis » entraînent l’esprit, l’imagination et les sens dans un monde
188
rises ni créance ? Cependant, il est clair que le
style
est justement cela qui, dans une œuvre, est contagieux. Si le style e
189
t cela qui, dans une œuvre, est contagieux. Si le
style
est de l’homme même, on peut dire plus précisément qu’il est de l’act
190
stingue de la masse, mais aussi de l’individu, le
style
d’une pensée active se distinguera par une double opposition : d’une
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rdonner à un but, et d’y soumettre ses moyens. Le
style
qu’il faut à une pensée communautaire ne sera pas forcément « populai
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l’homme, la personne libre mais responsable…) Un
style
soumis à la rudesse nouvelle, non pas aux prudences que l’on sait. Un
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nouvelle, non pas aux prudences que l’on sait. Un
style
né de la seule passion de s’engager. Que chaque phrase indique la vol
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ce but, et le désigne par son allure même. Que le
style
s’ordonne à sa fin, et non plus à de bons modèles. Et qu’il rappelle
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, le premier, substitua délibérément la notion de
style
à celle de correction dans les démarches de l’esprit. Il faudrait en
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maîtresses de notre éthique, l’imagination et le
style
. Enfin, nous avons assumé, et concentré toutes ces tensions dans la
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u fait qu’il s’agit encore d’écrire, mais dans un
style
qui ne saurait être celui du poète ou du philosophe, par exemple. Ce
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’enfance, fort bien réinventés, et contés dans un
style
un peu chantant, voilé, énigmatique par endroits. On croit assister d
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On aimera la mobilité, le glissement varié de ce
style
, l’agilité précise de ses coupes, qualités nées, comme par décantatio
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hologie de « mineurs » qui prendra le charme d’un
style
, et très vite, une patine rassurante. Quant au roman contemporain, il
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rts vers la rigueur et vers l’adaptation de notre
style
à notre action. On serait même tenté d’estimer que la plus grande rig
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de Bonaparte, n’est en somme que l’application du
style
français à la chose militaire. 29. Ils ont donc au moins 66 ans aujo
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ntiel soit tout de même attiré et subjugué par le
style
, par le ton de l’ouvrage. (Nous ne savons que trop bien, nous moderne
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ges Sorel : elles s’accordent au plus mal avec le
style
de la pensée marxiste. La vraie violence Nous pouvons maintenan
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her — soit tout de même attiré et subjugué par le
style
, par le ton de l’ouvrage. Mais on ne saurait réduire le Traité du ser
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errasse herbue. Une maison de maître d’assez beau
style
, ornée d’un perron à double escalier, forme l’extrémité nord d’un bât
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y a pas de route. On imagine de vivre là, dans un
style
colonial-moyenâgeux. On pourrait loger bien du monde. Des initiés, na
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u-dessus du pays. Je voudrais le dessiner dans le
style
romantique, avec tous ses détails et toute son opulence, frisé comme
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u-dessus du pays. Je voudrais le dessiner dans le
style
rom antique, avec tous ses détails et toute son opulence, frisé comme
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u-dessus du pays. Je voudrais le dessiner dans le
style
romantique, avec tous ses détails et toute son opulence, frisé comme
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m’oblige à écrire lentement ; il se peut que mon
style
s’en ressente, soit un peu engourdi lui aussi. 10 décembre 1933
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ns les conditions mêmes de son action, un nouveau
style
, plus efficace et plus intime. Je ne vois pas cette littérature banni
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rts vers la rigueur et vers l’adaptation de notre
style
à notre action. On serait même tenté d’estimer que la plus grande rig
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errasse herbue. Une maison de maître d’assez beau
style
, ornée d’un perron à double escalier, forme l’extrémité nord d’un bât
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y a pas de route. On imagine de vivre là, dans un
style
colonial-moyenâgeux. On pourrait loger bien du monde. Des initiés nat
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de Bonaparte, n’est en somme que l’application du
style
français à la chose militaire. 14. À Montmartre, il y a deux ou troi
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ntiel soit tout de même attiré et subjugué par le
style
, par le ton de l’ouvrage. (Nous ne savons que trop bien, nous moderne
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entaux de leur métaphysique inconsciente. Et leur
style
traduisait fidèlement les nuances d’une pensée détachée, irresponsabl
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r de vivre », en a gardé — tout au moins dans son
style
— la sécheresse aiguë, mais non l’exaltation, le cynisme impuissant e
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nseignés. Je l’ai fait parler le plus possible en
style
biblique, conscient de me ranger ainsi dans la vraie tradition du thé
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rame protestant, c’est bien moins le sujet que le
style
, l’inspiration biblique, au premier chef. Ces quelques mots sont bien
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turgique. Protestant, je songeai tout de suite au
style
lyrique monumental des prophètes et des psalmistes. Nul autre ne poss