1
avoue bien volontiers qu’il n’est pas une opinion
sur
le monde à laquelle je ne préfère le monde ». Je préfère à la dogmati
2
nnée et calme » des « grands corps athlétiques ».
Sur
le stade au soleil se déploient les équipes, et l’équipier Montherlan
3
e l’ordre », et aussi parfois, de la pensée que «
sur
ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont désignés… ». V
4
e « sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq
sur
dix sont désignés… ». Voici passer un coureur : « À peine a-t-il touc
5
t posée, est pleine du désir de l’air. Danse-t-il
sur
une musique que je n’entends pas ? » — Mais plus que le corps en mouv
6
ps en mouvement, c’est la domination de la raison
sur
ce corps qui est exaltante, et c’est cette domination qui est le but
7
cun envers l’ensemble (Montherlant insiste plutôt
sur
le sentiment des hiérarchies que sur celui de la solidarité, comme bi
8
siste plutôt sur le sentiment des hiérarchies que
sur
celui de la solidarité, comme bien l’on pense). Enfin, enseignement p
9
re et prenant : « Si l’on s’échauffe, s’échauffer
sur
de la précision. » On évitera ainsi tout niais romantisme. Je sais bi
10
oxe, qu’il rejoint Kant, Kant qui écrit : « C’est
sur
des maximes, non sur la discipline, qu’il faut fonder la conduite des
11
nt, Kant qui écrit : « C’est sur des maximes, non
sur
la discipline, qu’il faut fonder la conduite des jeunes gens : celle-
12
ler une « morale constructive » : porter l’effort
sur
ce qui doit être, et ce qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ain
13
endra mieux compte à distance de la contradiction
sur
laquelle est bâtie son œuvre. L’intéressant sera de voir ce qu’il sac
14
Conférence de Conrad Meili
sur
« Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)b Lundi so
15
, avec un bref soupir s’y résignent, puis tablent
sur
eux, et d’autres qui tiennent qu’une telle attitude est responsable d
16
l préconiser l’existence d’une littérature fondée
sur
de tels principes ? Le Rêve est la seule matière poétique. Dans le mo
17
il psychologique si scolaire ? À donner le change
sur
la pauvreté d’un art purement formel. Car c’est ici le tragique de ce
18
st au moins le cinquième ouvrage publié en France
sur
Van Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves. M.
19
: il calcule un plan, un poème. Il écrit un livre
sur
Einstein, des articles sur Valéry, St John Perse. On le vit naguère e
20
ème. Il écrit un livre sur Einstein, des articles
sur
Valéry, St John Perse. On le vit naguère en province liquider des sto
21
ais on ne demande pas non plus au puissant boxeur
sur
le ring d’être bien peigné. Rabevel, c’était un portrait balzacien d
22
s qui, disons-le tout de suite, renseignent mieux
sur
l’esprit occidental que sur l’oriental, en sorte que cette enquête re
23
te, renseignent mieux sur l’esprit occidental que
sur
l’oriental, en sorte que cette enquête rejoint parfois celle qu’ouvri
24
oint parfois celle qu’ouvrit la Revue de Genève
sur
« l’Avenir de l’Europe. » (Cf. les deux réponses d’André Gide en part
25
ucoup, l’Orient n’est qu’un prétexte à variations
sur
le thème favori. M. Massis, par exemple, qui cependant produit un gra
26
olupté des formes. Une sensation de barre d’acier
sur
la nuque. j. « Miguel de Unamuno : Trois nouvelles exemplaires et u
27
chapitre qu’il vient d’ajouter à sa grande étude
sur
les rapports du christianisme et du romantisme. M. Seillière cherchai
28
l’autorité d’un verdict essentiellement chrétien
sur
le mysticisme naturiste ». Il ne pouvait trouver mieux que Vinet. Et
29
M. Seillière. C’est peut-être pourquoi il insiste
sur
le fait que Vinet se déclarait « un chrétien sans épithète ». Croit-i
30
ns sa profondeur, mais qui se penche sans vertige
sur
ses abîmes. Simplicité de notre temps ! Au-dessus de la trépidation i
31
es. m. « Simone Téry : L’Île des bardes. “Notes
sur
la littérature irlandaise contemporaine” (Flammarion, Paris) », Bibli
32
Cité secrète » de la vie privée, quelques regards
sur
la foule suffisent pour en préciser les conséquences. C’est ainsi qu’
33
iques. Je donnerai tous les essais de M. de Voguë
sur
l’âme slave pour deux ou trois scènes de La Cité secrète. Pour celle-
34
ngle le plus éloigné du réduit, et se blottit là,
sur
le sol, les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. Ainsi
35
Conférence de René Guisan «
Sur
le Saint » (2 février 1926)c M. René Guisan, professeur de théolog
36
hose, catastrophe ou révélation, brusque échappée
sur
des pays nouveaux ou chute irrémédiable. Peut-être pouvons-nous chois
37
une action, une expérience. Et, le plus souvent,
sur
soi-même. On écrit pour cultiver son moi, pour l’éprouver et le prému
38
vions-nous faire abstraction du plan intellectuel
sur
lequel tout apparaît inutile et vain ? Je cite ces phrases, tirées d’
39
qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir
sur
l’époque, c’est une manière d’agir contre elle. 2. « La crise du con
40
s’il voulait…) o. « Adieu, beau désordre… (Notes
sur
la jeune littérature et la morale) », Bibliothèque universelle et Rev
41
ie moderne avec l’action religieuse en s’appuyant
sur
des expériences faites pendant le réveil de la Drôme, dont il est l’u
42
sposé, M. Pierre Maury fit une causerie émouvante
sur
l’Évolution religieuse de Jacques Rivière, qui se trouva préciser bie
43
ent l’usage de la parole, puis on va se dégourdir
sur
un ballon ou bien l’on poursuit hors du village une discussion toujou
44
tout cela baigne dans le même lyrisme et s’agite
sur
un fond sombre et riche de passions inconscientes qui donnent à tous
45
e œuvre inégale des idées vieilles comme Rousseau
sur
les droits de la passion, — et dans sa trame quelques chapitres inspi
46
êve pas, il compte. ») Six projecteurs convergent
sur
une machine luisante et tournante. L’esprit de Cocteau est une arme a
47
r varier il tire tantôt à gauche tantôt à droite,
sur
Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt su
48
tire tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès,
sur
Wagner, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même j
49
à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur Wagner,
sur
quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains,
50
e, sur Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes,
sur
le public. (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître catholiq
51
r, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt
sur
lui-même je le crains, pour renaître catholique.) Certes, il bannit l
52
oi (mai 1926)u Les témoignages ne manquent pas
sur
la détresse morale de la génération surréaliste. Mais tandis que la p
53
dissoudre, à me perdre. » Vouloir la vérité pure
sur
soi, c’est se refuser à l’élan vital qui nous crée sans cesse : l’ana
54
aussi à l’émotion qui accueillit l’étude de Maury
sur
Jacques Rivière : combien reconnurent dans le tourment de cette âme l
55
pre recherche, — et dans ses lumineuses conquêtes
sur
le doute, le modèle des réponses désirées. Tout cela, c’est l’atmosph
56
d’une salle où les spectateurs étendus en pyjamas
sur
des paillasses attendraient en vain le lever d’un rideau sur une pièc
57
llasses attendraient en vain le lever d’un rideau
sur
une pièce inexistante. Enfin le dernier soir, l’on vit apparaître un
58
e délibérative en pleine forêt, où Henriod debout
sur
un tronc coupé n’eut pas trop de toute sa souplesse pour maintenir l’
59
anta « les Crapauds » avec âme, appuyé d’une main
sur
l’épaule de Janson, et de l’autre dessinant dans l’air des phrases mu
60
cette parfaite expression du triomphe de l’homme
sur
la Nature. Architecture : « tout ce qui est au-delà du calcul… Ce ser
61
un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants
sur
nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux de ne pas nous d
62
te incapacité à jouir de mes victoires, à pleurer
sur
mes déboires, ce malaise seul liait les personnages auxquels je me pr
63
iolence s’était levée. Ce fut elle qui m’entraîna
sur
les stades où je connus quelle confiance sourde aux contradictions in
64
e. J’allais plier des résistances à mon gré, agir
sur
les choses… Vers le soir, l’ardeur tombe : agir ? dans quel sens ? Pr
65
s parfait que je lui préparerai les voies. Agir ?
Sur
moi d’abord. Il ne faut plus que je respecte tout en moi. Je ne suis
66
un arrêt artificiel dans ma vie, une vue stupide
sur
mon état qui peut m’être dangereuse. (On donne corps à une faiblesse
67
ctrine, me dit-on. L’avouerai-je, quand je médite
sur
une doctrine possible, sur une systématisation de mes petites certitu
68
ai-je, quand je médite sur une doctrine possible,
sur
une systématisation de mes petites certitudes5, j’éprouve vite le sen
69
ps que ma puissance d’agir. Que tout cela s’agite
sur
fond de néant, je le comprends par éclairs, mais une secrète espéranc
70
— au soir, je m’amuserai à mettre des étiquettes
sur
mes actes… Déjà je sens un sourire — en songeant à ces raisonnements
71
y a de plus bondissant en nous ; en prise directe
sur
notre énergie physique. Partout rôdent des présences animales. Tandis
72
Partout rôdent des présences animales. Tandis que
sur
la plaine s’élève le long beuglement des taureaux et le ohéohéohé des
73
n, saligaud ! » Il l’apostrophait ainsi tout bas,
sur
un ton révérenciel, et comme on déroule une litanie. Sous les grands
74
l’arrière-train, tenta de se raidir, enfin croula
sur
le flanc, accomplissant sa destinée. Quelques secondes encore elle cl
75
t, avec le bruit d’un câble de navire qu’on serre
sur
un treuil. Elle arriva avec emphase à la cime de son spasme, comme l’
76
mot) qui la renseigne du dedans, pour ainsi dire,
sur
la vulnérabilité de la chenille. » (Évolution créatrice, p. 188) Je n
77
tes enquêtes ont dénoncé certaines des confusions
sur
quoi se fondent ces poétiques espérances ou ces craintes imaginaires.
78
az1, par les précisions importantes qu’il apporte
sur
les rapports de l’Orient et de l’Europe, me paraît destiné à lever pl
79
rs en Orient, mais une suite de coups d’œil aigus
sur
l’âme orientale de l’islam, que nous l’avons lu avec un intérêt si so
80
i soutenu et parfois — je pense à certaines pages
sur
Jérusalem qui touchent particulièrement une sensibilité protestante —
81
ons tout leur prix. Elles ne nous renseignent pas
sur
une partie orientale de lui-même, comme c’est si souvent le cas, mais
82
ui-même, comme c’est si souvent le cas, mais bien
sur
l’Orient. Encore faut-il s’entendre : les meilleurs documents sur l’O
83
core faut-il s’entendre : les meilleurs documents
sur
l’Orient sont les œuvres des Orientaux. L’intérêt d’un livre comme ce
84
tal, c’est peut-être la fidélité. » Ses remarques
sur
la psychologie de l’Égyptien ne sont pas moins subtiles et le mènent
85
alité d’art peut-être supérieure. Les méditations
sur
les ruines de la Haute-Égypte révèlent en de Traz un philosophe de l’
86
es négatives est contenue surtout dans ses essais
sur
Proust, Pater et Stendhal. Certes, il était temps que l’on dénonce la
87
le moi, comme le fait M. Fernandez dans un essai
sur
l’Autobiographie et le Roman, dont pour ma part je suis loin d’admet
88
décèle. Le meilleur morceau du livre est l’essai
sur
Proust et sa théorie des « intermittences du cœur » dont Fernandez do
89
’un moralisme nouveau qui se fonderait solidement
sur
les données modernes de la psychologie et de la philosophie. Pour nou
90
ouve quelque gêne à porter un jugement littéraire
sur
ce nouveau tome des mémoires de Montherlant : dans ce récit plus enco
91
ommes ! » Mais ce jeune homme qui écrivit naguère
sur
les Fontaines du désir certaines pages magnifiques et sobres, jetées
92
ts, je compte qu’il saura fonder sa gloire future
sur
des valeurs plus humaines. x. « Henry de Montherlant : Les Bestiair
93
nt lentement les eaux et les lueurs, vers la mer.
Sur
le Lungarno trop vaste et nu, les voitures revenaient au pas des Casc
94
es, il n’y en eut presque plus. Nous étions seuls
sur
le pavé qui exhalait sa chaleur, au long des quais sans bancs pour no
95
rd du fleuve, plus bas que la Promenade désertée.
Sur
les eaux, comme immobiles, des nuages rouges et le vert dur des berge
96
ais entendue qui nous accompagne depuis un moment
sur
le chemin de l’autre rive. Il y a un homme debout à l’avant d’un char
97
— jusqu’à ce que les bœufs ruisselants remontent
sur
notre rive. Fraîcheur humide, parfums à peine sensibles, bruissement
98
mmes retournés vers la ville. Fleurs de lumières
sur
les champs sombres du ciel de l’est, et une façade parfaite répond en
99
e parfaite répond encore au couchant. San Miniato
sur
sa colline. Derrière nous, les arbres se brouillent dans une buée san
100
eurs, angles purs, repos de l’esprit qui s’appuie
sur
son œuvre ! La sérénité de cette façade élevée lumineuse sur le ciel
101
re ! La sérénité de cette façade élevée lumineuse
sur
le ciel fut le signe d’un équilibre retrouvé. Un grand pont de fer, p
102
ù des amis très fins, précieux poètes, dissertent
sur
leurs fantaisies ? Ç’aurait été si délicieusement invraisemblable… Ma
103
ambition la plus haute échoue. La tristesse règne
sur
nos villes. (Neurasthénie, ce mal de l’Occident.) Et notre vertu supr
104
gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout
sur
le personnage. Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le ge
105
é passés au crible de la minute où je me penchais
sur
mon passé. Ou, pour user d’une image plus précise, cette minute est b
106
qu’il me livre me renseigne assez exactement, non
sur
mon passé, mais sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne
107
nseigne assez exactement, non sur mon passé, mais
sur
le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait atteindre «
108
bien clair qu’on ne saurait atteindre « la vérité
sur
soi » en se servant de la méthode indiquée dans le premier exemple. C
109
me telle qu’elle est ». Il voyait dans cet effort
sur
soi le gage d’un enrichissement, d’une consolidation de l’individu ma
110
lle à l’illusion qu’il était capable d’entretenir
sur
lui-même. (Marcel Jouhandeau.) Ce qu’on appelle une œuvre sincère est
111
oupçonnais la plus riche d’inconnu, je m’élançais
sur
la voie qu’elle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers tout ce que
112
proposerait de débuter par l’inévitable discours
sur
les difficultés du temps, en général, et sur celles en particulier qu
113
ours sur les difficultés du temps, en général, et
sur
celles en particulier qu’implique la publication de notre revue. Mais
114
du « déluge » peut-elle faire réfléchir utilement
sur
ses causes… Nous ne proposerons pas, lecteur bénévole, un exercice
115
Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues
Sur
le mont gris pâlissants Des bouquets de vagues brumes. Insulter ta be
116
nvier 1927)d Comme le démiurge venait de peser
sur
le commutateur des étoiles… l’une, se décrochant sans plus d’hésitati
117
dormait. L’étoile, jeune fille, roulait gentiment
sur
ses pointes, tout scintillement pudiquement dissimulé. Vers 1 heure,
118
Anglais fragiles. L’aube tire un écran de pluies
sur
le paysage commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en français, te
119
Conférence d’Edmond Esmonin
sur
« La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)i Le sujet
120
rbre coupé découvrant le manoir perdu, des fumées
sur
un paysage d’hiver et soudain sous la lueur d’un incendie, deux visag
121
ternité. » Il est juste, ce me semble, d’insister
sur
ce qui forme dans le récit de cette vie comme une arrière-pensée inqu
122
is, au théâtre. Dans l’ombre, j’ai suivi le drame
sur
vos traits seulement ; l’écho n’en fut que plus douloureux dans mon c
123
mme on voit au dénouement des films populaires et
sur
des cartes postales illustrées. Déjà la foule des danseurs nous sépar
124
ami que j’en avais repris … Les archets jouaient
sur
mes nerfs. Le jazz martelait mon désespoir. Désespoir étroit, ces œil
125
meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflammes
sur
l’orchestre pensif. Ton regard est plus grand que le chant des violon
126
es lumières des boulevards glissaient des reflets
sur
l’asphalte mouillé. Les pieds dans l’eau, les jambes fatiguées, les p
127
se qui devait contracter mon visage. Je promenais
sur
tous des regards angoissés, avides, implorants. Oh ! toutes les femme
128
geurs s’inquiéter. Bientôt on m’entraîna de force
sur
un trottoir roulant qui me remonta dans la rue. La fraîcheur de la br
129
a dans la rue. La fraîcheur de la brume m’apaisa.
Sur
la promesse que je fis que je me sentais mieux, on me laissa rentrer
130
plus intime de mon être… Le revolver est chargé,
sur
cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce g
131
.)… Cocteau s’est trop exercé avant de se lancer
sur
la corde raide. Je suis sûr qu’il ne tombera pas. J’admire sans émoi.
132
gue dans la langue de Lugin : « Le rideau se lève
sur
un miroir qui occupe toute la largeur de la scène. Titre : Socrate et
133
ce déjà riche de romancier. Son regard se promène
sur
le même monde où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites, mais il
134
s dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper
sur
tout ce qui est profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir
135
ous aime » se traduit par trois ou quatre claques
sur
la poitrine ; et une crise intérieure par un court accès de danse de
136
s. » Soudain éclate Entr’acte (1925). « Une étude
sur
le Monde des Rêves ». Rondes de cheminées dans le ciel où des pressen
137
d’une colonnade, puis un jeu d’échec serré, mais
sur
la corniche d’un gratte-ciel, d’où se met à descendre un petit bateau
138
’où se met à descendre un petit bateau de papier,
sur
fond de boulevards et parmi les toits flottants, c’est assez tragique
139
. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours
sur
son toit ; il tire sur l’œuf d’où naît une colombe. Chasse. Mais un p
140
des. Un chasseur, toujours sur son toit ; il tire
sur
l’œuf d’où naît une colombe. Chasse. Mais un papillon éclatant qui ba
141
ème de seconde, par intermittences, se pose enfin
sur
l’écran : une danseuse sur une plaque de verre, vue par-dessous. Quel
142
ttences, se pose enfin sur l’écran : une danseuse
sur
une plaque de verre, vue par-dessous. Quelques miracles qui suivent s
143
tique ingénieuse et précise de certaines théories
sur
le rêve, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résu
144
il 1927)ag Il faut souhaiter que ce témoignage
sur
les générations nouvelles et leurs maîtres soit lu par tous ceux qui
145
ites en décembre 1925, au sortir d’une conférence
sur
le Salut de l’humanité.) Ce soir en moi trépigne une rage. Sur quel
146
l’humanité.) Ce soir en moi trépigne une rage.
Sur
quelles épaules jeter ce manteau de flammes, puis à qui dédier l’ennu
147
re. Vous vous êtes assuré que la porte ferme bien
sur
l’infini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos amours. .......
148
gon, c’est l’éclat de sa joie brusque d’être seul
sur
un faux sommet vers quoi des faibles s’efforcent — mais déjà c’est de
149
s encore quelques-uns à jouer nos derniers atouts
sur
notre salut. Nous courons enfin l’Aventure. « Le salut pour nous n’es
150
plus rien ne peut duper. Depuis certaines paroles
sur
la Croix, il n’y a peut-être pas eu d’expression plus haute de l’ango
151
ches qu’on veut nommer renoncements ! Jouant tout
sur
une révélation possible, ou la naissance d’un prophète qui rapprenne
152
dans ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part
sur
cette terre où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, v
153
sible par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que
sur
ce « globe d’attente » comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocabl
154
dus qu’on n’osait le craindre11. Si dans un essai
sur
la sincérité j’ai soutenu qu’une introspection immobile ne retient ri
155
s dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper
sur
ce qu’il y a de profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir
156
« l’artiste serait peu de chose s’il ne spéculait
sur
l’incertain », c’est un académicien qui l’a dit. Voulez-vous me faire
157
uations acquises, sièges faits, autorités fondées
sur
la gloire et la sénilité, etc., etc. Et certes ce n’étaient pas des ê
158
sommes dangereux. Un orage de tendresse va crever
sur
le monde. Aigles d’amours, oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos
159
ine, quelques roses, un sourire qui perce le cœur
sur
les glaces du passé. Cet abandon aux fuyantes chansons, et des violon
160
une vision aigüe de la vie. La série de gravures
sur
bois colorées qu’il intitule la cité est un petit chef-d’œuvre de réa
161
Bouvier. Ce garçon aux allures discrètes promène
sur
le monde des yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient
162
lieues des jardins de sourires qui s’épanouissent
sur
les toiles de Meuron. Il semble toujours qu’il peigne entre deux plui
163
e les formes, il y a une belle richesse de lueurs
sur
une matière traitée largement et d’une abondance très sûrement ordonn
164
douter qu’il avait pris quelques années d’avance
sur
ses contemporains. Un jour les jeunes le rattrapent. Salutations, pré
165
l’on apprend peu à peu des choses bien curieuses
sur
son compte. Il a fait de la pâtisserie, mais on m’assure qu’il se nou
166
: cette fois-ci c’est un Evard : des roses noires
sur
une table, dans un espace bizarrement lumineux où se coupent des plan
167
evue entretenait récemment ses lecteurs. 8. Voir
sur
cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanneret, un articl
168
ou de ce sauvage égoïsme ; mais qu’elle s’acharne
sur
le détail dégoûtant et mesquin de certain milieu bourgeois, et l’on v
169
ètent, se balancent au bord des verres, se posent
sur
les cordes d’une lyre dont ils font grésiller l’accord, une patte en
170
ant qu’il n’est que le triomphe de la littérature
sur
la vie, mais d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un « ju
171
le corps se fige à mesure que l’esprit s’établit
sur
ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je vivais chez mes parents
172
a lumière, mon pays natal ! — Je vécus d’articles
sur
la mode et la politique, que j’envoyais à divers journaux. Un jour, p
173
fenêtres que j’ouvris firent tourner des soleils
sur
les parois claires. Du balcon, on voyait la mer, des bateaux, des nua
174
e chapelle que j’édifiai à mes parents un tombeau
sur
lequel je fis graver : Prêté — rendu, pour la gloire de l’Église. (Ic
175
même la plus générale et la moins compromettante,
sur
cette vie dont le récit n’avait pas laissé que de l’agacer en maint e
176
société même. » Ceci est tiré d’un livre récent
sur
Aloysius Bertrand. Est-ce vraiment aux romantiques de 1830 que ces re
177
qui, dans un petit article du Journal de Genève
sur
« La maladie du siècle », écrit : « Plante des pommes de terre, jeune
178
petit livre, vous partez en chantonnant le titre
sur
un air sentimental, bien décidé au fond, à retrouver Patsy, l’Irlanda
179
e matin, de sortir la nuit, et qui lui fait jurer
sur
la Bible de ne pas entrer dans les cafés. Et puis, c’est égal, ce soi
180
La part du feu. Lettres
sur
le mépris de la littérature (juillet 1927)o I Parler littérature
181
je dis : « Avez-vous lu… », vous voilà rouge ; et
sur
moi les foudres de votre paradis poétique. Si je cite tel auteur dont
182
n. À ce coup, l’évocation de Cocteau fait fleurir
sur
vos lèvres le mot de Cambronne : hommage à Louis Aragon. Ce cristal e
183
royance : nommer une chose, c’est avoir puissance
sur
elle. Images, pensées des autres, je vous ai mis un collier avec le n
184
ollier avec le nom du propriétaire ; tirez un peu
sur
la laisse, que j’éprouve la fermeté de ma main. Je vous tiens. Je sai
185
— j’ai tué un amour naissant, à force de le crier
sur
les toits. Ainsi, parler littérature, c’est faire la part du feu. Je
186
la vraie vie ce que le flirt est à l’amour. II
Sur
l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écrivain, aujourd
187
comme un destin, comme le goût d’une pierre rêche
sur
ta langue et grinçante sous ta dent. Des souplesses qui se retournent
188
s rien n’est plus facile que d’y échapper. III
Sur
l’utilité de la littérature Montherlant me paraît être le moins «
189
ous permette d’échanger les signaux de l’angoisse
sur
quoi se fondent, en ces temps, nos amitiés miraculeuses. Voici donc
190
qu’à les écrire ». o. « La part du feu. Lettres
sur
le mépris de la littérature », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuc
191
es nos cartouches. Ni que l’indignation provoquée
sur
tous les bancs par certains de nos articles nous épouvante. Notre ret
192
nnons : ils s’annulent. Il reste à dire deux mots
sur
la paradoxale situation intellectuelle d’une revue d’étudiants comme
193
déjà, au moins obscurément, le sens des réalités
sur
lesquelles s’opère l’expérience. On ne prouve la religion qu’aux conv
194
te dans une lettre à une amie comment il a écrit,
sur
commande, une Promenade dans le Midi. Récit alerte et familier (un br
195
re moins convaincantes certaines de ses remarques
sur
l’inspiration. D’autre part la simplicité de l’objet était nécessaire
196
stème. » Musset. Une rose et un journal oubliés
sur
le marbre vulgaire d’une table de café. Je venais de m’asseoir et de
197
. Les Petites nouvelles ont un pouvoir tyrannique
sur
mon esprit. Non que cela m’intéresse au fond : les faits-divers, rien
198
in à son gilet, il en retira trois dés qu’il jeta
sur
la table. Les yeux brillants, il compta. Une indécision parut sur ses
199
s yeux brillants, il compta. Une indécision parut
sur
ses traits. Puis il reprit les dés brusquement, et me fixant avec un
200
r s’animait aussi : une fièvre faisait s’épanouir
sur
son visage je ne sais quel plaisir cruel. C’était un jeu très simple
201
lié à la possession, et que j’allais vivre aussi
sur
le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme, tu croyais que j’allais
202
tendresse éperdue et la mort. » Il ferma les yeux
sur
des visions. Les lustres doraient un brouillard de fumée, et la musiq
203
rent, pour un dernier enjeu. Alors la femme lança
sur
la table cette rose qui s’effeuilla sur les dés, et partit d’un long
204
mme lança sur la table cette rose qui s’effeuilla
sur
les dés, et partit d’un long rire. Elle me regardait et l’étranger au
205
dans ma chambre, avant d’aller souper, je m’abats
sur
mon lit, les cheveux dans les mains. Et je voudrais pouvoir pleurer s
206
ux dans les mains. Et je voudrais pouvoir pleurer
sur
ma lâcheté. Et je t’apostrophe, soudain plein de mépris et de désespo
207
ai-je un jour te désirer, te haïr… 9. Calembour
sur
une idée juste. (Note de l’éd.) k. « Dés ou la clef des champs », Ne
208
se superflue ; le scandale est qu’il l’ait trompé
sur
ses véritables besoins. Car cela va bien plus profond, cette tromperi
209
tal n’empêche pas notre industriel de philosopher
sur
les sujets les plus divers. Les aphorismes sont assez révélateurs de
210
Et que dire de cette admirable simplification : «
Sur
quoi repose la société ? Sur les hommes et les moyens grâce auxquels
211
e simplification : « Sur quoi repose la société ?
Sur
les hommes et les moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique, on t
212
philosopher. Je le veux. Mais si j’insiste un peu
sur
ses « idées », c’est pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on
213
actif du monde, l’un de ceux qui influent le plus
sur
notre civilisation, possède la philosophie la plus rudimentaire. Le p
214
et intermittente détresse, — qu’il met d’ailleurs
sur
le compte de sa fatigue. Neurasthénie. La conquête du confort matérie
215
és jusqu’à l’insensibilité et l’Illusion étendait
sur
toutes choses une aile d’ombre flatteuse aux caprices redoutables. Ce
216
t indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez bas
sur
nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue très do
217
tite table lumineuse, verdâtre, et Gérard, penché
sur
cet aquarium de rêves, discourt et décrit les images qu’il y découvre
218
pour s’étonner. Transi, je me balançais d’un pied
sur
l’autre dans de la neige fondante, tout en croquant une de ces saucis
219
s tandis que sa tête frisée jetait des insolences
sur
les chapeaux noirs de ses cavaliers. Tout cela s’empila dans des auto
220
aient fixés intensément, à la sortie des invités,
sur
une femme qui s’en allait toute seule vers une auto à l’écart des aut
221
les détenus des maisons de correction se jetaient
sur
ces volumes « au travers desquels ils respiraient l’air du monde ». N
222
ce livre, malgré son premier chapitre, variation
sur
un mot bien français et ses applications faciles à cent célébrités lo
223
vainement passée (quitte à renaître heureusement)
sur
des gens qui ne m’intéressent pas ou bien qui ne sont pas atteints pa
224
as entraîner, à leur point de vue, celui d’autrui
sur
eux-mêmes. Ils se tournent donc naturellement vers l’action, c’est-à-
225
biographe. D’ailleurs, réussir un livre attrayant
sur
une vie manquée n’était pas un problème aisé : Guy de Pourtalès l’a r
226
ins. Enfin, le Français reçoit une lettre trouvée
sur
le corps de son ami suicidé, pathétique confession qui doit expliquer
227
tion. Seulement chez lui, cela ne s’est pas porté
sur
les autos. Il préfère s’intéresser aux divers types humains. Mais on
228
lle des miroirs. C’est pourquoi il en installe un
sur
sa table de travail, de façon à pouvoir s’y surprendre à tout instant
229
es entières à se regarder dans les yeux. Il varie
sur
son visage les jeux de lumière et de sentiments. Il découvre une sort
230
oir encore cette fatigue dans son regard : appuyé
sur
lui-même il se perd en méditations éléates. Le sommeil l’en délivre.
231
n cette expérience folle le mène à une découverte
sur
les sept sens de laquelle il convient de méditer : la personne se dis
232
Un peu plus tard, ce fut un jour de grand soleil
sur
toutes les verreries de la capitale. Les fenêtres battaient. Le solei
233
[à] et là s’ouvrent des perspectives saisissantes
sur
l’époque. Anderson est avant tout un poète, un homme qui aime invente
234
à peu près universelle conspiration pour insister
sur
la laideur. “C’est une frasque de gosses à laquelle nous nous livrons
235
c’est la clef des champs… » [Réponse à l’enquête
sur
l’« Essence de Belles-Lettres »], Revue de Belles-Lettres, Lausanne-N
236
fleurs obscures les mains de l’absence se ferment
sur
le vide Tu pleurerais Mais la grâce est facile comme un matin d’ét
237
’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est
sur
le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme tout cela
238
nfirmer cette première impression. Vienne : assis
sur
les banquettes rembourrées de profondes loges, les clients dégustent
239
la Hongrie, des portraits de lord Rothermere, et
sur
toutes les portes le fameux : « Non ! non ! jamais ! » Officiers élég
240
l représente l’ancienne Hongrie découpée en blanc
sur
fond noir et portant, en cœur noir, la nouvelle… « Savez-vous qu’on n
241
frénésie et les petits taxis rouges qui déferlent
sur
les boulevards comme une nuée d’insectes affolés. Les maisons sont ba
242
ent tourbillonnantes et finissent en chutes ivres
sur
des divans couverts de coussins Rothermere et Grande Hongrie… Ivresse
243
peine quelques « motifs », objets usuels et usés,
sur
la nuance mate d’un paravent chinois). Ce qu’elle décrit, ce sont des
244
et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre
sur
Hölderlin : « Ce piano dont il a cassé les cordes, c’est vraiment l’i
245
s se préparent à tenter le climat, — j’avais rêvé
sur
ce passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondément
246
ngage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée
sur
Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adolescent au visage de je
247
nd plat. Des saules se penchent vers l’eau lente.
Sur
l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants au crâne r
248
n se met à raconter les choses les plus affreuses
sur
son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour écrire Hypé
249
es ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne
sur
l’appui ; le jardinet avec son banc et ses lilas fleuris qui trempent
250
core plus de paix que maintenant. La grande allée
sur
l’île n’existait pas, en face, ni les maisons. Il voyait des prairies
251
ourrait donner lieu à de mélancoliques réflexions
sur
le génie « poétique » français… Mais non, nous préférons voir ici l’u
252
nspiration Comme le poète terminait sa théorie
sur
la nature de l’inspiration, un doute lui vint. Il alla au cinéma. On
253
re de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru
sur
le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents don
254
haines. Je serai méchant, parce que j’en ai gros
sur
le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ?
255
Il retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher
sur
ce que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce m
256
oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains
sur
la bouche ! Donnez-lui sa choucroute, tapez-lui dans le dos, amenez-l
257
ce du principe de l’instruction publique, on crie
sur
tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »
258
prisons Il existe des gens qui s’attendrissent
sur
leurs souvenirs de classe. C’est qu’ils les confondent avec ceux de l
259
aucoup moins. Le Messieu fait sans doute des vers
sur
la violette, périodiquement, comme on fait… un rhume de cerveau. Il j
260
ue de quelque instrument. Il a des idées modernes
sur
tous les sujets, espécialement sur la pédagogie. Ce mot revient souve
261
idées modernes sur tous les sujets, espécialement
sur
la pédagogie. Ce mot revient souvent dans sa conversation ; il le pro
262
adies dites « sociales ». Je reviendrai peut-être
sur
ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on l
263
es souvenirs. Et la poussière dans l’air, l’encre
sur
les tables — c’était pourtant un refuge pour l’imagination que ces in
264
oyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès
sur
la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu,
265
i avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme
sur
les bras. L’écheveau est tellement embrouillé que déjà plusieurs prop
266
incipe est à la base du système ; qui repose donc
sur
une tranquille méconnaissance de la nature humaine. L’histoire enregi
267
et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel
sur
notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà
268
pontifes de l’instruction publique sont d’accord
sur
ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils in
269
doit être une école de Démocratie. Ils insistent
sur
le fait que les leçons d’instruction civique sont insuffisantes pour
270
est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants
sur
les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ressemble en quo
271
s… Enfoncés, les perroquets. Dans une composition
sur
La Neige, Victoria X, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la terre
272
terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10
sur
10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant i
273
manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3
sur
10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige, c’est comme des p
274
d’un de ces coqs de village qu’on vient de jucher
sur
la flèche de l’édifice administratif. Et c’est ce qui s’appelle une b
275
ncre de parcourir l’abondante littérature publiée
sur
le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout é
276
tion des enfants, c’est-à-dire : en contradiction
sur
toute la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mo
277
ce. On a constaté que l’école actuelle est fondée
sur
une remarquable ignorance de la psychologie infantile. Où il y avait
278
ns son fonctionnement. Cet avantage inappréciable
sur
le cerveau naturel explique que les autorités compétentes n’aient poi
279
s qu’on n’ose les imaginer de ne pas entreprendre
sur
l’heure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas mo
280
son unique moyen de parvenir. Elle participe donc
sur
une vaste échelle à cette « Trahison des clercs » décrite par M. Juli
281
démocratie, vous trouvez bien vite qu’elle repose
sur
des postulats rationalistes. En vérité, démocratie et rationalisme ne
282
phes13 les mieux informés de ce temps s’accordent
sur
un point : le salut de l’Europe est lié à la naissance d’une nouvelle
283
leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose
sur
la concentration. En vérité, toute force résulte d’une concentration,
284
raient, mais se légitimeraient du même coup ; car
sur
ce plan elles ne font que traduire la diversité des besoins individue
285
éclate dans la main. 15. Cf. ce que dit Tolstoï
sur
cette haine et sur ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore tr
286
n. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et
sur
ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait
287
re de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a paru
sur
le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents don
288
haines. Je serai méchant, parce que j’en ai gros
sur
le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ?
289
Il retrousse ses manches. Il s’apprête à cracher
sur
ce que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce m
290
oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains
sur
la bouche ! Donnez-lui sa choucroute, tapez-lui dans le dos, amenez-l
291
ce du principe de l’instruction publique, on crie
sur
tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »
292
prisons Il existe des gens qui s’attendrissent
sur
leurs souvenirs de classe. C’est qu’ils les confondent avec ceux de l
293
adies dites « sociales ». Je reviendrai peut-être
sur
ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on l
294
es souvenirs. Et la poussière dans l’air, l’encre
sur
les tables — c’était pourtant un refuge pour l’imagination que ces in
295
oyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès
sur
la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu,
296
i avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme
sur
les bras. L’écheveau est tellement embrouillé que déjà plusieurs prop
297
incipe est à la base du système ; qui repose donc
sur
une tranquille méconnaissance de la nature humaine. L’histoire enregi
298
et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel
sur
notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà
299
pontifes de l’instruction publique sont d’accord
sur
ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils in
300
doit être une école de Démocratie. Ils insistent
sur
le fait que les leçons d’instruction civique sont insuffisantes pour
301
est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants
sur
les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ressemble en quo
302
s… Enfoncés, les perroquets. Dans une composition
sur
La Neige, Victoria, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la terre a
303
terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10
sur
10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il
304
manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3
sur
10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il neige, c’est comme des pet
305
d’un de ces coqs de village qu’on vient de jucher
sur
la flèche de l’édifice administratif. Et c’est ce qui s’appelle une b
306
ncre de parcourir l’abondante littérature publiée
sur
le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout é
307
tion des enfants, c’est-à-dire : en contradiction
sur
toute la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mo
308
ce. On a constaté que l’école actuelle est fondée
sur
une remarquable ignorance de la psychologie infantile. Où il y avait
309
ns son fonctionnement. Cet avantage inappréciable
sur
le cerveau naturel explique que les autorités compétentes n’aient poi
310
s qu’on n’ose les imaginer de ne pas entreprendre
sur
l’heure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas mo
311
son unique moyen de parvenir. Elle participe donc
sur
une vaste échelle à cette « Trahison des clercs » décrite par M. Juli
312
mocratie, vous trouverez bien vite qu’elle repose
sur
des postulats rationalistes. En vérité, démocratie et rationalisme ne
313
hes 13 les mieux informés de ce temps s’accordent
sur
un point : le salut de l’Europe est lié à la naissance d’une nouvelle
314
leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose
sur
la concentration. En vérité, toute force résulte d’une concentration,
315
raient, mais se légitimeraient du même coup ; car
sur
ce plan elles ne font que traduire la diversité des besoins individue
316
éclate dans la main. 15. Cf. ce que dit Tolstoï
sur
cette haine et ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très a
317
fleurs obscures les mains de l’absence se ferment
sur
le vide tu pleurerais mais la grâce est facile comme un matin d’été l
318
laudel, Gide, Valéry… — suffisent à nous rassurer
sur
la valeur littéraire de l’époque, mais non sur le sort de l’esprit. À
319
er sur la valeur littéraire de l’époque, mais non
sur
le sort de l’esprit. À côté d’eux, s’écrient nos auteurs, « qu’on nou
320
ous montre un seul Français qui n’ait pas le cœur
sur
les lèvres, qui ait quelque chose à dire, ou une qualité, une richess
321
déclare gêné, me semble-t-il… 3. Si nous jetons
sur
les lettres parisiennes un regard distrait mais circulaire, comme dir
322
udes à la Nouvelle Revue française , et qui ont,
sur
un tas de sujets pas importants, des idées « pertinentes », comme dit
323
Ainsi Beausire nous montre un Barrès tout crispé
sur
quelques certitudes et quelques doutes immédiatement utilisables. Sim
324
fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre,
sur
le thème des pleurs de la vieille, et mourut comme il l’achevait. ⁂
325
ntractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue
sur
un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes fêlées et l’accom
326
mélodie. La fanfare s’éloigne. La nuit est chaude
sur
les collines. Un grand verre de bière à l’auberge déserte, ma pipe et
327
assez indiscrète. II Il y aurait beaucoup à dire
sur
l’admiration dont certains littérateurs français témoignent en face d
328
ou du surréalisme. M. Pierre-Quint vient d’écrire
sur
ce poète, qu’on a traité de fou et d’ange, un essai remarquable de ne
329
indre l’intérêt le plus singulier pour ce château
sur
la rive, ils en ont tant vu ! Ils aiment mieux me faire honte de mon
330
e est à l’avant, parmi des cordages, des chaînes,
sur
un banc humide, — juste de quoi s’étendre, et regarder jaillir sans f
331
ui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud
sur
la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et
332
uoi l’on est parti. Cependant, mes regards errant
sur
une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, e
333
x égarements d’une jeunesse démodée se peignirent
sur
les traits de mes auditeurs. — Vous êtes, me dit-on, un amateur de tr
334
otre Hongrie, ou tout au moins ce qu’il en reste.
Sur
quoi l’on m’entraîna dans un musée sans sièges. Le Musée de Budapest
335
ettes et de statues dégradées et charmantes. (Vue
sur
des maisons pauvres un peu plus bas, avec du linge dans des courettes
336
brodés en or. L’histoire de Gül Baba est racontée
sur
un papier jauni encadré et fixé au mur. Gül Baba est le dernier héros
337
ion avec saint Gellert, dont la statue colossale,
sur
un rocher, les bras levés, dirige la circulation de Pest. Gül Baba es
338
certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte
sur
la vie, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, —
339
ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni personne.
Sur
quoi : « Monsieur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur, et comm
340
sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre
sur
un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas des nonnes,
341
espace vide où tourne la fumée des cigares. Assis
sur
la banquette, quelques bougres isolés produisent en silence cette fum
342
les lumières. Il y en a aussi qui se réchauffent
sur
les degrés du poêle, celles-là ne chantant pas. Parmi elles, des Tzig
343
pas : le froid paralyse la mâchoire. 6. Doutes
sur
la nature du Sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage «
344
raiment que ce qu’on a consenti de ne pas trouver
sur
l’heure. (En petit et intéressé, ce geste s’appelle coquetterie ; en
345
mtes Szechenyi qui construisirent le premier pont
sur
le Danube, auteurs ainsi du trait d’union de Buda-Pest. Il y a trois
346
leurs limousines armoriées — couronnes princières
sur
le bouchon du radiateur — les voici, pères et fils, revêtus des coule
347
familiales. Ils se tiennent très droits, appuyés
sur
leurs sabres d’or recourbés dont les poignées entre leurs doigts gant
348
tincellent. Parfois un collier de la Toison d’Or,
sur
la fourrure du dolman rouge ou jaune, laisse pendre son petit mouton.
349
. Des chauffeurs vautrés, la casquette de travers
sur
leurs idées sociales, pareils aux chauffeurs de toutes les villes, co
350
en silence (cliquetis des rangées de décorations
sur
l’uniforme kaki, et du sabre balancé). Une auto encore, en retard le
351
orgueil hongrois n’est point de ce que l’on gagne
sur
autrui, mais de ce que l’on est ; non point d’un parvenu, mais d’un a
352
romantisme. Quelle revanche prendrait la Hongrie,
sur
une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ces choses, je les
353
traité de Trianon ! Ces choses, je les ai rêvées
sur
un divan, à cause d’un coussin où s’étalait le sourire optimiste de L
354
ire optimiste de Lord Rothermere, en soie blanche
sur
fond noir. Quelques articles favorables à la Hongrie, au moment où l’
355
s magasins de mode, et son nom en lettres géantes
sur
une montagne chauve, voisine de Budapest, témoignent des espérances d
356
ince Primat. Au-dessus du palais de l’archevêché,
sur
une colline que le Danube contourne, la basilique élève une coupole d
357
rencontrer le poète. Cheveux noirs d’aigle collés
sur
son large front, belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’ea
358
arbres, et nous montons vers la maison du poète,
sur
un coteau. Trois chambres boisées entourées d’une large galerie d’où
359
te ville juste au-dessous de soi, et la basilique
sur
son rocher. Fraîches, sentant bon, avec des livres sur des divans aux
360
on rocher. Fraîches, sentant bon, avec des livres
sur
des divans aux riches couleurs, des boissons préparées, l’ombre bourd
361
très belle), nous inscrivons nos noms au charbon
sur
le mur chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à
362
ir… 12. Rappelons que notre société est fondée
sur
la peur du risque. 13. Il faut ajouter aux autres causes de l’incomp
363
vibration même d’une pensée en travail de mythes,
sur
lesquels, bientôt après, s’exercera la réflexion consciente. (Vers l’
364
— Tu iras dans les flammes. » Quant aux documents
sur
la folie de Hölderlin que MM. Groethuysen et Jouve ont choisis et tra
365
danseuse sous les bras (elle pose alors ses mains
sur
les épaules du cavalier) et la faire pirouetter un quart de tour à dr
366
ite, un quart de tour à gauche ; pirouetter seuls
sur
place ; de nouveau frapper le sol des talons, alternativement ; saisi
367
ourbillonnant, choir enfin dans une vaste culbute
sur
les divans où l’ivresse les lâche, affalés, tandis que les danseuses
368
moires et l’ondulation des rubans de vents chauds
sur
la plaine, avec des éloignements et des retours, des enroulements et
369
d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole
sur
place, mais tout se met à fuir, alors il faut voler plus vite pour ra
370
n grand souffle qui se serait mis à tourbillonner
sur
place. 14. L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aimen
371
conserve, au long d’un chemin effacé par le vent
sur
la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur
372
ensemble à Tihany — elle a l’air d’être en Italie
sur
sa presqu’île — par cet instable bateau-mouche qui naguère emportait
373
e store, je voyais la Lune faire des bonds courts
sur
la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme
374
us le rythme obstiné de cette hurlante bousculade
sur
place qu’est un voyage en express. Mais je ne trouvais pas la pente d
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i, comparé à tant d’autres, je perds mes préjugés
sur
mon apparence, je me découvre localisé dans un type humain. Immobile,
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oyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir
sur
moi que je le cherche, c’est pourquoi l’œil est implacable… Pas de cl
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un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité
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aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer !… Je me souviens de
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e plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et
sur
la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation,
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est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte
sur
des sentiments indéfinis, à cause de ce pari dont tu n’as vu l’enjeu
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s si un homme y est satisfait, la Lune le renvoie
sur
Terre en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me r
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utrement qu’il n’aborderait un génie français, et
sur
un pied véritablement européen. L’envergure en quelque sorte géograph