1
le chrétien existe en tant que le péché crée une
tension
entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le conve
2
relle : s’il ne retrouve pas de loi interne et de
tension
par le péché, il n’est plus qu’un être sans destinée, un « indiscret
3
t rien de plus que leur propre rationalisme, sans
tension
ni grandeur : ils ne savent pas voir dans la sagesse faustienne qu’el
4
ccidental, dès qu’il atteint les régions de haute
tension
où la seule « orientation » qu’il adopte suffit à déterminer une suit
5
itesse préparerait l’ère des Illuminés… L’extrême
tension
de l’esprit peut aboutir à des matérialisations, cependant que l’extr
6
r à des matérialisations, cependant que l’extrême
tension
de la matière explose en subtilité. Double mouvement dont l’axe se no
7
itesse préparerait l’ère des Illuminés… L’extrême
tension
de l’esprit peut aboutir à des matérialisations, cependant que l’extr
8
r à des matérialisations, cependant que l’extrême
tension
de la matière explose en subtilité. Double mouvement dont l’axe se no
9
ntrastée de charme et de tristesse, ni même de la
tension
des contraintes morales, dont vécut le roman victorien. Faut-il pense
10
hement qu’elle résulte, d’une déficience de cette
tension
créatrice qui seule définit un « temps plein ». En sorte que le « tem
11
hements qu’elle opère ? Ne jaillit-elle pas de la
tension
des contradictoires qu’elle saisit en une seule image, indiquant par
12
ne vue sobre et courageuse et cherche en elles la
tension
, le ressort nécessaires à l’acte créateur. Loin de tenter leur réduct
13
dialectique à deux termes simultanés, et dont la
tension
n’est pas orientée vers quelque troisième terme dans lequel elle s’an
14
e violence se dresse. Il lui reste à augmenter sa
tension
essentielle — et c’est cela la vraie période de transition —, jusqu’a
15
urités morales. (Ce n’est qu’à certains degrés de
tension
que la réalité de nos réalités quotidiennes peut être démasquée, épro
16
s reproduisent à tous les degrés le conflit et la
tension
qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dan
17
anent, donc un risque permanent, c’est-à-dire une
tension
permanente, qui mesure la valeur même de l’homme. Tension, risque, ch
18
permanente, qui mesure la valeur même de l’homme.
Tension
, risque, choix, acte, tels sont les éléments de toute liberté réelle
19
voulons, c’est rétablir sur le plan politique la
tension
nécessaire et créatrice entre la petite patrie décentralisatrice d’un
20
pouvoir politique. Ainsi se trouve sauvegardée la
tension
nécessaire, et assuré, en fonction cette fois d’une mesure humaine, l
21
s reproduisent à tous les degrés le conflit et la
tension
qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dan
22
mais incertain de ses limites agrandies. Perte de
tension
, en chaque point du cercle. Il faudra bien la compenser par une rigid
23
dégradants pour l’une et l’autre partie, mais des
tensions
normales. Nous avons expliqué déjà, dans d’autres travaux, et nous y
24
omment nous entendons sauvegarder et orienter ces
tensions
créatrices, sur le plan économique et sur le plan politique. (Tension
25
sur le plan économique et sur le plan politique. (
Tension
organique entre la corporation et le syndicat d’une part, le centre d
26
le centre directeur du service civil de l’autre.
Tension
organique entre la commune et la région d’une part, et la fédération
27
tion de la personne est liée à l’apparition d’une
tension
. Car d’une part elle est déterminée par les conditions données, d’aut
28
e les rendre créatrices. Le type même d’une telle
tension
est celle qui s’établit entre deux hommes qui se rencontrent pour exé
29
force était réelle, et peu démonstrative. Car la
tension
d’un esprit créateur n’est pas, comme il arrive chez les inadaptés, u
30
’est pas, comme il arrive chez les inadaptés, une
tension
entre l’individu et le milieu qui lui résiste. Elle est à l’intérieur
31
mpréhension résignée, mais dans un acte. C’est la
tension
qui s’institue entre la finesse, la pénétration de l’esprit d’une par
32
ularité, la raison d’être d’un homme, sinon cette
tension
qu’il incarne et qui est aussi le ressort de sa puissance d’imaginati
33
entre sa face et son profil, je veux dire par la
tension
que son visage rendait visible, ou mieux, imposait à la vue, comme l’
34
s de vide entre moi et le monde, non, rien que la
tension
d’un corps à corps amoureux ou meurtrier. Je n’existe que par cette t
35
amoureux ou meurtrier. Je n’existe que par cette
tension
. Elle est ma seule différence et je n’échappe point au règne naturel.
36
tional ». Il faudrait un régime qui sauvegarde la
tension
nécessaire et féconde entre la patrie et la nation. La révolution néc
37
lité où la personne retrouve l’un des pôles de sa
tension
. Peut-être est-il plus difficile d’être équitable envers le spiritual
38
’une et l’autre partie, mais d’assurer le jeu des
tensions
normales. Le groupe de L’Ordre nouveau a exposé dans un ensemble de
39
comment il entendait sauvegarder et orienter ces
tensions
créatrices, sur le plan économique et sur le plan politique. (Tension
40
sur le plan économique et sur le plan politique. (
Tension
organique entre la corporation ou le syndicat d’une part, le centre d
41
le centre directeur du service civil de l’autre.
Tension
organique entre la commune ou la région d’une part, et la fédération
42
tion de la personne est liée à l’apparition d’une
tension
. Car d’une part elle est déterminée par les conditions données, d’aut
43
e les rendre créatrices. Le type même d’une telle
tension
est celle qui s’établit entre deux hommes qui se rencontrent pour exé
44
hement qu’elle résulte, d’une déficience de cette
tension
créatrice qui seule définit un « temps plein ». En sorte que le « tem
45
’une et l’autre partie, mais d’assurer le jeu des
tensions
normales. Le groupe de L’Ordre nouveau a exposé dans un ensemble de
46
comment il entendait sauvegarder et orienter ces
tensions
créatrices, sur le plan économique et sur le plan politique. (Tension
47
sur le plan économique et sur le plan politique. (
Tension
organique entre la corporation ou le syndicat d’une part, le centre d
48
le centre directeur du service civil de l’autre.
Tension
organique entre la commune ou la région d’une part, et la fédération
49
tion de la personne est liée à l’apparition d’une
tension
. Car, d’une part, elle est déterminée par les conditions données, d’a
50
e les rendre créatrices. Le type même d’une telle
tension
est celle qui s’établit entre deux hommes qui se rencontrent pour exé
51
hement qu’elle résulte, d’une déficience de cette
tension
créatrice qui seule définit un « temps plein ». En sorte que le « tem
52
émanations, les représentations extérieures de la
tension
personnelle de chaque homme, de chaque membre d’une communauté. Toute
53
’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt une
tension
. D’une part, elle organise ses appuis matériels, d’autre part, elle s
54
alon fixe. C’est un principe dynamique, c’est une
tension
permanente et féconde. Nous voyons aussitôt que la « mesure » du mond
55
s charges, la mesure meurt, se mécanise, et toute
tension
disparaît. Il faut que la révolte des esclaves vienne recréer une ten
56
ut que la révolte des esclaves vienne recréer une
tension
par en bas22. La mesure d’une société personnaliste est au contraire
57
ous les hommes seraient devenus des personnes, la
tension
, loin de disparaître, atteindrait au contraire son maximum créateur.
58
détend les ressorts de l’imprévisible événement —
tensions
instituées entre des motifs tout contraires, dont la coïncidence défi
59
traires, dont la coïncidence définit la personne.
Tensions
qui d’autre part, bâtissent et soutiennent l’édifice du visage de l’h
60
action, en tant que mouvement, évènement, risque,
tension
. Un tel drame se passe fort bien d’appréciations sentimentales. Il es
61
ismes, on les empêche de mûrir et d’aboutir à une
tension
équilibrée et créatrice — comme ce fut le cas en Angleterre, en Allem
62
eût pu permettre l’établissement normal de cette
tension
, sans détriment, bien au contraire, pour la vie politique et économiq
63
nnent à sa vision du monde, elles en expriment la
tension
créatrice, — toute création naissant d’une tension établie par quelqu
64
ension créatrice, — toute création naissant d’une
tension
établie par quelque unité dominante entre la conception de l’unité d’
65
a jamais eu d’unité harmonieuse : il est toujours
tension
entre deux pôles, qui d’ailleurs se déplacent sans cesse et parfois a
66
angent de nom. On est tenté de résumer toutes ces
tensions
en une seule et unique opposition : mysticisme et action créatrice. C
67
t mutuellement par leur opposition, et créent des
tensions
fécondes. La civilisation et la culture naissent et vivent de tension
68
civilisation et la culture naissent et vivent de
tensions
de ce genre. Prenez l’exemple d’un tableau. Il ne s’agit pas de mélan
69
qu’on les sépare et qu’on cesse de les mettre en
tension
. Il n’est d’action créatrice que soumise à la loi d’une pensée rigour
70
homme est dans son acte. Tout acte est Passage et
tension
, — passage de la mort à la vie, tension entre ce qui résiste et ce qu
71
assage et tension, — passage de la mort à la vie,
tension
entre ce qui résiste et ce qui crée, victoire de la Parole sur la cha
72
héroïque. Dans cette chair qui doit vieillir, la
tension
de la mort et de la vie a mis des marques victorieuses. Qu’est-ce que
73
s malentendus, l’on jugera mieux de la qualité de
tension
et de décision spirituelle que supposait un tel ouvrage. M. Thibaudet
74
e les poser sous la forme concrète d’une série de
tensions
qu’il s’agit d’orienter et de rendre fécondes : solutions nécessaires
75
e ; enfin, personne et individu. Cette dernière «
tension
», à laquelle se ramènent toutes les autres, est en train de devenir
76
n par l’acte. Instauration de la personne dans la
tension
entre l’objet et la volonté formatrice. Rédemption par l’effort créat
77
émanations, les représentations extérieures de la
tension
personnelle de chaque homme, de chaque membre d’une communauté. Toute
78
’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt une
tension
. D’une part elle organise ses appuis matériels, d’autre part elle s’é
79
ale qui ne connaît pas nos contingences. Voilà la
tension
créatrice : réalité et vérité assumées dans une seule volonté. Il res
80
ogée du Moyen Âge, il signale le suprême degré de
tension
créatrice d’une culture dont l’équilibre est déjà virtuellement menac
81
u et l’angoissé. Sa grandeur étant mesurée par la
tension
qui l’opposait à son époque. Telle est l’origine spirituelle, ou cult
82
ale qui ne connaît pas nos contingences. Voilà la
tension
créatrice : réalité et vérité assumées dans une seule volonté. Il res
83
urd’hui, parle de dialectique, il s’agit moins de
tension
et d’action que d’une évolution historique nécessaire, d’une successi
84
qu’on peut le décrire soit comme résultant d’une
tension
donnée, soit comme obéissant à l’appel d’une fin. Soit par ses causes
85
e de conservation, de permanence ? Loin de là. Sa
tension
concrète vise toujours la nouveauté, que les conservateurs nomment sc
86
la nature profonde de l’homme occidental, dont la
tension
particulière peut être définie ainsi : violence initiale et créatrice
87
bitudes et mécanismes inhumains ou trop humains ;
tension
qui se résout en acte, et tout acte, nous l’avons vu, est à contre-co
88
un acte. C’est faire simplement abstraction de la
tension
, de la responsabilité réciproque. Il en résulte que le je et le tu co
89
mais incertain de ses limites agrandies. Perte de
tension
, en chaque point du cercle. Il faudra bien la compenser par une rigid
90
Enfin, nous avons assumé, et concentré toutes ces
tensions
dans la tension originelle et solitaire de la personne, acte concret
91
assumé, et concentré toutes ces tensions dans la
tension
originelle et solitaire de la personne, acte concret par excellence,
92
en éléments désormais dépravés, car leur mise en
tension
ne les a pas laissés intacts. Ce relâchement n’est pas un apaisement,
93
on du Dr Minkowski. L’acte est l’éclatement d’une
tension
orientée ; il est donc aussi intention. Il n’est pas seulement agoniq
94
ordre nouveau, la personnalité accentue encore la
tension
. Le nouvel état du conflit est plus aigu que l’ancien. Au fur et à me
95
donc deux aspects, symbolisant les pôles de cette
tension
qui constitue le ressort de l’activité elle-même. D’un côté, il y aur
96
l’ennui, du vide, traduit un fléchissement de la
tension
. L’adoration de l’abstrait, c’est-à-dire de la formule, l’invention d
97
e la personnalité consécutif au relâchement de la
tension
et à la perte du sentiment du risque véritable. À côté de la réalité
98
imentalisme positiviste). Un troisième exemple de
tension
et d’acte nous est fourni par l’homme considéré du point de vue socia
99
e vivant, l’homme en acte est l’affirmation d’une
tension
permanente entre ces deux pôles de l’amour : l’attachement à la diver
100
s que des résistances. Entre les deux pôles de la
tension
, il n’y a ni identité, ni égalité, justement parce que l’un d’entre e
101
endance de l’acte. Étant orientée vers l’acte, la
tension
humaine ne saurait donc considérer toute médiation que comme une rési
102
cette nécessité ne reprend sa valeur que dans la
tension
active dirigée tout entière vers l’affirmation du personnalisme. Dans
103
e la Loi qui conduit au Messie, mais bien dans la
tension
entre la Foi, qui est risque, et la Doctrine, qui est institution. Ch
104
ogée du Moyen Âge, il signale le suprême degré de
tension
créatrice d’une culture dont l’équilibre est déjà virtuellement menac
105
u et l’angoissé. Sa grandeur étant mesurée par la
tension
qui l’opposait à son époque. Telle est l’origine spirituelle, ou cult
106
ale qui ne connaît pas nos contingences. Voilà la
tension
créatrice : réalité et vérité assumées dans une seule volonté. Il res
107
urd’hui, parle de dialectique, il s’agit moins de
tension
et d’action que d’une évolution historique nécessaire, d’une successi
108
lan vers. On peut le décrire comme résultat d’une
tension
, ou comme obéissant à l’appel d’une fin. Soit par ses causes, soit pa
109
e de conservation, de permanence ? Loin de là. Sa
tension
concrète vise toujours la nouveauté, que les conservateurs nomment sc
110
la nature profonde de l’homme occidental, dont la
tension
particulière peut être définie ainsi : violence initiale et créatrice
111
bitudes et mécanismes inhumains ou trop humains ;
tension
qui se résout en acte, et tout acte, nous l’avons vu, est à contre-co
112
un acte. C’est faire simplement abstraction de la
tension
, de la responsabilité réciproque. Il en résulte que le je et le tu co
113
mais incertain de ses limites agrandies. Perte de
tension
, en chaque point du cercle. Il faudra bien la compenser par une rigid
114
Enfin, nous avons assumé, et concentré toutes ces
tensions
dans la tension originelle et solitaire de la personne, acte concret
115
assumé, et concentré toutes ces tensions dans la
tension
originelle et solitaire de la personne, acte concret par excellence,
116
en éléments désormais dépravés, car leur mise en
tension
ne les a pas laissés intacts. Ce relâchement n’est pas un apaisement,
117
re à la grande discussion millénaire, à la grande
tension
spirituelle dans laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur. Te
118
laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur.
Tension
dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther, permet de d
119
ur la contradiction fondamentale qui constitue la
tension
la plus féconde de l’œuvre de Nietzsche, on n’a rien écrit de meilleu
120
ntre service civil et travail qualifié ou dans la
tension
entre communes autonomes et organes administratifs centralisés. Or, l
121
e, de cette discussion séculaire, de cette grande
tension
spirituelle dans laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur : l
122
l’abri d’un faux équilibre, — d’un équilibre sans
tension
. Ici interviendra le second fait : l’équilibre social, pour rester sa
123
qu’on pourrait nommer l’ascèse personnaliste, la
tension
même qui constitue la personne et l’identifie, l’effort de l’homme po
124
omme, ce qu’il a proprement d’humain, c’est cette
tension
entre les autres et lui, et le problème est de trouver, tout en march
125
, et la nature ; mais de cette relation, de cette
tension
, la résultante sera constamment dirigée vers lui-même, je veux dire v
126
volte même assure nos relations avec le monde. La
tension
se produit de nouveau entre les pôles individu et société. Mais sa ré
127
l’abri d’un faux équilibre, — d’un équilibre sans
tension
. Ici interviendra le second fait : l’équilibre social, pour rester sa
128
rits exigeants se plaignent : il n’y aura plus de
tension
créatrice chez ces hommes grossièrement satisfaits. Qu’est-ce que cel
129
re à la grande discussion millénaire, à la grande
tension
spirituelle dans laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur. Te
130
laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur.
Tension
dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther, permet de d
131
s obstacles institutionnels entraîne une chute de
tension
morale d’où résulte une immense confusion. L’adultère devient un suje
132
ques. Et l’aventure reprendra son départ dans une
tension
incalculablement plus forte que celle qui s’institua au xiie siècle.
133
des moyens prédestinés à l’exalter. Telle fut la
tension
permanente d’où jaillirent nos plus belles créations. Mais ce qui pro
134
serait vouloir supprimer l’un des pôles de notre
tension
créatrice. De fait, cela n’est pas possible. Le philistin qui « conda
135
t mutuellement par leur opposition, et créent des
tensions
fécondes. La civilisation et la culture naissent et vivent de tension
136
civilisation et la culture naissent et vivent de
tensions
de ce genre. Prenez l’exemple d’un tableau. Il ne s’agit pas de mélan
137
foi. Mais dans cette atmosphère de saturation, la
tension
religieuse, l’idée transcendentale, l’élan vers le sublime, ne peuven
138
de la passion qu’elle prétendait guérir. D’où la
tension
inégalée de ce « théâtre du devoir » — comme le récitent et le récite
139
contradiction de Don Juan et de Tristan, dans la
tension
insupportable de l’esprit qui vit cette contradiction parce qu’il sub
140
venture privée. Mais cela ne peut qu’augmenter la
tension
de l’ensemble, personnifié dans la Nation. L’État-nation dit aux Alle
141
— et c’est la nouvelle passion. Ainsi toutes les
tensions
supprimées à la base viennent s’accumuler au sommet. Or il est clair
142
s obstacles institutionnels entraîne une chute de
tension
morale d’où résulte une immense confusion. L’adultère devient un suje
143
ques. Et l’aventure reprendra son départ dans une
tension
incalculablement plus forte que celle qui s’institua au xiie siècle.
144
serait vouloir supprimer l’un des pôles de notre
tension
créatrice. De fait, cela n’est pas possible. Le philistin qui « conda
145
. Le paradoxe central d’une pièce sur Nicolas, sa
tension
créatrice, réside donc dans ce fait, qui rappelle notre devise conféd
146
foi. Mais dans cette atmosphère de saturation, la
tension
religieuse, l’idée transcendantale, l’élan vers le sublime, ne peuven
147
de la passion qu’elle prétendait guérir. D’où la
tension
inégalée de ce « théâtre du devoir » — comme le récitent et le récite
148
contradiction de Don Juan et de Tristan, dans la
tension
insupportable de l’esprit qui vit cette contradiction parce qu’il sub
149
venture privée. Mais cela ne peut qu’augmenter la
tension
de l’ensemble, personnifié dans la Nation. De 1933 à 1939, l’État-nat
150
— et c’est la nouvelle passion. Ainsi toutes les
tensions
supprimées à la base viennent s’accumuler au sommet. Or il est clair
151
s obstacles institutionnels entraîne une chute de
tension
morale d’où résulte une immense confusion. L’adultère devient un suje
152
serait vouloir supprimer l’un des pôles de notre
tension
créatrice. De fait cela n’est pas possible. Le philistin qui « condam
153
foi. Mais dans cette atmosphère de saturation, la
tension
religieuse, l’idée transcendantale, l’élan vers le sublime, ne peuven
154
de la passion qu’elle prétendait guérir. D’où la
tension
inégalée de ce « théâtre du devoir » — comme le récitent et le récite
155
contradiction de Don Juan et de Tristan, dans la
tension
insupportable de l’esprit qui vit cette contradiction parce qu’il sub
156
venture privée. Mais cela ne peut qu’augmenter la
tension
de l’ensemble, personnifié dans la Nation. De 1933 à 1939, l’État-nat
157
— et c’est la nouvelle passion. Ainsi toutes les
tensions
supprimées à la base viennent s’accumuler au sommet. Or il est clair
158
s obstacles institutionnels entraîne une chute de
tension
morale d’où résulte une immense confusion. L’adultère devient un suje
159
serait vouloir supprimer l’un des pôles de notre
tension
créatrice. De fait cela n’est pas possible. Le philistin qui « condam
160
r les résultats momentanés et mesurer le degré de
tension
du combat spirituel où l’homme devient personne, et « s’autorise » d’
161
unique d’une personne, c’est d’abord mesurer les
tensions
singulières au sein desquelles elle apparut ; c’est approfondir les d
162
her, les données « personnelles » dont la mise en
tension
a pu produire les formes qu’on y observe. Ce sont moins les idées qui
163
à la nature même du sujet que j’ai embrassé : la
tension
créatrice des personnes. Je n’offre au lecteur qu’un effort. Je lui d
164
t rien de plus que leur propre rationalisme, sans
tension
ni grandeur : ils ne savent pas voir dans la sagesse faustienne qu’el
165
ccidental, dès qu’il atteint les régions de haute
tension
où la seule « orientation » qu’il adopte suffit à déterminer une suit
166
diateur Toute grandeur naît d’un rapport, d’une
tension
entre plusieurs éléments mesurables. Il n’est pas de grandeur percept
167
s. Mais où chercher, chez Goethe, les éléments de
tension
et les mesures ? Où, sinon en lui-même, je veux dire entre ce qui lui
168
èrement conquis, cette lutte enfin où résident sa
tension
et sa grandeur propres, comment ne pas voir qu’elle est proprement al
169
rapports singuliers et intimes qui instituent la
tension
personnelle. Mais alors, comment l’homme qui se découvre multitude et
170
homme est dans son acte. Tout acte est passage et
tension
, — passage de la mort à la vie, tension entre ce qui résiste et ce qu
171
assage et tension, — passage de la mort à la vie,
tension
entre ce qui résiste et ce qui crée, victoire de la Parole sur la cha
172
héroïque. Dans cette chair qui peut vieillir, la
tension
de la mort et de la vie a mis des marques victorieuses. Qu’est-ce que
173
es deux noms ne désignent-ils pas les pôles de la
tension
spirituelle la plus vertigineuse qu’il soit donné de vivre à un Occid
174
re à la grande discussion millénaire, à la grande
tension
spirituelle dans laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur. Te
175
laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur.
Tension
dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther, permet de d
176
es — conflit victorieux pour la foi — résident la
tension
proprement luthérienne et le sens de la vocation. La grandeur sans me
177
érarchie révélatrice de sa personne. Ce serait la
tension
instituée entre une exigence esthétique dont le principe est propreme
178
, et une éthique qui se voudrait « immoraliste ».
Tension
finalement résolue au bénéfice — énigmatique — de la morale, c’est-à-
179
ne n’a pas d’autre siège, elle est ce complexe de
tensions
, cette équation fondamentale de l’être. La première impression qu’on
180
n par l’acte. Instauration de la personne dans la
tension
entre l’objet et la volonté formatrice, rédemption par l’effort créat
181
miques, tantôt clichés dans leur moment d’extrême
tension
, tantôt largement résumés de leur naissance à leurs possibles conclus
182
paix spirituelle s’établira finalement quand les
tensions
entre les éléments seront équilibrées. Au centre de la carte, un larg
183
vibration ?) ⁂ Or ce dosage de monde et de moi en
tension
peu souvent relâchée, cette interaction perpétuelle du témoignage et
184
itesse préparerait l’ère des Illuminés… L’extrême
tension
de l’esprit peut aboutir à des matérialisations, cependant que l’extr
185
r à des matérialisations, cependant que l’extrême
tension
de la matière explose en subtilité. Double mouvement dont l’axe se no
186
omme, ce qu’il a proprement d’humain, c’est cette
tension
entre les autres et lui, et le problème est de trouver, tout en march
187
, et la nature ; mais de cette relation, de cette
tension
, la résultante sera constamment dirigée vers lui-même, je veux dire v
188
volte même assure nos relations avec le monde. La
tension
se produit de nouveau entre les pôles individu et société. Mais sa ré
189
l’abri d’un faux équilibre, — d’un équilibre sans
tension
. Ici interviendra le second principe : l’équilibre social, pour reste
190
rits exigeants se plaignent : il n’y aura plus de
tension
créatrice chez ces hommes grossièrement satisfaits. Qu’est-ce que cel
191
t mutuellement par leur opposition, et créent des
tensions
fécondes. La civilisation et la culture naissent et vivent de tension
192
civilisation et la culture naissent et vivent de
tensions
de ce genre. Prenez l’exemple d’un tableau. Il ne s’agit pas de mélan
193
volume, et voici que j’y retrouve l’angoisse, la
tension
, et l’émotion finale de la journée que nous venons de vivre, mais tou
194
, à la fois autonome et solidaire. Il vit dans la
tension
entre ces deux pôles : le particulier et le général ; entre ces deux
195
ochain — indissolubles. Cet homme qui vit dans la
tension
, le débat créateur, le dialogue permanent, c’est la personne. Voici d
196
nne, à la fois libre et engagé, et vivant dans la
tension
entre l’autonomie et la solidarité, correspond le régime fédéraliste.
197
existence acceptée, dans leur dialogue, dans leur
tension
féconde. ⁂ Lorsqu’on lit les anciens historiens suisses, j’entends ce
198
ut rétablir une éthique, c’est-à-dire recréer des
tensions
entre la « nature » et un ordre, ou plus exactement : entre nos insti
199
soient discutés et, si possible, résolus, où les
tensions
fécondes puissent s’exercer enfin librement. Un monde où l’on puisse
200
manente, un certain équilibre humain résultant de
tensions
innombrables. Cela, on nous le laisse encore, et à vrai dire, c’est l
201
Mais il entend les assumer et consister dans leur
tension
, en équilibre toujours menacé, en agonie perpétuelle. Cette agonie, l
202
sur l’homme lui-même, créateur ou victime de ces
tensions
, l’effort principal de l’esprit. Européenne sera donc, typiquement, l
203
, comme dans les structures politiques, les mêmes
tensions
fondamentales, je les nommerai : fédéralistes. Ici, Mesdames et Messi
204
ationalisme à une espèce de court-circuit dans la
tension
normale qu’il s’agit de maintenir entre le particulier et le général.
205
d’équilibre ou de relâchement d’une seule et même
tension
fondamentale, d’une condition profondément et vitalement contradictoi
206
celles qui, comme le Reich d’Hitler, souffrent de
tensions
intérieures telles qu’on ne peut les résoudre, en cas de crise, que p
207
. Cette absence d’opposition réelle, ce manque de
tension
créatrice, ce défaut de toute force subversive capable d’incarner les
208
nne, à la fois libre et engagé, et vivant dans la
tension
entre l’autonomie et la solidarité, correspond le régime fédéraliste.
209
ersalisme, liberté et engagement, et vingt autres
tensions
dans tous les ordres, vingt autres couples combinés et permutés, sans
210
namisme incomparable, sont nés précisément de ces
tensions
, de ces dialogues, de cette infinie polémique. De là cette inquiétude
211
’une à l’autre, mais au contraire de maintenir en
tension
, de composer en vivant équilibre. Ainsi sur le plan politique : auton
212
manente, un certain équilibre humain résultant de
tensions
innombrables. Cela on nous le laisse encore, et, à vrai dire, c’est l
213
Mais il entend les assumer et consister dans leur
tension
, en équilibre toujours menacé, en agonie perpétuelle. Cette agonie, l
214
sur l’homme lui-même, créateur ou victime de ces
tensions
, l’effort principal de l’esprit. Européenne sera donc, typiquement, l
215
, comme dans les structures politiques, les mêmes
tensions
fondamentales, je les nommerai : fédéralistes. Ici, mesdames et messi
216
ationalisme à une espèce de court-circuit dans la
tension
normale qu’il s’agit de maintenir entre le particulier et le général.
217
d’équilibre ou de relâchement d’une seule et même
tension
fondamentale, d’une condition profondément et vitalement contradictoi