1
Barrès. Le rapprochement est peut-être prématuré,
tout
au plus peut-on dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre, comme cel
2
la vérité. Dès son premier livre, il s’est montré
tout
entier, il a bravement affirmé son unité. Car le temps n’est plus, où
3
doctrine de M. de Montherlant, qui en est sortie
toute
formée et casquée pour la lutte de l’après-guerre. ⁂ Deux philosophie
4
urras, est ce qu’il importe de sauvegarder, avant
tout
autre principe. Jusqu’ici, rien d’original dans cette conception simp
5
rs par des façons cavalières un peu intimidantes.
Toute
une partie du Paradis à l’ombre des épées 1, son dernier livre, est c
6
able : « Ces simplifications valent ce que valent
toutes
les simplifications, qu’on les appelle ou non idées générales, et j’a
7
e sauvage et déloyale, la morale d’équipe devient
toute
la morale, et les qualités indispensables au bon équipier deviennent
8
e monde ancien : La moitié est plus grande que le
tout
». Le sport comme un apprentissage de la vie : tout servira plus tard
9
ut ». Le sport comme un apprentissage de la vie :
tout
servira plus tard : Ô garçons, il y a un brin du myrte civique tress
10
uipe. Le cœur connaît la présence muette et sûre.
Toutes
ces choses ne se font pas en vain. Le chef se dresse entre les dix qu
11
échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi
tout
niais romantisme. Je sais bien ce qu’on objectera : le sport ainsi co
12
ormez des jeunes filles assez fortes pour pouvoir
tout
lire, et il n’y aura plus besoin de roman catholique. » C’est ce qu’o
13
elent de barbarie, un assez malsain goût du sang.
Tout
cela s’est purifié dans le Chant funèbre. Et une phrase telle que « …
14
ères. « Il faut que la paix, ce soit vivre. » Par
tout
un livre libéré de souvenirs héroïques, peut-être trop grands pour la
15
e qui fut Rome ou la Grèce, revivre sa tradition.
Toute
son œuvre pourrait se définir : la lutte d’un tempérament avec la réa
16
phée d’une génération casquée. Feu consumateur de
toute
faiblesse, flamme d’une pureté si rare en notre siècle, qu’elle paraî
17
primer, soit verbalement, soit par écrit, soit de
toute
autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pens
18
de la pensée. Dictée de la pensée en l’absence de
tout
contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthé
19
tout contrôle exercé par la raison, en dehors de
toute
préoccupation esthétique ou morale. » (p. 42). Le surréalisme ne sera
20
orte de méthode des textes généralisée ? Point du
tout
! Il paraît qu’il est la seule attitude littéraire aujourd’hui concev
21
u Rêve autant de cellules isolées que de rêveurs.
Toute
poésie est incommunicable, le poète étant un simple sténographe de se
22
ison aux 75 pages où il voulut nous persuader que
tout
poème doit être une dictée non corrigée du Rêve. Je reconnais à chaqu
23
r Breton de préméditation… À quoi sert, dès lors,
tout
cet appareil psychologique si scolaire ? À donner le change sur la pa
24
e que c’est que la « liberté » d’un esprit pur de
tout
finalisme ! Surréalisme S.A., entreprise pour l’exploitation de matér
25
ons d’une anarchie dont les causes semblent avant
tout
morales. Les tendances encore un peu vagues d’un groupe tel que Philo
26
fournissent un meilleur motif à l’admiration que
tout
le lyrisme dont on a voulu charger la « vie héroïque » de Vincent. M.
27
git, et Jean Schlumberger le définit encore : « …
tout
ce qui est opposé à l’esprit occidental, tout ce qui peut servir d’an
28
« … tout ce qui est opposé à l’esprit occidental,
tout
ce qui peut servir d’antidote à sa fièvre et à sa logique. » On confo
29
on.) Il y a enfin ceux qui refondent et combinent
toutes
ces opinions ; et ceux qui avouent n’en point avoir, sincérité trop r
30
nt n’en point avoir, sincérité trop rare… Presque
toutes
les réponses, conclusions ou interrogations, ont le défaut de n’être
31
vost, en un saisissant raccourci psychologique. «
Tout
homme normal est fait de plusieurs fous qui s’annulent », écrit-il. C
32
veut être soi purement, qui veut éliminer de soi
tout
ce qui est déterminé par l’extérieur, — ce fou que nous portons tous
33
». L’expérience est terminée. Artificielle comme
toute
expérience, elle n’en est pas moins probante. Une œuvre d’art que ce
34
Une œuvre d’art que ce petit livre ? C’est avant
tout
une démonstration ; mais, puissante de sûreté et d’évidence, elle a c
35
ies de son dernier roman sans exposer et discuter
toutes
les idées qu’elles illustrent. Les personnages discutent certes, mais
36
par ailleurs Vinet déborde le « sellièrisme » de
tout
son mysticisme protestant. Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière.
37
lectuelles et morales du grand vaudois. Vraiment,
tout
ce qui semble viable et humain dans la critique moderne du romantisme
38
’embrassaient comme des gens qui auraient eu faim
toute
leur vie… Markovitch, derrière sa vitre, tremblait si fort qu’il avai
39
pour l’exploitation des ruines. On sait le reste.
Tout
cela, Walpole ne le dit pas. Mais ses personnages le suggèrent de tou
40
le dit pas. Mais ses personnages le suggèrent de
toute
la force du trouble qu’ils créent en nous : Markovitch par exemple, o
41
rmer avec d’autant plus de force que « en situant
tout
le devoir chrétien dans l’accomplissement scrupuleux, joyeux et fidèl
42
devient frappant dans les générations nouvelles.
Toute
la jeune littérature décrit un type d’homme profondément antisocial,
43
ses derniers articles2. Il rendait responsable de
tout
le « mal », le romantisme — et c’est plus que probable. Mais il en ti
44
et culture de soi, telle peut être l’épigraphe de
toute
la littérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français pour
45
sage de sensibilités surmenées. Dégoût, parce que
tout
a été essayé. Dégoût, parce qu’on se connaît trop, et que plus rien n
46
positions qu’on vient d’esquisser. Mais on trouve
tout
dans les livres des jeunes, dites-vous, le pire et le meilleur, toute
47
s des jeunes, dites-vous, le pire et le meilleur,
toutes
les vieilleries morales et immorales, tous les paradoxes, le chaos, e
48
hoix parmi les éléments mêlés de la personnalité.
Toute
tendance qu’ils découvrent en eux est non seulement légitime à leurs
49
tourne alors en passion de détruire, en haine de
toute
stabilité, de toute forme. Attitude parfaitement folle, mais c’est ju
50
sion de détruire, en haine de toute stabilité, de
toute
forme. Attitude parfaitement folle, mais c’est justement de quoi se g
51
e commettre enfin l’acte vraiment indéfendable de
tout
point de vue… J’avais goûté à l’alcool singulièrement perfide de perd
52
ors enviées, et une nuit, nous fîmes le procès de
toutes
les jouissances humaines. L’espèce de sincérité terroriste dans laque
53
ous menait naturellement à repousser avec horreur
tout
argument d’utilité, et bien que nous niions toute vérité, nous étions
54
tout argument d’utilité, et bien que nous niions
toute
vérité, nous étions dominés par le sens d’une réalité morale absolue
55
faire abstraction du plan intellectuel sur lequel
tout
apparaît inutile et vain ? Je cite ces phrases, tirées d’un récit d’a
56
merci des circonstances extérieures qu’il méprise
toutes
également ; n’attendant rien que de ses impulsions et contemplant ave
57
re pour expliquer ce besoin de porter à son excès
toute
chose, au-delà de toutes limites. « Il n’y a que les excès qui mérite
58
oin de porter à son excès toute chose, au-delà de
toutes
limites. « Il n’y a que les excès qui méritent notre enthousiasme ».
59
s plus par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais
tout
cela : dégoût universel, désir de violences, gratuité des pensées et
60
ratuité des pensées et des actes, rêves éveillés,
tout
cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous voyons se fausser
61
stincts, la conscience de nos limites naturelles,
tout
ce qui servirait de frein à notre glissade vers des folies. ⁂ Recréer
62
ir parmi leurs instincts, ni de les améliorer 10.
Tout
ceci est assez nouveau. (Après tant de cocktails, quelle saveur a l’e
63
ceux dont Vinet disait qu’ils s’en vont « épiant
toutes
les émotions de l’âme, et lui multipliant ses douleurs en les lui nom
64
méthode de l’Évangile qui, prenant à plein poing
toutes
ces petites misères, en compose d’un seul coup une grande misère, et
65
coup une grande misère, et par ce moyen nous met
tout
d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de Dieu. » 1. Il ne s’
66
à l’action sociale des écrivains ? Peut-être. En
tout
cas je vois bien le mal qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’a
67
de l’expérience humaine. » (Aragon) 4. « Lorsque
tout
est fini » dans Libertinage. (NRF) 5. Détours de René Crevel ; les
68
ne fut plus loin de l’idéal goethéen : au lieu de
tout
composer en soi, on veut tout cultiver, et en fait l’on se contente d
69
ethéen : au lieu de tout composer en soi, on veut
tout
cultiver, et en fait l’on se contente d’une violence, d’un vice, d’un
70
etantes ou à une relation cinématographique. Mais
tout
cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre et ric
71
diens, ou d’analyses de démences mystiques ; mais
tout
cela est sublimé dans un monde poétique où il paraît inconvenant d’in
72
dans l’athéisme. Invraisemblablement ignorante de
toute
religion jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la vie », laquelle —
73
des points d’exclamation — trait commun à presque
toutes
les femmes auteur, et qui plaît aux lectrices — m’agace un peu ? C’es
74
lumière. « Le mystère se passe en plein jour et à
toute
vitesse. » Telle est bien la nouveauté de son théâtre et de l’art qu’
75
aître catholique.) Certes, il bannit le charme et
toute
grâce vaporeuse. Mais ses fleurs de cristal, si elles sont sans parfu
76
e qu’il nomme « élan mortel ». Cette inversion de
tout
ce qui est constructif et créateur, voilà je pense le véritable désor
77
météorologiques du succès d’une telle rencontre :
tout
alla froidement jusqu’à ce que la bise tombée permît à « l’atmosphère
78
racle, c’est l’esprit d’Aubonne. C’est ce miracle
tout
ce qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne cro
79
s qu’en terre romande. C’est l’esprit de liberté,
tout
simplement. Mais précisons : c’est bien plus que la liberté de défend
80
rare qu’on ne pense, à Aubonne on se sent prêt à
tout
lâcher pour une vérité nouvelle, on tient moins à convaincre qu’à se
81
es sur le doute, le modèle des réponses désirées.
Tout
cela, c’est l’atmosphère de la chapelle où ont lieu travaux et médita
82
nriod debout sur un tronc coupé n’eut pas trop de
toute
sa souplesse pour maintenir l’équilibre des discussions et de sa prop
83
crire à la brochure de la conférence3 pour savoir
tout
ce que je n’ai pas dit dans ces quelques notes. 3. Il suffit encore
84
rer des lignes droites, est le propre de l’homme.
Toutes
les civilisations fortes l’ont osé. Créer un espace architectural lum
85
iomphe de l’homme sur la Nature. Architecture : «
tout
ce qui est au-delà du calcul… Ce sera la passion du siècle ». v. «
86
suis-je ? Par ces trois mots commence le drame de
toute
vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien
87
rer, était-ce ma fatigue seulement qui me rendait
toutes
choses si méticuleusement insupportables, si cruellement présentes et
88
is. Mais en même temps que je le découvrais, dans
tout
mon être une force aveugle de violence s’était levée. Ce fut elle qui
89
istingue plus de l’animal. Louée soit ma force et
tout
ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompte, tout ce qui sourd en moi d
90
. Louée soit ma force et tout ce qui l’exalte, et
tout
ce qui la dompte, tout ce qui sourd en moi de trop grand pour ma vie
91
t tout ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompte,
tout
ce qui sourd en moi de trop grand pour ma vie — toute ma joie ! » Ce
92
t ce qui sourd en moi de trop grand pour ma vie —
toute
ma joie ! » Ce n’était plus une douleur rare que j’aimais dans ces b
93
peut-être arriverai-je à la vouloir, et c’est le
tout
. S’il est une révélation, c’est en me rendant plus parfait que je lui
94
Sur moi d’abord. Il ne faut plus que je respecte
tout
en moi. Je ne suis digne que par ce que je puis devenir. Se perfectio
95
de me replacer dans le sens de ma vie ; de rendre
toutes
mes forces complices de mon destin. D’abord donc, choisir Mes instinc
96
t oublier, d’où cette fatigue générale qui fausse
tout
, et qui s’oppose au perfectionnement de l’esprit, puisqu’elle ne perm
97
jouir, en même temps que ma puissance d’agir. Que
tout
cela s’agite sur fond de néant, je le comprends par éclairs, mais une
98
des phrases qu’il ne faut pas encore comprendre —
tout
est si fragile —, mais je sais quelle légèreté puissante, quelle conf
99
tendancieuse. 5. Quant à adhérer à une doctrine
toute
faite, ce me semble une dérision complète. Je m’étonne qu’après tant
100
ndre les excommunications et les intransigeances.
Toutes
les aspirations me paraissent légitimes chez d’autres, même celles qu
101
in du tableau des ruades, des chevaux qui partent
tout
droit, la tête dressée, des vachettes qui se mordillent et se frôlent
102
aud, cochon, saligaud ! » Il l’apostrophait ainsi
tout
bas, sur un ton révérenciel, et comme on déroule une litanie. Sous le
103
peut penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté,
tout
ivre de la fumée des sacrifices sanglants. Pour ma part, je le trouve
104
à de quoi faire oublier des défauts qui tueraient
tout
autre que lui. Certes, il ne soulève directement aucun des grands pro
105
lle attitude agace des gens qui se soucient avant
tout
de trouver des réponses de l’intelligence ou de la foi aux inquiétude
106
ue de Traz, et c’est ce qui donne à ses notations
tout
leur prix. Elles ne nous renseignent pas sur une partie orientale de
107
é du sens commun — mais qui reste trop méfiant de
tout
romantisme pour édifier aucun système. Le livre se termine par un voy
108
ême, cette façon de se placer en face des choses,
tout
près, mais sans jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa
109
es situer dans l’univers humain ». M. Fernandez a
tout
le talent qu’il faut pour lui faire acquérir droit de cité. Voici enf
110
il ne s’en suit pas forcément que l’on doit nier
toute
communication directe entre l’œuvre et le moi, comme le fait M. Ferna
111
me le spectacle des athlètes. Et c’est elle avant
tout
que j’admire dans ces Bestiaires, presque malgré leur sujet trop pitt
112
e tristesse. Seule une maison blanche est arrêtée
tout
près de l’eau. Mais ce n’est pas d’elle que vient cette chanson jamai
113
eintes du char, l’Italie des poètes… Mais ce pays
tout
entier pâmé dans une beauté que saluent tant de souvenirs n’a d’autre
114
u, puis perdent dans la nuit leurs lignes graves.
Toutes
ces formes devinées dans l’espace nous environnent d’une obscure conf
115
is se font un peu aigres et les couleurs fluides.
Toute
la tendresse que ranime un soleil lointain va tourner en cruelle méla
116
on ; notre individualisme en naît logiquement, et
toutes
nos catégories artificielles et nécessaires. Mais le monde échappe to
117
’idéal asiatique avec le nôtre. Mais je crois que
toute
intelligence européenne libre peut souscrire aux critiques du Chinois
118
Votre sincérité est-elle consentement immédiat à
toute
impulsion spontanée (Gide), ou « perpétuel effort pour créer son âme
119
(Rivière), ou encore refus de choisir, volonté de
tout
conserver en soi ? Ou bien une attitude en quelque sorte scientifique
120
. Le fait est que ce geste symbolique a déclenché
tout
un mouvement littéraire, celui-là même qui aboutit naguère au surréal
121
aître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas
tout
sur le personnage. Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. L
122
ais. C’est l’objection classique et irréfutable à
toute
introspection : ce daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procé
123
’en conviens. Pourtant, n’est-ce pas le schéma de
tout
un genre littéraire moderne, cette espèce de confession romancée dont
124
as produit une agitation accélérée et folle, puis
tout
finit dans un râle, brusquement c’est le vide. Centre de soi, l’aspir
125
s exactement faillite qu’il faudrait. Faillite de
toute
introspection, en littérature et en morale. Impossibilité de faire mo
126
bilité de faire mon autoportrait moral : je bouge
tout
le temps. Danger de faire mon autoportrait moral : je me compose plus
127
Gide : « L’analyse psychologique a perdu pour moi
tout
intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve ce qu’il imag
128
ent, d’une consolidation de l’individu mais avant
tout
un moyen de se connaître. Cependant, n’est-ce pas lui-même qui ajouta
129
ter d’être différent », ce qui est la négation de
tout
progrès moral. De la sincérité envisagée comme moyen de connaissance,
130
r sauter, une confiance dans l’élan qui échappe à
toute
analyse préalable et sans quoi le saut paraît impossible, absurde.) E
131
sincérité est la recherche, puis l’acceptation de
toute
tendance du moi, je réponds que le mensonge est sincère aussi, qui ré
132
eur », dit Max Jacob. « Être sincère, c’est avoir
toutes
les pensées » (Rivière). Mais on ne peut se maintenir dans cet état.
133
vous pousse à faire le saut dans le vide qu’exige
toute
foi ; c’est la volonté de sincérité, c’est-à-dire une sincérité tourn
134
mes pas, nous nous créons. Certains se refusent à
toute
intervention qui altérerait leur moi ; ils ne souhaitent que d’être l
135
soirs, alors qu’une symphonie de joies émanait de
toute
la vie : chaque chose proposait une ferveur nouvelle, et chaque être
136
qu’elle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers
tout
ce que momentanément je choisissais de laisser — et des baisers à tou
137
e, masque ambigu d’une liberté plus précieuse que
toute
certitude… Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je suis, mais ce que d
138
ma vérité, non pas ce que je suis, mais ce que de
toute
mon âme je veux être !… 1. La véritable description de l’élan supp
139
ster est plus sincère qu’analyser. 2. D’ailleurs
toute
la psychologie moderne souligne la quasi-impossibilité de traduire un
140
la publication de notre revue. Mais nous savons,
tout
comme M. Coué, que ce serait de mauvaise méthode. Et, comme M. Coué,
141
hode. Et, comme M. Coué, nous nous persuadons que
tout
ira très bien. Les circonstances l’exigent, d’ailleurs, plus que jama
142
etour. Certes, nous ne demandons pas qu’on prenne
toutes
nos obscurités pour des profondeurs. Et nous n’allons pas procéder à
143
reste cette chose unique et indéfinissable, comme
toute
chose vivante… Gerbe de fleurs disparates, aux tiges divergentes, mai
144
ain donc, premier mauvais garçon d’une race entre
toutes
bénie — par qui ? elle était anticléricale, on ne saurait le taire, —
145
, jeune fille, roulait gentiment sur ses pointes,
tout
scintillement pudiquement dissimulé. Vers 1 heure, elle éclaira d’une
146
Cette façon de ne pas y tenir, qu’il manifeste en
toute
occasion de sa vie est peut-être ce qui nous le rend le plus sympathi
147
nous appelions les âmes à la vie après seulement
toutes
les morts du plaisir », car elle sait « qu’entre les êtres, le bonheu
148
Quand enfin l’orchestre s’arrêta, je me trouvais
tout
près de vous. Mon ami me fit un signe discret, et déjà il se préparai
149
e me soulevait le cœur. L’aube parut. On éteignit
toutes
les lampes, et les couples charlestonnaient plus furieusement dans l’
150
J’ai dormi quelques heures, d’un sommeil triste,
tout
enfiévré par la crainte du réveil. Puis je suis revenu dans ces rues
151
ontradictoires… Un autobus de luxe s’était arrêté
tout
près de moi. Je vis un visage à l’intérieur se pencher vers la vitre…
152
regarder, à cause d’une incertitude qui redonnait
tout
son empire à ma timidité. Peut-être était-ce vous. Je ne saurai jamai
153
s des regards angoissés, avides, implorants. Oh !
toutes
les femmes que j’ai fait souffrir cette nuit d’un long regard de damn
154
agments de rêves et les personnages des affiches,
tout
en marchant sans fin dans les couloirs implacablement brillants, je m
155
pels d’autos dans la ville, mais il me semble que
toutes
choses s’éloignent de moi vertigineusement, par cette aube incolore.
156
ction, ce rongement, cette sournoise recherche de
tout
ce qui me navre au plus intime de mon être… Le revolver est chargé, s
157
es pétales de roses dans du cristal taillé, selon
toutes
les règles de l’art, mais que l’essence obtenue, si elle est de rose,
158
nt Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soirs où
tout
ça semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la responsabilité s’
159
in : « Le rideau se lève sur un miroir qui occupe
toute
la largeur de la scène. Titre : Socrate et Narcisse, un acte à grande
160
ncontre une femme qui incarne aussitôt à ses yeux
tout
ce qu’il attend de l’amour. Une confidence, un baiser, et il ne la re
161
s passions à nous-mêmes inavoués, rêves éveillés.
Tout
un système de valeurs lyriques et sentimentales que la raison ignore
162
essé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur
tout
ce qui est profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sacré
163
onnages spirituellement dessinés un de ces drames
tout
intérieurs dont il dit : « Personne ne peut juger du drame qui se jou
164
Hyppolite se passe en coulisse. Mais Phèdre avoue
tout
« devant le cadavre encore tout chaud ». Affreux. Aussi : « Elle mour
165
Mais Phèdre avoue tout « devant le cadavre encore
tout
chaud ». Affreux. Aussi : « Elle mourut. » On voit que cette bande es
166
éclater, tandis que des villes passent au fond à
toute
vitesse. Rigueur voluptueuse d’une colonnade, puis un jeu d’échec ser
167
tte éteint tous les personnages et lui-même. ⁂ Le
tout
ne dure pas 20 minutes. Et c’est heureux. Nous manquons d’entraînemen
168
ansplanter », un certain naturel est de rigueur ;
toute
bizarrerie détourne du véritable miracle auquel nous assistons. Mais
169
n autant qu’à l’approfondissement du moi, soif de
tout
et pourtant mépris de tout, procédant d’un goût de l’absolu à la fois
170
sement du moi, soif de tout et pourtant mépris de
tout
, procédant d’un goût de l’absolu à la fois mystique et anarchique : c
171
aines morales d’extrême moyenne d’où sont exclues
toutes
grandeurs au profit de fuites lâches qu’on veut nommer renoncements !
172
es lâches qu’on veut nommer renoncements ! Jouant
tout
sur une révélation possible, ou la naissance d’un prophète qui rappre
173
de colère où le thermomètre eût indiqué 39° selon
toute
vraisemblance. Et voici Aragon revêtu d’une dignité tragique qu’il tr
174
seulement transposé dans notre siècle et chez qui
tout
est devenu de quelques degrés plus violent, plus acerbe, plus profond
175
nt, plus acerbe, plus profond. En somme, et avant
tout
, un écrivain, un bel écrivain, comme on dit. Et qui sait tirer un adm
176
ne la peine de l’écraser, — c’est qu’il symbolise
tout
cet état d’esprit « bien Parisien » dont de récentes statistiques de
177
à dire des bêtises. Cf. certaines remarques — pas
toutes
— de novembre 1926. 2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueille
178
isir… III Il y a des gens qui croient avoir
tout
dit quand ils ont montré à l’origine de telle doctrine mystique une e
179
ontaigne, Descartes, Schiller, Voltaire, etc., et
tout
ce qui leur correspond dans l’ordre politique par exemple. Parce que
180
ets de votre mépris, en prenant le contre-pied de
tout
ce qu’il inspire ? Alors que cette réaction même est ce qu’il y a de
181
es au surréalisme, ce produit parisien qui, comme
tout
ce qui est parisien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais
182
ison même encore s’ils ont tort, envers et contre
toutes
les critiques qu’on pourrait leur adresser, parce que ces « maudits »
183
n perpétuelle une perpétuelle insurrection contre
tout
ce qui prétendait nous empêcher de vivre, de rêver et de souffrir : c
184
e amoureuse ; nous cherchions cette Révolution de
toutes
nos forces et séductions, comme on cherche cette femme à travers tout
185
éductions, comme on cherche cette femme à travers
toutes
les femmes. C’était un vice, la révolution-vice. Mais on ne vit, on n
186
esse, mais voyons des affaires plus sérieuses. Et
tout
est dit. Ah ! c’est vrai, il allait oublier, il y a encore cette hist
187
tante au parfum de passions, c’est une atmosphère
toute
chargée d’éclairs qui nous atteignent sans cesse au cœur et nous revê
188
passant près de lui le sourire d’amitié mortel de
tout
ce qui n’arrive jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il pensa
189
vers le soleil du haut-lac. Justement, voici que
tout
va s’ouvrir, qu’un monde s’est ouvert devant lui. Et l’eau n’est pas
190
une part, la dispersion des efforts artistiques.
Tout
ce monde d’amateurs de découvertes, de snobs, de marchands de tableau
191
être appelés jeunes, c’est par leurs œuvres avant
tout
. D’autre part je préfère la légende à l’histoire comme la peinture à
192
ors et personnages semblent d’une matière idéale.
Tout
est lisse et parfait. Trop parfait seulement. Il manque à ces recompo
193
e « simplicité précieuse », il sait la conférer à
tout
ce qu’il touche, qu’il décore une bannière, fabrique une poupée, comp
194
streindre à la voluptueuse rigueur latine, et qui
tout
en s’épurant dans des formes claires a su les renouveler. Il nous app
195
ai dire j’en vois peu parmi les jeunes qui vouent
tout
leur amour à la peinture pure. Je crois même que, Paul Donzé touché à
196
istesse qui ne s’affiche pas, mais s’insinue dans
toute
sa palette, ce charme enfin, ce je ne sais quoi qu’on cherche en vain
197
ue l’on consente en effet à telle déformation, et
tout
devient satisfaisant. Ce lyrique, ce mystique exige pour être compris
198
ntres de ce pays pour qui la couleur existe avant
tout
. Mais la nostalgie de Bouvier l’entraîne à mille lieues des jardins d
199
beau dessin, qui ont du poids et nulle lourdeur,
tout
cela communique une impression de puissance domptée et qui semble se
200
l est artisan, dans le beau sens ancien du terme,
tout
comme son frère Charles Barraud, qui lui, passe ses journées à vendre
201
les, moins intensément réalistes, plus fins, mais
tout
aussi habiles dans l’utilisation du clair-obscur qui simplifie et ren
202
Harder, qui est mort jeune, sans avoir pu donner
toute
sa mesure. Il a laissé surtout des dessins, d’une sûreté un peu tradi
203
lpteur qui saura s’imposer. Léon Perrin a compris
tout
le parti qu’on pouvait tirer des principes cubistes dans un art dont
204
Le Corbusier8, Meili, Evard, Perrin, manifestent
toutes
une recherche de la simplicité savante et de la perfection du métier,
205
evel, La Mort difficile (mai 1927)ai Le jeu de
tout
dire est une des plus tragiques inventions de l’inquiétude actuelle.
206
la sincérité qui me paraît proprement inhumaine.
Tout
dire, vraiment ? C’est l’exigence d’une détresse cachée ; elle fait b
207
ne détresse cachée ; elle fait bientôt considérer
toute
joie comme illusoire et livre l’individu pieds et poings liés à l’obs
208
style abstrait, semé de redites et d’expressions
toutes
faites qui trahissent une écriture hâtive. Mais il y a dans l’œuvre d
209
e de leur vie, car ils aimaient en moi par-dessus
tout
la vertu que je leur devais. Pourtant, je ne détournai pas mes yeux d
210
bonheur de la saison. — Au soir, mon père savait
tout
. Il effleura mon front de ses lèvres sans une parole quand je vins lu
211
e et pleura. Alors une rage s’empara de mon corps
tout
entier, je criai un juron, claquai la porte et courus dans ma chambre
212
eaux, des nuages, une avenue et ses autos rouges,
tout
un couchant de grand port de la Méditerranée. Nous nous aimâmes en si
213
c un enthousiasme juvénile, c’est-à-dire cynique,
toutes
les offres du hasard, ce poète immoral et malicieux. » Je ne sais dan
214
robé des années de joie au profit d’une vertu que
tout
en moi reniait obscurément. Je sentais bien que le ressort secret de
215
e de l’agacer en maint endroit. « Une chose avant
tout
me frappe — dit-il, lâchant tout de suite ses compliments, ce qui est
216
la sensibilité, l’atrophie du sens critique sous
toutes
ses formes : raison, jugement, simple bon sens, et l’ignorance systém
217
ervice des sacro-saints Principes au nom desquels
tout
se ligue aujourd’hui pour anéantir la seule chose qui reste à nos yeu
218
s fatigue ; que c’est une vraie manie de nommer à
tout
propos d’Annunzio, Pola Negri, Charly Clerc, Mrs. Balfour. Vous parle
219
rer dans les cafés. Et puis, c’est égal, ce soir,
tout
cela est sans importance, car voici « l’heure des petits arbres pourp
220
is ces noms, ces opinions, ces titres de livres :
tout
cela jaillit, s’entrechoque, s’annule. Poussière. Ma vie est ailleurs
221
renversent. Des présences tellement intenses que
tout
se fond catastrophiquement dans l’infini de la seconde. Des peurs san
222
de. Des peurs sans cause, plus vides que la mort.
Toutes
ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles, c’est-à-dire agissantes,
223
la mentalité scolaire et primaire en particulier,
toute
connaissance véritable du monde.) Littérature : un vice ? Peut-être.
224
ours sont des pastiches de Morand, et ils en sont
tout
fiers : « Il n’y a plus qu’à les écrire ». o. « La part du feu. Lett
225
derne, merveilleuse mécanique sévère et dénuée de
tout
secours de l’Esprit. Mais un jour viendra où les hommes se révolteron
226
s retirons : et ce n’est pas que nous ayons brûlé
toutes
nos cartouches. Ni que l’indignation provoquée sur tous les bancs par
227
e nos articles nous épouvante. Notre retraite est
toute
« statutaire » — si l’on ose dire. Elle nous permet donc de considére
228
eut quelques découvertes qui nous consolèrent de
tout
le reste. Et maintenant voici Genève et son mystère. Car chaque ann
229
isible. Que nous apportera le Central de Genève ?
Tout
est possible : la guerre et la paix, la tradition, l’anarchie, l’iron
230
rémissent encore les ailes intactes ; l’évocation
toute
nervalienne en sa nostalgie, de la jeune étrangère dont on rêve à 15
231
qui se contentent du mot fumeux pour caractériser
tout
lyrisme germanique, il faudra opposer l’excellent petit livre d’Edmon
232
au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime plus que
tout
la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compris que ce
233
elligent. Et plein de verve, et pas embarrassé du
tout
pour vous lâcher un beau pavé mathématique au milieu d’une effusion «
234
que je savais très clairement que je gagnerais à
tout
coup. L’étranger se mit à discourir. Et dans mon ivresse, ses paroles
235
e à ta course aveugle ; tu n’aurais pas trouvé ça
tout
seul, avec tes airs pessimistes. De nouveau, d’un coup de dés, je bou
236
egarde avec inquiétude, parce que je ne suis plus
tout
à fait le même. Puis elle me laisse, parce que le lait va monter. Alo
237
re, une organisation générale de la vie mondiale.
Toutes
les forces du temps y concourent obscurément ; et, pour peu que cela
238
r de certaines évidences, on préfère affirmer que
tout
est incompréhensible. L’homme moderne recule devant l’évidence de la
239
ssi. Son succès sans précédent le met à l’abri de
toutes
les attaques, du point de vue technique. L’organisation de ses usines
240
ie de ceux qui n’en veulent pas Nous avons dit
tout
à l’heure quel fut le but de la vie de Ford, sa « grande et constante
241
a « grande et constante ambition ». Il semble que
toute
sa carrière — pensée, méthode, technique — soit conditionnée jusque d
242
soit l’état du marché. » Il semble que cela soit
tout
à l’avantage du client. Mais cherchons un peu les causes réelles de c
243
et que, sans cette baisse, il n’eût pas acheté du
tout
. Autrement dit, il est trompé par la baisse. L’industriel comptait. L
244
envahir un cerveau moderne au point d’en exclure
toute
considération de finalité. Mais cet aveuglement fondamental n’empêche
245
agner, par ce moyen, de quoi vivre convenablement
tout
en restant maître de régler à sa guise le détail de sa vie privée. Ce
246
quels on cultive, on fabrique, on transporte. » «
Toute
notre gloire est dans nos œuvres, dans le prix que nous payons à la t
247
pas assez aux raisons que nous avons de le faire.
Tout
notre système de concurrence, tout notre effort de création, tout le
248
s de le faire. Tout notre système de concurrence,
tout
notre effort de création, tout le jeu de nos facultés semblent dirigé
249
me de concurrence, tout notre effort de création,
tout
le jeu de nos facultés semblent dirigés uniquement vers la production
250
plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui
tout
réussit, messianisme de la machine, méconnaissance glorieuse des forc
251
onnaissance glorieuse des forces spirituelles, le
tout
agrémenté d’humour et exposé avec un simplisme qui emporte à coup sûr
252
-pensée sournoise que, si cela ratait, on gardait
toutes
les autres chances. J’accorderai que le progrès matériel n’est pas ma
253
admirer mutuellement leur culture », dit Ford. Et
tout
est dit ! Le simplisme arrogant avec lequel, de nos jours, on tranche
254
que chose de très sympathique et pas dangereux du
tout
. On n’en fait pas une philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute, cela
255
ubsiste le peu de morale nécessaire aux affaires,
tout
ira bien. (On pense que les formes de la morale peuvent exister sans
256
s un tour de tourniquet anéantissait cette Vienne
tout
occupée à ressembler à l’idée qu’on s’en fait. Le Ring, trop large, o
257
anger. Mais le thème de la Barcarolle s’empare de
tout
mon être — ainsi d’autres deviennent patriotes au son d’une fanfare m
258
tants les accords d’une harmonie surnaturelle. Et
tout
cela chanté dans une langue que je comprends mal. Je me penche vers u
259
. L’envie me prend d’aller le rejoindre. Me voici
tout
abandonné à l’évocation d’un amour tragiquement mêlé à des forces inc
260
le pouvoir de cette musique. Voici que vous êtes
tout
près de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ; personne pourt
261
s tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé
tout
haut ; personne pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je être le
262
pour une élégance très moderne. Il n’y avait dans
toute
sa personne rien de positivement démodé ; je n’eus même pas le sentim
263
onner pour quoi que ce soit. Cette ville, qui est
toute
caresses, a peur de l’étreinte… C’est d’ailleurs une chose que je com
264
. De terreur, le homard avait rougi : il conserva
toute
la nuit une magnifique couleur orangée. Gérard semblait habitué à ces
265
était-ce la même sous deux attributs différents.
Toutes
les femmes qui m’ont retenu un instant, c’était parce qu’elles évoqua
266
fant était charmante, comme elles le sont presque
toutes
dans cette ville, — du type que Gérard et Théo nommaient « biondo et
267
usqu’à l’insensibilité et l’Illusion étendait sur
toutes
choses une aile d’ombre flatteuse aux caprices redoutables. Cette nui
268
aux nous parlèrent, bientôt dissous dans le vent.
Tout
était reflet, passages, allusions. Plus tard, dans un petit bar laqué
269
entiments qui montre vivantes dans la même minute
toutes
les incarnations d’un amour dont l’être éternel apparaît peu à peu, à
270
ec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle
tout
dans le temps et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revi
271
es aimés revivent dans cette coupe de songes avec
toutes
leurs illusions, — illusions des formes passagères que nous croyons s
272
ainsi la Lune et sa moitié d’ombre. Et parce que
tout
revit en un instant dans cette vision, il connaît enfin la substance
273
connaît enfin la substance véritable et unique de
toutes
ses amours, il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames
274
t finissent aux pierres précieuses en passant par
toutes
les formes animales. Pour lui, les choses n’ont d’intérêt que par les
275
e vie résume cette vie entière et fait allusion à
tout
ce qu’il y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il f
276
c’est une Vie simultanée de Gérard, qui tiendrait
toute
en une heure, en un lieu, en une vision. » Nous sortîmes. Seules des
277
e petite portion et la fit prendre au homard avec
toutes
sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’un œil las, trop las po
278
d’un pied sur l’autre dans de la neige fondante,
tout
en croquant une de ces saucisses à la moutarde qu’on appelle ici « Fr
279
solences sur les chapeaux noirs de ses cavaliers.
Tout
cela s’empila dans des autos ; en dix minutes, il n’y eut plus person
280
sortie des invités, sur une femme qui s’en allait
toute
seule vers une auto à l’écart des autres. Une femme aux cheveux noirs
281
es journaux du matin, des triporteurs passèrent à
toute
vitesse, m’éclaboussant de neige et de titres dépourvus de sens. Je d
282
, mais les poètes. Or Jules Verne fut poète avant
tout
— et ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science
283
en France — vers la politique. Or ces ennemis de
toute
littérature voient leurs avances dédaignées par les communistes, gens
284
émeuvent les masses de coolies, d’ouvriers armés,
toute
cette Chine qui s’éveille au sein même de la lutte qui met aux prises
285
une forme abstraite et poétique. Mais cette fois
tout
est concrétisé en hommes, en meurtres, en décrets. Qu’il décrive la v
286
cet aveu de Garine est décisif : « La Révolution…
tout
ce qui n’est pas elle est pire qu’elle… » Expérience faite, l’absurde
287
té par l’insolence d’une psychologie qui rabaisse
tout
, peut conduire à préférer un mensonge qui n’est, hélas, qu’une déform
288
e de travail, de façon à pouvoir s’y surprendre à
tout
instant. Cet exercice — essayez ! — ne tarde pas à devenir obsédant.
289
peu plus tard, ce fut un jour de grand soleil sur
toutes
les verreries de la capitale. Les fenêtres battaient. Le soleil et «
290
t tranquille, anglo-saxonne et peu à peu entraîne
tout
un branle-bas d’évocations hautes en couleur, de rêves, de visages, t
291
ves saisissantes sur l’époque. Anderson est avant
tout
un poète, un homme qui aime inventer et que cela console des nécessit
292
que de gosses à laquelle nous nous livrons, voilà
tout
, moi et les autres”, me disais-je parfois, et il y avait des moments
293
is presque à me convaincre que si je m’approchais
tout
à coup par-derrière d’un homme ou d’une femme quelconque, et disais “
294
dessus, bras dessous en riant de nous-mêmes et de
tout
le reste, nous amusant comme des fous ». Mais non, on ne le secouera
295
tte ivresse ; autrement que par des cris. 5. Avec
toutes
les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-Lettres est une l
296
dire ici : les anciens bellettriens qui ont perdu
toute
foi ne connaîtront pas de pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’ont pas
297
e, mais l’anecdote bien tournée, des noms connus.
Tout
est sur le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme t
298
an ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme
tout
cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là on ne se n
299
lles de l’Opéra aussi sont en grosses lettres, et
tout
cela finira bien par s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette
300
on renouvelle de temps à autre, à lire des potins
tout
en essuyant une moustache de crème fouettée ? Budapest : une vague de
301
Hongrie, des portraits de lord Rothermere, et sur
toutes
les portes le fameux : « Non ! non ! jamais ! » Officiers élégants, t
302
ux : « Non ! non ! jamais ! » Officiers élégants,
tout
de noir vêtus, belles femmes aux voix agréablement rauques… Sortez po
303
, d’or et de violet. Puis une rue de pierre grise
toute
boursouflée de prétentions munichoises. Puis un palais gothique 1880,
304
e plus un Européen ne sait le faire, et dansent à
tout
propos de folles « czardas » qui deviennent tourbillonnantes et finis
305
ue puérils et nostalgie des grandeurs de naguère,
tout
cela compose un visage romantique et ardent dont le voyageur s’éprend
306
égagée et qu’elle voit dans une autre lumière : «
Tout
semblait vivre au fond d’un insistant regard. » Le poète des Gravitat
307
» n’est-ce point l’acte essentiel de la poésie ?
Toute
poésie véritable n’est-elle pas proprement « saisissante » ? Mais le
308
u d’un piano dont il a coupé les cordes, mais pas
toutes
, en sorte que plusieurs touches sonnent encore, et c’est là-dessus qu
309
avec son banc et ses lilas fleuris qui trempent…
Tout
est familier, paisible au soleil. Il passait des heures à cette fenêt
310
Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que
tout
cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces
311
tions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville,
tout
semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop court
312
ilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent
tout
seuls… Et puis, il lui est arrivé quelque chose de terrible, où il a
313
néreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’amour,
tout
justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous entr’o
314
leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre !
Tout
redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tout se re
315
autour de moi insuffisant, transitoire, allusif.
Tout
se remet à signifier l’absence. 11. Bettina von Arnim-Brentano : D
316
ristés par le temps, des visages qui ne sont plus
tout
à fait les mêmes, des bonheurs qui signifient plus de désespoir qu’il
317
parfois dans les maisons des grands bourgeois, où
tout
, soudain, devient plus terne. Mais bien vite un intermède bouffon, im
318
qui ne serait fait que de ces intermèdes ; pur de
tout
souci de vraisemblance extérieure ; qui ne serait qu’invention, qui i
319
es à sa mise en demeure. Je suis loin de partager
toutes
les idées de M. Benda, sur le plan philosophique en particulier, où j
320
, un polémiste qui joue de la raison ratiocinante
tout
comme si elle n’était pas le contraire de la Raison de Spinoza. Nul m
321
uter à M. Benda, c’est son dur amour de la vérité
tout
court. Celle-là même qui paraît anarchique dans un monde où tout est
322
le-là même qui paraît anarchique dans un monde où
tout
est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai que relati
323
la science apprise à l’école appauvrit l’homme de
tout
ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place que des l
324
assez différent, moins philosophique et point du
tout
technique. J’apporte un témoignage personnel, une réaction de tempéra
325
mpérament. Je marque d’autre part la nécessité de
tout
cela qui me blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de tout ce
326
blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de
tout
ce qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’autres à
327
va voir comment. De pareils souvenirs légitiment
toutes
les haines. Je serai méchant, parce que j’en ai gros sur le cœur. D’
328
l y a les raisons. Hors le domaine de l’amour, où
tout
se confond miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je demande l
329
e d’après Karl Marx, le vol des frères Wright, et
tout
bêtement, c’est le cas de le dire : l’instruction publique.) Résumé :
330
la question de droit. Certains, en effet, tirent
toute
leur force dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils
331
es belles analyses logiques, et grammaticales, où
tout
retombait droit… Et de ces beaux problèmes d’arithmétique où il falla
332
arnets hebdomadaires, et une semonce à nous gâter
toute
une journée. Une journée d’enfance gâtée. Et d’ailleurs, multiplier l
333
e dans un rêve, des matins de dimanche sonores et
tout
propres, la cuiller d’huile de foie de morue avant le repas, et le mo
334
te, ce souci qui renaît chaque jour, je pense que
tout
cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avais appris
335
ont 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en
tout
. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à perso
336
e, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus,
toutes
choses égales d’ailleurs, dans un certain domaine, c’est vrai. (Il y
337
ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en
tout
? Et la première réponse fut : Il faut que ce soit vrai, pour que la
338
les de la science appliquée. On nous faisait voir
tout
au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers les
339
herie, c’est-à-dire avec des titres pour mépriser
toute
valeur simplement humaine, et une honte secrète qui exaspérait ce mép
340
n ordre absolument fortuit, de manière à prévenir
toute
concentration de l’esprit. b) plan d’études. On a divisé l’enseigneme
341
et englobe la totalité de la science nécessaire à
tout
citoyen, dans une vue aussi large que simplifiée. Remarquons qu’il su
342
par cette psychologie de l’enfant dont je disais
tout
à l’heure que la connaissance n’est pas exigée de ceux qui établissen
343
qui justifie les moyens et à quoi l’on subordonne
tout
, plaisir, goût au travail, qualité du travail, santé, liberté, sens d
344
e exigence théorique : tous les enfants doivent à
tout
instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantité de « matière
345
ières et des compteurs à gaz. Mais ils se fâchent
tout
rouge quand on leur dit que la Suisse est caractérisée, aux yeux de l
346
re main, rien qui soit authentique. Ils négligent
toutes
les particularités, toutes les « prises » où pourrait s’accrocher l’i
347
entique. Ils négligent toutes les particularités,
toutes
les « prises » où pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de t
348
pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de
tout
contact direct avec ce dont ils traitent. Or la valeur éducative des
349
e cela facilite le travail du maître. Il se peut.
Tout
dépend de ce qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de natur
350
hématique et superficielle que la discipline perd
tout
son sens éducatif et n’est plus qu’une entrave énervante, un système
351
ystème de vexations mesquines, propres à étouffer
toute
spontanéité chez un peuple qui vraiment ne péchait point par l’excès
352
mer le petit citoyen : il faut que l’enseignement
tout
entier soit occasion de développer les vertus sociales de l’élève. «
353
ence sournoise, admiration des forts en gueule, —
tout
cela qui deviendra plus tard socialisme, morgue bourgeoise, esprit de
354
. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même
tout
contraire. On ne peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vert
355
tout contraire. On ne peut pas exiger qu’il soit
tout
de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir
356
e, qu’ils constituent une inversion méthodique de
toutes
les lois divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardiss
357
). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme si
toutes
les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice démocrati
358
, sont les meilleures armes de la bassesse contre
toute
valeur réelle, absolue.
359
4. L’illusion réformiste Bien entendu,
tout
cela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens.) On n’a pas attendu
360
de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle
tout
établissement où l’on s’efforce d’enseigner selon des principes tirés
361
des enfants, c’est-à-dire : en contradiction sur
toute
la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mouvemen
362
sens7 et retouchées par le pédantisme inhérent à
toute
science. On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarq
363
ve la main, — au lieu de demander ce qu’on croit.
Tout
porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant
364
ncontinent ce verbe en action et ne disparaisse à
tout
jamais dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exe
365
e vaut l’enfant-citoyen. Moi je voudrais l’enfant
tout
court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins je soupçonne
366
rait bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois
tout
ce que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-être l’
367
ment sans école. Je songe au maître antique, dont
toute
la personne était un enseignement, et qui n’avait pas des élèves, mai
368
classes joyeuses sont de vraies foires : ils ont
toute
mon amitié. Cela me permet de leur faire remarquer d’autant plus libr
369
la faveur d’une équivoque. Cette équivoque frappe
tout
essai de réforme. Qu’il y ait là cependant une possibilité pratique d
370
qu’on n’ait pas le temps de se rendre compte que
tout
cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas le temps d’écouter la nature q
371
t pas le temps d’écouter la nature qui répète par
toutes
ses voix, d’un milliard de façons, que c’est absurde. Pour qu’on n’ai
372
embrassée une fois, une seule fois, sait bien que
tout
le reste est absurde. Et voilà pour les sœurs siamoises. Continuons.
373
Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde-là «
tout
se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et mal dissi
374
fabriquer des électeurs (si possible radicaux, en
tout
cas démocrates). Je me souviens d’un dessin humoristique publié en 19
375
es. La machine scolaire, elle, dévore des enfants
tout
vifs et rend des citoyens à l’œil torve. Durant l’opération, tous les
376
ue… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font.
Tout
se tient, comme vous dites, sans doute pour m’ôter l’envie de bouscul
377
gitime. Je lui donne raison par définition. Après
tout
, peu m’importent les idéologies politiques, et peu m’importerait que
378
e des valeurs d’âme auxquelles je tiens plus qu’à
tout
. Ma haine de la démocratie est l’aboutissement de l’évolution dont je
379
. On ne manquera pas d’insinuer qu’à l’origine de
tout
ceci il y a surtout de la nervosité, de petites douleurs de jeunes bo
380
sa trahison —, mais encore elle tend à développer
tout
ce qu’il y a de spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne. C’es
381
toyen bagnard auquel il est promis. Mais elle tue
tout
ce qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-être les moyens.
382
ssance de crétinisation lente, standardisation de
toutes
les mesquineries naturelles (je ne fais le procès de la bêtise humain
383
me que sa nature ne l’entraîne dans une direction
tout
opposée. C’est très malin d’avoir inventé un instrument de progrès :
384
continue pas moins de consommer, de ronfler et de
tout
empester. Et peu à peu le public s’aperçoit que « l’instrument de pro
385
a force de l’inertie et à perpétuer mécaniquement
tout
ce qui est depuis Numa Droz. Conservatrice, et non pas réactionnaire,
386
donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’homme
tout
entier. Je distingue dans cette opération deux temps : d’abord critiq
387
avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec
tout
le vaste arrière-fond de poésie et de grandeur que ce mot comporte —
388
ire, un grand courant d’air à créer qui emportera
toutes
ces statistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour a
389
our allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons
tout
cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce tournant et vous
390
s l’aristocratie qui n’y voyait qu’un jeu. Durant
tout
le xixe elle est descendue dans la bourgeoisie et dans le peuple ; e
391
tiques, et dans ceux de l’École, mais encore dans
toute
la conduite moderne de la vie. C’est notre américanisme et c’est notr
392
er lieu de le démasquer et de le pourchasser dans
toutes
les démarches de notre vie. Mais cette première tâche constitue un pr
393
de ces triades. Son rationalisme nie l’être sous
toutes
ses formes, traduit tout en relations et veut rendre toutes relations
394
alisme nie l’être sous toutes ses formes, traduit
tout
en relations et veut rendre toutes relations conscientes, c’est-à-dir
395
formes, traduit tout en relations et veut rendre
toutes
relations conscientes, c’est-à-dire, pour lui, calculables, chiffrabl
396
t que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à
tout
ce qui entrave cet avènement. C’est pourquoi je réclame l’expulsion d
397
Elle dénature le sens de la liberté. Elle détruit
tout
ce qui permettrait d’échapper à la mécanique. Bref, elle perpétue ce
398
engendre pas, il ajuste. Quand nous aurons épuisé
toutes
les combinaisons de vitesse et d’ennui à quoi présentement nous usons
399
mbules s’éveilleront du cauchemar où les plongent
toutes
vos drogues : presse, ciné, faux-luxe, suffrage universel, instructio
400
archistes et des utopistes. J’appelle anarchiste,
tout
ce qui est violemment et intégralement humain. L’anarchie est un degr
401
degré d’intensité dans la vie, non pas un parti.
Tout
extrémiste, de droite comme de gauche, se trouve être dans une certai
402
e mesure un anarchiste s’il défend son opinion de
toutes
ses forces. Mais c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarch
403
stupidement rassurée que vous vous dites : c’est
tout
à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas ce que c’est que lib
404
ais il est dans l’ordre qu’elle beugle longuement
tout
en le suivant. Que faire, diront les gens de bonne volonté dont mon i
405
facultés physiques, intellectuelles et mystiques.
Toute
leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration
406
et mystiques. Toute leur force vient du yoga. Et
tout
le yoga repose sur la concentration. En vérité, toute force résulte d
407
t le yoga repose sur la concentration. En vérité,
toute
force résulte d’une concentration, dans quelque domaine que ce soit.
408
es deux mots sont bien dangereux et impopulaires.
Tout
comme ce qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de
409
ervements. Il n’y a pas là de quoi se tordre. Car
tout
cela nous donnerait des années de liberté en même temps qu’un peu de
410
nce. Je ne sais s’il est très exagéré de dire que
tout
homme gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle,
411
lleure mémoire, une sensibilité plus aiguisée. En
tout
cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer
412
e pure, ils mesurent des sensibilités secondes et
tout
un arc-en-ciel de sentiments dont les accords imitent la blancheur éc
413
titude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient
tout
leur sens et toute leur efficace que dans un système religieux. Pour
414
ais ces méthodes ne prendraient tout leur sens et
toute
leur efficace que dans un système religieux. Pour quiconque a une foi
415
s questions confessionnelles enrayent et faussent
tout
. Imaginez une culture spirituelle indépendante de toute destination r
416
Imaginez une culture spirituelle indépendante de
toute
destination religieuse particulière. On peut faire des haltères et re
417
la science apprise à l’école appauvrit l’homme de
tout
ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place que des l
418
assez différent, moins philosophique et point du
tout
technique. J’apporte un témoignage personnel, une réaction de tempéra
419
mpérament. Je marque d’autre part la nécessité de
tout
cela qui me blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de tout ce
420
blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de
tout
ce qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’autres à
421
va voir comment. De pareils souvenirs légitiment
toutes
les haines. Je serai méchant, parce que j’en ai gros sur le cœur. D’a
422
l y a les raisons. Hors le domaine de l’amour, où
tout
se confond miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je demande l
423
e d’après Karl Marx, le vol des frères Wright, et
tout
bêtement, c’est le cas de le dire : l’instruction publique.) Résumé :
424
la question de droit. Certains, en effet, tirent
toute
leur force dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils
425
es belles analyses logiques, et grammaticales, où
tout
retombait droit… Et de ces beaux problèmes d’arithmétique où il falla
426
arnets hebdomadaires, et une semonce à nous gâter
toute
une journée. Une journée d’enfant gâtée. Et d’ailleurs, multiplier le
427
e dans un rêve, des matins de dimanche sonores et
tout
propres, la cuiller d’huile de foie de morue avant le repas, et le mo
428
te, ce souci qui renaît chaque jour, je pense que
tout
cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avais appris
429
ont 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en
tout
. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à perso
430
e, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus,
toutes
choses égales d’ailleurs, dans un certain domaine, c’est vrai. (Il y
431
ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en
tout
? Et la première réponse fut : Il faut que ce soit vrai, pour que la
432
les de la science appliquée. On nous faisait voir
tout
au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers les
433
herie, c’est-à-dire avec des titres pour mépriser
toute
valeur simplement humaine, et une honte secrète qui exaspérait ce mép
434
n ordre absolument fortuit, de manière à prévenir
toute
concentration de l’esprit. b) plan d’études. On a divisé l’enseigneme
435
et englobe la totalité de la science nécessaire à
tout
citoyen, dans une vue aussi large que simplifiée. Remarquons qu’il su
436
par cette psychologie de l’enfant dont je disais
tout
à l’heure que la connaissance n’est pas exigée de ceux qui établissen
437
qui justifie les moyens et à quoi l’on subordonne
tout
, plaisir, goût du travail, qualité du travail, santé, liberté, sens d
438
e exigence théorique : tous les enfants doivent à
tout
instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantité de « matière
439
ières et des compteurs à gaz. Mais ils se fâchent
tout
rouge quand on leur dit que la Suisse est caractérisée, aux yeux de l
440
re main, rien qui soit authentique. Ils négligent
toutes
les particularités, toutes les « prises » où pourrait s’accrocher l’i
441
entique. Ils négligent toutes les particularités,
toutes
les « prises » où pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de t
442
pourrait s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de
tout
contact direct avec ce dont ils traitent. Or la valeur éducative des
443
e cela facilite le travail du maître. Il se peut.
Tout
dépend de ce qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de natur
444
hématique et superficielle que la discipline perd
tout
son sens éducatif et n’est plus qu’une entrave énervante, un système
445
ystème de vexations mesquines, propres à étouffer
toute
spontanéité chez un peuple qui vraiment ne péchait point par l’excès
446
mer le petit citoyen : il faut que l’enseignement
tout
entier soit occasion de développer les vertus sociales de l’élève. «
447
ence sournoise, admiration des forts en gueule, —
tout
cela qui deviendra plus tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit
448
. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même
tout
contraire. On ne peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vert
449
tout contraire. On ne peut pas exiger qu’il soit
tout
de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir
450
e, qu’ils constituent une inversion méthodique de
toutes
les lois divines et humaines. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardiss
451
). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme si
toutes
les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice démocrati
452
, sont les meilleures armes de la bassesse contre
toute
valeur réelle, absolue.
453
4. L’illusion réformiste Bien entendu,
tout
cela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens). On n’a pas attendu
454
de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle
tout
établissement où l’on s’efforce d’enseigner selon des principes tirés
455
des enfants, c’est-à-dire : en contradiction sur
toute
la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mouvemen
456
ens 7, et retouchées par le pédantisme inhérent à
toute
science. On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarq
457
ve la main, — au lieu de demander ce qu’on croit.
Tout
porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant
458
ncontinent ce verbe en action et ne disparaisse à
tout
jamais dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exe
459
vaut l’enfant-citoyen. Moi, je voudrais l’enfant
tout
court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins, je soupçonne
460
rait bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois
tout
ce que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-être l’
461
ment sans école. Je songe au maître antique, dont
toute
la personne était un enseignement, et qui n’avait pas des élèves, mai
462
dont les classes sont de vraies foires ; ils ont
toute
mon amitié. Cela me permet de leur faire remarquer d’autant plus libr
463
la faveur d’une équivoque. Cette équivoque frappe
tout
essai de réforme. Qu’il y ait là cependant une possibilité pratique d
464
qu’on n’ait pas le temps de se rendre compte que
tout
cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas le temps d’écouter la nature q
465
t pas le temps d’écouter la nature qui répète par
toutes
ses voix, d’un milliard de façons, que c’est absurde. Pour qu’on n’ai
466
embrassée une fois, une seule fois, sait bien que
tout
le reste est absurde. Et voilà pour les sœurs siamoises. Continuons.
467
Institutrice qu’un rendu. Car dans ce monde-là «
tout
se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et mal dissi
468
fabriquer des électeurs (si possible radicaux, en
tout
cas démocrates). Je me souviens d’un dessin humoristique publié en 19
469
es. La machine scolaire, elle, dévore des enfants
tout
vifs et rend des citoyens à l’œil torve. Durant l’opération, tous les
470
ue… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font.
Tout
se tient, comme vous dites, sans doute pour m’ôter l’envie de bouscul
471
gitime. Je lui donne raison par définition. Après
tout
, peu m’importent les idéologies politiques, et peu m’importerait que
472
e des valeurs d’âme auxquelles je tiens plus qu’à
tout
. Ma haine de la démocratie est l’aboutissement de l’évolution dont je
473
. On ne manquera pas d’insinuer qu’à l’origine de
tout
ceci il y a surtout de la nervosité, de petites douleurs de jeune bou
474
sa trahison —, mais encore elle tend à développer
tout
ce qu’il y a de spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne. C’es
475
toyen bagnard auquel il est promis. Mais elle tue
tout
ce qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-être les moyens.
476
ssance de crétinisation lente, standardisation de
toutes
les mesquineries naturelles (je ne fais le procès de la bêtise humain
477
me que sa nature ne l’entraîne dans une direction
tout
opposée. C’est très malin d’avoir inventé un instrument de progrès :
478
en continue pas moins de consommer, ronfler et de
tout
empester. Et peu à peu le public perçoit que « l’instrument de progrè
479
a force de l’inertie et à perpétuer mécaniquement
tout
ce qui est depuis Numa Droz. Conservatrice, et non pas réactionnaire,
480
donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’homme
tout
entier. Je distingue dans cette opération deux temps : d’abord critiq
481
avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec
tout
le vaste arrière-fond de poésie et de grandeur que ce mot comporte —
482
ire, un grand courant d’air à créer qui emportera
toutes
ces statistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour a
483
our allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons
tout
cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce tournant et vous
484
s l’aristocratie qui n’y voyait qu’un jeu. Durant
tout
le xixe elle est descendue dans la bourgeoisie et dans le peuple ; e
485
tiques, et dans ceux de l’École, mais encore dans
toute
la conduite moderne de la vie. C’est notre américanisme et c’est notr
486
er lieu de le démasquer et de le pourchasser dans
toutes
les démarches de notre vie. Mais cette première tâche constitue un pr
487
de ces triades. Son rationalisme nie l’être sous
toutes
ses formes, traduit tout en relations et veut rendre toutes relations
488
alisme nie l’être sous toutes ses formes, traduit
tout
en relations et veut rendre toutes relations conscientes, c’est-à-dir
489
formes, traduit tout en relations et veut rendre
toutes
relations conscientes, c’est-à-dire, pour lui, calculables, chiffrabl
490
t que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à
tout
ce qui entrave cet avènement. C’est pourquoi je réclame l’expulsion d
491
Elle dénature le sens de la liberté. Elle détruit
tout
ce qui permettait d’échapper à la mécanique. Bref, elle perpétue ce m
492
engendre pas, il ajuste. Quand nous aurons épuisé
toutes
les combinaisons de vitesse et d’ennui à quoi présentement nous usons
493
mbules s’éveilleront du cauchemar où les plongent
toutes
vos drogues : presse, ciné, faux-luxe, suffrage universel, instructio
494
archistes et des utopistes. J’appelle anarchiste,
tout
ce qui est violemment et intégralement humain. L’anarchie est un degr
495
degré d’intensité dans la vie, non pas un parti.
Tout
extrémiste, de droite comme de gauche, se trouve être dans une certai
496
e mesure un anarchiste s’il défend son opinion de
toutes
ses forces. Mais c’est un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarch
497
stupidement rassurée que vous vous dites : c’est
tout
à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas ce que c’est que lib
498
ais il est dans l’ordre qu’elle beugle longuement
tout
en le suivant. Que faire, diront les gens de bonne volonté dont mon i
499
facultés physiques, intellectuelles et mystiques.
Toute
leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration
500
et mystiques. Toute leur force vient du yoga. Et
tout
le yoga repose sur la concentration. En vérité, toute force résulte d
501
t le yoga repose sur la concentration. En vérité,
toute
force résulte d’une concentration, dans quelque domaine que ce soit.
502
es deux mots sont bien dangereux et impopulaires.
Tout
comme ce qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de
503
ervements. Il n’y a pas là de quoi se tordre. Car
tout
cela nous donnerait des années de liberté, en même temps qu’un peu de
504
nce. Je ne sais s’il est très exagéré de dire que
tout
homme gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle,
505
lleure mémoire, une sensibilité plus aiguisée. En
tout
cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer
506
e pure, ils mesurent des sensibilités secondes et
tout
un arc-en-ciel de sentiments dont les accords imitent la blancheur éc
507
titude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient
tout
leur sens et toute leur efficace que dans un système religieux. Pour
508
ais ces méthodes ne prendraient tout leur sens et
toute
leur efficace que dans un système religieux. Pour quiconque a une foi
509
s questions confessionnelles enrayent et faussent
tout
. Imaginez une culture spirituelle indépendante de toute destination r
510
Imaginez une culture spirituelle indépendante de
toute
destination religieuse particulière. On peut faire des haltères et re
511
nçaise. Mais vous ne tarderez pas à remarquer que
tout
, ici, est original, indigène, tant l’allure des sentiers qui vous mèn
512
erbale jugulée par une constante mauvaise humeur,
tout
cela compose une atmosphère poétique très dense et active. Depuis lon
513
té ingénue et précieuse, toujours prête à épouser
tout
le sensible d’un paysage pour peu qu’elle y découvre une secrète pare
514
’avec un jeu de noirs et de gris l’on pût recréer
toute
la ferveur d’un coucher de soleil. Des formes purifiées, un relief ne
515
rouge, professeurs, journalistes, spécialistes de
tout
au monde ; des jeunes gens qui ont fait leurs études à la Nouvelle R
516
us ne risquons pas d’être tués par des statues !)
Tout
d’un coup, trois hommes qui ont du cran. Deux qui viennent : Bernanos
517
s « milieux » littéraires, l’un parce qu’il croit
tout
à fait, l’autre parce qu’il ne croit pas du tout, le troisième parce
518
tout à fait, l’autre parce qu’il ne croit pas du
tout
, le troisième parce qu’il croit ou ne croit pas selon les sautes brus
519
des pamphlets qu’on la lui rend ? Je le trouve en
tout
cas bien tonique, celui que Beausire et Simond viennent d’écrire au s
520
s furent achevées, les murs s’élevèrent, et quand
tout
fut terminé, l’on interdit l’entrée du palais à nos trois amis (qui p
521
qui leur permettrait d’envisager ce problème dans
toute
son ampleur et sa force. » Ainsi Beausire nous montre un Barrès tout
522
sa force. » Ainsi Beausire nous montre un Barrès
tout
crispé sur quelques certitudes et quelques doutes immédiatement utili
523
r sa révolte. Il y a bien quelques outrances dans
tout
ceci. Mais je voudrais que s’en offusquent ceux-là seuls que l’outran
524
utrancière habileté contemporaine écœure plus que
tout
. Plutôt donc que de discuter ces thèses, je voudrais suivre leurs pro
525
le et le clair génie que l’on sait se chargent de
tout
réduire à la raison, y compris la Révolution, thème rhétorique, y com
526
à situer la position d’attaque de nos auteurs : «
Tout
créateur néglige sa personnalité » et « Kant est un peu plus redoutab
527
ent sa vérité — une vérité qu’il doit se créer de
toute
sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en Dieu — et soit qu’il
528
e parfois d’être spirituelle, devient tragique ou
tout
simplement germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France c’e
529
e a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre. C’est
tout
près parce que j’ai peur. En même temps c’est très loin parce que je
530
resque. D’abord je crains que la notion n’en soit
toute
relative aux modes de « vie » bourgeois ; et puis la, comédie n’est p
531
rôti, et en cuisine littéraire, de pensers mis à
toutes
sauces. Si M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il proposerait c
532
nce nous fera-t-elle croire qu’il apporte un soin
tout
particulier à le parfaire ? — il est bientôt minuit. Mon fantôme est
533
t de la consistance, et dans son trouble apparaît
toute
parcourue d’adorables roseurs boréales. Hoffmann n’est pas là, mais b
534
e où il s’enferma, écrivit dans une grande fièvre
tout
le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur le thème des pleurs de la v
535
e de ses larmes le seuil de la prison paternelle,
tout
en coulant un clin d’œil assassin vers le parterre agité de passions
536
, j’aimerais lire un peu. Mes auteurs ? Goethe en
tout
temps ; Rodolphe Toepffer (admiré par Goethe) ou Jérôme Cardan (xvie
537
absurde. Des fantômes d’une autre sorte, ceux-là
tout
rayonnants d’allusions indéfinies, naissent autour de moi quand la pa
538
pittoresque essayer, au hasard, des incantations
tout
juste bonnes à évoquer la basse pègre du monde spirituel. Ce n’est pa
539
tre conscience. C’est un effort de création — car
toute
découverte du monde spirituel revêt pour nous, normalement, l’aspect
540
onses à cette interrogation que posent tacitement
toute
forme de vie, et explicitement — croyons-nous — certaines expériences
541
ns sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai
tout
fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musique
542
e n’a mon adresse, je n’attends rien d’ailleurs ;
tout
à ma chance hongroise en ce premier réveil — délivré. Chez moi je sui
543
voir jamais vu, et dont nous savons seulement que
tout
y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse. J
544
’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai
toutes
les avances, les plus exténuantes, et qui sait si tant d’erreurs ne c
545
Inconnu ! — Ô Destin sans repos et qui me voue à
toutes
les magies ! Les désirs les plus incompréhensibles s’emparent de moi
546
sibles s’emparent de moi comme des superstitions.
Tout
mon avoir se fond dans une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot,
547
réel. Mais nous vous montrerons notre Hongrie, ou
tout
au moins ce qu’il en reste. Sur quoi l’on m’entraîna dans un musée sa
548
ards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie,
tout
d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, — non sans ang
549
Alors que dans ce domaine, plus visiblement qu’en
tout
autre, un non-conformisme intransigeant serait la seule conduite féco
550
se. Eh bien oui : je me ferai un mérite de perdre
tout
mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans
551
et provoquer une crise, bref, sans le payer cher.
Tout
cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuivrai mon discours en
552
oresque, mais il s’agit de le déjouer au moyen de
toutes
sortes de ruses et de scepticismes, dont le plus simple consiste à tr
553
nnantes, dans une gloire de dorures, — et massées
tout
autour, frileuses dans leurs dessous roses, les filles qui chantent u
554
car on ne choisit pas un sujet : on est sujet. Et
tout
ceci n’est rien que le voyage du Sujet à la recherche de son Objet, —
555
, est une place vraiment royale. Vide, elle prend
toute
sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais du Rég
556
, et quelques gardes. Traversant dans sa longueur
toute
l’immense place, les automobiles passèrent lentement, l’une après l’a
557
r leurs idées sociales, pareils aux chauffeurs de
toutes
les villes, conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyable
558
spectateurs. Reliques ? Elles conservent du moins
toute
leur efficace. Voici le Prince Primat, les doigts levés. On se signe.
559
igne. Et voici venir à pied de son palais proche,
tout
seul, un archiduc. On salue profondément, en silence (cliquetis des r
560
Mais, en Hongrie, le nationalisme est une passion
toute
nue, qui exprime l’être profond de la race. On ne discute pas cet amo
561
ue qu’efficace. Et sans lendemain. Ce mélange, en
toutes
choses, d’enfantillage et de grandeur, d’imaginations absurdes et de
562
cerisier sauvage, derrière la maison, un peintre
tout
en blanc arrive par les vignes, ah ! qu’il fait beau temps, l’horizon
563
ps, l’horizon est aussi lointain qu’on l’imagine,
tout
a de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance
564
ujourd’hui. C’est qu’elle est de demain plutôt, —
tout
comme Nietzsche qui en fut obsédé. Empédocle est de ces mythes tels q
565
nel ; Empédocle, au contraire est celui qui passe
toutes
les mesures de l’esprit humain, parle aux dieux avec orgueil, et fini
566
oin qu’il le veut. On peut tomber dans la hauteur
tout
comme dans la profondeur ». Comment ne point songer ici au génie qui,
567
aresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage,
tout
enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la
568
t enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues…
Tout
ce qui est de la terre renonce à s’affirmer en détails précis, se mas
569
e toujours — et moi, parmi les reflets fuyants de
toutes
sortes de faces et de paysages soudainement invisibles, je distingue
570
t de couleurs, mais aussi une forme symbolique de
tout
… Enfin, tellement inconnu et tellement fascinant à la fois, qu’il me
571
llement fascinant à la fois, qu’il me préserve de
tout
amour pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complair
572
. Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais alors
tout
s’allume et voici la nuit des faubourgs de Pest, au-dessous de nous.
573
s à oublier ce qui est lent ou fixe ou pas-à-pas.
Tout
s’épanouit dans un monde rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières.
574
nce au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mais
tout
se met à fuir, alors il faut voler plus vite pour rattraper ces appar
575
parences adorables… Si je « lâchais » un instant,
toutes
choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige). Q
576
se lève, et des tambours et des cris modulés, et
toute
la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à tourbillonner sur
577
s supporterait difficilement l’ampleur qu’ont ici
toutes
choses, cette atmosphère de nomadisme, et ces vents vastes ; et cette
578
Ce qu’en raconte la musique — tu vas l’entendre à
toutes
les terrasses de Debrecen. Debrecen est une sorte de ville indescript
579
as ce faux confort que nous n’avons qu’au prix de
tout
ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime
580
ondes bibliothèques et son quartier universitaire
tout
rajeuni dans des jardins luisants ne m’empêchera pas de m’y sentir au
581
lus haute que profonde ne fut l’attente, et lâche
tout
. C’est l’âme qui joue aux montagnes russes, mais voici que le petit t
582
nd d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent
tout
d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effa
583
r qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède…
Tout
près d’ici, peut-être, mais invisible. Lève-toi, pars, et sans vider
584
de collines pointues, rives basses, verdoyantes,
toutes
fraîches de musiquettes et de baigneuses ; quais de Balaton-Füred aux
585
, petits professeurs entourés de leur famille, et
toutes
ces Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque belles dans leu
586
rs entourés de leur famille, et toutes ces Magda,
toutes
ces Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs petits sweaters
587
des restes de volcans — blanches sous la Lune et
toutes
lustrées de rêches végétations. J’ai traversé l’angoisse lunaire des
588
on. Où vas-tu, les mains vides, faiblement ? Ah !
toutes
les actions précises et courageuses, tout ce qui t’appelle là-bas, ma
589
Ah ! toutes les actions précises et courageuses,
tout
ce qui t’appelle là-bas, maintenant, maintenant, où tu n’es pas — et
590
ais je ne trouvais pas la pente de mon esprit, et
tout
en le parcourant avec une soif qui annonçait le désert, je traçais de
591
en quel endroit du temps tu vis, — c’en est fait,
toutes
choses ont revêtu cet air inaccoutumé qui signale que tu es parti. Vo
592
uffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle ?
Tout
en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des apparenc
593
la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là
tout
ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plus vive d’un univers où la prés
594
exions, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à
tout
prendre, une vérité particulière plus importante que cette vérité gén
595
elui qui se complaît dans ce qu’il trouve. 15.
Toute
l’échelle des ivresses : ivresses de la faim, de l’alcool, de la foul
596
leux et assuré de la qualité, qui est ce qu’avant
tout
l’on doit admirer chez M. Du Bos. Et dans l’allure des phrases, le ry
597
étiques, il lui rend l’humilité et la dignité qui
tout
ensemble lui conviennent. On le conçoit, ce n’est pas là se rendre la
598
une telle conscience appartient au critique avant
tout
, et c’est pourquoi il fait de la critique en présence des obstacles q
599
ences d’affranchi, dont les philosophes demeurent
tout
intimidés. Et nous vîmes le matérialisme mener son morne triomphe. Ce
600
ère d’intentions morales. Elle-même cependant est
tout
occupée à minéraliser l’esprit. La tâche urgente d’un nouvel humanism
601
es ; d’une technique spirituelle8 indépendante de
toute
fin religieuse particulière, antérieure à n’importe quel dogme. Je ne
602
de la méditation hindoue. Rêves, sans doute… Mais
tout
commence par des rêves. Et je ne vois rien d’autre. Quoi qu’il en soi
603
décrire une tentation qui le guette et à laquelle
tout
humanisme paraît enclin : celle de créer un modèle de l’homme. Peut-ê
604
ation de cette idole qu’est l’Homme pour l’homme.
Toute
décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui des dieux ; nous aur
605
de l’homme, le christianisme est du nouvel homme.
Tout
humanisme véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lui dema
606
anarchiste par goût de l’expérience, conférait à
tout
le livre un caractère assez directement autobiographique. La philosop
607
z incertain. Ce mystère qui entoure Perken durant
tout
le récit, au travers des aventures des deux explorateurs aux prises a
608
qui agissent par désespoir, parce que l’action, à
tout
prendre, est une défense contre la mort — la mort partout présente «
609
qu’une « fraternité désespérée » devant la mort.
Tout
cela, dira-t-on, compose une figure originale certes, mais à tel poin
610
C’est qu’aujourd’hui le moindre chien écrasé pose
toute
la question sociale. Ainsi, sommes-nous amenés à donner une « importa
611
ec la littérature d’avant-guerre, qui était avant
tout
un art. La nôtre ayant voix au forum discute autant qu’elle n’invente
612
louange d’ailleurs que d’ironie, qu’elle touche à
tout
dans l’homme et dans la société. Elle a l’absence de scrupules des ge
613
cidentale se trouve « décantée jusqu’à l’essence,
tout
ce qui allongeait la sauce évaporé. Il demeure un résidu impitoyable,
614
ont occidentales, les habitants, eux, viennent de
tout
l’Orient. « On pense à une Genève de l’islam. » Il semble, à lire not
615
r, que ce mélange de représentants de ne ordre de
toutes
les races compose quelque chose d’assez hideusement provincial, au pi
616
t lui faire un grief plus grave : elle subordonne
toute
réforme à une préalable révolution économique qui paraît de plus en p
617
ncipation de la civilisation moderne à l’égard de
toute
autorité divine qui est le trait dominant de notre époque » — pour re
618
ermis de nos jours… bref, que la science a changé
tout
cela. C’est précisément à ce sécularisme que répond M. Gabriel Marcel
619
t idéalisme ? se demande M. G. Marcel. L’orgueil
tout
d’abord, je n’hésite pas à le déclarer. On m’arrêtera en me faisant o
620
tretient n’est l’Esprit de personne. Je répondrai
tout
d’abord que c’est ou que cela veut être l’Esprit de tout le monde ; e
621
que la démocratie dont cet idéalisme n’est après
tout
qu’une transposition recèle de flatterie. Ce n’est pas tout : en fait
622
e transposition recèle de flatterie. Ce n’est pas
tout
: en fait l’idéaliste se substitue inévitablement à l’Esprit — et cet
623
est né et dont on ne saurait prévoir les avatars.
Tout
cela, disons-le nettement, est d’une singulière incohérence. Et il es
624
n somme, de l’imperfection du monde. Je pense que
tout
chrétien conscient des problèmes de ce temps, souscrirait aux critiqu
625
igine protestante était un vice rédhibitoire pour
toute
carrière artistique, un facteur de stérilité ou tout au moins de séch
626
e carrière artistique, un facteur de stérilité ou
tout
au moins de sécheresse. Et voici que s’alignent sur une même affiche
627
veilleux, on mettait notre volonté aimante, entre
toutes
les pages, sur toutes les choses. Nous écrivions aux auteurs, nous re
628
otre volonté aimante, entre toutes les pages, sur
toutes
les choses. Nous écrivions aux auteurs, nous recevions des livres, de
629
ivres, des lettres. Van Gogh, en qui nous aimions
tout
: le pasteur, le peintre et le fou, semait en nous toutes les curiosi
630
le pasteur, le peintre et le fou, semait en nous
toutes
les curiosités de la couleur et de la vie. Nous reprenions toutes les
631
sités de la couleur et de la vie. Nous reprenions
toutes
les mesures, tout redevenait neuf : les mots « forme », « couleur »,
632
et de la vie. Nous reprenions toutes les mesures,
tout
redevenait neuf : les mots « forme », « couleur », « architecture ».
633
e lumineuse, et le « Douarnenez » de Mac-Avoy est
tout
animé de blancs vivants. Très plaisant « Essai pour une Italie protes
634
mandé non sans ironie où était le calvinisme dans
tout
ceci. Eussent-ils posé, à propos d’un salon d’art catholique, la même
635
ent ennuyeux » — un idéal de risque qui redonne à
toutes
choses leur vivante réalité. Mais tout ceci, à quoi nous ne pouvons q
636
edonne à toutes choses leur vivante réalité. Mais
tout
ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir, ne saurait être pour nous
637
éments dont l’antagonisme fait le fond de presque
toutes
les grandes œuvres romanesques : une individualité et un milieu socia
638
e, mais dont la présence constante donne au livre
toute
sa gravité. Maurice Baring exprime ce troisième sujet par deux vers d
639
charger ces critiques d’une tâche impossible. Car
toute
la valeur de l’œuvre de Baring réside dans sa durée, dans son atmosph
640
rien de plus que ce qu’admet la société anglaise.
Tout
le drame est intérieur ; la passion ne s’y manifeste que par de très
641
tôt religieuse.) Il est incontestable que l’art a
tout
à gagner à se choisir un cadre étroit, voire même conventionnel. Raci
642
Baring nous fait suivre de sa naissance à sa mort
toute
l’existence de Blanche Clifford, sa vie de jeune fille, son mariage a
643
le prince Roccapalumba, puis avec un jeune lord ;
toute
l’existence d’une femme qui ne cesse, jusqu’à sa dernière heure, d’ai
644
de sa grandeur, et le plus tonique17, — il en va
tout
autrement de l’histoire d’une vie sentimentale. La durée est l’élémen
645
’avons dit, de son œuvre romanesque. Et c’est par
tout
ce qu’elle contient d’inexprimé qu’elle atteint en certains passages
646
: du moment qu’on allait à l’église le dimanche,
tout
était bien ; inutile d’en demander plus. » Parlant de son pasteur pré
647
entation, induits en discussion. Je sais bien que
tout
changement de confession ramène les mêmes arguments qui retiennent l’
648
la seule solution possible qu’elle n’est plus du
tout
exemplaire et ne peut servir ni le catholicisme (le milieu protestant
649
vertu d’une loi organique, inéluctable, amorale,
tout
à fait indépendante de nos appréciations. Nous sommes naturellement p
650
bonheur avec notre bien, et à taxer d’immoralisme
tout
acte qui entraîne des ruines humaines. Mais la vérité, elle, est indi
651
anche qui parle au père Michaël.) Vous comprenez
tout
à présent. Je vous demande seulement de prier pour moi, car j’ai parf
652
araît intolérable. — Elle l’est presque, mais pas
tout
à fait. Il faut l’accepter. Songez à l’agonie du Jardin des Oliviers.
653
si, est « par-delà », — cette joie « qui surpasse
toute
connaissance ». 16. La Princesse Blanche, Stock, éditeur. 17. Qu’
654
ixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France
tout
au moins, — du plus actuel, je dirais même du plus urgent de tous. Sø
655
criptive, elles nous paraissent intéressantes par
tout
ce qu’elles révèlent de la mentalité des écrivains et des peuples don
656
ventionnel, un élément de pittoresque, un sublime
tout
fait, dont on agrémente des digressions sur l’ordre social. Mlle Enge
657
e la montagne, l’homme est seul. Sénancour, c’est
tout
autre chose. Lui, cherche un refuge. « Dans l’isolement des cimes ou
658
. La littérature anglaise, au contraire, a donné
toute
une suite de chefs-d’œuvre lyriques à sujets alpestres. « Toute une t
659
e de chefs-d’œuvre lyriques à sujets alpestres. «
Toute
une tradition d’individualisme lui frayait la voie », note fort juste
660
ie anglaise en de véritables « élévations ». Mais
tout
ce lyrisme n’est pas dépourvu de grandiloquence ni de pieuse fadeur.
661
itude énorme, mais voyez avec quelle tranquillité
tout
repose dans la lumière… » Vous avez reconnu ce ton souverain. Pour la
662
de celui qui les a conquises, physiquement aussi.
Toute
l’œuvre de Nietzsche est pleine de repères alpestres. « Comme ces vue
663
at à la nature alpestre. Il contient en puissance
toute
une morale de l’effort individuel et désintéressé, un constructivisme
664
fonds de la ville de Kobé et peu à peu élargies à
tout
ce vaste empire moderne si rapidement envahi par la civilisation d’un
665
re, mais bien le signe d’une absence d’hypocrisie
tout
à fait insolite, et qui dans certains cas, paraîtra presque scandaleu
666
aisons de la popularité d’une telle œuvre : c’est
toute
la vie du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux. Certes, ce n
667
ffreux noms de gares tels que Tenman, Tamazukuri,
tout
à fait dans le genre d’Osaka, écrits sur des lampes carrées. Entre le
668
tter l’Université. Ce passage nous le montre déjà
tout
entier : subit et absolu dans ses déterminations, farouchement idéali
669
es beaux sentiments lorsqu’il s’y mêle des motifs
tout
matériels. Ses larmes augmentèrent en pensant à la pauvreté de senti
670
union d’évangélisation dont la description serait
tout
entière à citer, dans son inénarrable et cruelle vérité, pourtant for
671
Le jour des funérailles, Eiichi essaya de garder
tout
son sang-froid, mais au cimetière du Temple de Zuigan, quand les prêt
672
t en silence à la suite de la procession funèbre,
toutes
ses relations avec son père se déroulèrent comme un panorama devant s
673
réalité, et il pleura de crainte et de tristesse.
Tout
inspirait le respect : le bruit discordant des cymbales, les psalmodi
674
e, Eiichi prit une résolution. Désormais, rompant
tout
lien avec le passé, comme on franchit le pas de la mort, il lutterait
675
du capitalisme ; un asile de fous qui s’étend sur
toute
la terre. Sans se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui étai
676
bientôt à la vie, mais cette fois pour se donner
tout
entier à la misère des bas-fonds de Kobé. Il fait siennes toutes les
677
la misère des bas-fonds de Kobé. Il fait siennes
toutes
les épreuves d’un peuple misérable, des pires brutes qu’il recueille
678
e vie et de pathétique, sobre et directe plus que
tout
ce qu’on a pu lire de plus vécu sur ces milieux. Finalement, la polic
679
s hommes sont coupables. Ceci acquit au Procureur
toute
la sympathie d’Eiichi… Si c’est à des tâches aussi inutiles que les p
680
gulière de l’âme qu’elle révèle. Une âme qui sent
tout
avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants humains, s’y so
681
vivant, tenté, et décrivant ses tentations comme
toutes
naturelles, il surmonte les obstacles avec un contentement modeste et
682
lui et décide de sa conversion : Il se décida à
tout
accepter, oui, tout. Il accepterait la vie et toutes ses manifestatio
683
conversion : Il se décida à tout accepter, oui,
tout
. Il accepterait la vie et toutes ses manifestations dans le temps. Il
684
out accepter, oui, tout. Il accepterait la vie et
toutes
ses manifestations dans le temps. Il était ressuscité de l’abîme du d
685
sphère actuelle, enrichi par la force de la mort.
Tout
était merveilleux, la mort, lui-même, la terre, les pierres, le sable
686
dessins, les roses, les lèvres rouges des filles,
tout
était surprenant, même le sang caillé, le péché et le cœur souillé, t
687
même le sang caillé, le péché et le cœur souillé,
tout
était étonnement. Il acceptait tout. Il décida de vivre fermement, de
688
cœur souillé, tout était étonnement. Il acceptait
tout
. Il décida de vivre fermement, de prendre courage et de lutter bravem
689
bravement à l’avenir, et pour cela il accepterait
tout
de l’existence. Il accepterait aussi la religion avec le courage du s
690
n ruisseau, il passa trois heures et demie à lire
tout
l’Évangile selon saint Matthieu, du premier chapitre au dernier, pria
691
cours d’un livre où il se peint, aux prises avec
toutes
les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses yeux rien du m
692
coup de prétexte pour n’y point réfléchir. Mais à
tout
prendre, cet ennui traduit ou marque notre paresse et notre lâcheté n
693
ais le sens chrétien primitif n’est-il pas, avant
tout
, le sens de la pauvreté ? Qu’un Kagawa nous force à méditer chrétienn
694
es quelques notes voudraient marquer une réaction
toute
personnelle provoquée par la dernière « manière » gidienne, et je m’e
695
(celles du serpent qui charme à froid) — art qui
tout
ensemble se définit et se limite par l’épithète valéryenne d’exquis.
696
trop subtil les vaniteux verdicts d’une moralité
toute
faite. Je ne me récrie pas et ne compte nullement désigner l’auteur d
697
trale et cruellement ironique. Je ne tiens pas du
tout
à imiter ce Père. Nul besoin de citer à la barre d’un jugement dernie
698
qu’ils reculent devant l’audace de conclusions en
toute
logique inévitables. Car ce qui naît de l’Évangile n’a de sens que pa
699
’a de sens que par le jaillissement vers Dieu. Et
tout
précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompose avec v
700
ence en sophismes, ou bien engendre des chimères.
Tout
, ainsi, devient inextricable. Les Lettres au cours desquelles Gide ré
701
cours desquelles Gide répond à ses critiques sont
tout
à fait significatives à cet égard. L’on est d’abord séduit par la fin
702
trement ». Que rien de ce qu’il écrit ne l’engage
tout
entier. Qu’il n’est que spectateur de ses antagonismes. Dès lors, la
703
sur ses bases sociales et religieuses. Ah ! comme
tout
cela est juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi
704
t, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi
tout
cela manque d’enthousiasme, d’« endieusement », selon l’étymologie de
705
exilé, non réfugié, mais d’éducation et de nature
toute
française. M. Thibaudet ajoute à ce propos : On m’a fait observer t
706
Genevois, au contraire ! Mais n’oublions pas que
toute
l’œuvre de Loti est faite du morcellement et de l’adaptation d’un liv
707
hez Pierre Loti, à ce spectacle étrange d’une vie
toute
pleine de nobles penchants et d’affections élevées, tandis que déjà l
708
s unes des autres, mais elles s’étalent à la fois
toutes
ensemble. Dès l’année 1886, où il publiait son essai, Frommel donnai
709
es ne le furent jamais. Serait-ce la civilisation
toute
seule qui les aurait travaillées à ce point et les aurait ainsi fouil
710
utrefois, est retombée sur la terre et l’anime de
tout
l’effort qu’elle portait sur les choses invisibles. La vie, désormais