1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
1 xtérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces trois tragédies , d’une classique sobriété mais d’une brutalité et d’une ironie romant
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
2 ’empêcher d’y songer sans cesse en lisant cette «  tragédie  » ; de ne pouvoir m’empêcher non plus de soupçonner Cocteau d’en avoi
3 te de Lausanne . Et même il appelait Orphée « une tragédie de l’amour conjugal ». Vraiment, nous n’en demandions pas tant… g. «
3 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
4 , voire de profondeur, la Mort d’Empédocle. Cette tragédie difficile, trois fois remise à pied d’œuvre et jamais achevée, donne
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
5 semble que ces scrupules ne sont pas dignes de la tragédie moderne. Et tout d’abord, ils sont prématurés. Ils révèlent chez ceux
5 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
6 est un danger plus grand pour les Églises que la tragédie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le
6 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
7 est un danger plus grand pour les Églises que la tragédie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le
7 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
8 de Paracelse comme un drame de l’expression, une tragédie de la terminologie, une « lutte accablante pour l’expression des chos
8 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
9 imauté salutaire. Mais il faut aussi repartir. La tragédie de Marx et du marxisme, c’est de n’avoir pas su, ou pas pu opposer au
9 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
10 le peu à peu son mystère : c’est qu’au-delà de la tragédie , il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
10 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
11 ra un rôle important dans l’action, comme dans la tragédie grecque. C’est un travail tout nouveau pour moi, et très amusant. Ava
11 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
12 qu’il perd ses vertus esthétiques et sa valeur de tragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance, quelque chose d
12 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
13 nt, tandis que dans les romans courtois, c’est la tragédie intérieure. Enfin, l’amour celtique (en dépit de la sublimation relig
13 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
14 ais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule tragédie courtoise, et la plus belle résurrection du mythe avant le Tristan de
15 s dans une obscurité plus profonde que jamais, la tragédie des Amants de Vérone, c’est le voile un instant déchiré, ne laissant
16 e mythe même que réinventent ses deux plus belles tragédies  : Polyeucte et le Cid. Il a voulu sauver au moins le principe de la l
17 cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie , ajoute Racine, il suffit que l’action en soit grande, que les acteur
18 stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie . » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tr
19 stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie  », ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne, son reflet mor
20 cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie , si elle a pour sujet l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne l
21 je puis assurer, c’est que je n’ai point fait de tragédie où la vertu soit plus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres f
22 an de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la tragédie classique, nous avons vu le mythe se dégrader, s’humaniser, s’analyse
23 ovalis : Toutes les passions finissent comme une tragédie , tout ce qui est limité finit par la mort, toute poésie a quelque cho
24 choisir. La musique seule peut bien parler de la tragédie , dont elle est la mère et la fille Toutefois, dans le cas de Tristan,
25 L’orchestre décrit largement les dimensions d’une tragédie tout intérieure. La morbidesse bouleversante des mélodies révèle un m
26 et les mystiques espagnols en général. 133. La Tragédie de Roméo et Juliette, traduction P.-J. Jouve et G. Pitoëff. 134. Flo
27 ison du philtre, pour lui, c’est l’infidélité. La tragédie tourne au vaudeville. 156. Mélot le délateur, c’est le personnage co
14 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
28 lent, on l’a bien dit, comme les cinq actes d’une tragédie classique. C’est alors que la guerre ressemble vraiment à une partie
29 se reporte à nos chapitres sur l’Astrée et sur la tragédie classique. ⁂ « C’est ici la matière qu’on spiritualise, pour fixer la
30 nous l’avons vu, croyait qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le refus de trouver belles les catastrophes, voilà qui pe
31 es. La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique182. La réponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’i
32 on dramatique du tournoi l’une des origines de la tragédie moderne. Celle-ci s’est constituée précisément à l’époque où les tour
33 leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La tragédie serait ainsi une « action » privée du risque physique que comportait
34 arcat) expose une théorie analogue à propos de la tragédie grecque, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, la que
15 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
35 n, plus intimement vérifiable. 7.Au-delà de la tragédie Cet ouvrage, à bien des égards, peut apparaître comme le bilan d’u
36 le peu à peu son mystère : c’est qu’au-delà de la tragédie , il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
16 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
37 qu’il perd ses vertus esthétiques et sa valeur de tragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance, quelque chose d
17 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
38 nt, tandis que dans les romans courtois, c’est la tragédie intérieure. Enfin, l’amour celtique (en dépit de la sublimation relig
18 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
39 ais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule tragédie courtoise, et la plus belle résurrection du mythe avant le Tristan de
40 s dans une obscurité plus profonde que jamais, la tragédie des Amants de Vérone, c’est le voile un instant déchiré, ne laissant
41 e mythe même que réinventent ses deux plus belles tragédies  : Polyeucte et le Cid. Il a voulu sauver au moins le principe de la l
42 cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie , ajoute Racine, il suffit que l’action en soit grande, que, les acteu
43 stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie . » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tr
44 stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie  », ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne, son reflet mor
45 cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie , si elle a pour sujet l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne l
46 je puis assurer, c’est que je n’ai point fait de tragédie où la vertu soit plus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres f
47 an de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la tragédie classique, nous avons vu le mythe se dégrader, s’humaniser, s’analyse
48 Novalis : Toutes les passions finissent comme une tragédie , tout ce qui est limité finit par la mort, toute poésie a quelque cho
49 choisir. La musique seule peut bien parler de la tragédie , dont elle est la mère et la fille. Toutefois, dans le cas de Tristan
50 L’orchestre décrit largement les dimensions d’une tragédie tout intérieure. La morbidesse bouleversante des mélodies révèle un m
51 et les mystiques espagnols en général. 151. La Tragédie de Roméo et Juliette, traduction P.-J. Jouve et G. Pitoëff. 152. Flo
52 ison du philtre, pour lui, c’est l’infidélité. La tragédie tourne au vaudeville. 174. Mélot le délateur, c’est le personnage co
19 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
53 lent, on l’a bien dit, comme les cinq actes d’une tragédie classique. « C’est alors que la guerre ressemble vraiment à une parti
54 se reporte à nos chapitres sur l’Astrée et sur la tragédie classique. ⁂ « C’est ici la matière qu’on spiritualise, pour fixer la
55 nous l’avons vu, croyait qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le refus de trouver belles les catastrophes, voilà qui pe
56 es. La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique200. La réponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’i
57 on dramatique du tournoi l’une des origines de la tragédie moderne. Celle-ci s’est constituée précisément à l’époque où les tour
58 leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La tragédie serait ainsi une « action » privée du risque physique que comportait
59 arcat) expose une théorie analogue à propos de la tragédie grecque, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, la que
20 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
60 n, plus intimement vérifiable. 7.Au-delà de la tragédie Cet ouvrage, à bien des égards, peut apparaître comme le bilan d’u
61 le peu a peu son mystère : c’est qu’au-delà de la tragédie , il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
21 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
62 qu’il perd ses vertus esthétiques et sa valeur de tragédie spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance, quelque chose d
22 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
63 nt, tandis que dans les romans courtois, c’est la tragédie intérieure. Enfin, l’amour celtique (en dépit de la sublimation relig
23 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
64 ais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule tragédie courtoise, et la plus belle résurrection du mythe avant le Tristan de
65 s dans une obscurité plus profonde que jamais, la tragédie des Amants de Vérone, c’est le voile un instant déchiré, ne laissant
66 e mythe même que réinventent ses deux plus belles tragédies  : Polyeucte et le Cid. Il a voulu sauver au moins le principe de la l
67 cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie , ajoute Racine, il suffit que l’action en soit grande, que les acteur
68 stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie . » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tr
69 stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie  », ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne, son reflet mor
70 cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie , si elle a pour sujet l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne l
71 je puis assurer, c’est que je n’ai point fait de tragédie où la vertu soit plus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres f
72 an de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la tragédie classique, nous avons vu le mythe se dégrader, s’humaniser, s’analyse
73 ovalis : Toutes les passions finissent comme une tragédie , tout ce qui est limité finit par la mort, toute poésie a quelque cho
74 ison du philtre, pour lui, c’est l’infidélité. La tragédie tourne au vaudeville. Une chose me frappe ; sa description est admira
75 choisir. La musique seule peut bien parler de la tragédie , dont elle est la mère et la fille. Toutefois, dans le cas de Tristan
76 L’orchestre décrit largement les dimensions d’une tragédie tout intérieure. La morbidesse bouleversante des mélodies révèle un m
77 et les mystiques espagnols en général. 140. La Tragédie de Roméo et Juliette, traduction P.-J. Jouve et G. Pitoëff. 141. Flo
24 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
78 lent, on l’a bien dit, comme les cinq actes d’une tragédie classique. « C’est alors que la guerre ressemble vraiment à une parti
79 se reporte à nos chapitres sur l’Astrée et sur la tragédie classique. ⁂ « C’est ici la matière qu’on spiritualise, pour fixer la
80 nous l’avons vu, croyait qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le refus de trouver belles les catastrophes, voilà qui pe
81 es. La réponse du xviie siècle a pour symbole la tragédie classique186. La réponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’i
82 on dramatique du tournoi l’une des origines de la tragédie moderne. Celle-ci s’est constituée précisément à l’époque où les tour
83 leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La tragédie serait ainsi une « action » privée du risque physique que comportait
84 arcat) expose une théorie analogue à propos de la tragédie grecque, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, l’affr
25 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
85 n, plus intimement vérifiable. 7.Au-delà de la tragédie Cet ouvrage, à bien des égards, peut apparaître comme le bilan d’u
86 le peu à peu son mystère : c’est qu’au-delà de la tragédie , il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
26 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
87 r lieu la conscience nationale. Souvenez-vous des tragédies autrichienne et tchécoslovaque. L’armée ne vient qu’en dernier lieu,
27 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
88 r lieu la conscience nationale. Souvenez-vous des tragédies autrichiennes et tchécoslovaques. L’armée ne vient qu’en dernier lieu
28 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
89 ’idée qu’on était né pour vivre heureux. Jadis la tragédie n’était qu’un accident, une chose qui arrive aux autres, et dans les
29 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
90 a contradiction et la perplexité, le paradoxe, la tragédie . Tout cela suppose et pose l’existence d’un bien et de quelque chose
91 utre que le bien. Sinon, où seraient le choix, la tragédie , la liberté ? Quand ce non-bien, quand ce mal prend un sens, nous les
30 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
92 me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la tragédie nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
31 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
93 un principe de bouleversement, de scandale et de tragédie  ! Car tout le sens du christianisme tient en trois actes essentiellem
94 ’idée qu’on était né pour vivre heureux. Jadis la tragédie n’était qu’un accident, une chose qui arrive aux autres, et dans les
32 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
95 a contradiction et la perplexité, le paradoxe, la tragédie . Tout cela suppose et pose l’existence d’un bien et de quelque chose
96 utre que le bien. Sinon, où seraient le choix, la tragédie , la liberté ? Quand ce non-bien, quand ce mal prend un sens, nous les
33 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
97 me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la tragédie nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
34 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
98 un principe de bouleversement, de scandale et de tragédie  ! Car tout le sens du christianisme tient en trois actes essentiellem
99 ’idée qu’on était né pour vivre heureux. Jadis la tragédie n’était qu’un accident, une chose qui arrive aux autres, et dans les
35 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
100 bles. Le roman mourra donc, comme sont mortes la tragédie classique et les chroniques en vers. Il mourra pour avoir épuisé ses
36 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
101 de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La tragédie n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
37 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
102 aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la tragédie des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
38 1946, Articles divers (1941-1946). Faut-il rentrer ? (4 mai 1946)
103 aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la tragédie des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
39 1946, Articles divers (1941-1946). « Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du monde s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)
104 , qui gouverne le monde ! Bien avant la sanglante tragédie , Denis de Rougemont, dans son Journal d’Allemagne , définissait le n
40 1946, Carrefour, articles (1945–1947). Une bureaucratie sans ronds-de-cuir (23 mai 1946)
105 oir été créés pour épargner aux gouvernants cette tragédie . Évitant à la fois le Charybde de la routine inefficace et le Scylla
41 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
106 de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La tragédie n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
42 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
107 sourire large des Américains dissimule leur vraie tragédie  : la solitude. Comment ils s’unissent et se divisentaa En Fran
43 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
108 série. Elle tenait de la loterie, non plus de la tragédie intime. Elle nous était distribuée à la volée. Il va falloir se remet
44 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
109 aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la tragédie des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
45 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
110 semble que ces scrupules ne sont pas dignes de la tragédie moderne. Et tout d’abord, ils sont prématurés. Ils révèlent chez ceux
46 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
111 me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la tragédie nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
47 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
112 de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La tragédie n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
48 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
113 me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la tragédie nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
49 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
114 de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La tragédie n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
115 série. Elle tenait de la loterie, non plus de la tragédie intime. Elle nous était distribuée à la volée. Il va falloir se remet
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
116 aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la tragédie des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
117 semble que ces scrupules ne sont pas dignes de la tragédie moderne. Et tout d’abord, ils sont prématurés. Ils révèlent chez ceux
53 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
118 ul doute faut-il voir dans ce mythe de la Mère la tragédie secrète d’une civilisation qui produit plus de divorces, plus d’homos
54 1947, Carrefour, articles (1945–1947). Fédération ou dictature mondiale ? (9 avril 1947)
119 une église secrète de la liberté. L’utopie ou la tragédie , tel est le dilemme que nous offre le siècle. En nous refusant à l’un
55 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
120 oir été créés pour épargner aux gouvernants cette tragédie . Évitant à la fois le Charybde de la routine inefficace et le Scylla
56 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
121 ul doute faut-il voir dans ce mythe de la Mère la tragédie secrète d’une civilisation qui produit plus de divorces, plus d’homos
57 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
122 sourire large des Américains dissimule leur vraie tragédie  : la solitude. 6.Comment ils s’unissent et se divisent En Franc
58 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
123 Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)l Genève nous offre le spectacle d
124 pel trop angoissé pour ménager ses termes. l. «  Tragédie de l’Europe à Genève », Preuves, Paris, n° 40, juin 1954, p. 3-4.
59 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
125 e et objective entre l’affaire du Guatemala et la tragédie de Budapest est tellement criante que l’effet d’humour noir paraît dé
60 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
126 préférences (inavouées mais indiscutables) par la tragédie de Budapest : ils verraient dans une vraie neutralité l’occasion de s
61 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
127 os destins ? Le traumatisme provoqué par la brève tragédie hongroise et ressenti profondément dans toute l’Europe, mais aussi en
62 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
128 ion dominée par le malentendu et toute chargée de tragédies latentes. En voici la formule la plus simple, je crois : la diffusion
63 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
129 me l’Algérie. Car c’est ici la vraie nature de la tragédie algérienne, au-delà de ses aspects politiques. Les reproches mutuels,
64 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
130 l’Univers), et d’autre part la certitude que les tragédies historiques ont une signification transhistorique, même si cette sign
65 1958, Journal de Genève, articles (1926–1982). Hommage à Pasternak (31 octobre 1958)
131 , au petit matin sibérien. C’est devant une autre tragédie que l’esprit s’arrête, dans le cas de Boris Pasternak. Son refus le j
66 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). … Et dona ferentes (Remarques sur la diffusion inégale de nos valeurs et de nos produits)
132 ion dominée par le malentendu et toute chargée de tragédies latentes. En voici la formule la plus simple, je crois : la diffusion
67 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). L’Europe de l’énergie
133 anière de parler, ce qui fut même une douloureuse tragédie depuis plus d’un siècle et demi, pour une partie de nos populations o
68 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
134 nche et institue le drame, le monde ouvert par la tragédie grecque, par l’Évangile, monde du Dieu-Homme et du paradoxe, du sacri
69 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
135 esse régulatrice, faite d’équilibres mouvants, de tragédies entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Ains
70 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
136 esse régulatrice, faite d’équilibres mouvants, de tragédies entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Ains
71 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
137 ite d’équilibres sans cesse remis en question, de tragédies entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Le m
72 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
138 rrière d’auteur par un ouvrage sur la musique, la tragédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie, qu’il publie à
139 gédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie , qu’il publie à 28 ans. Au même âge, Kierkegaard écrit Ou bien… ou bi
140 mythes. Mais seule aussi, elle peut régénérer la tragédie . « Une harmonie préétablie règne entre la musique et le drame parfait
141 tions entre le mythe tragique et la musique : La tragédie absorbe en elle le délire orgiastique de la musique, portant ainsi du
142 t l’auditeur soumis à l’influence dionysiaque, la tragédie introduit un symbole sublime, le mythe ; et elle suscite chez celui-l
143 par l’effet de la musique que le spectateur de la Tragédie est envahi de ce sûr pressentiment d’une joie suprême, à laquelle abo
144 La Naissance de la philosophie, à l’époque de la tragédie grecque, chapitre II. 113. Par-delà le bien et le mal, n° 260, fin.
145 in. 114. Aurore, n° 109. 115. L’Origine de la tragédie (1869-1872), p. 137, 207, 208, traduction française Mercure de France
146 ançaise Mercure de France. 116. L’Origine de la tragédie , p. 190-191. 117. Ecce Homo. 118. Le choc profond que dut éprouver
73 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
147 u’il est chanté : Nietzsche, dans l’Origine de la tragédie , citait le texte du poème, un peu différent. ay. « Dialectique des m
74 1961, Articles divers (1957-1962). Culture et technique (juillet 1961)
148 anière de parler, ce qui fut même une douloureuse tragédie depuis plus d’un siècle pour une partie de nos populations occidental
75 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
149 rrière d’auteur par un ouvrage sur la musique, la tragédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie, qu’il publie à
150 gédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie , qu’il publie à 28 ans. Au même âge, Kierkegaard écrit Ou bien… ou bi
151 mythes. Mais seule aussi, elle peut régénérer la tragédie . « Une harmonie préétablie règne entre la musique et le drame parfait
152 tions entre le mythe tragique et la musique : La Tragédie absorbe en elle le délire orgiastique de la musique, portant ainsi du
153 t l’auditeur soumis à l’influence dionysiaque, la Tragédie introduit un symbole sublime, le mythe ; et elle suscite chez celui-l
154 par l’effet de la musique que le spectateur de la Tragédie est envahi de ce sûr pressentiment d’une joie suprême, à laquelle abo
155 La Naissance de la philosophie à l’époque de la tragédie grecque, chap. II. 39. Par-delà…, n° 260 fin. 40. Aurore, n° 109.
156 fin. 40. Aurore, n° 109. 41. L’Origine de la tragédie (1869-1872), p. 137, 207, 208, trad. française, Mercure de France. 4
157 ançaise, Mercure de France. 42. L’Origine de la tragédie , p. 190-191. 43. Ecce Homo. 44. Le choc profond que dut éprouver N
76 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
158 nche et institue le drame, le monde ouvert par la tragédie grecque, par l’Évangile, monde du Dieu-Homme et du paradoxe, du sacri
77 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
159 La guerre est générale. C’est le spectacle des «  tragédies sanglantes de cette guerre, en Hongrie, en Allemagne, en Flandres, en
78 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
160 ers et les bouffons qui jouent leur rôle dans vos tragédies sont-ils supérieurs aux héros de Sophocle ? Vos orateurs font-ils oub
79 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
161 é des constatations désolées et des gloses sur la tragédie qu’on vient de vivre, — et l’on pressent qu’elle n’est encore qu’au p
80 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
162 1873 et intitulé La Philosophie à l’époque de la tragédie grecque. Du fond d’un éloignement chronologique et historique de deux
81 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
163 u, etc.) ; reprise des thèmes et des titres de la tragédie grecque par la plupart de nos dramaturges, poètes et compositeurs (le
164 que du génie grec, et qui fait tout le prix de la tragédie attique et de l’Iliade. … Rien n’est plus rare qu’une juste expressio
165 leurs esclaves ; aussi n’ont-ils eu ni épopées ni tragédies . Ils remplaçaient les tragédies par les jeux de gladiateurs. Les Hébr
166 eu ni épopées ni tragédies. Ils remplaçaient les tragédies par les jeux de gladiateurs. Les Hébreux voyaient dans le malheur le
82 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
167 sorte que la romance au lieu de culminer dans une tragédie se perd dans un happy ending. Comme la passion, la romance est une ma
83 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
168 imauté salutaire. Mais il faut aussi repartir. La tragédie de Marx et du marxisme, c’est de n’avoir pas su, ou pas pu opposer au
84 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
169 os destins ? Le traumatisme provoqué par la brève tragédie hongroise et ressenti profondément dans toute l’Europe, mais aussi en
85 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
170 ns actuel du mot, profane, diversifiée, englobant tragédie , comédie, histoire, épopée, poésie, discours, dialogue, essai, conte
171 , les rimes, les pieds, les rythmes ; les genres ( tragédie , comédie, essai, ode, discours, traité, épître, etc.) et enfin toutes
86 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
172  ». Le spectacle « de cette formidable et auguste tragédie  » laisse à Dunant le sentiment de sa grande insuffisance devant le dé
87 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Culture et technique en Europe et dans le monde
173 n, ni une manière de parler, mais une douloureuse tragédie pour une partie de nos populations occidentales, ce fut le sort des t
88 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe, l’été…
174 rts d’un château médiéval, comme à Dubrovnik, les tragédies lyriques dans des amphithéâtres grecs ou romains, les ballets dans de
89 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
175 ns actuel du mot, profane, diversifiée, englobant tragédie , comédie, histoire, épopée, poésie, discours, dialogue, essai, conte
176 le sonnet, les rimes et les césures ; les genres ( tragédie , comédie, essai, ode, discours, traité, épître, etc.) ; et enfin tout
177 ite d’équilibres sans cesse remis en question, de tragédies entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Le m
90 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
178 », écrit Belperron. Or, pas une seule des grandes tragédies grecques — je veux dire des trente qui nous restent — n’a l’amour pou
91 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Après le xiie siècle : vers une littérature distincte du social
179 De la Bhagavad-Gita à la Quête du Graal, de la tragédie d’Œdipe à celle de Tristan, toutes les grandes œuvres de la littératu
180 troubadours, devient chant du cœur solitaire ; la tragédie , quittant l’amphithéâtre ou le parvis du temple devient divertissemen
92 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. II. Les débuts de la Fondation européenne de la culture
181 n ne voulait pas être dominé par toutes sortes de tragédies bien avant l’année 2000. Mais encore une fois : nous devions limiter
93 1975, Articles divers (1974-1977). Le Morgarten du xxe siècle (1975)
182 ésastres et de catastrophes qui se préparent. Des tragédies . Les Suisses n’aiment pas du tout ce mot. Les Suisses s’imaginent, su
183 ment pas se passer comme ça. Nous allons vers des tragédies . Les Suisses n’y sont pas très bien préparés par leur forme d’esprit.
94 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
184 oman, et plus encore dans la représentation d’une tragédie . Mais ce que la passion gagne à se déclarer par le moyen de la littér
185 méo et Juliette est peut-être la plus authentique tragédie courtoise et la plus belle épiphanie du mythe avant le Tristan et Iso
186 stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie  » (Racine, préface de Bérénice). Nous avons vu qu’à chaque fois que l
187 puis assurer, c’est que je n’en ai point fait [de tragédie ] où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci. Les moindres f
95 1976, Articles divers (1974-1977). L’Europe, l’été [préface] (1976)
188 ’un château médiéval, comme à Dubrovnik, mais les tragédies lyriques dans des amphithéâtres grecs ou romains, les ballets dans de
96 1977, Articles divers (1974-1977). La nature du pouvoir (9 octobre 1977)
189 les derniers qui peuvent nous secourir dans cette tragédie car cette « prise du pouvoir », dont on parle toujours, va prendre le
97 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
190 e, joue dès lors un rôle comparable à celui de la tragédie grecque et de la Bible judéo-chrétienne : grands textes éducateurs de
98 1980, Articles divers (1978-1981). 1979 [Iran, Three Mile Island, Cambodge…] (2 janvier 1980)
191 u suivant : « La révolution islamique en Iran, la tragédie cambodgienne : ces faits laisseront dans l’histoire une trace indéléb
99 1980, Articles divers (1978-1981). Actualité de Benjamin Constant (1980)
192 olet de la roulette russe. Joueur encore ! IV. Tragédie de la liberté et tragi-comédie du libéralisme Pendant tout le mois
100 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
193 e la vie des idées politiques en Europe, après la tragédie de la guerre. Nous étions en train de voir la guerre des nations, des