1
xtérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces trois
tragédies
, d’une classique sobriété mais d’une brutalité et d’une ironie romant
2
’empêcher d’y songer sans cesse en lisant cette «
tragédie
» ; de ne pouvoir m’empêcher non plus de soupçonner Cocteau d’en avoi
3
te de Lausanne . Et même il appelait Orphée « une
tragédie
de l’amour conjugal ». Vraiment, nous n’en demandions pas tant… g. «
4
, voire de profondeur, la Mort d’Empédocle. Cette
tragédie
difficile, trois fois remise à pied d’œuvre et jamais achevée, donne
5
semble que ces scrupules ne sont pas dignes de la
tragédie
moderne. Et tout d’abord, ils sont prématurés. Ils révèlent chez ceux
6
est un danger plus grand pour les Églises que la
tragédie
soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le
7
est un danger plus grand pour les Églises que la
tragédie
soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le
8
de Paracelse comme un drame de l’expression, une
tragédie
de la terminologie, une « lutte accablante pour l’expression des chos
9
imauté salutaire. Mais il faut aussi repartir. La
tragédie
de Marx et du marxisme, c’est de n’avoir pas su, ou pas pu opposer au
10
le peu à peu son mystère : c’est qu’au-delà de la
tragédie
, il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
11
ra un rôle important dans l’action, comme dans la
tragédie
grecque. C’est un travail tout nouveau pour moi, et très amusant. Ava
12
qu’il perd ses vertus esthétiques et sa valeur de
tragédie
spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance, quelque chose d
13
nt, tandis que dans les romans courtois, c’est la
tragédie
intérieure. Enfin, l’amour celtique (en dépit de la sublimation relig
14
ais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule
tragédie
courtoise, et la plus belle résurrection du mythe avant le Tristan de
15
s dans une obscurité plus profonde que jamais, la
tragédie
des Amants de Vérone, c’est le voile un instant déchiré, ne laissant
16
e mythe même que réinventent ses deux plus belles
tragédies
: Polyeucte et le Cid. Il a voulu sauver au moins le principe de la l
17
cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
, ajoute Racine, il suffit que l’action en soit grande, que les acteur
18
stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
. » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tr
19
stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
», ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne, son reflet mor
20
cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
, si elle a pour sujet l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne l
21
je puis assurer, c’est que je n’ai point fait de
tragédie
où la vertu soit plus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres f
22
an de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la
tragédie
classique, nous avons vu le mythe se dégrader, s’humaniser, s’analyse
23
ovalis : Toutes les passions finissent comme une
tragédie
, tout ce qui est limité finit par la mort, toute poésie a quelque cho
24
choisir. La musique seule peut bien parler de la
tragédie
, dont elle est la mère et la fille Toutefois, dans le cas de Tristan,
25
L’orchestre décrit largement les dimensions d’une
tragédie
tout intérieure. La morbidesse bouleversante des mélodies révèle un m
26
et les mystiques espagnols en général. 133. La
Tragédie
de Roméo et Juliette, traduction P.-J. Jouve et G. Pitoëff. 134. Flo
27
ison du philtre, pour lui, c’est l’infidélité. La
tragédie
tourne au vaudeville. 156. Mélot le délateur, c’est le personnage co
28
lent, on l’a bien dit, comme les cinq actes d’une
tragédie
classique. C’est alors que la guerre ressemble vraiment à une partie
29
se reporte à nos chapitres sur l’Astrée et sur la
tragédie
classique. ⁂ « C’est ici la matière qu’on spiritualise, pour fixer la
30
nous l’avons vu, croyait qu’on pouvait faire des
tragédies
sans crime. Le refus de trouver belles les catastrophes, voilà qui pe
31
es. La réponse du xviie siècle a pour symbole la
tragédie
classique182. La réponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’i
32
on dramatique du tournoi l’une des origines de la
tragédie
moderne. Celle-ci s’est constituée précisément à l’époque où les tour
33
leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La
tragédie
serait ainsi une « action » privée du risque physique que comportait
34
arcat) expose une théorie analogue à propos de la
tragédie
grecque, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, la que
35
n, plus intimement vérifiable. 7.Au-delà de la
tragédie
Cet ouvrage, à bien des égards, peut apparaître comme le bilan d’u
36
le peu à peu son mystère : c’est qu’au-delà de la
tragédie
, il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
37
qu’il perd ses vertus esthétiques et sa valeur de
tragédie
spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance, quelque chose d
38
nt, tandis que dans les romans courtois, c’est la
tragédie
intérieure. Enfin, l’amour celtique (en dépit de la sublimation relig
39
ais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule
tragédie
courtoise, et la plus belle résurrection du mythe avant le Tristan de
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s dans une obscurité plus profonde que jamais, la
tragédie
des Amants de Vérone, c’est le voile un instant déchiré, ne laissant
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e mythe même que réinventent ses deux plus belles
tragédies
: Polyeucte et le Cid. Il a voulu sauver au moins le principe de la l
42
cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
, ajoute Racine, il suffit que l’action en soit grande, que, les acteu
43
stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
. » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tr
44
stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
», ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne, son reflet mor
45
cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
, si elle a pour sujet l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne l
46
je puis assurer, c’est que je n’ai point fait de
tragédie
où la vertu soit plus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres f
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an de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la
tragédie
classique, nous avons vu le mythe se dégrader, s’humaniser, s’analyse
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Novalis : Toutes les passions finissent comme une
tragédie
, tout ce qui est limité finit par la mort, toute poésie a quelque cho
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choisir. La musique seule peut bien parler de la
tragédie
, dont elle est la mère et la fille. Toutefois, dans le cas de Tristan
50
L’orchestre décrit largement les dimensions d’une
tragédie
tout intérieure. La morbidesse bouleversante des mélodies révèle un m
51
et les mystiques espagnols en général. 151. La
Tragédie
de Roméo et Juliette, traduction P.-J. Jouve et G. Pitoëff. 152. Flo
52
ison du philtre, pour lui, c’est l’infidélité. La
tragédie
tourne au vaudeville. 174. Mélot le délateur, c’est le personnage co
53
lent, on l’a bien dit, comme les cinq actes d’une
tragédie
classique. « C’est alors que la guerre ressemble vraiment à une parti
54
se reporte à nos chapitres sur l’Astrée et sur la
tragédie
classique. ⁂ « C’est ici la matière qu’on spiritualise, pour fixer la
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nous l’avons vu, croyait qu’on pouvait faire des
tragédies
sans crime. Le refus de trouver belles les catastrophes, voilà qui pe
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es. La réponse du xviie siècle a pour symbole la
tragédie
classique200. La réponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’i
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on dramatique du tournoi l’une des origines de la
tragédie
moderne. Celle-ci s’est constituée précisément à l’époque où les tour
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leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La
tragédie
serait ainsi une « action » privée du risque physique que comportait
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arcat) expose une théorie analogue à propos de la
tragédie
grecque, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, la que
60
n, plus intimement vérifiable. 7.Au-delà de la
tragédie
Cet ouvrage, à bien des égards, peut apparaître comme le bilan d’u
61
le peu a peu son mystère : c’est qu’au-delà de la
tragédie
, il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
62
qu’il perd ses vertus esthétiques et sa valeur de
tragédie
spirituelle. Reste une confuse et diffuse souffrance, quelque chose d
63
nt, tandis que dans les romans courtois, c’est la
tragédie
intérieure. Enfin, l’amour celtique (en dépit de la sublimation relig
64
ais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule
tragédie
courtoise, et la plus belle résurrection du mythe avant le Tristan de
65
s dans une obscurité plus profonde que jamais, la
tragédie
des Amants de Vérone, c’est le voile un instant déchiré, ne laissant
66
e mythe même que réinventent ses deux plus belles
tragédies
: Polyeucte et le Cid. Il a voulu sauver au moins le principe de la l
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cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
, ajoute Racine, il suffit que l’action en soit grande, que les acteur
68
stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
. » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tr
69
stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
», ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne, son reflet mor
70
cessité qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
, si elle a pour sujet l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne l
71
je puis assurer, c’est que je n’ai point fait de
tragédie
où la vertu soit plus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres f
72
an de Thomas par Pétrarque et l’Astrée jusqu’à la
tragédie
classique, nous avons vu le mythe se dégrader, s’humaniser, s’analyse
73
ovalis : Toutes les passions finissent comme une
tragédie
, tout ce qui est limité finit par la mort, toute poésie a quelque cho
74
ison du philtre, pour lui, c’est l’infidélité. La
tragédie
tourne au vaudeville. Une chose me frappe ; sa description est admira
75
choisir. La musique seule peut bien parler de la
tragédie
, dont elle est la mère et la fille. Toutefois, dans le cas de Tristan
76
L’orchestre décrit largement les dimensions d’une
tragédie
tout intérieure. La morbidesse bouleversante des mélodies révèle un m
77
et les mystiques espagnols en général. 140. La
Tragédie
de Roméo et Juliette, traduction P.-J. Jouve et G. Pitoëff. 141. Flo
78
lent, on l’a bien dit, comme les cinq actes d’une
tragédie
classique. « C’est alors que la guerre ressemble vraiment à une parti
79
se reporte à nos chapitres sur l’Astrée et sur la
tragédie
classique. ⁂ « C’est ici la matière qu’on spiritualise, pour fixer la
80
nous l’avons vu, croyait qu’on pouvait faire des
tragédies
sans crime. Le refus de trouver belles les catastrophes, voilà qui pe
81
es. La réponse du xviie siècle a pour symbole la
tragédie
classique186. La réponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’i
82
on dramatique du tournoi l’une des origines de la
tragédie
moderne. Celle-ci s’est constituée précisément à l’époque où les tour
83
leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La
tragédie
serait ainsi une « action » privée du risque physique que comportait
84
arcat) expose une théorie analogue à propos de la
tragédie
grecque, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, l’affr
85
n, plus intimement vérifiable. 7.Au-delà de la
tragédie
Cet ouvrage, à bien des égards, peut apparaître comme le bilan d’u
86
le peu à peu son mystère : c’est qu’au-delà de la
tragédie
, il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, m
87
r lieu la conscience nationale. Souvenez-vous des
tragédies
autrichienne et tchécoslovaque. L’armée ne vient qu’en dernier lieu,
88
r lieu la conscience nationale. Souvenez-vous des
tragédies
autrichiennes et tchécoslovaques. L’armée ne vient qu’en dernier lieu
89
’idée qu’on était né pour vivre heureux. Jadis la
tragédie
n’était qu’un accident, une chose qui arrive aux autres, et dans les
90
a contradiction et la perplexité, le paradoxe, la
tragédie
. Tout cela suppose et pose l’existence d’un bien et de quelque chose
91
utre que le bien. Sinon, où seraient le choix, la
tragédie
, la liberté ? Quand ce non-bien, quand ce mal prend un sens, nous les
92
me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la
tragédie
nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
93
un principe de bouleversement, de scandale et de
tragédie
! Car tout le sens du christianisme tient en trois actes essentiellem
94
’idée qu’on était né pour vivre heureux. Jadis la
tragédie
n’était qu’un accident, une chose qui arrive aux autres, et dans les
95
a contradiction et la perplexité, le paradoxe, la
tragédie
. Tout cela suppose et pose l’existence d’un bien et de quelque chose
96
utre que le bien. Sinon, où seraient le choix, la
tragédie
, la liberté ? Quand ce non-bien, quand ce mal prend un sens, nous les
97
me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la
tragédie
nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
98
un principe de bouleversement, de scandale et de
tragédie
! Car tout le sens du christianisme tient en trois actes essentiellem
99
’idée qu’on était né pour vivre heureux. Jadis la
tragédie
n’était qu’un accident, une chose qui arrive aux autres, et dans les
100
bles. Le roman mourra donc, comme sont mortes la
tragédie
classique et les chroniques en vers. Il mourra pour avoir épuisé ses
101
de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La
tragédie
n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
102
aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la
tragédie
des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
103
aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la
tragédie
des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
104
, qui gouverne le monde ! Bien avant la sanglante
tragédie
, Denis de Rougemont, dans son Journal d’Allemagne , définissait le n
105
oir été créés pour épargner aux gouvernants cette
tragédie
. Évitant à la fois le Charybde de la routine inefficace et le Scylla
106
de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La
tragédie
n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
107
sourire large des Américains dissimule leur vraie
tragédie
: la solitude. Comment ils s’unissent et se divisentaa En Fran
108
série. Elle tenait de la loterie, non plus de la
tragédie
intime. Elle nous était distribuée à la volée. Il va falloir se remet
109
aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la
tragédie
des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
110
semble que ces scrupules ne sont pas dignes de la
tragédie
moderne. Et tout d’abord, ils sont prématurés. Ils révèlent chez ceux
111
me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la
tragédie
nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
112
de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La
tragédie
n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
113
me compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la
tragédie
nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur Hitler, rien contre
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de l’antithèse m’incline parfois à souhaiter. La
tragédie
n’aura pas de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas si francs
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série. Elle tenait de la loterie, non plus de la
tragédie
intime. Elle nous était distribuée à la volée. Il va falloir se remet
116
aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la
tragédie
des départs a vécu. Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
117
semble que ces scrupules ne sont pas dignes de la
tragédie
moderne. Et tout d’abord, ils sont prématurés. Ils révèlent chez ceux
118
ul doute faut-il voir dans ce mythe de la Mère la
tragédie
secrète d’une civilisation qui produit plus de divorces, plus d’homos
119
une église secrète de la liberté. L’utopie ou la
tragédie
, tel est le dilemme que nous offre le siècle. En nous refusant à l’un
120
oir été créés pour épargner aux gouvernants cette
tragédie
. Évitant à la fois le Charybde de la routine inefficace et le Scylla
121
ul doute faut-il voir dans ce mythe de la Mère la
tragédie
secrète d’une civilisation qui produit plus de divorces, plus d’homos
122
sourire large des Américains dissimule leur vraie
tragédie
: la solitude. 6.Comment ils s’unissent et se divisent En Franc
124
pel trop angoissé pour ménager ses termes. l. «
Tragédie
de l’Europe à Genève », Preuves, Paris, n° 40, juin 1954, p. 3-4.
125
e et objective entre l’affaire du Guatemala et la
tragédie
de Budapest est tellement criante que l’effet d’humour noir paraît dé
126
préférences (inavouées mais indiscutables) par la
tragédie
de Budapest : ils verraient dans une vraie neutralité l’occasion de s
127
os destins ? Le traumatisme provoqué par la brève
tragédie
hongroise et ressenti profondément dans toute l’Europe, mais aussi en
128
ion dominée par le malentendu et toute chargée de
tragédies
latentes. En voici la formule la plus simple, je crois : la diffusion
129
me l’Algérie. Car c’est ici la vraie nature de la
tragédie
algérienne, au-delà de ses aspects politiques. Les reproches mutuels,
130
l’Univers), et d’autre part la certitude que les
tragédies
historiques ont une signification transhistorique, même si cette sign
131
, au petit matin sibérien. C’est devant une autre
tragédie
que l’esprit s’arrête, dans le cas de Boris Pasternak. Son refus le j
132
ion dominée par le malentendu et toute chargée de
tragédies
latentes. En voici la formule la plus simple, je crois : la diffusion
133
anière de parler, ce qui fut même une douloureuse
tragédie
depuis plus d’un siècle et demi, pour une partie de nos populations o
134
nche et institue le drame, le monde ouvert par la
tragédie
grecque, par l’Évangile, monde du Dieu-Homme et du paradoxe, du sacri
135
esse régulatrice, faite d’équilibres mouvants, de
tragédies
entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Ains
136
esse régulatrice, faite d’équilibres mouvants, de
tragédies
entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Ains
137
ite d’équilibres sans cesse remis en question, de
tragédies
entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Le m
138
rrière d’auteur par un ouvrage sur la musique, la
tragédie
lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie, qu’il publie à
139
gédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la
tragédie
, qu’il publie à 28 ans. Au même âge, Kierkegaard écrit Ou bien… ou bi
140
mythes. Mais seule aussi, elle peut régénérer la
tragédie
. « Une harmonie préétablie règne entre la musique et le drame parfait
141
tions entre le mythe tragique et la musique : La
tragédie
absorbe en elle le délire orgiastique de la musique, portant ainsi du
142
t l’auditeur soumis à l’influence dionysiaque, la
tragédie
introduit un symbole sublime, le mythe ; et elle suscite chez celui-l
143
par l’effet de la musique que le spectateur de la
Tragédie
est envahi de ce sûr pressentiment d’une joie suprême, à laquelle abo
144
La Naissance de la philosophie, à l’époque de la
tragédie
grecque, chapitre II. 113. Par-delà le bien et le mal, n° 260, fin.
145
in. 114. Aurore, n° 109. 115. L’Origine de la
tragédie
(1869-1872), p. 137, 207, 208, traduction française Mercure de France
146
ançaise Mercure de France. 116. L’Origine de la
tragédie
, p. 190-191. 117. Ecce Homo. 118. Le choc profond que dut éprouver
147
u’il est chanté : Nietzsche, dans l’Origine de la
tragédie
, citait le texte du poème, un peu différent. ay. « Dialectique des m
148
anière de parler, ce qui fut même une douloureuse
tragédie
depuis plus d’un siècle pour une partie de nos populations occidental
149
rrière d’auteur par un ouvrage sur la musique, la
tragédie
lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie, qu’il publie à
150
gédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la
tragédie
, qu’il publie à 28 ans. Au même âge, Kierkegaard écrit Ou bien… ou bi
151
mythes. Mais seule aussi, elle peut régénérer la
tragédie
. « Une harmonie préétablie règne entre la musique et le drame parfait
152
tions entre le mythe tragique et la musique : La
Tragédie
absorbe en elle le délire orgiastique de la musique, portant ainsi du
153
t l’auditeur soumis à l’influence dionysiaque, la
Tragédie
introduit un symbole sublime, le mythe ; et elle suscite chez celui-l
154
par l’effet de la musique que le spectateur de la
Tragédie
est envahi de ce sûr pressentiment d’une joie suprême, à laquelle abo
155
La Naissance de la philosophie à l’époque de la
tragédie
grecque, chap. II. 39. Par-delà…, n° 260 fin. 40. Aurore, n° 109.
156
fin. 40. Aurore, n° 109. 41. L’Origine de la
tragédie
(1869-1872), p. 137, 207, 208, trad. française, Mercure de France. 4
157
ançaise, Mercure de France. 42. L’Origine de la
tragédie
, p. 190-191. 43. Ecce Homo. 44. Le choc profond que dut éprouver N
158
nche et institue le drame, le monde ouvert par la
tragédie
grecque, par l’Évangile, monde du Dieu-Homme et du paradoxe, du sacri
159
La guerre est générale. C’est le spectacle des «
tragédies
sanglantes de cette guerre, en Hongrie, en Allemagne, en Flandres, en
160
ers et les bouffons qui jouent leur rôle dans vos
tragédies
sont-ils supérieurs aux héros de Sophocle ? Vos orateurs font-ils oub
161
é des constatations désolées et des gloses sur la
tragédie
qu’on vient de vivre, — et l’on pressent qu’elle n’est encore qu’au p
162
1873 et intitulé La Philosophie à l’époque de la
tragédie
grecque. Du fond d’un éloignement chronologique et historique de deux
163
u, etc.) ; reprise des thèmes et des titres de la
tragédie
grecque par la plupart de nos dramaturges, poètes et compositeurs (le
164
que du génie grec, et qui fait tout le prix de la
tragédie
attique et de l’Iliade. … Rien n’est plus rare qu’une juste expressio
165
leurs esclaves ; aussi n’ont-ils eu ni épopées ni
tragédies
. Ils remplaçaient les tragédies par les jeux de gladiateurs. Les Hébr
166
eu ni épopées ni tragédies. Ils remplaçaient les
tragédies
par les jeux de gladiateurs. Les Hébreux voyaient dans le malheur le
167
sorte que la romance au lieu de culminer dans une
tragédie
se perd dans un happy ending. Comme la passion, la romance est une ma
168
imauté salutaire. Mais il faut aussi repartir. La
tragédie
de Marx et du marxisme, c’est de n’avoir pas su, ou pas pu opposer au
169
os destins ? Le traumatisme provoqué par la brève
tragédie
hongroise et ressenti profondément dans toute l’Europe, mais aussi en
170
ns actuel du mot, profane, diversifiée, englobant
tragédie
, comédie, histoire, épopée, poésie, discours, dialogue, essai, conte
171
, les rimes, les pieds, les rythmes ; les genres (
tragédie
, comédie, essai, ode, discours, traité, épître, etc.) et enfin toutes
172
». Le spectacle « de cette formidable et auguste
tragédie
» laisse à Dunant le sentiment de sa grande insuffisance devant le dé
173
n, ni une manière de parler, mais une douloureuse
tragédie
pour une partie de nos populations occidentales, ce fut le sort des t
174
rts d’un château médiéval, comme à Dubrovnik, les
tragédies
lyriques dans des amphithéâtres grecs ou romains, les ballets dans de
175
ns actuel du mot, profane, diversifiée, englobant
tragédie
, comédie, histoire, épopée, poésie, discours, dialogue, essai, conte
176
le sonnet, les rimes et les césures ; les genres (
tragédie
, comédie, essai, ode, discours, traité, épître, etc.) ; et enfin tout
177
ite d’équilibres sans cesse remis en question, de
tragédies
entrecroisées, d’innombrables tensions, déchirantes et fécondes. Le m
178
», écrit Belperron. Or, pas une seule des grandes
tragédies
grecques — je veux dire des trente qui nous restent — n’a l’amour pou
179
De la Bhagavad-Gita à la Quête du Graal, de la
tragédie
d’Œdipe à celle de Tristan, toutes les grandes œuvres de la littératu
180
troubadours, devient chant du cœur solitaire ; la
tragédie
, quittant l’amphithéâtre ou le parvis du temple devient divertissemen
181
n ne voulait pas être dominé par toutes sortes de
tragédies
bien avant l’année 2000. Mais encore une fois : nous devions limiter
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ésastres et de catastrophes qui se préparent. Des
tragédies
. Les Suisses n’aiment pas du tout ce mot. Les Suisses s’imaginent, su
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ment pas se passer comme ça. Nous allons vers des
tragédies
. Les Suisses n’y sont pas très bien préparés par leur forme d’esprit.
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oman, et plus encore dans la représentation d’une
tragédie
. Mais ce que la passion gagne à se déclarer par le moyen de la littér
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méo et Juliette est peut-être la plus authentique
tragédie
courtoise et la plus belle épiphanie du mythe avant le Tristan et Iso
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stesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
» (Racine, préface de Bérénice). Nous avons vu qu’à chaque fois que l
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puis assurer, c’est que je n’en ai point fait [de
tragédie
] où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci. Les moindres f
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’un château médiéval, comme à Dubrovnik, mais les
tragédies
lyriques dans des amphithéâtres grecs ou romains, les ballets dans de
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les derniers qui peuvent nous secourir dans cette
tragédie
car cette « prise du pouvoir », dont on parle toujours, va prendre le
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e, joue dès lors un rôle comparable à celui de la
tragédie
grecque et de la Bible judéo-chrétienne : grands textes éducateurs de
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u suivant : « La révolution islamique en Iran, la
tragédie
cambodgienne : ces faits laisseront dans l’histoire une trace indéléb
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olet de la roulette russe. Joueur encore ! IV.
Tragédie
de la liberté et tragi-comédie du libéralisme Pendant tout le mois
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e la vie des idées politiques en Europe, après la
tragédie
de la guerre. Nous étions en train de voir la guerre des nations, des