1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
1 ith et d’un Stendhal, qui ont su « penser dans le train de l’action, faire de la psychologie à la volée », et donc connaître
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
2 il naturel. Le tunnel sous la Manche escamoté, le train dépose des complets rigides contenant des Anglais fragiles. L’aube ti
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
3 ait le mythe du voyage, et qu’on ne manque pas le train bleu d’un désir. Elle était donc venue. Il la suivait entre les devan
4 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
4 ndait pas moins du fils d’un tel père. « Voilà le train du monde… » Je ne pense pas qu’il en faille gémir. Une certaine résis
5 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
5 Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
6 mes tendres et déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
7 complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
8 oue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
9 enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
10 se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
11 contre la fenêtre, ferma les yeux et somnola. Le train faisait un bruit épouvantable dans sa course. Il pensait que c’eût ét
12 entier eût été de verre. À partir de Tennoji, le train s’arrêta à un nombre incalculable de stations. Regardant par la fenêt
13 omme un océan battu par la tempête. Tandis que le train longeait les bords de la rivière Yodogawa, il se rappela soudain que
7 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
14 résolution Il arrive qu’au sortir de Paris le train de banlieue qui emmène son chargement de somnambules énervés de fumée
8 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
15 Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
16 mes tendres et déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
17 complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
18 oue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
19 enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
20 se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
9 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
21 ues lumières au milieu d’une étroite vallée où le train longtemps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’a
22 « Seul et séparé », ces deux mots que rythmait le train , est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24 avril 1929 Les hab
23 il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des populations
24 ses en ville, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes par
10 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
25 es morceaux de glace. À ces détails près, le même train de vie bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalo
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
26 résolution Il arrive qu’au sortir de Paris le train de banlieue qui emmène son chargement de somnambules énervés de fumée
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
27 Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
28 mes tendres et déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
29 complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
30 oue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
31 enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
32 se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
33 es morceaux de glace. À ces détails près, le même train de vie bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalo
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
34 ues lumières au milieu d’une étroite vallée où le train longtemps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’a
35 « Seul et séparé », ces deux mots que rythmait le train , est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24 avril 1929 Les hab
36 il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des populations
37 ses en ville, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes parle
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
38 is, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce train . Il neigeait, on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres
39 tes toute l’ampleur de la catastrophe. Il y a des trains qui marchent et qui arrivent à l’heure, il y a des dettes payées et d
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
40 mesurer mon âge et le Temps. Mais la vie, mais ce train m’emportent. La parole est encore à ce qui vient. Et voici les brumes
17 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
41 ’il est inutile de rien savoir du monde et de son train , des sciences, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des
18 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
42 le de ricin les indignent ; mais l’exactitude des trains les rassure, au moins autant que l’écrasement (en apparence) du marxi
19 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
43 le de ricin les indignent ; mais l’exactitude des trains les rassure, au moins autant que l’écrasement (en apparence) du marxi
20 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
44 es idées des autres, et leurs histoires ; avec le train banal des embêtements et des petites chances ? — Voici alors, entre c
21 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
45 œuvres de l’esprit qui le remue ». Penser dans le train de la création, reformer sans cesse toutes les formes selon l’intenti
22 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
46 a décadence de la culture, considérons d’abord le train banal des choses. Tâchons de prendre sur le fait le clerc qui ne se c
23 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
47 de juger au concret, de prendre position dans le train de l’action, enfin d’agir. Ils ont sans cesse besoin de se référer à
48 même à moins de frais. Laisser le monde aller son train selon ses lois, quitte à le suivre à pas de crabe, les yeux fixés sur
49 s avons encombré le passé. Le monde n’ira pas son train selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons
24 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
50 ’il est inutile de rien savoir du monde et de son train , des sciences, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des
25 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
51 a décadence de la culture, considérons d’abord le train banal des choses. Tâchons de prendre sur le fait le clerc qui ne se c
26 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
52 de juger au concret, de prendre position dans le train de l’action, enfin d’agir. Ils ont sans cesse besoin de se référer à
53 même à moindres frais. Laisser le monde aller son train selon ses lois, quitte à le suivre à pas de crabe, les yeux fixés sur
54 s avons encombré le passé. Le monde n’ira pas son train selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons
27 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
55 ’il est inutile de rien savoir du monde et de son train , des sciences, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des
28 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
56 s, me paraît tendre vers la même limite, et à bon train si l’on n’y veille ; dégradation et domestication de l’intelligence e
29 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
57 éro. Traductions, zéro. Les chapitres du livre en train , non détachables. Un essai philosophique sur la personne : destiné à
30 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
58 ndre mes caisses de livres à la gare, etc., et le train part dans une heure. Quand la propriétaire reviendra pour l’été, elle
31 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
59 si l’on est converti, laisser le monde aller son train , et les guerres se déchaîner, et les chômeurs mourir de faim ? Ce ser
32 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
60 qui ne saurait être déterminé que par rapport au train « normal » que lui impose sa vocation), il court un risque qui n’est
61 éro. Traductions, zéro. Les chapitres du livre en train , non détachables. Un essai philosophique sur la personne : destiné à
33 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
62 ertain que le nombre de voyageurs qui prennent le train à la gare Saint-Lazare un samedi soir de beau temps, en plein été, es
63 uement (statistiquement) des « améliorations » du train de ménage. Après, l’on oublie d’expliquer pourquoi ces conditions éta
34 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
64 ndre mes caisses de livres à la gare, etc., et le train part dans une heure. Quand la propriétaire reviendra pour l’été, elle
35 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
65 a ville, pour la même heure. Avec tout ce que les trains spéciaux ont déversé depuis la veille dans cette cité de 700 000 habi
36 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
66 a ville, pour la même heure. Avec tout ce que les trains spéciaux ont déversé depuis la veille dans cette cité de 700 000 habi
37 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
67 toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et je n’avais
68 ’est le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le train passe au-dessus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de f
38 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
69 l nous faut rapprendre à penser, à penser dans le train de l’action, oui, à penser avec les mains. Il nous faut voir que tout
39 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
70 rs ; quand on ne peut pas courir pour attraper un train , parce qu’on est empêtré dans ses draps. Or c’est à cette sorte-là de
71 nt, — et qui, après trois ou quatre mois, sont en train comme on dit de se dégonfler. Pourquoi ? Parce que nous sommes un pet
40 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
72  comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains , entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèce de paix que nous
73 nt. Paris, 21 avril 1939 Une nuit blanche dans un train bondé. Une journée de reprise à Paris. Et ce soir, me voici [venu] as
41 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
74 ie savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le train normal de l’homme. Leur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce
42 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
75 up sûr mon travail, j’entends l’œuvre que j’ai en train . Il n’y a pas de petits exemples pour qui sait lire le réel « dans le
43 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
76 œuvres de l’esprit qui le remue ». Penser dans le train de la création, reformer sans cesse toutes les formes selon l’intenti
44 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
77 és avec les passants, les voisins d’autobus ou de train … Et je me sens moins jugé, moins jaugé, pour tout dire, moins vu qu’e
45 1946, Réforme, articles (1946–1980). À hauteur d’homme (1er juin 1946)
78 ocialisme et de libéralisme. Nous voulons que les trains roulent, que le pain soit vendu, que la jeunesse retrouve l’espoir, e
79 la seule prise de pouvoir, en se moquant bien des trains , du pain, de la jeunesse, et du sens de la vie des hommes dans la cit
46 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
80 nais, tiré, jeté par la police franquiste hors du train qui sifflait déjà pour le départ vers la frontière — à deux-cents mèt
47 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
81 de la gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier train américain. Comme tout le monde, j’ai glissé mon billet dans le ruban
82 ce pays ! » Soudain, je n’ai plus vu les gens. Le train surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géant
83 iter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que vous rendent
48 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
84 dans l’aura d’un cœur orageux. Aux portières d’un train que l’on croise, entre cieux stations de métro, dans la foule où se c
49 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
85  comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains , entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèce de paix que nous
86 . Paris, 21 avril 1939 Nuit blanche dans un train bondé dès le départ de Marseille. Une journée de rentrée à Paris. Et
50 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
87 toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et je n’avais
88 ’est le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le train passe au-dessus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de f
89 is, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce train . Il neigeait, on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres
90 ie savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le train normal de l’homme. Leur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce
51 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
91 nt d’être bombardé pour la première fois. Dans le train qui nous ramenait ce matin à Berne, je lui ai dit : « Si la France es
52 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
92 rpris en France… Nous devions repartir ce soir en train , mais en prenant l’avion de Madrid, demain matin, nous gagnerons une
93 ème journée Départ de Madrid hier soir dans un train archiplein — beaucoup de voyageurs n’ont pu y trouver place et tenter
94 ens ne cessent de circuler d’un bout à l’autre du train , enjambant des paysannes et des soldats endormis dans le couloir au m
95 définissables. Deux heures. Je demande au chef de train pourquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le train a déraillé
96 rquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le train a déraillé. » Et il sourit longuement, tandis que je perds mon temps
97 omme il n’y a pas de wagon-restaurant, le chef de train accepte de nous arrêter pour une heure dans un village. Nous dînons s
98 nais, tiré, jeté par la police franquiste hors du train qui sifflait déjà pour le départ vers la frontière — à deux-cents mèt
53 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
99 de la gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier train américain. Comme tout le monde, j’ai glissé mon billet dans le ruban
100 en ensemble… Soudain je n’ai plus vu les gens. Le train surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géant
101 et hitlériennes, qui semblent justifier (avec les trains à l’heure) tous les excès totalitaires, pourquoi n’a-t-on jamais parl
102 ec application ce que je pense du monde et de son train . C’est un garçon d’une quarantaine d’années. Le premier soir, il m’a
103 salles d’attente, sachant qu’il ne vient plus de trains , dormant le long des jambes et des dos de voisins qui ne sentent pas
54 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
104 . Escale à Santos, et de là, montée dans un petit train de cuivre aux chaises cannées vers São Paulo, à travers des Douanier
105 îtrez jamais le pays où vous n’avez pas manqué le train , ni rien perdu, pas même votre chemin. Et cela vaut aussi pour les pa
55 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
106 iter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que vous rendent
56 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
107 tes toute l’ampleur de la catastrophe. Il y a des trains qui marchent et qui arrivent même à l’heure, il y a des dettes payées
57 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
108 résolution Il arrive qu’au sortir de Paris le train de banlieue qui emmène son chargement de somnambules énervés de fumée
58 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
109 es morceaux de glace. À ces détails près, le même train de vie bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalo
59 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
110 Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
111 mes tendres et déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
112 complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
113 oue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
114 enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
115 se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
60 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
116 ues lumières au milieu d’une étroite vallée où le train longtemps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’a
117 « Seul et séparé », ces deux mots que rythmait le train , est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24 avril 1929 Les hab
118 il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des populations
119 ses en ville, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes par
61 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
120 se, Sorbonne, Saint-Germain-des-Prés. J’y vais en train , vingt-cinq minutes de Clamart à la gare Montparnasse, plus huit minu
121 ers mes errances danubiennes, et tant de nuits en train , de Vienne par Leoben noire et sonore, Udine au petit matin, Venise a
62 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
122 qui ne saurait être déterminé que par rapport au train « normal » que lui impose sa vocation), il court un risque qui n’est
123 éro. Traductions, zéro. Les chapitres du livre en train , non détachables. Un essai philosophique sur la personne : destiné à
63 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
124 uement (statistiquement) des « améliorations » du train de ménage. Après, l’on oublie d’expliquer pourquoi ces conditions éta
64 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
125 a ville, pour la même heure. Avec tout ce que les trains spéciaux ont déversé depuis la veille dans cette cité de 700 000 habi
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
126 tariat allemand contre le fascisme ne sont pas en train , à l’heure actuelle, de pérorer dans leur cuisine en compagnie de pro
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
127  comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains , entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèce de paix que nous
128 . Paris, 21 avril 1939 Nuit blanche dans un train bondé dès le départ de Marseille. Une journée de rentrée à Paris. Et
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
129 toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et je n’avais
130 ’est le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le train passe au-dessus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de f
131 is, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce train . Il neigeait, on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres
132 ie savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le train normal de l’homme. Leur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce
133 t d’être bombardé pour la première fois. Dans le train qui nous ramenait ce matin à Berne, je lui ai dit : « Si la France es
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
134 rpris en France… Nous devions repartir ce soir en train , mais en prenant l’avion de Madrid, demain matin, nous gagnerons une
135 ème journée Départ de Madrid hier soir dans un train archiplein — beaucoup de voyageurs n’ont pu y trouver place et tenter
136 ens ne cessent de circuler d’un bout à l’autre du train , enjambant des paysannes et des soldats endormis dans le couloir au m
137 définissables. Deux heures. Je demande au chef de train pourquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le train a déraillé
138 rquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le train a déraillé. » Et il sourit longuement, tandis que je perds mon temps
139 omme il n’y a pas de wagon-restaurant, le chef de train accepte de nous arrêter pour une heure dans un village. Nous dînons s
140 nais, tiré, jeté par la police franquiste hors du train qui sifflait déjà pour le départ vers la frontière — à deux-cents mèt
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
141 de la gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier train américain. Comme tout le monde, j’ai glissé mon billet dans le ruban
142 en ensemble… Soudain je n’ai plus vu les gens. Le train surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géant
143 et hitlériennes, qui semblent justifier (avec les trains à l’heure) tous les excès totalitaires, pourquoi n’a-t-on jamais parl
144 ec application ce que je pense du monde et de son train . C’est un garçon d’une quarantaine d’années. Le premier soir, il m’a
145 salles d’attente, sachant qu’il ne vient plus de trains , dormant le long des jambes et des dos de voisins qui ne sentent pas
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
146 . Escale à Santos, et de là, montée dans un petit train de cuivre aux chaises cannées vers São Paulo, à travers des Douanier
147 îtrez jamais le pays où vous n’avez pas manqué le train , ni rien perdu, pas même votre chemin. Et cela vaut aussi pour les pa
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
148 omancier allemand. Je lui parlais de mon livre en train . « Comment, me dit-il, vous pouvez encore vous passionner pour des id
149 ur un week-end à Long Island, je retrouve dans le train Henri Bernstein qui m’entreprend aussitôt : « Il y a à New York un ab
150 mer les boîtes de graisse, ce qui empêcherait les trains de rouler et bloquerait le ravitaillement. Quant aux gaullistes, ils
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
151 és avec les passants, les voisins d’autobus ou de train . Et je me sens moins jugé, moins jaugé, pour tout dire moins vu qu’en
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
152 iter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que vous rendent
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
153 tes toute l’ampleur de la catastrophe. Il y a des trains qui marchent et qui arrivent à l’heure, il y a des dettes payées et d
75 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
154 ant le couple américain au restaurant, ou dans un train . Vous verrez une femme très soignée — son ménage simplifié lui en lai
76 1947, Le Figaro, articles (1939–1953). Le droit d’opposition (3 avril 1947)
155 é de religion. Toute religion vivante s’oppose au train du monde. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez tra
77 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
156 beau, dit notre Américain, mais je ne vois pas de trains circuler ? » — « En effet, réplique le guide, ils ne circulent pas en
78 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
157 ans une clinique. Un jour je la rencontre dans un train venant du Sud, en route pour une maison de vacances d’écrivains, tout
79 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
158 La lutte des classes (1947)j Les trains suisses, bien qu’ils vous conduisent en moins d’une heure d’un monde
159 gers sensibles lorsqu’ils prennent place dans nos trains locaux ? L’expérience de la vie new-yorkaise, où personne ne vous voi
160 on, des transparents. (Avez-vous remarqué que les trains qui vous croisent sont transparents s’ils vont très vite ? On ne cess
80 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
161 dans l’aura d’un cœur orageux. Aux portières d’un train que l’on croise, entre deux stations de métro, dans la foule où se ch
81 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
162 és avec les passants, les voisins d’autobus ou de train . Et je me sens moins jugé, moins jaugé, pour tout dire moins vu qu’en
82 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
163 nant le couple américain au restaurant ou dans un train . Vous verrez une femme très soignée — son ménage simplifié lui en lai
83 1948, Suite neuchâteloise. I
164 mesurer mon âge et le Temps. Mais la vie, mais ce train m’emportent. La parole est encore à ce qui vient. Et voici les brumes
84 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
165 e mouvement crée l’énergie, le rayonnement et les trains d’ondes, — et d’autre part, dans le poème, il crée littéralement le s
85 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). L’anxiété de l’homme moderne
166 étonné : — Mais, c’est très simple, j’ai pris le train . —Non, me répondit-on, ce n’est pas cela que nous voulons savoir. Com
86 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Libertés « formelles » et libertés « réelles »
167 ays à l’autre, à pied, en bicyclette, en auto, en train , en avion. Il se trouve limité en fait par le prix des moyens de tran
87 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
168 es amis les versions successives de ses livres en train . L’un réservé jusqu’au silence total, l’autre toujours en quête d’une
88 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
169 artie à son électrification : cuisines astiquées, trains sans fumée, peu de cheminées d’usines, luxueuse illumination des vill
89 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
170 tout récents de l’ambassadeur Quaroni12. Dans un train roulant vers Moscou, il rencontre un procureur général de la Guépéou,
90 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
171 dant, l’attitude de révolte impuissante contre le train du monde moderne, faute de changer ce monde, modifie ceux qui le juge
172 runter le chemin de fer, par exemple, et tous les trains de 1830 à 1900 ont sans doute transporté moins de voyageurs que ne le
91 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
173 t découvrons la Suisse réelle dans l’usage de ses trains locaux. Les trains suisses, bien qu’ils vous conduisent en moins d’u
174 se réelle dans l’usage de ses trains locaux. Les trains suisses, bien qu’ils vous conduisent en moins d’une heure d’un monde
175 gers sensibles lorsqu’ils prennent place dans nos trains locaux ? L’expérience de la vie new-yorkaise, où personne ne vous voi
176 on, des transparents. (Avez-vous remarqué que les trains qui vous croisent sont transparents s’ils vont très vite ? On ne cess
92 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
177 eule issue d’une perpétuelle irritation contre le train du monde, qu’on ne peut plus changer. Je suis ami de la France. Je me
93 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
178 monter à cette note écrite sur les genoux dans un train , il y a longtemps, et que l’on retrouve en classant des papiers, ou à
94 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
179 dant, l’attitude de révolte impuissante contre le train du monde moderne, faute de changer ce monde modifie ceux qui le jugen
180 runter le chemin de fer, par exemple, et tous les trains de 1830 à 1900 ont sans doute transporté moins de voyageurs que ne le
95 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
181 méthode institutionnelle forme des cadres dans le train d’une action concrète et les amène à vivre le fédéralisme en dépit de
96 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
182 guère moins chaste, mais toute son œuvre mène le train d’enfer d’un « Don Juan de la connaissance », jusqu’au jour où il s’a
97 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
183 enne de cette époque. Il a rencontré Gide dans un train entre Prague et Paris, et il note que c’est aussi dans un train et su
184 ague et Paris, et il note que c’est aussi dans un train et sur un quai de gare qu’il fera la connaissance de deux de ses gran
185 s la mériter. » À la gare, une foule assiège les trains en partance. Retinger va droit au commandant militaire, brandit son «
186 lir sa base d’opérations. Pendant qu’il attend le train pour Londres, à la gare Saint-Lazare, vers 3 h du matin, un autre jeu
187 er un horaire et de m’indiquer l’heure du premier train quittant la France. (Il était 11 h du matin.) — Il y a un train à 16 
188 la France. (Il était 11 h du matin.) — Il y a un train à 16 h pour l’Espagne. — Très bien, je m’en irai à 16 h… Je téléphona
189 et mon ancien tuteur, le comte Zamoyski. Puis le train partit. » Retinger se voyait donc banni de tous les pays alliés, cepe
190 dans son compartiment. Quatre heures plus tard le train part pour San Antonio, où notre vagabond finit par retrouver Morones,
191 Il fallut le transporter comme un bagage dans un train archiplein, en partance pour Cracovie. Comme on ne trouvait pas de pl
192 il homme gravement malade. Le lendemain matin, le train stoppa un peu avant les quais de la gare de Cracovie, très loin de la
193 urnées de nouveaux déplacements très pénibles, en train puis en droschka, ils atteignirent un petit village où ils passèrent
98 1961, Articles divers (1957-1962). Culture et technique (juillet 1961)
194 : l’homme moyen n’éprouve le besoin de prendre le train , l’avion, ou son auto, que parce que quelques fous et rêveurs de géni
99 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
195 fusion générale ». Tel étant de toute évidence le train du monde, il fallait naviguer dans la vie d’un signe à l’autre, guidé
100 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
196 guère moins chaste, mais toute son œuvre mène le train d’enfer d’un « Don Juan de la connaissance », jusqu’au jour où il s’a