1
ith et d’un Stendhal, qui ont su « penser dans le
train
de l’action, faire de la psychologie à la volée », et donc connaître
2
il naturel. Le tunnel sous la Manche escamoté, le
train
dépose des complets rigides contenant des Anglais fragiles. L’aube ti
3
ait le mythe du voyage, et qu’on ne manque pas le
train
bleu d’un désir. Elle était donc venue. Il la suivait entre les devan
4
ndait pas moins du fils d’un tel père. « Voilà le
train
du monde… » Je ne pense pas qu’il en faille gémir. Une certaine résis
5
Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le
train
serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
6
mes tendres et déjà familières, et le passage des
trains
chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
7
complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le
train
s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
8
oue aux montagnes russes, mais voici que le petit
train
en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
9
enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un
train
dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
10
se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le
train
ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
11
contre la fenêtre, ferma les yeux et somnola. Le
train
faisait un bruit épouvantable dans sa course. Il pensait que c’eût ét
12
entier eût été de verre. À partir de Tennoji, le
train
s’arrêta à un nombre incalculable de stations. Regardant par la fenêt
13
omme un océan battu par la tempête. Tandis que le
train
longeait les bords de la rivière Yodogawa, il se rappela soudain que
14
résolution Il arrive qu’au sortir de Paris le
train
de banlieue qui emmène son chargement de somnambules énervés de fumée
15
Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le
train
serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
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mes tendres et déjà familières, et le passage des
trains
chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
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complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le
train
s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
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oue aux montagnes russes, mais voici que le petit
train
en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
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enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un
train
dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
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se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le
train
ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
21
ues lumières au milieu d’une étroite vallée où le
train
longtemps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’a
22
« Seul et séparé », ces deux mots que rythmait le
train
, est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24 avril 1929 Les hab
23
il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce
train
paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des populations
24
ses en ville, probablement ; elle a dû prendre le
train
des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes par
25
es morceaux de glace. À ces détails près, le même
train
de vie bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalo
26
résolution Il arrive qu’au sortir de Paris le
train
de banlieue qui emmène son chargement de somnambules énervés de fumée
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Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le
train
serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
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mes tendres et déjà familières, et le passage des
trains
chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
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complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le
train
s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
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oue aux montagnes russes, mais voici que le petit
train
en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
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enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un
train
dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
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se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le
train
ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
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es morceaux de glace. À ces détails près, le même
train
de vie bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalo
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ues lumières au milieu d’une étroite vallée où le
train
longtemps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’a
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« Seul et séparé », ces deux mots que rythmait le
train
, est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24 avril 1929 Les hab
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il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce
train
paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des populations
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ses en ville, probablement ; elle a dû prendre le
train
des ouvriers, et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes parle
38
is, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
train
. Il neigeait, on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres
39
tes toute l’ampleur de la catastrophe. Il y a des
trains
qui marchent et qui arrivent à l’heure, il y a des dettes payées et d
40
mesurer mon âge et le Temps. Mais la vie, mais ce
train
m’emportent. La parole est encore à ce qui vient. Et voici les brumes
41
’il est inutile de rien savoir du monde et de son
train
, des sciences, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des
42
le de ricin les indignent ; mais l’exactitude des
trains
les rassure, au moins autant que l’écrasement (en apparence) du marxi
43
le de ricin les indignent ; mais l’exactitude des
trains
les rassure, au moins autant que l’écrasement (en apparence) du marxi
44
es idées des autres, et leurs histoires ; avec le
train
banal des embêtements et des petites chances ? — Voici alors, entre c
45
œuvres de l’esprit qui le remue ». Penser dans le
train
de la création, reformer sans cesse toutes les formes selon l’intenti
46
a décadence de la culture, considérons d’abord le
train
banal des choses. Tâchons de prendre sur le fait le clerc qui ne se c
47
de juger au concret, de prendre position dans le
train
de l’action, enfin d’agir. Ils ont sans cesse besoin de se référer à
48
même à moins de frais. Laisser le monde aller son
train
selon ses lois, quitte à le suivre à pas de crabe, les yeux fixés sur
49
s avons encombré le passé. Le monde n’ira pas son
train
selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons
50
’il est inutile de rien savoir du monde et de son
train
, des sciences, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des
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a décadence de la culture, considérons d’abord le
train
banal des choses. Tâchons de prendre sur le fait le clerc qui ne se c
52
de juger au concret, de prendre position dans le
train
de l’action, enfin d’agir. Ils ont sans cesse besoin de se référer à
53
même à moindres frais. Laisser le monde aller son
train
selon ses lois, quitte à le suivre à pas de crabe, les yeux fixés sur
54
s avons encombré le passé. Le monde n’ira pas son
train
selon nos « lois » ; la loi du monde n’est pas la loi que nous tirons
55
’il est inutile de rien savoir du monde et de son
train
, des sciences, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des
56
s, me paraît tendre vers la même limite, et à bon
train
si l’on n’y veille ; dégradation et domestication de l’intelligence e
57
éro. Traductions, zéro. Les chapitres du livre en
train
, non détachables. Un essai philosophique sur la personne : destiné à
58
ndre mes caisses de livres à la gare, etc., et le
train
part dans une heure. Quand la propriétaire reviendra pour l’été, elle
59
si l’on est converti, laisser le monde aller son
train
, et les guerres se déchaîner, et les chômeurs mourir de faim ? Ce ser
60
qui ne saurait être déterminé que par rapport au
train
« normal » que lui impose sa vocation), il court un risque qui n’est
61
éro. Traductions, zéro. Les chapitres du livre en
train
, non détachables. Un essai philosophique sur la personne : destiné à
62
ertain que le nombre de voyageurs qui prennent le
train
à la gare Saint-Lazare un samedi soir de beau temps, en plein été, es
63
uement (statistiquement) des « améliorations » du
train
de ménage. Après, l’on oublie d’expliquer pourquoi ces conditions éta
64
ndre mes caisses de livres à la gare, etc., et le
train
part dans une heure. Quand la propriétaire reviendra pour l’été, elle
65
a ville, pour la même heure. Avec tout ce que les
trains
spéciaux ont déversé depuis la veille dans cette cité de 700 000 habi
66
a ville, pour la même heure. Avec tout ce que les
trains
spéciaux ont déversé depuis la veille dans cette cité de 700 000 habi
67
toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon
train
pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et je n’avais
68
’est le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le
train
passe au-dessus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de f
69
l nous faut rapprendre à penser, à penser dans le
train
de l’action, oui, à penser avec les mains. Il nous faut voir que tout
70
rs ; quand on ne peut pas courir pour attraper un
train
, parce qu’on est empêtré dans ses draps. Or c’est à cette sorte-là de
71
nt, — et qui, après trois ou quatre mois, sont en
train
comme on dit de se dégonfler. Pourquoi ? Parce que nous sommes un pet
72
comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux
trains
, entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèce de paix que nous
73
nt. Paris, 21 avril 1939 Une nuit blanche dans un
train
bondé. Une journée de reprise à Paris. Et ce soir, me voici [venu] as
74
ie savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le
train
normal de l’homme. Leur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce
75
up sûr mon travail, j’entends l’œuvre que j’ai en
train
. Il n’y a pas de petits exemples pour qui sait lire le réel « dans le
76
œuvres de l’esprit qui le remue ». Penser dans le
train
de la création, reformer sans cesse toutes les formes selon l’intenti
77
és avec les passants, les voisins d’autobus ou de
train
… Et je me sens moins jugé, moins jaugé, pour tout dire, moins vu qu’e
78
ocialisme et de libéralisme. Nous voulons que les
trains
roulent, que le pain soit vendu, que la jeunesse retrouve l’espoir, e
79
la seule prise de pouvoir, en se moquant bien des
trains
, du pain, de la jeunesse, et du sens de la vie des hommes dans la cit
80
nais, tiré, jeté par la police franquiste hors du
train
qui sifflait déjà pour le départ vers la frontière — à deux-cents mèt
81
de la gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier
train
américain. Comme tout le monde, j’ai glissé mon billet dans le ruban
82
ce pays ! » Soudain, je n’ai plus vu les gens. Le
train
surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géant
83
iter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un
train
bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que vous rendent
84
dans l’aura d’un cœur orageux. Aux portières d’un
train
que l’on croise, entre cieux stations de métro, dans la foule où se c
85
comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux
trains
, entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèce de paix que nous
86
. Paris, 21 avril 1939 Nuit blanche dans un
train
bondé dès le départ de Marseille. Une journée de rentrée à Paris. Et
87
toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon
train
pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et je n’avais
88
’est le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le
train
passe au-dessus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de f
89
is, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
train
. Il neigeait, on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres
90
ie savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le
train
normal de l’homme. Leur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce
91
nt d’être bombardé pour la première fois. Dans le
train
qui nous ramenait ce matin à Berne, je lui ai dit : « Si la France es
92
rpris en France… Nous devions repartir ce soir en
train
, mais en prenant l’avion de Madrid, demain matin, nous gagnerons une
93
ème journée Départ de Madrid hier soir dans un
train
archiplein — beaucoup de voyageurs n’ont pu y trouver place et tenter
94
ens ne cessent de circuler d’un bout à l’autre du
train
, enjambant des paysannes et des soldats endormis dans le couloir au m
95
définissables. Deux heures. Je demande au chef de
train
pourquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le train a déraillé
96
rquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le
train
a déraillé. » Et il sourit longuement, tandis que je perds mon temps
97
omme il n’y a pas de wagon-restaurant, le chef de
train
accepte de nous arrêter pour une heure dans un village. Nous dînons s
98
nais, tiré, jeté par la police franquiste hors du
train
qui sifflait déjà pour le départ vers la frontière — à deux-cents mèt
99
de la gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier
train
américain. Comme tout le monde, j’ai glissé mon billet dans le ruban
100
en ensemble… Soudain je n’ai plus vu les gens. Le
train
surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géant
101
et hitlériennes, qui semblent justifier (avec les
trains
à l’heure) tous les excès totalitaires, pourquoi n’a-t-on jamais parl
102
ec application ce que je pense du monde et de son
train
. C’est un garçon d’une quarantaine d’années. Le premier soir, il m’a
103
salles d’attente, sachant qu’il ne vient plus de
trains
, dormant le long des jambes et des dos de voisins qui ne sentent pas
104
. Escale à Santos, et de là, montée dans un petit
train
de cuivre aux chaises cannées vers São Paulo, à travers des Douanier
105
îtrez jamais le pays où vous n’avez pas manqué le
train
, ni rien perdu, pas même votre chemin. Et cela vaut aussi pour les pa
106
iter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un
train
bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que vous rendent
107
tes toute l’ampleur de la catastrophe. Il y a des
trains
qui marchent et qui arrivent même à l’heure, il y a des dettes payées
108
résolution Il arrive qu’au sortir de Paris le
train
de banlieue qui emmène son chargement de somnambules énervés de fumée
109
es morceaux de glace. À ces détails près, le même
train
de vie bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalo
110
Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le
train
serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émou
111
mes tendres et déjà familières, et le passage des
trains
chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à
112
complaire. Oh ! je sais ! — Je ne sais plus. — Le
train
s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’e
113
oue aux montagnes russes, mais voici que le petit
train
en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une v
114
enant, où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un
train
dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compart
115
se fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le
train
ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
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ues lumières au milieu d’une étroite vallée où le
train
longtemps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’a
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« Seul et séparé », ces deux mots que rythmait le
train
, est-ce qu’ils font encore vraiment mal ? 24 avril 1929 Les hab
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il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce
train
paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des populations
119
ses en ville, probablement ; elle a dû prendre le
train
des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes par
120
se, Sorbonne, Saint-Germain-des-Prés. J’y vais en
train
, vingt-cinq minutes de Clamart à la gare Montparnasse, plus huit minu
121
ers mes errances danubiennes, et tant de nuits en
train
, de Vienne par Leoben noire et sonore, Udine au petit matin, Venise a
122
qui ne saurait être déterminé que par rapport au
train
« normal » que lui impose sa vocation), il court un risque qui n’est
123
éro. Traductions, zéro. Les chapitres du livre en
train
, non détachables. Un essai philosophique sur la personne : destiné à
124
uement (statistiquement) des « améliorations » du
train
de ménage. Après, l’on oublie d’expliquer pourquoi ces conditions éta
125
a ville, pour la même heure. Avec tout ce que les
trains
spéciaux ont déversé depuis la veille dans cette cité de 700 000 habi
126
tariat allemand contre le fascisme ne sont pas en
train
, à l’heure actuelle, de pérorer dans leur cuisine en compagnie de pro
127
comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux
trains
, entre deux œuvres, mais surtout : — entre l’espèce de paix que nous
128
. Paris, 21 avril 1939 Nuit blanche dans un
train
bondé dès le départ de Marseille. Une journée de rentrée à Paris. Et
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toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon
train
pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et je n’avais
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’est le chaos d’une Renaissance américanisée ! Le
train
passe au-dessus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de f
131
is, j’avais senti l’Europe. Hier, j’étais dans ce
train
. Il neigeait, on ne voyait guère que quelques pans de rochers sombres
132
ie savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le
train
normal de l’homme. Leur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce
133
t d’être bombardé pour la première fois. Dans le
train
qui nous ramenait ce matin à Berne, je lui ai dit : « Si la France es
134
rpris en France… Nous devions repartir ce soir en
train
, mais en prenant l’avion de Madrid, demain matin, nous gagnerons une
135
ème journée Départ de Madrid hier soir dans un
train
archiplein — beaucoup de voyageurs n’ont pu y trouver place et tenter
136
ens ne cessent de circuler d’un bout à l’autre du
train
, enjambant des paysannes et des soldats endormis dans le couloir au m
137
définissables. Deux heures. Je demande au chef de
train
pourquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le train a déraillé
138
rquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le
train
a déraillé. » Et il sourit longuement, tandis que je perds mon temps
139
omme il n’y a pas de wagon-restaurant, le chef de
train
accepte de nous arrêter pour une heure dans un village. Nous dînons s
140
nais, tiré, jeté par la police franquiste hors du
train
qui sifflait déjà pour le départ vers la frontière — à deux-cents mèt
141
de la gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier
train
américain. Comme tout le monde, j’ai glissé mon billet dans le ruban
142
en ensemble… Soudain je n’ai plus vu les gens. Le
train
surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géant
143
et hitlériennes, qui semblent justifier (avec les
trains
à l’heure) tous les excès totalitaires, pourquoi n’a-t-on jamais parl
144
ec application ce que je pense du monde et de son
train
. C’est un garçon d’une quarantaine d’années. Le premier soir, il m’a
145
salles d’attente, sachant qu’il ne vient plus de
trains
, dormant le long des jambes et des dos de voisins qui ne sentent pas
146
. Escale à Santos, et de là, montée dans un petit
train
de cuivre aux chaises cannées vers São Paulo, à travers des Douanier
147
îtrez jamais le pays où vous n’avez pas manqué le
train
, ni rien perdu, pas même votre chemin. Et cela vaut aussi pour les pa
148
omancier allemand. Je lui parlais de mon livre en
train
. « Comment, me dit-il, vous pouvez encore vous passionner pour des id
149
ur un week-end à Long Island, je retrouve dans le
train
Henri Bernstein qui m’entreprend aussitôt : « Il y a à New York un ab
150
mer les boîtes de graisse, ce qui empêcherait les
trains
de rouler et bloquerait le ravitaillement. Quant aux gaullistes, ils
151
és avec les passants, les voisins d’autobus ou de
train
. Et je me sens moins jugé, moins jaugé, pour tout dire moins vu qu’en
152
iter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un
train
bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que vous rendent
153
tes toute l’ampleur de la catastrophe. Il y a des
trains
qui marchent et qui arrivent à l’heure, il y a des dettes payées et d
154
ant le couple américain au restaurant, ou dans un
train
. Vous verrez une femme très soignée — son ménage simplifié lui en lai
155
é de religion. Toute religion vivante s’oppose au
train
du monde. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez tra
156
beau, dit notre Américain, mais je ne vois pas de
trains
circuler ? » — « En effet, réplique le guide, ils ne circulent pas en
157
ans une clinique. Un jour je la rencontre dans un
train
venant du Sud, en route pour une maison de vacances d’écrivains, tout
158
La lutte des classes (1947)j Les
trains
suisses, bien qu’ils vous conduisent en moins d’une heure d’un monde
159
gers sensibles lorsqu’ils prennent place dans nos
trains
locaux ? L’expérience de la vie new-yorkaise, où personne ne vous voi
160
on, des transparents. (Avez-vous remarqué que les
trains
qui vous croisent sont transparents s’ils vont très vite ? On ne cess
161
dans l’aura d’un cœur orageux. Aux portières d’un
train
que l’on croise, entre deux stations de métro, dans la foule où se ch
162
és avec les passants, les voisins d’autobus ou de
train
. Et je me sens moins jugé, moins jaugé, pour tout dire moins vu qu’en
163
nant le couple américain au restaurant ou dans un
train
. Vous verrez une femme très soignée — son ménage simplifié lui en lai
164
mesurer mon âge et le Temps. Mais la vie, mais ce
train
m’emportent. La parole est encore à ce qui vient. Et voici les brumes
165
e mouvement crée l’énergie, le rayonnement et les
trains
d’ondes, — et d’autre part, dans le poème, il crée littéralement le s
166
étonné : — Mais, c’est très simple, j’ai pris le
train
. —Non, me répondit-on, ce n’est pas cela que nous voulons savoir. Com
167
ays à l’autre, à pied, en bicyclette, en auto, en
train
, en avion. Il se trouve limité en fait par le prix des moyens de tran
168
es amis les versions successives de ses livres en
train
. L’un réservé jusqu’au silence total, l’autre toujours en quête d’une
169
artie à son électrification : cuisines astiquées,
trains
sans fumée, peu de cheminées d’usines, luxueuse illumination des vill
170
tout récents de l’ambassadeur Quaroni12. Dans un
train
roulant vers Moscou, il rencontre un procureur général de la Guépéou,
171
dant, l’attitude de révolte impuissante contre le
train
du monde moderne, faute de changer ce monde, modifie ceux qui le juge
172
runter le chemin de fer, par exemple, et tous les
trains
de 1830 à 1900 ont sans doute transporté moins de voyageurs que ne le
173
t découvrons la Suisse réelle dans l’usage de ses
trains
locaux. Les trains suisses, bien qu’ils vous conduisent en moins d’u
174
se réelle dans l’usage de ses trains locaux. Les
trains
suisses, bien qu’ils vous conduisent en moins d’une heure d’un monde
175
gers sensibles lorsqu’ils prennent place dans nos
trains
locaux ? L’expérience de la vie new-yorkaise, où personne ne vous voi
176
on, des transparents. (Avez-vous remarqué que les
trains
qui vous croisent sont transparents s’ils vont très vite ? On ne cess
177
eule issue d’une perpétuelle irritation contre le
train
du monde, qu’on ne peut plus changer. Je suis ami de la France. Je me
178
monter à cette note écrite sur les genoux dans un
train
, il y a longtemps, et que l’on retrouve en classant des papiers, ou à
179
dant, l’attitude de révolte impuissante contre le
train
du monde moderne, faute de changer ce monde modifie ceux qui le jugen
180
runter le chemin de fer, par exemple, et tous les
trains
de 1830 à 1900 ont sans doute transporté moins de voyageurs que ne le
181
méthode institutionnelle forme des cadres dans le
train
d’une action concrète et les amène à vivre le fédéralisme en dépit de
182
guère moins chaste, mais toute son œuvre mène le
train
d’enfer d’un « Don Juan de la connaissance », jusqu’au jour où il s’a
183
enne de cette époque. Il a rencontré Gide dans un
train
entre Prague et Paris, et il note que c’est aussi dans un train et su
184
ague et Paris, et il note que c’est aussi dans un
train
et sur un quai de gare qu’il fera la connaissance de deux de ses gran
185
s la mériter. » À la gare, une foule assiège les
trains
en partance. Retinger va droit au commandant militaire, brandit son «
186
lir sa base d’opérations. Pendant qu’il attend le
train
pour Londres, à la gare Saint-Lazare, vers 3 h du matin, un autre jeu
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er un horaire et de m’indiquer l’heure du premier
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quittant la France. (Il était 11 h du matin.) — Il y a un train à 16
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la France. (Il était 11 h du matin.) — Il y a un
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à 16 h pour l’Espagne. — Très bien, je m’en irai à 16 h… Je téléphona
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et mon ancien tuteur, le comte Zamoyski. Puis le
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partit. » Retinger se voyait donc banni de tous les pays alliés, cepe
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dans son compartiment. Quatre heures plus tard le
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part pour San Antonio, où notre vagabond finit par retrouver Morones,
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Il fallut le transporter comme un bagage dans un
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archiplein, en partance pour Cracovie. Comme on ne trouvait pas de pl
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il homme gravement malade. Le lendemain matin, le
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stoppa un peu avant les quais de la gare de Cracovie, très loin de la
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urnées de nouveaux déplacements très pénibles, en
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puis en droschka, ils atteignirent un petit village où ils passèrent
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: l’homme moyen n’éprouve le besoin de prendre le
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, l’avion, ou son auto, que parce que quelques fous et rêveurs de géni
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fusion générale ». Tel étant de toute évidence le
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du monde, il fallait naviguer dans la vie d’un signe à l’autre, guidé
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guère moins chaste, mais toute son œuvre mène le
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d’enfer d’un « Don Juan de la connaissance », jusqu’au jour où il s’a