1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 et plus conscients de leurs moyens d’expression. Très maîtres de leur technique (contrairement à ce que pense souvent le pu
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
2 ables. Je crois même voir que M. Breton serait un très curieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
3 ois nouvelles exemplaires ne suscitent un intérêt très profond : elles nous transportent au cœur de préoccupations des plus
4 les personnages des trois nouvelles « sont réels, très réels, de la réalité la plus intime, de celle qu’ils se donnent eux-m
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
5 es jours aux vivants et aux morts : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les morts… « … Cette chose haute à la voix gra
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
6 t de même, ne pouvait produire qu’une littérature très neuve de forme et traditionaliste d’inspiration, comme fut celle des
6 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
7 losophie, inaugura lundi soir à l’aula, devant un très nombreux public, la série des conférences que nous promet le groupe n
8 ieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’appellation de saint à ceux qui par leur élévation mo
9 s saints maintiennent dans l’Église. M. Guisan va très loin dans ses concessions à de telles critiques. Mais c’est pour affi
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
10 , beau désordre… (mars 1926)o L’époque s’en va très vite vers on ne sait quoi. On a mis le bonheur devant soi, dans un pr
11 . Barrès et Gide : ils ont construit des édifices très différents de style, et dont les façades s’opposent avec hostilité. D
12 anger, tout de même nous avons un corps, et c’est très beau, Breton, de crier « Révolution toujours » — tant qu’il y a des g
13 l y a des gens pour vous faire du pain ; et c’est très beau, Aragon, de ne plus rien attendre du monde, mais on voudrait que
8 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
14 e sa propre personne. Et il y eut encore un dîner très démocratique pendant lequel le philosophe Abauzit chanta « les Crapau
9 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
15 de toute vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien cette force — ici, je tape du pied —, ces dé
16 Qui je suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs, ce corps… J’ai
17 nte, repue, — tous paraissaient détenir un secret très simple, et un peu narquois ils me considéraient avec une pitié curieu
10 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
18 stes. Il ne paraît pas croire à un péril oriental très pressant, ni surtout que nous ayons à chercher là-bas notre salut. « 
19 ient à l’Europe ? Il y a là des pages d’un accent très noble et courageux mêlé, parfois, d’une certaine amertume, où de Traz
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
20 é de pensée, et qu’il propose quelques directions très nettes de synthèse. Avec une œuvre comme Plaisir des Sports de Jean P
12 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
21 pides ondulent dans l’air lourd. Le chant descend très doucement la berge, les bœufs s’engagent dans le marais, cherchant le
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
22 Closain, quitter le domaine enchanté où des amis très fins, précieux poètes, dissertent sur leurs fantaisies ? Ç’aurait été
14 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
23 comme M. Coué, nous nous persuadons que tout ira très bien. Les circonstances l’exigent, d’ailleurs, plus que jamais, et pl
15 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
24 soir à la Grande salle des Conférences, devant un très bel auditoire, est un des plus passionnants et des plus controversés
25 statistiques faussées peuvent faire croire à une très forte diminution du nombre des protestants. Aussi ne s’effraye-t-on p
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
26 urtant… Il faut aussi que je vous dise qu’il fait très froid dans ma chambre : le feu n’a pas pris, et d’ailleurs cela n’en
27 t, me glissant auprès d’elle, je pourrai lui dire très vite quelques mots si bouleversants qu’avant le dernier étage… » Je d
17 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
28 quiconque aujourd’hui faire éclater dans un cadre très moderne où s’agitent des personnages spirituellement dessinés un de c
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
29 ince s’agitent incompréhensiblement dans un décor très pauvre, légèrement coloré. Le principe est simple : « Je vous aime »
30  : une historiette un peu plus banale que nature, très bien photographiée. C’est le film du type « Jeux de soleil dans les j
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
31 de velléités contradictoires que son intelligence très nuancée maintient en une sorte d’instable équilibre, les tendances qu
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
32 , oui… c’est cela, utilité,… en effet,… oui, oui, très intéressant. Seulement, mon cher Monsieur, nous n’avons pas le temps
33 aité de métaphysique, vous lirez ça en attendant. Très bien fait. Excellente méthode ! (Sort le Sens Critique, un peu bouscu
34 uche. Je ne dirai pas, comme on a fait, que c’est très joli de crier merde pour Horace, Montaigne, Descartes, Schiller, Volt
35 ns l’ordre politique par exemple. Parce que c’est très beau, ridiculement, spirituellement, juvénilement, incontestablement
36 mite de nos forces, notre joie parmi vous fut une très grande joie. Saint-John Perse. Nous appelions une Révolution perpétu
37 Et : encore un qui rue dans les brancards, c’est très bellettrien. Un disque de gramo comme par hasard nasille : Nous avon
38 rues, faire la noce, écrire un livre de tendances très modernes. Et des gens pour se gausser quand nous écrivons Révolution,
39 et mon œuvre de Ford et Mon curé chez les riches. Très loin derrière viennent des France et des Bordeaux. 12. Proust except
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
40 olver. Puis s’en fut avec un tact exquis, qui fut très remarqué. Le duc riait sous une table, complètement ivre, et Bettina
22 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
41 chef-d’œuvre de réalisme stylisé. C’est d’un art très volontaire, qui connaît ses ressources et sait en user avec la sobrié
42 d’un dynamisme impétueux révélant un tempérament très rassurant. C’était, je crois, le vrai Humbert qui commençait à s’affi
43 une matière traitée largement et d’une abondance très sûrement ordonnée. Je crois qu’on doit beaucoup attendre de ce tempér
44 lus pittoresque. Celui-ci s’était égaré en avant, très en avant, sans s’en apercevoir, peut-être. Il suivait son petit bonho
45 e, sorte de boîte à miracles où sous un éclairage très net, mais inusité, l’objet le plus banal se charge de mystère. Que va
46 e moderne dont les frères Barraud ne seraient pas très éloignés par d’autres côtés. Un avenir peut-être proche dira dans que
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
47 lus délicat eut compris que certains des morceaux très divers qui composent ce livre sont bien mauvais, à côté d’autres magn
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
48 is avec cette femme, qui m’aimait, et nous étions très jolis de bonheur et d’insouciance dans le bonheur de la saison. — Au
49 nes personnalités sous un jour assez particulier, très souvent ignoré d’elles-mêmes auparavant, et pas toujours défavorable,
25 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
50 le l’Église et les curés, c’est qu’il se fait une très haute idée de la religion. Ainsi, de la littérature : votre mépris po
51 tre histoire, une autre belle histoire, une autre très belle histoire ». (Et vous verriez à quoi cela peut servir, une citat
52 cteau, a donné son nom à un établissement de nuit très en vogue à Paris. Cambronne (général), 1770-1842. Louis Aragon et Pau
26 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
53 olescents. Et c’est Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure aux deux autres, est une réussite rare par la justesse de
27 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
54 ace de lui un portrait qu’on dirait, en peinture, très « interprété ». Non pas une photographie morale, mais une sorte de sy
28 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
55 en sûr, c’est cela, le malaise d’écrire. Bopp est très intelligent. Et plein de verve, et pas embarrassé du tout pour vous l
29 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
56 age je ne sais quel plaisir cruel. C’était un jeu très simple où l’esprit libre de calculs se tend ardemment vers la conclus
57 , une confiance me possédait, telle que je savais très clairement que je gagnerais à tout coup. L’étranger se mit à discouri
58 mme était assise à notre table, en robe rouge, et très fardée. Elle jouait avec la rose. Les dés roulèrent, pour un dernier
59 a vie m’a repris, je ne suis pas heureux. Je sais très bien que je devrais tenter quelque chose. Je suis plein de rêves, cer
30 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
60 a possession d’automobiles Ford. Et, comme il est très intelligent, il a vite fait de démêler les conditions les plus ration
61 sommation. La réclame s’en charge. Par le procédé très simple de la répétition, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent pl
62 compte, je crois que l’idée fixe de produire peut très bien envahir un cerveau moderne au point d’en exclure toute considéra
63 que chose de jovial et d’alerte, quelque chose de très sympathique et pas dangereux du tout. On n’en fait pas une philosophi
64 omment mysticisme et considèrent comme un « cas » très spécial, — on les écarte des engrenages où ils risqueraient de faire
31 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
65 ien qu’on pense généralement le contraire. Il est très vrai que les notions réaliste et idéaliste du monde ne sont séparées
66 i, à la rigueur, pouvait passer pour une élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa personne rien de positivement dém
67 t la Marche de Tannhäuser en tango, un Balkanique très lisse nous délivra de notre conquête pour la durée des danses. Gérard
68 prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons nous ennuyer terriblement. Du moins, moi. Pour v
69 Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très , très longtemps… Et pas de Lune ce soir, il serait dangereux de s’end
70 as. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très, très longtemps… Et pas de Lune ce soir, il serait dangereux de s’endormir.
71 umière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue très doucement. Nous sommes assis autour d’une petite table lumineuse, ver
32 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
72 oup de choses vraies (belles). Il est même un des très rares parmi les jeunes qui ait vraiment donné quelque chose. C’est po
33 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
73 l’esprit s’est bornée jusqu’ici à une rhétorique très brillante contre un état de choses justement détesté, mais dont ils p
74 de gesticulations, de gros mots et de discours en très beau style contre un monde très laid dont ils n’ont pas encore renonc
75 et de discours en très beau style contre un monde très laid dont ils n’ont pas encore renoncé à chatouiller le snobisme. a
34 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
76 , qui l’intriguent à n’en pas finir. Quand il est très fatigué, il veut voir encore cette fatigue dans son regard : appuyé s
35 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
77 e ». Il ajoute : « j’ai eu la chance de discerner très jeune, avec une clairvoyance singulière, mes propres limites, et j’ai
36 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
78 ite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque. Le b
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
79 le au charme de cette fantaisie. Mais ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de mauvaises notes da
80 aine, un peu sale et un peu divine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras m
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
81 vais dire est sans doute injuste et faux dans un très grand nombre de cas, mais pourquoi ai-je envie de le dire ? L’institu
82 n vous parle avec respect et trémolo d’un môssieu très instruit, vous êtes presque certain qu’il s’agit d’un de ces cuistres
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
83 drais l’enfant tout court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins je soupçonne dans tous ces mouvements des possib
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
84 l’entraîne dans une direction tout opposée. C’est très malin d’avoir inventé un instrument de progrès : encore faut-il le me
85 i bien que les réponses. J’avoue que je trouve ça très fort : avoir obtenu un conformisme de la curiosité. Il est vrai qu’il
86 prodigieuse au dit sujet pour se représenter même très vaguement notre actuelle civilisation. Et même Diderot, même Rousseau
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
87 arder. De faire connaissance. Je ne sais s’il est très exagéré de dire que tout homme gagnerait à posséder une plus grande p
88 ieur, M. Machin que vous attaquez est pourtant un très brave homme, il fait partie du conseil de la paroisse, etc. » — Il se
89 r ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait que l’école n’a pas bougé depuis. 16. On promet des
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
90 le au charme de cette fantaisie. Mais ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de mauvaises notes da
91 aine, un peu sale et un peu divine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras m
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
92 vais dire est sans doute injuste et faux dans un très grand nombre de cas, mais pourquoi ai-je envie de le dire ? L’institu
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
93 drais l’enfant tout court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins, je soupçonne dans tous ces mouvements des possi
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
94 l’entraîne dans une direction tout opposée. C’est très malin d’avoir inventé un instrument de progrès : encore faut-il le me
95 i bien que les réponses. J’avoue que je trouve ça très fort : avoir obtenu un conformisme de la curiosité. Il est vrai qu’il
96 prodigieuse au dit sujet pour se représenter même très vaguement notre actuelle civilisation. Et même Diderot, même Rousseau
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
97 arder. De faire connaissance. Je ne sais s’il est très exagéré de dire que tout homme gagnerait à posséder une plus grande p
98 ieur, M. Machin que vous attaquez est pourtant un très brave homme, il fait partie du conseil de la paroisse, et… » — Il sem
99 t ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait que l’école n’a pas bougé depuis. 16. On promet des
47 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
100 humeur, tout cela compose une atmosphère poétique très dense et active. Depuis longtemps — depuis les Trivia de Logan Pearsa
48 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
101 anos et Malraux ; un qui s’éloigne : Montherlant. Très suspects dans les « milieux » littéraires, l’un parce qu’il croit tou
102 nous montre un homme… » Un ou deux. Il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais si le se
103 France ait su rendre inoffensifs. Il se pourrait très bien qu’à cette génération ne soit échue qu’une œuvre de critique, im
104 nnaître, etc.) Actuellement, Nietzsche est encore très mal compris. 6. Il s’agit ici de la critique d’un certain état d’esp
105 n peu cette note de Beausire : « Barrès se plaint très souvent de ses migraines, de ses gastrites, de sa fatigue. Pour aboli
106 peu plus redoutable que Robespierre ». Bien. Ah ! très bien ! Mais qu’ensuite on fasse appel à Valéry ou au Surhomme, jamais
49 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
107 out près parce que j’ai peur. En même temps c’est très loin parce que je me réjouis. La Maison des Ogres est au 53 rue de Re
108 Mlle Monnier sont là. Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de ne
109 perçut auprès du seuil une mendiante qui pleurait très doucement. Un moment, il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernie
50 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
110 J’attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très important… Trois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le désir.
111 Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or
112 revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits, appuyés sur leurs sabres d’or recourbés dont les poignées ent
113 l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais voici, p
114 ous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot
51 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
115 essent. Et M. Babelon cite à ce sujet des phrases très frappantes : « L’un garde encore la connaissance au sein d’une flamme
52 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
116 ose au ciel qui retire ses lueurs. Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages d
117 s en étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe, mais, semblable à Gérard
118  Il revient de loin » signifie qu’il vient d’être très malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers
53 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
119 ais contribue à créer des obscurités que le style très tendu de M. Malraux n’est pas fait pour dissiper. Perken, dans ses co
54 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
120 z » de Mac-Avoy est tout animé de blancs vivants. Très plaisant « Essai pour une Italie protestante » de P. Romane-Musculus.
55 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
121 performance qui vaut d’être enregistrée. Rien de très neuf dans cette trilogie philosophique, mais un bel ensemble d’observ
122 e des machines, Keyserling apparaît comme un type très représentatif de l’Occident. Il n’a rien du prophète oriental contre
123 ématique du voisin inévitable. Mais ces anomalies très graves ne sont peut-être que transitoires, ajoute Keyserling. Nous tr
56 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
124 ntérieur ; la passion ne s’y manifeste que par de très petits gestes qui, échappant soudain à des êtres d’ordinaire admirabl
125 era un peu les autres. M. Charles Du Bos, dans la très belle préface qu’il a donnée à la traduction française note avec rais
126 ous tous. Naturellement, nous nous sommes montrés très bons à son égard… » L’on conçoit que Blanche malheureuse, isolée, che
127 à la tristesse »… Un tel état de l’âme n’est plus très éloigné peut-être de cette joie qui, elle aussi, est « par-delà », — 
57 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
128 vie fut la mort de l’Évêque Mynster qui avait été très estimé au Danemark et que Kierkegaard lui-même avait aimé et honoré,
58 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
129 a sa place dans votre valise — et d’une érudition très aérée. Comment ne point partager, en le lisant, ce goût qu’avait le v
130 rs ces victoires. » Nous empruntons ces lignes au très bel essai que Robert de Traz intitula Nietzsche et les hauteurs 23, e
131 stimulant, et qui mène à la joie… C’est un thème très « protestant ». Nietzsche l’a développé avec une ampleur inégalable :
59 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
132 baudet ajoute à ce propos : On m’a fait observer très justement, à l’époque, que j’oubliais Loti. Loti est un notable écriv
133 us la forme d’un ouvrage complet, mais d’un essai très fouillé et profond de Gaston Frommel, dans ses Études littéraires et
60 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
134 tes, les bavards seraient peut-être des créatures très silencieuses, comme les belettes ou les étoiles filantes. ») Mais plu
61 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
135 de nos tendresses. Les sujets de Jean Cassou sont très particuliers — jusqu’à l’arbitraire parfois —, ce dont on hésite à lu
62 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
136 dance nietzschéenne. Tout ceci ne participant que très indirectement d’une atmosphère proprement chrétienne. Or voici que le
63 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
137 , je pense, c’est qu’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il y en a qui ont un air raté, un air pastiche de Ramuz —
64 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
138 du jeune bourgeois de Francfort et de la sage et très fervente Mlle de Klettenberg. Mais bien plus que dans une spiritualit
139 tacts de Goethe avec le mysticisme précédèrent de très peu une grave maladie, dont il ne fut sauvé que par l’intervention d’
140 . Se donner à l’instant, à cette heure « au moins très sévère ». Gagner 40 000 francs. Mourir obsédé par ce travail. Ainsi c
65 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
141 r d’une grave maladie — ; cette calcination a été très profitable à mon âme… Le Sauveur m’a enfin attrapé ; je courais trop
142 nquille à ce sujet, parfois, quand je suis calme, très calme, et que je sens tout le bien que les sources éternelles ont dév
143 les dévots — écrit-il de Strasbourg — ne sont pas très fréquents ici. Au début, je m’étais tourné passionnément vers eux ; m
66 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
144 de crever de faim en douceur. ⁂ Mais cette action très particulière de la non-violence mérite un examen plus approfondi. Ell
145 ns inconscientes tendent à faire apparaître comme très grave, et théoriquement insoluble. Et l’on sait que la bourgeoisie cu
67 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
146 ombre de révolutionnaires qui ne paraissent « pas très comme il faut », et, pour tout dire, « confusionnistes » à ces terror
147 elle, ils vont chercher dans la lecture, pour eux très aride, de Marx, d’Engels, et de Hegel une leçon révolutionnaire que n
68 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
148 dessein général. Mais celui-ci, par bonheur, est très simple : Il n’y a point de questions plus grossières que celles qui
149 bourgeois font et comptent faire pour les hommes. Très bien. Nous le demandons aussi. (Nous avons même un scepticisme plus p
69 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
150 te et ironique dialectique de Jouhandeau est-elle très catholique, ou même très chrétienne ? La dialectique paulinienne post
151 e de Jouhandeau est-elle très catholique, ou même très chrétienne ? La dialectique paulinienne postule que bien et mal appar
70 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
152 i, à la rigueur, pouvait passer pour une élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa personne rien de positivement dém
153 t la Marche de Tannhäuser en tango, un Balkanique très lisse nous délivra de notre conquête pour la durée des danses. Gérard
154 prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons nous ennuyer terriblement. Du moins, moi. Pour v
155 Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très longtemps, très longtemps… Et pas de Lune ce soir, il serait dangereu
156 eurs j’ai oublié mes clefs il y a très longtemps, très longtemps… Et pas de Lune ce soir, il serait dangereux de s’endormir.
157 umière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue très doucement. Nous sommes assis autour d’une petite table lumineuse, ver
71 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
158 . Elle se tait. Alors je me tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, a
159 versante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le vid
72 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
160 J’attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très important… Trois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le désir.
161 Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or
162 revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits, appuyés sur leurs sabres d’or recourbés dont les poignées ent
163 l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais voici, p
164 ous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot
165 ose au ciel qui retire ses lueurs. Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages d
166 s en étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe, mais, semblable à Gérard
167 l revient de loin » signifie : qu’il vient d’être très malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers
73 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
168 ite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque. Le b
74 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
169 les regarde ? Vraiment la plus petite est jolie, très brune, avec un gros collier de verre bleu… Elle lève les yeux tout dr
170 es et réelles, aux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux. Une atmosphère de réflexion confiante et substantiel
171 magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfaitement compréhensible et d’une
172 lis dans mes bras. Elle rêvait, ses mains étaient très douces, et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’e
173 riller les yeux souriants et généreux. On se sent très près de ce qu’il y a de plus pur dans la nature et toutes sortes de s
174 bouleversements, locaux aussi à leur manière, et très éloignés, qui composent notre imagerie quotidienne du vaste monde. J’
175 produit ceci d’étrange que la matière à certaines très grandes vitesses commence de se spiritualiser. À la vitesse suprême,
176 onte. Si j’étais vraiment libre, je lui parlerais très doucement… La fumée des cigares lui fait peut-être mal au cœur, et au
75 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
177 donnés. Le travail aux champs se fait par équipes très nombreuses, à grand renfort de chevaux de trait, car la nature maréca
178 rablement. Les landes de la Prusse-Orientale sont très irrégulièrement fertiles ; seules les grandes entreprises « tiennent
76 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
179 trembles plus, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gris sur le blanc doucement luisant de la surface ; mais le sile
77 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
180 out près parce que j’ai peur. En même temps c’est très loin parce que je me réjouis. La Maison des Ogres est au 53, rue de R
181 Mlle Monnier sont là. Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de ne
182 perçut auprès du seuil une mendiante qui pleurait très doucement. Un moment, il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernie
78 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
183 s vous poser une question, Sonnette. Une question très grave. Une question qui revient à peu près à ceci : Êtes-vous un être
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
184 ffre ici de lui-même l’image la plus flattée : un très grand musicien, des écrivains célèbres, des cantatrices et des acteur
185 . Elle se tait. Alors je me tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, a
186 versante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le vid
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
187 J’attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très important… Trois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le désir.
188 Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or
189 revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits, appuyés sur leurs sabres d’or recourbés dont les poignées ent
190 l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel pour rendre mangeable beaucoup de nouilles. Mais voici, pa
191 ous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot
192 ose au ciel qui retire ses lueurs. Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages d
193 s en étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe, mais, semblable à Gérard
194 l revient de loin » signifie : qu’il vient d’être très malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
195 trembles plus, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gris sur le blanc doucement luisant de la surface ; mais le sile
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
196 donnés. Le travail aux champs se fait par équipes très nombreuses, à grand renfort de chevaux de trait, car la nature maréca
197 rablement. Les landes de la Prusse-Orientale sont très irrégulièrement fertiles ; seules les grandes entreprises « tiennent
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
198 ite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque. Le b
84 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
199 les regarde ? Vraiment la plus petite est jolie, très brune, avec un gros collier de verre bleu… Elle lève les yeux tout dr
200 es et réelles, aux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux. Une atmosphère de réflexion confiante et substantiel
201 magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfaitement compréhensible et d’une
202 lis dans mes bras. Elle rêvait, ses mains étaient très douces, et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’e
203 le a donc été ma « vision » : formats et couleurs très nettement perçus, mais rien de plus, donc rien d’utilisable éventuell
204 riller les yeux souriants et généreux. On se sent très près de ce qu’il y a de plus pur dans la nature et toutes sortes de s
205 bouleversements, locaux aussi à leur manière, et très éloignés, qui composent notre imagerie quotidienne du vaste monde. J’
206 produit ceci d’étrange que la matière à certaines très grandes vitesses commence à se spiritualiser. À la vitesse suprême, e
207 onte. Si j’étais vraiment libre, je lui parlerais très doucement… La fumée des cigares lui fait peut-être mal au cœur, et au
85 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
208 s… Le bon vieux temps, pour nos ancêtres, c’était très loin dans le passé, dans la légende, si loin que nul, en vérité, ne l
209 mais aussi, et pour cette raison même, l’origine très précise de nos libertés suisses et de notre union fédérale. Quand je
210 de l’East River. Un quadrimoteur argenté passait très haut entre deux tours babyloniennes, l’une phallique, l’autre en Moïs
211 de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délicats. Puis une autre plus loin, et plusie
212 côté du portail d’un ministère. Un vieux monsieur très grand, vêtu de noir, aux pantalons étroits, aux longs souliers pointu
213 hement tout ce qui dépasse, alors que l’on tolère très bien ce qui n’atteint même pas le niveau moyen, et cela dans la vie q
214 avoir peur qu’on la voie. Il est un grand espoir, très vague encore, qui m’a paru se libérer dans beaucoup de consciences et
86 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
215 lengin… La ville de Neuchâtel jouit de privilèges très considérables. Elle a la police de son territoire, et n’est gouvernée
216 répartie d’une manière si compliquée qu’il serait très difficile de dire précisément où elle réside. Le détail suivant… serv
87 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
217 nciennes familles de ce pays manque à la mienne : très peu de militaires parmi les ascendants directs du nom de mon père. Pa
218 ’aurais-je pris si ce n’est de sa vie — l’une des très rares vies d’homme que j’ai connues de près, qui commandât mon absolu
88 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
219 oires, j’ai lu ses lettres. Dernière d’une lignée très catholique, elle cachait ses messages au fiancé suisse dans l’écorce
89 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
220 éponses. Voici pourtant un fait que je m’explique très mal, et qui touche à ma profession : Neuchâtel, pour tant de culture,
90 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
221 nous montons à ce balcon sur l’eau, accroché aux très hautes murailles qui sans raison, grandiloquentes, bordent la rive. (
222 roseaux de la baie. Des nuées menaçantes courent très bas, tirant des pluies au large, et le cœur du jeune homme bondit dan
223 portes du cœur ont cédé ! Le lac était d’un bleu très sombre, le ciel bas, des éclairs de chaleur palpitaient dans la nue,
91 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
224 n, mais auquel notre époque vient de redonner une très vive nouveauté. Il est bien remarquable, en effet, de constater, en p
92 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
225 ve Jerome Davis et Francis A. Henson. Le bulletin très vivant que publient ces jeunes hommes a pris pour tâche de faire conn
226 sion de W. A. Visser ’t Hooft adopte une attitude très nettement non conformiste. Elle vient de donner un remarquable fascic
93 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
227 ais il ne fut mieux lui-même. Il y fallait un cas très simple, un de ces cas où le mot « concret » devient presque synonyme
94 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
228 rielle. La dignité du singe alors ? Elle apparaît très supérieure. Les singes gagnent leur vie et ne font pas d’histoires. I
95 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
229 ne réponse d’autant plus intéressante qu’elle est très significative du nouvel état d’esprit de la jeunesse française. En ef
230 ssi de critique constructive, et ils s’expliquent très franchement là-dessus, dans une préface vigoureuse. Quelle est leur t
96 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
231 ont toujours été les premiers à refuser, sous de très pieux prétextes, les ordres de la Parole de Dieu ? « Alors que toujou
97 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
232 opper. Nous nous excusons plus encore de la façon très rapide dont nous allons être obligés de décrire le contenu de nos con
233 onde croit aujourd’hui que c’est quelque chose de très simple, une évidence, une sorte de lieu commun. C’est en effet le lie
234 core, il nous faut nous borner à deux indications très générales : Dans le domaine politique, nous revendiquons une organisa
98 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
235 ser les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maîtres nous ont fourni des méthodes d’évasio
236 ple, nous entendons par là une réalité historique très composite, très générale, qui englobe toute l’humanité, et dont les é
237 ons par là une réalité historique très composite, très générale, qui englobe toute l’humanité, et dont les éléments sont pre
238 es entreprises publiques ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes, de quelques génies, par exem
239 nnaître qu’en cette année 1934, l’homme se défend très mal. Et comment se défendrait-il quand il adore tout ce qui veut sa p
240 qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait très simple : que la société doit être composée d’hommes réels. Nous avons
99 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
241 évangiles. Mais, dit M. Dominicé, deux obstacles très graves se dressaient aussitôt. Le premier, c’étaient les miracles. Au
100 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
242 boutir à une éthique politique. Cette trajectoire très singulière parcourt les domaines les plus variés de la recherche huma