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on étonnement à découvrir dans l’œuvre du penseur
vaudois
la substance originale de la plupart des idées dont lui-même s’est fa
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les richesses intellectuelles et morales du grand
vaudois
. Vraiment, tout ce qui semble viable et humain dans la critique moder
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quelques poètes à nos vitrines de libraires… Les
Vaudois
ont produit ou toléré Constant, Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois
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estime sympathique ou non. Tout le monde aime les
Vaudois
, les Marseillais, s’amuse des Canadiens, tolère les Belges, et se moq
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riginal. Cingria fit partie du groupe des Cahiers
vaudois
, réuni autour de Ramuz pendant la guerre. (C’est par cela surtout qu’
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ire une vieille fille) — une femme de la campagne
vaudoise
, qui a eu des malheurs, qui les conte assez mal — Giono s’en mêle tro
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uz créateur, avec des éléments tirés du caractère
vaudois
. On a, non sans comique, loué cet « artiste raffiné » d’avoir su se «
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otre lot, en tant que Suisses, et non en tant que
Vaudois
, ou Genevois, ou Zurichois, est d’exister en fonction de ces voisins.
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sont d’abord, et génialement, Suisse allemand et
Vaudois
rhodanien. Mais deux poètes « enracinés » ne font pas une culture sui
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que rien ne me préparait à l’espérer ? Vous êtes
Vaudois
, et pourtant vous couronnez un Neuchâtelois. Vous êtes zofingiens, et
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n de ses cantons ; des hommes qui, à force d’être
Vaudois
avec génie, soient des valeurs européennes. Mais peut-être faut-il en
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, je ne sais pas qui c’est. Comme le brave paysan
vaudois
, après la grêle, qui désignait d’un doigt le ciel coupable : « Je n’a
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hénans — qui furent peut-être en rapport avec les
Vaudois
, voisins des cathares —, non seulement chez les Vaudois eux-mêmes, ch
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s, voisins des cathares —, non seulement chez les
Vaudois
eux-mêmes, chez les disciples de Joachim de Flore, chez les béguines
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. (Tout de même que le mouvement assez voisin des
Vaudois
, ou Pauvres de Lyon, se confondit sans nulle difficulté avec le calvi
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hénans — qui furent peut-être en rapport avec les
Vaudois
, voisins des cathares — non seulement chez les Vaudois eux-mêmes, che
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is, voisins des cathares — non seulement chez les
Vaudois
eux-mêmes, chez les disciples de Joachim de Flore, chez les béguines
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hénans — qui furent peut-être en rapport avec les
Vaudois
, voisins des cathares — non seulement chez les Vaudois eux-mêmes, che
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is, voisins des cathares — non seulement chez les
Vaudois
eux-mêmes, chez les disciples de Joachim de Flore, chez les béguines
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miers ramuziens (à peu près le groupe des Cahiers
vaudois
), les deux Cingria, le peintre Auberjonois, Ansermet, Stravinsky. Cla
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musique russe, d’avant-garde ascétique, d’humour
vaudois
et de cosmopolitisme non pas à la manière de Genève mais à celle des
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mps de Burckhardt et de Nietzsche… Mais le centre
vaudois
s’est distingué par sa méfiance à l’égard des « idées ». Son particul
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ration. ae. « L’heure de la Suisse », Le Semeur
vaudois
, Lausanne, n° 30, 1er août 1940, p. 2.
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otre lot, en tant que Suisses, et non en tant que
Vaudois
, ou Genevois, ou Zurichois, est d’exister en fonction de ces voisins.
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sont d’abord, et génialement, pasteur bernois et
Vaudois
rhodanien. Mais deux poètes « enracinés » ne font pas une culture sui
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de nos auteurs un peu oubliés aujourd’hui, le bon
vaudois
Eugène Rambert : Un pays comme le nôtre, écrivait-il, doit réfléchir
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uz créateur, avec des éléments tirés du caractère
vaudois
. On a loué cet « artiste raffiné » d’avoir su « se ravaler au niveau
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’un instinct prédateur peut-être russe, nullement
vaudois
. Ceci marqué, nous restons en présence d’une espèce de symbole de Ram
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le verre, la lampe. Nous retrouvons le petit café
vaudois
autour duquel tourne la vie du pays recréé par Ramuz. Le « chant de n
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tre brun qu’arboraient les rédacteurs des Cahiers
vaudois
. Il traduit cet aspect de « manifeste » qu’ont certaines pages trop v
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, je ne sais pas qui c’est. Comme le brave paysan
vaudois
, après la grêle, qui désignait d’un doigt le ciel coupable : « Je n’a
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é d’un appel à se taire lancé par le gouvernement
vaudois
! Je le relis rapidement dans l’escalier : il me paraît un peu sentim
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, je ne sais pas qui c’est. Comme le brave paysan
vaudois
, après la grêle, qui désignait d’un doigt le ciel coupable : « Je n’a
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é d’un appel à se taire lancé par le gouvernement
vaudois
! Je le relis rapidement dans l’escalier : il me paraît un peu sentim
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uelques poètes à nos vitrines de libraires… Les
Vaudois
ont produit ou toléré Constant, Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois
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estime sympathique ou non. Tout le monde aime les
Vaudois
, les Marseillais, s’amuse des Canadiens, tolère les Belges, et se moq
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le refuse. Le 1er avril 1948, Marcel D…, citoyen
vaudois
, s’est vu arrêté par les gendarmes et incarcéré pendant trente heures
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, comme l’écrivait, en une sentence mémorable, le
Vaudois
Alexandre Vinet. À cet égard, on s’étonnera que les Suisses, si atten
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nt nous fédérer. Si nous voulons rester Français,
Vaudois
, Écossais ou Saxons, si nous voulons rester nous-mêmes, il n’y a plus
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? Vous voulez parler des traditions communes des
Vaudois
et des Bernois, je pense ? Longue tradition en effet… comme celle qui
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y a frontière commune entre les Neuchâtelois, les
Vaudois
, les Genevois et ces Francs-Comtois que nos voisins appellent encore
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école, dit le père. » 31. Théologien et critique
vaudois
du xixe siècle. 32. V. Moine, « Les écoles suisses », in La Démocr
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ents zurichois ne ressemble à celui des régiments
vaudois
ou valaisans ; mais tous sont cependant unis sous le même drapeau. P
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erre. 45. C. F. Ramuz est un cas singulier, plus
vaudois
d’ailleurs que romand. 46. Là encore, il faut faire exception pour F
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es pas Suisses, mais Neuchâtelois, comme vous, ou
Vaudois
, comme moi, ou Valaisan, ou Zurichois, c’est-à-dire des ressortissant
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é d’un appel à se taire lancé par le gouvernement
vaudois
! (« Qui ne sait se taire, nuit à son pays ! ») Je le relis rapidemen
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rs russes, enfin de Goethe ? Il se voulait un pur
Vaudois
, séparatiste (car c’était là le véritable sens de son fédéralisme mal
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rs russes, enfin de Goethe ? Il se voulait un pur
Vaudois
, séparatiste (car c’était là le véritable sens de son fédéralisme étr
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Âge : schisme entre Rome et Byzance, cathares et
vaudois
, hussites, anti-papes, Réforme, et la suite. by. Le manuscrit indiqu
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lé sauf les hirondelles ! », me disait un fermier
vaudois
. Finalement, la libre adhésion de vingt-cinq États à la Constitution
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annexé à la France le Valais, Genève, et le Jura
vaudois
. 47. W. Martin, Histoire de la Suisse, p. 241-242. 48. Cf. William
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ernois, j’en ai attrapé quatre ! — Et moi, dit le
Vaudois
(imaginez l’accent), j’en ai bien vu un, mais il m’a échappé. » Le
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ou des Grisons, pas plus que celui des régiments
vaudois
ou valaisans ; mais tous sont cependant unis sous le même drapeau. P
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rs russes, enfin de Goethe ? Il se voulait un pur
Vaudois
, séparatiste. (Car c’était là le véritable sens de son fédéralisme ét
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de la Suisse romande sous l’impulsion des Cahiers
vaudois
de Ramuz et de ses amis, et Lausanne est restée le centre de ce qu’il
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oqués avec tendresse par le savoureux chansonnier
vaudois
Gilles. Chansons du service étranger, gracieuses et nostalgiques. Hym
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manda de mettre en musique Le Roi David, pièce du
Vaudois
René Morax. Il avait alors 29 ans. Il écrivit sa partition en neuf se
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es mélodies sans surprises, colorées par l’accent
vaudois
. C’est un peu absurde et grandiose. Le scénario s’est fixé au cours d
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dit. Bien sûr, il tente de la déduire de sa terre
vaudoise
et des rythmes qu’elle impose au vigneron travaillant sur les terrass
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en davantage chez le bourgeois que chez le paysan
vaudois
. Il traduit surtout à mon sens une certaine attitude morale qui préfè
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se fédérale, officielle, et choisit de n’être que
vaudois
ou rhodanien. Sollicité de s’exprimer sur ce pays pour un numéro spéc
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as « Suisses », mais Neuchâtelois, comme vous, ou
Vaudois
, comme moi, ou Valaisans, ou Zurichois, c’est-à-dire des ressortissan
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si les Suisses n’existent pas, s’il n’y a que des
Vaudois
, des Bernois, des Uranais, qui donc est « mesquin », « soigneux et pr
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auts qu’il voit chez les gens de son canton, et «
Vaudois
, Bernois, Uranais » tout ce qu’il voit de bon chez les Suisses. Cette
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x) ou dans l’étude des structures de l’esprit. Le
Vaudois
Vinet illustre la première de ces écoles, le Genevois Flournoy la sec
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rdinaire », et que « la foi est une passion ». Le
Vaudois
accorde un peu plus que le Danois à la communauté ou généralité, et à
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du terroir, et il en va de même pour le romancier
vaudois
Bernard Barbey, alors que l’inverse est vrai pour le Valaisan Maurice
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limann vers 1600 traite le récit de « fable ». Le
Vaudois
J.-B. Plantin l’imite en 1633, écartant du même coup la légende du Gr
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à courte vue qu’illustre l’anecdote du patriarche
vaudois
: il réunit ses fils autour de son lit de mort et il leur dit : « Le
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fausse, est la plus répandue en Amérique. Si les
Vaudois
se disent fédéralistes contre Berne, les Québécois que j’ai visités l
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fausse, est la plus répandue en Amérique. Si les
Vaudois
se disent fédéralistes contre Berne, les Québécois se veulent antiféd
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l de la prédication antiromaine des cathares, des
Vaudois
, et plus tard des fraticelli… À ces vices il oppose la vraie piété, l
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» du pouvoir fédéral. (Être fédéraliste, pour tel
Vaudois
fameux, se réduisait à être « contre Berne ».) Rien n’est moins fidèl
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: « Vous pouvez être séparatiste ou nationaliste
vaudois
, mais vous ne pouvez pas être fédéraliste du même coup, parce que le
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evaleresque dans le langage d’une petite noblesse
vaudoise
embourgeoisée et dans le registre de la souffrance intime et du renon
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de la vie de ses voisins francophones : les uns (
Vaudois
) passés à la Réforme, les autres (Savoyards) en guerre chronique avec
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nois, pourtant germanophones, plutôt que vers les
Vaudois
, pourtant francophones, ou les Fribourgeois catholiques. Cependant qu
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ierre Viret est autochtone, qui domine la Réforme
vaudoise
. Leurs descendants donneront naissance à un complexe de philosophie e
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sont rien de plus que des clichés. Il y a chez le
Vaudois
une bonhomie un peu cynique, une sorte de paresse qui peut être rusée
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la Confédération helvétique, mais il est d’abord
Vaudois
, et disons plus : il est d’abord de la terre et de la race, du peuple
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de la terre et de la race, du peuple de la terre
vaudoise
. À l’inverse d’un Alexandre Vinet, d’un Benjamin Constant, nés dans l
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intellectuelles et permanentes de sa race latine,
vaudoise
et savoyarde. Les idéaux proprement suisses de coopération des langue
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éfini qui se nomme la Suisse. À travers le paysan
vaudois
et les circonstances de sa vie, c’est l’homme dans le cosmos que Ramu
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osmos que Ramuz nous fait voir. À travers le pays
vaudois
, c’est le Pays de l’humanité. ⁂ Ramuz n’écrit pas des romans, au sens
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t tous les bruits du monde du fond de sa retraite
vaudoise
. Maintenant, c’est l’époque qu’il interroge, à sa manière socratique.
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e sujet, qu’il écrivait comme parlent les paysans
vaudois
. Je ne le crois pas. Personne ne peut écrire réellement comme on parl
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e qu’on retouchera le texte. Ramuz n’écrit pas en
Vaudois
, mais au lieu de s’inspirer, comme la plupart des écrivains, des « bo
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ngue — dans un mouvement qui évoque la lenteur du
Vaudois
, son sens du concret, sa conscience scrupuleuse. C’est un homme, par
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Je dis bien le peuple créé par Ramuz, non pas les
Vaudois
tels qu’ils sont. s. « Préface à la traduction américaine de Présenc
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ntre Suédois et Norvégiens, ou mieux encore entre
Vaudois
et Genevois, nous en venons à oublier très sincèrement : 1° que ces d
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a foi », de procéder contre les luthériens et les
vaudois
de la Provence. Un texte de l’époque fournit quelques détails sur ses
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. Arnaud, Histoire des premières persécutions des
Vaudois
luthériens du Comtat Venaissien et de la Provence, Paris, 1891. 44.
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Club-Énergie de l’Est
vaudois
: avec Denis de Rougemont (19 juin 1984)ab L’ensemble des conflits
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i voit très loin ». ab. « Club-Énergie de l’Est
vaudois
: avec Denis de Rougemont », L’Est vaudois, Montreux, n° 141, 19 juin
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l’Est vaudois : avec Denis de Rougemont », L’Est
vaudois
, Montreux, n° 141, 19 juin 1984, p. 6. Précédé de cette note : « En v
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itiatives sur l’énergie, le Club-Énergie de l’Est
vaudois
vient d’adresser un texte de Denis de Rougemont à tous ses membres et
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rgement, d’une assemblée générale de la Compagnie
vaudoise
d’électricité, au cours de laquelle M. Desmeules, son directeur, aura
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ire d’un Italien devenu Genevois, Sismondi ; d’un
Vaudois
qui deviendra plus tard Français : Benjamin Constant ; et d’un des fr