1
entée dans sa profondeur, mais qui se penche sans
vertige
sur ses abîmes. Simplicité de notre temps ! Au-dessus de la trépidati
2
contre faillites morales et douleurs d’amour — ô
vertige
sans prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’épargne, mon
3
on amour. Je me sens voluptueusement perdre pied.
Vertige
de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, par
4
oluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir,
vertige
de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi
5
mais libre comme avant cette naissance aux lents
vertiges
Quand la nuit s’effeuille et se fane prisonnier d’une saison morte au
6
mais libre comme avant cette naissance aux lents
vertiges
— quand la nuit s’effeuille et se fane prisonnier d’une saison morte
7
s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le
vertige
(la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
8
isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du
vertige
). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
9
ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le
vertige
, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
10
pour toutes, dans une crise lucide, au sein d’un
vertige
total. Rimbaud choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la
11
ais, il faudrait s’appliquer à distinguer dans ce
vertige
la réelle puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence d
12
on amour. Je me sens voluptueusement perdre pied.
Vertige
de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, par
13
oluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir,
vertige
de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi
14
flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le
vertige
. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout le jardin monte sans
15
s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le
vertige
(la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
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isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du
vertige
). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
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ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le
vertige
, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
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flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le
vertige
. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout le jardin monte sans
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s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le
vertige
(la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
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isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du
vertige
). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
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ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le
vertige
, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
22
ssi loin d’ignorer son étendue que de céder à ses
vertiges
. 18. Il s’agit de la pièce que m’avait commandée l’Institut neuchâ
23
us vaste patrie. Les perspectives changent à vue,
vertige
et grisaille du temps. Une lignée, une famille parmi d’autres… Je la
24
e — émouvant spectacle pour ceux qui n’ont pas le
vertige
— qu’à rapporter constamment ces deux attitudes l’une à l’autre, la p
25
ssentiel de son livre. Le lecteur se sent pris de
vertige
à découvrir la profondeur et la gravité des confusions morales dans l
26
aussi les trois pages où Jean Wahl résume tout le
vertige
ontologique, et l’article de G. Stern sur l’a posteriori, bien caract
27
forme du monde, mais il est ce qui la transforme.
Vertige
de la « vie chrétienne », cette histoire de Dieu dans le temps, cette
28
uvoir. Qui sait même si cette crainte, comme tout
vertige
, ne cache pas une secrète attirance, une secrète espérance dans le ma
29
urs certains courants. Je parle ici du vide ou du
vertige
que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
30
ir si l’on cherche, en lisant, un passe-temps, un
vertige
ou une réponse. Mais l’invention de l’imprimerie a multiplié les prob
31
uvoir. Qui sait même si cette crainte, comme tout
vertige
, ne cache pas une secrète attirance, une secrète espérance dans le ma
32
urs certains courants. Je parle ici du vide ou du
vertige
que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
33
es qui vous rappelle alors, par l’enseignement du
vertige
, les proportions congrues de votre entendement. Si quelques-uns m’ont
34
rme moderne de la tentation de l’inerte. C’est un
vertige
de la personnalité consécutif au relâchement de la tension et à la pe
35
ir si l’on cherche, en lisant, un passe-temps, un
vertige
ou une réponse. Mais l’invention de l’imprimerie a multiplié les prob
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uvoir. Qui sait même si cette crainte, comme tout
vertige
, ne cache pas une secrète attirance, une secrète espérance dans le ma
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urs certains courants. Je parle ici du vide ou du
vertige
que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
38
s qui vous rappelle encore, par l’enseignement du
vertige
, les proportions congrues de votre entendement. Si quelques-uns m’ont
39
Catalogne ! Faut-il chercher ailleurs que dans ce
vertige
de confusions la raison des violences passionnelles qu’a déchaînées l
40
en silence. « J’ai pris la nature sur le fait. »
Vertige
de l’animalité. 17 avril Ça n’a pas encore cessé chez les chiens. Cet
41
exercices formels, sans nul rapport avec ce beau
vertige
de liberté. Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai lu que
42
exercices formels, sans nul rapport avec ce beau
vertige
de liberté. Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai lu que
43
ganisés. Le désordre en revanche régnait comme un
vertige
fascinant à l’intérieur de chaque individu qui voulait se saisir en s
44
aucoup plus d’ordre en nous que dans le monde. Le
vertige
est à l’extérieur. Et lorsque éclate le conflit entre notre moi et le
45
de Goethe succombe parce qu’il s’est livré à son
vertige
individuel, rompant avec l’ordre social. Un Werther d’aujourd’hui, ce
46
d’aujourd’hui, ce serait l’homme qui céderait au
vertige
du social démesuré, rompant avec son ordre individuel. Le suicide de
47
en silence. « J’ai pris la nature sur le fait. »
Vertige
de l’animalité. 17 avril 1935 Ça n’a pas encore cessé chez les
48
ente, aussitôt en évoque une contraire ; c’est un
vertige
dialectique. Un petit industriel. — Avant 1933, sa vie était impos
49
perdons le goût et l’usage naturel, spontané.
Vertige
de la relativité historique. — On est tenté de s’imaginer que certain
50
e rêve moins de se délivrer que d’abuser. Dans le
vertige
de l’anarchie où il se plaît, ce grand seigneur n’oublie jamais son r
51
es collectives — cette lecture nous introduit aux
vertiges
spirituels d’où sont nés des mouvements politiques tels que le nation
52
angoisse nouvelle, une attraction, comparable au
vertige
, vers ces régions de l’être obscur que le bon sens et la philosophie
53
exprime et voile, cette passion qui ressemble au
vertige
… Mais ce n’est plus l’heure de se détourner. Nous sommes atteints, no
54
condamnation serait vaine : on ne condamne pas le
vertige
. Mais la passion du philosophe n’est-elle point de méditer dans le ve
55
du philosophe n’est-elle point de méditer dans le
vertige
? Il se peut que la connaissance ne soit rien d’autre que l’effort d’
56
contradictoires mais qui les précipitent au même
vertige
, les amants ne pourront se rejoindre qu’à l’instant qui les prive à j
57
exprime et voile, cette passion qui ressemble au
vertige
… Mais ce n’est plus l’heure de se détourner. Nous sommes atteints, no
58
condamnation serait vaine : on ne condamne pas le
vertige
. Mais la passion du philosophe n’est-elle point de méditer dans le ve
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du philosophe n’est-elle point de méditer dans le
vertige
? Il se peut que la connaissance ne soit rien d’autre que l’effort d’
60
contradictoires mais qui les précipitent au même
vertige
, les amants ne pourront se rejoindre qu’à l’instant qui les prive à j
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exprime et voile, cette passion qui ressemble au
vertige
… Mais ce n’est plus l’heure de se détourner. Nous sommes atteints, no
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condamnation serait vaine : on ne condamne pas le
vertige
. Mais la passion du philosophe n’est-elle point de méditer dans le ve
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du philosophe n’est-elle point de méditer dans le
vertige
? Il se peut que la connaissance ne soit rien d’autre que l’effort d’
64
contradictoires mais qui les précipitent au même
vertige
, les amants ne pourront se rejoindre qu’à l’instant qui les prive à j
65
péché habituel en une « vertu » délirante, en un
vertige
de fausse innocence, en une exaltation de puissance destructive. C’es
66
étend. Si tout d’un coup votre fatigue ou quelque
vertige
l’emporte, ou si votre pied glisse, ou si le terrain cède, que se pas
67
eur mot sur tout : ce ne sera pas pire.) Alors le
vertige
de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige, il naît de
68
de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout
vertige
, il naît de l’incapacité de supporter des altitudes ou des dimensions
69
ltitudes ou des dimensions inhumaines. Comme tout
vertige
, il ne peut s’exprimer qu’en termes de contradiction. Jamais l’homme
70
, j’y vois le signe d’une espèce de névrose ou de
vertige
épidémique : le besoin d’être dépossédé de soi, donc possédé par l’ex
71
intenant au dernier cercle : dans cet enfer né du
vertige
et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la passion qui n’a p
72
e peuple, et tous ceux parmi nous qui ont cédé au
vertige
de l’Abîme politique ou moral ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin p
73
une seule chose », et qui nous rend insensible au
vertige
. Je pense que l’homme le plus lucide au monde, c’est l’homme qui prie
74
os vices et notre goût naturel du bonheur dans le
vertige
du malheur ; et qu’elles réfutent les sophismes de l’Abîme comme une
75
péché habituel en une « vertu » délirante, en un
vertige
de fausse innocence, en une exaltation de puissance destructive. C’es
76
qu’il aurait provoqué malgré lui en ménageant ces
vertiges
dont l’âme parfois remonte fécondée ? Pourrons-nous un jour concevoir
77
étend. Si tout d’un coup votre fatigue ou quelque
vertige
l’emporte, ou si votre pied glisse, ou si le terrain cède, que se pas
78
eur mot sur tout : ce ne sera pas pire.) Alors le
vertige
de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige, il naît de
79
de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout
vertige
, il naît de l’incapacité de supporter des altitudes ou des dimensions
80
ltitudes ou des dimensions inhumaines. Comme tout
vertige
, il ne peut s’exprimer qu’en termes de contradiction. Jamais l’homme
81
, j’y vois le signe d’une espèce de névrose ou de
vertige
épidémique : le besoin d’être dépossédé de soi, donc possédé par l’ex
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intenant au dernier cercle : dans cet enfer né du
vertige
et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la passion qui n’a p
83
e peuple, et tous ceux parmi nous qui ont cédé au
vertige
de l’Abîme politique ou moral ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin p
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une seule chose », et qui nous rend insensible au
vertige
. Je pense que l’homme le plus lucide au monde, c’est l’homme qui prie
85
os vices et notre goût naturel du bonheur dans le
vertige
du malheur ; et qu’elles réfutent les sophismes de l’Abîme comme une
86
péché habituel en une « vertu » délirante, en un
vertige
de fausse innocence, en une exaltation de puissance destructive. C’es
87
qu’il aurait provoqué malgré lui en ménageant ces
vertiges
d’où l’âme parfois remonte fécondée ? Pourrons-nous un jour concevoir
88
étend. Si tout d’un coup votre fatigue ou quelque
vertige
l’emporte, ou si votre pied glisse, ou si le terrain cède, que se pas
89
eur mot sur tout : ce ne sera pas pire.) Alors le
vertige
de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige, il naît de
90
de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout
vertige
, il naît de l’incapacité de supporter des altitudes ou des dimensions
91
ltitudes ou des dimensions inhumaines. Comme tout
vertige
, il ne peut s’exprimer qu’en termes de contradiction. Jamais l’homme
92
, j’y vois le signe d’une espèce de névrose ou de
vertige
épidémique : le besoin d’être dépossédé de soi, donc possédé par l’ex
93
intenant au dernier cercle : dans cet enfer né du
vertige
et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la passion qui n’a p
94
e peuple, et tous ceux parmi nous qui ont cédé au
vertige
de l’Abîme politique ou moral ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin p
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une seule chose », et qui nous rend insensible au
vertige
. Je pense que l’homme le plus lucide au monde c’est l’homme qui prie.
96
os vices et notre goût naturel du bonheur dans le
vertige
du malheur ; et qu’elles réfutent les sophismes de l’Abîme comme une
97
ut le regard de l’autre : sentiment comparable au
vertige
. Le jugement peut rester libre, mais il semble que l’âme s’extérioris
98
il les aime, les possède ! Ainsi par une suite de
vertiges
, multipliant la splendeur amoureuse, par mille étreintes successives
99
sible fascinant. Et nous vivrons dès lors dans le
vertige
de nous détruire au contact de cet infini, plus puissant que la joie
100
plus puissant que la joie et la douleur. Dans le
vertige
de revenir toucher cet absolu, sensible à celui seul qui l’éprouve ju
101
pour toutes, dans une crise lucide, au sein d’un
vertige
total. Rimbaud choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la
102
amais, il faudra s’appliquer à distinguer dans ce
vertige
la réelle puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence d
103
ne aux plus redoutables puissances démoniques, au
vertige
des titans, au vertige de la hauteur : « On peut tomber dans la haute
104
puissances démoniques, au vertige des titans, au
vertige
de la hauteur : « On peut tomber dans la hauteur comme dans la profon
105
forme du monde, mais il est ce qui la transforme.
Vertige
de la « vie chrétienne », cette histoire de Dieu dans le temps, cette
106
tine ou des morales, mais tout est vu à partir du
vertige
, et non pas de l’amour accepté. Le « saut » dont parle Kierkegaard es
107
e angoisse nouvelle, une attraction comparable au
vertige
, vers ces régions de l’être obscur que le bon sens et la philosophie
108
estiné, et la malice du paysan s’y mêlent dans un
vertige
de trouvailles, dans une embrouille de génie. Les tours les plus reto
109
t le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
vertige
. Ils ne voient rien. Cette absence de pensée est plus dangereuse que
110
ui seul qui accepte la mort n’est pas le jouet du
vertige
. Le temps vient où les hommes n’auront plus à se défendre, mais seule
111
’un choix me créa. » (Nous fûmes tous saisis d’un
vertige
à ce discours d’une furieuse démesure, mais il y eut alors comme un s
112
lle se lève et me suit. Nous allons chez elle. Un
vertige
, un sombre délire, et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce
113
, et des contacts sont pris à droite et à gauche.
Vertige
de sentir une idée qui s’incarne, qui « prend corps ». Dimanche, 1
114
a un passé. Mais devant lui, ce n’est plus qu’un
vertige
de possibilités qui lui semblent cruelles, parce que chacune naît de
115
soit vierge, et qu’elle impose à l’homme tous les
vertiges
de l’imagination sur table rase. Et le mélange des races, qui se limi
116
Nous roulions tous ensemble dans une descente aux
vertiges
variés et passionnants. Je retombe à plat, au bas de ma pente à gravi
118
t le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
vertige
. Ils ne voient rien. Cette absence de pensée est plus dangereuse que
119
t le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
vertige
. Ils ne voient rien. Cette absence de pensée est plus dangereuse que
120
flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le
vertige
. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout le jardin monte sans
121
s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le
vertige
(la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
122
isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du
vertige
). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
123
ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le
vertige
, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
124
amais, il faudra s’appliquer à distinguer dans ce
vertige
la réelle puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence d
125
exercices formels, sans nul rapport avec ce beau
vertige
de liberté. Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai lu que
126
ganisés. Le désordre en revanche régnait comme un
vertige
fascinant à l’intérieur de chaque individu qui voulait se saisir en s
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aucoup plus d’ordre en nous que dans le monde. Le
vertige
est à l’extérieur. Et lorsque éclate le conflit entre notre moi et le
128
de Goethe succombe parce qu’il s’est livré à son
vertige
individuel, rompant avec l’ordre social. Un Werther d’aujourd’hui, ce
129
d’aujourd’hui, ce serait l’homme qui céderait au
vertige
du social démesuré, rompant avec son ordre individuel. Le suicide de
130
en silence. « J’ai pris la nature sur le fait. »
Vertige
de l’animalité. 17 avril 1935 Ça n’a pas encore cessé chez les
131
ente, aussitôt en évoque une contraire ; c’est un
vertige
dialectique. Un petit industriel. — Avant 1933, sa vie était impos
132
en perdons le goût et l’usage naturel, spontané.
Vertige
de la relativité historique. — On est tenté de s’imaginer que certain
133
, et des contacts sont pris à droite et à gauche.
Vertige
de sentir une idée qui s’incarne, qui « prend corps ». Dimanche, 1
134
a un passé. Mais devant lui, ce n’est plus qu’un
vertige
de possibilités qui lui semblent cruelles, parce que chacune naît de
135
soit vierge, et qu’elle impose à l’homme tous les
vertiges
de l’imagination sur table rase. Et le mélange des races, qui se limi
136
Nous roulions tous ensemble dans une descente aux
vertiges
variés et passionnants. Je retombe à plat, au bas de ma pente à gravi
138
otre fatigue, notre inquiétude, nos doutes et nos
vertiges
de démission spirituelle. L’esprit totalitaire n’est pas dangereux se
139
ut le regard de l’autre : sentiment comparable au
vertige
. Le jugement peut rester libre, mais il semble que l’âme s’extérioris
140
il les aime, les possède ! Ainsi par une suite de
vertiges
, multipliant la splendeur amoureuse, par mille étreintes successives,
141
sible fascinant. Et nous vivrons dès lors dans le
vertige
de nous détruire au contact de cet infini, plus puissant que la joie
142
plus puissant que la joie et la douleur. Dans le
vertige
de revenir toucher cet absolu, sensible à celui seul qui l’éprouve ju
143
lle se lève et me suit. Nous allons chez elle. Un
vertige
, un sombre délire, et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce
144
e rêve moins de se délivrer que d’abuser. Dans le
vertige
de l’anarchie où il se plaît, ce grand seigneur n’oublie jamais son r
145
destiné et la malice du paysan s’y mêlent dans un
vertige
de trouvailles, dans une embrouille de génie. Les tours les plus reto
146
ui seul qui accepte la mort n’est pas le jouet du
vertige
. Le temps vient où les hommes n’auront plus à se défendre, mais seule
147
’un choix me créa. » (Nous fûmes tous saisis d’un
vertige
à ce discours d’une furieuse démesure, mais il y eut alors comme un s
148
intransigeante. J’ai observé souvent l’espèce de
vertige
qui s’empare des Européens après quelques mois d’Amérique, précisons
149
otre fatigue, notre inquiétude, nos doutes et nos
vertiges
de démission spirituelle. L’esprit totalitaire n’est pas dangereux se
150
re à l’autre, sans regarder l’abîme sous nos pas…
Vertige
rapide. J’abaisse mes regards le long des parois blanches et nues, ju
151
us vaste patrie. Les perspectives changent à vue,
vertige
et grisaille du temps. Une lignée, une famille parmi d’autres… Je la
152
ante qu’elle risque bien de provoquer, comme tout
vertige
, la chute qu’elle imagine. Cette illusion d’optique consiste à voir u
153
e dès maintenant se croit perdue, si elle cède au
vertige
, à l’illusion d’urne impuissance qui alors seulement deviendra vraie.
154
amais exactement ce que l’on doit faire. C’est un
vertige
. C’est épuisant ! Psychose de l’homme moderne Nous aurions tort
155
empêcher. Le moyen de décrire plus simplement ce
vertige
de contradictions ? Il y faudrait une parabole. En voici une. Il y av
156
empêcher. Le moyen de décrire plus simplement ce
vertige
de contradictions ? Il y faudrait une parabole. En voici une. Il y av
157
ccident tragique, et cet abîme n’est autre que le
vertige
de l’âme en proie au refus manichéen de l’Incarnation. La Révoluti
158
é incertaine et suspecte des souhaits humains. Ce
vertige
de l’action naît d’une fatigue mentale ; et cet oubli des buts dernie
159
s au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le
vertige
. Nous sommes au seuil des temps où la culture va devenir le sérieux d
160
rd insensé, comme enfin de la roue du karma et du
vertige
de la métempsycose, qui réduisaient toute vie dans le temps et la cha
161
soudain total, l’homme qui n’a pas de foi cède au
vertige
. Sa dernière résistance à l’angoisse du temps se manifeste alors par
162
rs d’état de faire l’Histoire ? Ou, surmontant le
vertige
cosmique et temporel où l’a plongé sa science par une mutation brusqu
163
, au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le
vertige
. Je n’entends pas peindre ici quelque utopie qui pourrait amuser nos
164
foi dans le progrès. C’est elle enfin qui cède au
vertige
de l’histoire, s’imagine que son heure est passée, que le Prolétariat
165
ur une pensée régulatrice, que d’en maîtriser les
vertiges
! Je propose la clôture d’un demi-siècle de rumination pessimiste, lo
166
et appel du vide : ils y tombent comme on cède au
vertige
. Ils tombent dans l’Empire, plutôt que lui sous leurs coups. Ils vont
167
ccident tragique, et cet abîme n’est autre que le
vertige
de l’âme en proie au refus manichéen de l’Incarnation. La Révoluti
168
rd insensé, comme enfin de la roue du karma et du
vertige
de la métempsycose, qui réduisaient toute vie dans le temps et la cha
169
soudain total, l’homme qui n’a pas de foi cède au
vertige
. Sa dernière résistance à l’angoisse du temps se manifeste alors par
170
rs d’état de faire l’histoire ? Ou, surmontant le
vertige
cosmique et temporel où l’a plongé sa science par une mutation brusqu
171
é incertaine et suspecte des souhaits humains. Ce
vertige
de l’action naît d’une fatigue mentale ; et cet oubli des buts dernie
172
, au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le
vertige
. Nous sommes au seuil des temps où la culture va devenir le sérieux d
173
pproche d’un sommet, l’horizon s’amplifie mais le
vertige
devient aussi plus fascinant, et la joie surpasse la fatigue mais cha
174
itôt que le fils de Cronos l’eut aperçue, de quel
vertige
saisi il fut dompté par les traits imprévus de Kypris, seule capable
175
sé de vide, compénétré et imprégné de vacuité, ce
vertige
accompagne en silence la pensée des hommes d’aujourd’hui et leur acti
176
is douté de l’amour même. J’ai pu douter jusqu’au
vertige
de presque toutes les vérités de la morale et de la culture occidenta