1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
1 entée dans sa profondeur, mais qui se penche sans vertige sur ses abîmes. Simplicité de notre temps ! Au-dessus de la trépidati
2 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
2 contre faillites morales et douleurs d’amour — ô vertige sans prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’épargne, mon
3 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
3 on amour. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, par
4 oluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi
4 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
5 mais libre comme avant cette naissance aux lents vertiges Quand la nuit s’effeuille et se fane prisonnier d’une saison morte au
5 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
6 mais libre comme avant cette naissance aux lents vertiges — quand la nuit s’effeuille et se fane prisonnier d’une saison morte
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
7 s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
8 isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige ). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
9 ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le vertige , et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
7 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
10 pour toutes, dans une crise lucide, au sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la
11 ais, il faudrait s’appliquer à distinguer dans ce vertige la réelle puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence d
8 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
12 on amour. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, par
13 oluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi
9 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
14 flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige . Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout le jardin monte sans
10 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
15 s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
16 isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige ). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
17 ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le vertige , et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
18 flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige . Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout le jardin monte sans
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
19 s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
20 isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige ). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
21 ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le vertige , et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
22 ssi loin d’ignorer son étendue que de céder à ses vertiges . 18. Il s’agit de la pièce que m’avait commandée l’Institut neuchâ
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
23 us vaste patrie. Les perspectives changent à vue, vertige et grisaille du temps. Une lignée, une famille parmi d’autres… Je la
15 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
24 e — émouvant spectacle pour ceux qui n’ont pas le vertige — qu’à rapporter constamment ces deux attitudes l’une à l’autre, la p
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
25 ssentiel de son livre. Le lecteur se sent pris de vertige à découvrir la profondeur et la gravité des confusions morales dans l
17 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
26 aussi les trois pages où Jean Wahl résume tout le vertige ontologique, et l’article de G. Stern sur l’a posteriori, bien caract
18 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
27 forme du monde, mais il est ce qui la transforme. Vertige de la « vie chrétienne », cette histoire de Dieu dans le temps, cette
19 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
28 uvoir. Qui sait même si cette crainte, comme tout vertige , ne cache pas une secrète attirance, une secrète espérance dans le ma
29 urs certains courants. Je parle ici du vide ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
20 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
30 ir si l’on cherche, en lisant, un passe-temps, un vertige ou une réponse. Mais l’invention de l’imprimerie a multiplié les prob
21 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
31 uvoir. Qui sait même si cette crainte, comme tout vertige , ne cache pas une secrète attirance, une secrète espérance dans le ma
32 urs certains courants. Je parle ici du vide ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
22 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
33 es qui vous rappelle alors, par l’enseignement du vertige , les proportions congrues de votre entendement. Si quelques-uns m’ont
23 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
34 rme moderne de la tentation de l’inerte. C’est un vertige de la personnalité consécutif au relâchement de la tension et à la pe
24 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
35 ir si l’on cherche, en lisant, un passe-temps, un vertige ou une réponse. Mais l’invention de l’imprimerie a multiplié les prob
25 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
36 uvoir. Qui sait même si cette crainte, comme tout vertige , ne cache pas une secrète attirance, une secrète espérance dans le ma
37 urs certains courants. Je parle ici du vide ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
26 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
38 s qui vous rappelle encore, par l’enseignement du vertige , les proportions congrues de votre entendement. Si quelques-uns m’ont
27 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
39 Catalogne ! Faut-il chercher ailleurs que dans ce vertige de confusions la raison des violences passionnelles qu’a déchaînées l
28 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
40 en silence. « J’ai pris la nature sur le fait. » Vertige de l’animalité. 17 avril Ça n’a pas encore cessé chez les chiens. Cet
29 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
41 exercices formels, sans nul rapport avec ce beau vertige de liberté. Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai lu que
30 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
42 exercices formels, sans nul rapport avec ce beau vertige de liberté. Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai lu que
43 ganisés. Le désordre en revanche régnait comme un vertige fascinant à l’intérieur de chaque individu qui voulait se saisir en s
44 aucoup plus d’ordre en nous que dans le monde. Le vertige est à l’extérieur. Et lorsque éclate le conflit entre notre moi et le
45 de Goethe succombe parce qu’il s’est livré à son vertige individuel, rompant avec l’ordre social. Un Werther d’aujourd’hui, ce
46 d’aujourd’hui, ce serait l’homme qui céderait au vertige du social démesuré, rompant avec son ordre individuel. Le suicide de
31 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
47 en silence. « J’ai pris la nature sur le fait. » Vertige de l’animalité. 17 avril 1935 Ça n’a pas encore cessé chez les
32 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
48 ente, aussitôt en évoque une contraire ; c’est un vertige dialectique.   Un petit industriel. — Avant 1933, sa vie était impos
49 perdons le goût et l’usage naturel, spontané.   Vertige de la relativité historique. — On est tenté de s’imaginer que certain
33 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
50 e rêve moins de se délivrer que d’abuser. Dans le vertige de l’anarchie où il se plaît, ce grand seigneur n’oublie jamais son r
34 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
51 es collectives — cette lecture nous introduit aux vertiges spirituels d’où sont nés des mouvements politiques tels que le nation
52 angoisse nouvelle, une attraction, comparable au vertige , vers ces régions de l’être obscur que le bon sens et la philosophie
35 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
53 exprime et voile, cette passion qui ressemble au vertige … Mais ce n’est plus l’heure de se détourner. Nous sommes atteints, no
54 condamnation serait vaine : on ne condamne pas le vertige . Mais la passion du philosophe n’est-elle point de méditer dans le ve
55 du philosophe n’est-elle point de méditer dans le vertige  ? Il se peut que la connaissance ne soit rien d’autre que l’effort d’
56 contradictoires mais qui les précipitent au même vertige , les amants ne pourront se rejoindre qu’à l’instant qui les prive à j
36 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
57 exprime et voile, cette passion qui ressemble au vertige … Mais ce n’est plus l’heure de se détourner. Nous sommes atteints, no
58 condamnation serait vaine : on ne condamne pas le vertige . Mais la passion du philosophe n’est-elle point de méditer dans le ve
59 du philosophe n’est-elle point de méditer dans le vertige  ? Il se peut que la connaissance ne soit rien d’autre que l’effort d’
60 contradictoires mais qui les précipitent au même vertige , les amants ne pourront se rejoindre qu’à l’instant qui les prive à j
37 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
61 exprime et voile, cette passion qui ressemble au vertige … Mais ce n’est plus l’heure de se détourner. Nous sommes atteints, no
62 condamnation serait vaine : on ne condamne pas le vertige . Mais la passion du philosophe n’est-elle point de méditer dans le ve
63 du philosophe n’est-elle point de méditer dans le vertige  ? Il se peut que la connaissance ne soit rien d’autre que l’effort d’
64 contradictoires mais qui les précipitent au même vertige , les amants ne pourront se rejoindre qu’à l’instant qui les prive à j
38 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
65 péché habituel en une « vertu » délirante, en un vertige de fausse innocence, en une exaltation de puissance destructive. C’es
39 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
66 étend. Si tout d’un coup votre fatigue ou quelque vertige l’emporte, ou si votre pied glisse, ou si le terrain cède, que se pas
67 eur mot sur tout : ce ne sera pas pire.) Alors le vertige de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige, il naît de
68 de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige , il naît de l’incapacité de supporter des altitudes ou des dimensions
69 ltitudes ou des dimensions inhumaines. Comme tout vertige , il ne peut s’exprimer qu’en termes de contradiction. Jamais l’homme
70 , j’y vois le signe d’une espèce de névrose ou de vertige épidémique : le besoin d’être dépossédé de soi, donc possédé par l’ex
71 intenant au dernier cercle : dans cet enfer né du vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la passion qui n’a p
40 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
72 e peuple, et tous ceux parmi nous qui ont cédé au vertige de l’Abîme politique ou moral ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin p
73 une seule chose », et qui nous rend insensible au vertige . Je pense que l’homme le plus lucide au monde, c’est l’homme qui prie
74 os vices et notre goût naturel du bonheur dans le vertige du malheur ; et qu’elles réfutent les sophismes de l’Abîme comme une
41 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
75 péché habituel en une « vertu » délirante, en un vertige de fausse innocence, en une exaltation de puissance destructive. C’es
42 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
76 qu’il aurait provoqué malgré lui en ménageant ces vertiges dont l’âme parfois remonte fécondée ? Pourrons-nous un jour concevoir
77 étend. Si tout d’un coup votre fatigue ou quelque vertige l’emporte, ou si votre pied glisse, ou si le terrain cède, que se pas
78 eur mot sur tout : ce ne sera pas pire.) Alors le vertige de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige, il naît de
79 de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige , il naît de l’incapacité de supporter des altitudes ou des dimensions
80 ltitudes ou des dimensions inhumaines. Comme tout vertige , il ne peut s’exprimer qu’en termes de contradiction. Jamais l’homme
81 , j’y vois le signe d’une espèce de névrose ou de vertige épidémique : le besoin d’être dépossédé de soi, donc possédé par l’ex
82 intenant au dernier cercle : dans cet enfer né du vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la passion qui n’a p
43 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
83 e peuple, et tous ceux parmi nous qui ont cédé au vertige de l’Abîme politique ou moral ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin p
84 une seule chose », et qui nous rend insensible au vertige . Je pense que l’homme le plus lucide au monde, c’est l’homme qui prie
85 os vices et notre goût naturel du bonheur dans le vertige du malheur ; et qu’elles réfutent les sophismes de l’Abîme comme une
44 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
86 péché habituel en une « vertu » délirante, en un vertige de fausse innocence, en une exaltation de puissance destructive. C’es
45 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
87 qu’il aurait provoqué malgré lui en ménageant ces vertiges d’où l’âme parfois remonte fécondée ? Pourrons-nous un jour concevoir
88 étend. Si tout d’un coup votre fatigue ou quelque vertige l’emporte, ou si votre pied glisse, ou si le terrain cède, que se pas
89 eur mot sur tout : ce ne sera pas pire.) Alors le vertige de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige, il naît de
90 de Babel s’empare de l’esprit humain. Comme tout vertige , il naît de l’incapacité de supporter des altitudes ou des dimensions
91 ltitudes ou des dimensions inhumaines. Comme tout vertige , il ne peut s’exprimer qu’en termes de contradiction. Jamais l’homme
92 , j’y vois le signe d’une espèce de névrose ou de vertige épidémique : le besoin d’être dépossédé de soi, donc possédé par l’ex
93 intenant au dernier cercle : dans cet enfer né du vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la passion qui n’a p
46 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
94 e peuple, et tous ceux parmi nous qui ont cédé au vertige de l’Abîme politique ou moral ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin p
95 une seule chose », et qui nous rend insensible au vertige . Je pense que l’homme le plus lucide au monde c’est l’homme qui prie.
96 os vices et notre goût naturel du bonheur dans le vertige du malheur ; et qu’elles réfutent les sophismes de l’Abîme comme une
47 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
97 ut le regard de l’autre : sentiment comparable au vertige . Le jugement peut rester libre, mais il semble que l’âme s’extérioris
98 il les aime, les possède ! Ainsi par une suite de vertiges , multipliant la splendeur amoureuse, par mille étreintes successives
99 sible fascinant. Et nous vivrons dès lors dans le vertige de nous détruire au contact de cet infini, plus puissant que la joie
100 plus puissant que la joie et la douleur. Dans le vertige de revenir toucher cet absolu, sensible à celui seul qui l’éprouve ju
48 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
101 pour toutes, dans une crise lucide, au sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la
102 amais, il faudra s’appliquer à distinguer dans ce vertige la réelle puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence d
49 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
103 ne aux plus redoutables puissances démoniques, au vertige des titans, au vertige de la hauteur : « On peut tomber dans la haute
104 puissances démoniques, au vertige des titans, au vertige de la hauteur : « On peut tomber dans la hauteur comme dans la profon
50 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
105 forme du monde, mais il est ce qui la transforme. Vertige de la « vie chrétienne », cette histoire de Dieu dans le temps, cette
51 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
106 tine ou des morales, mais tout est vu à partir du vertige , et non pas de l’amour accepté. Le « saut » dont parle Kierkegaard es
52 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
107 e angoisse nouvelle, une attraction comparable au vertige , vers ces régions de l’être obscur que le bon sens et la philosophie
53 1946, Présence, articles (1932–1946). Le Nœud gordien renoué (avril 1946)
108 estiné, et la malice du paysan s’y mêlent dans un vertige de trouvailles, dans une embrouille de génie. Les tours les plus reto
54 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
109 t le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un vertige . Ils ne voient rien. Cette absence de pensée est plus dangereuse que
55 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
110 ui seul qui accepte la mort n’est pas le jouet du vertige . Le temps vient où les hommes n’auront plus à se défendre, mais seule
111 ’un choix me créa. » (Nous fûmes tous saisis d’un vertige à ce discours d’une furieuse démesure, mais il y eut alors comme un s
56 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
112 lle se lève et me suit. Nous allons chez elle. Un vertige , un sombre délire, et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce
57 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
113 , et des contacts sont pris à droite et à gauche. Vertige de sentir une idée qui s’incarne, qui « prend corps ». Dimanche, 1
58 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
114 a un passé. Mais devant lui, ce n’est plus qu’un vertige de possibilités qui lui semblent cruelles, parce que chacune naît de
59 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
115 soit vierge, et qu’elle impose à l’homme tous les vertiges de l’imagination sur table rase. Et le mélange des races, qui se limi
60 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
116 Nous roulions tous ensemble dans une descente aux vertiges variés et passionnants. Je retombe à plat, au bas de ma pente à gravi
61 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
117 ssi loin d’ignorer son étendue que de céder à ses vertiges . FIN
62 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
118 t le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un vertige . Ils ne voient rien. Cette absence de pensée est plus dangereuse que
63 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
119 t le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un vertige . Ils ne voient rien. Cette absence de pensée est plus dangereuse que
64 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
120 flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige . Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout le jardin monte sans
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
121 s » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre
122 isparaîtraient… Le vertige (la peur et l’amour du vertige ). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le
123 ples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le vertige , et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et bass
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
124 amais, il faudra s’appliquer à distinguer dans ce vertige la réelle puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence d
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
125 exercices formels, sans nul rapport avec ce beau vertige de liberté. Depuis six jours que nous sommes arrivés, je n’ai lu que
126 ganisés. Le désordre en revanche régnait comme un vertige fascinant à l’intérieur de chaque individu qui voulait se saisir en s
127 aucoup plus d’ordre en nous que dans le monde. Le vertige est à l’extérieur. Et lorsque éclate le conflit entre notre moi et le
128 de Goethe succombe parce qu’il s’est livré à son vertige individuel, rompant avec l’ordre social. Un Werther d’aujourd’hui, ce
129 d’aujourd’hui, ce serait l’homme qui céderait au vertige du social démesuré, rompant avec son ordre individuel. Le suicide de
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
130 en silence. « J’ai pris la nature sur le fait. » Vertige de l’animalité. 17 avril 1935 Ça n’a pas encore cessé chez les
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
131 ente, aussitôt en évoque une contraire ; c’est un vertige dialectique.   Un petit industriel. — Avant 1933, sa vie était impos
132 en perdons le goût et l’usage naturel, spontané. Vertige de la relativité historique. — On est tenté de s’imaginer que certain
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
133 , et des contacts sont pris à droite et à gauche. Vertige de sentir une idée qui s’incarne, qui « prend corps ». Dimanche, 1
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
134 a un passé. Mais devant lui, ce n’est plus qu’un vertige de possibilités qui lui semblent cruelles, parce que chacune naît de
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
135 soit vierge, et qu’elle impose à l’homme tous les vertiges de l’imagination sur table rase. Et le mélange des races, qui se limi
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
136 Nous roulions tous ensemble dans une descente aux vertiges variés et passionnants. Je retombe à plat, au bas de ma pente à gravi
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
137 ssi loin d’ignorer son étendue que de céder à ses vertiges .
75 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
138 otre fatigue, notre inquiétude, nos doutes et nos vertiges de démission spirituelle. L’esprit totalitaire n’est pas dangereux se
76 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
139 ut le regard de l’autre : sentiment comparable au vertige . Le jugement peut rester libre, mais il semble que l’âme s’extérioris
140 il les aime, les possède ! Ainsi par une suite de vertiges , multipliant la splendeur amoureuse, par mille étreintes successives,
141 sible fascinant. Et nous vivrons dès lors dans le vertige de nous détruire au contact de cet infini, plus puissant que la joie
142 plus puissant que la joie et la douleur. Dans le vertige de revenir toucher cet absolu, sensible à celui seul qui l’éprouve ju
77 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
143 lle se lève et me suit. Nous allons chez elle. Un vertige , un sombre délire, et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce
78 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
144 e rêve moins de se délivrer que d’abuser. Dans le vertige de l’anarchie où il se plaît, ce grand seigneur n’oublie jamais son r
79 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
145 destiné et la malice du paysan s’y mêlent dans un vertige de trouvailles, dans une embrouille de génie. Les tours les plus reto
80 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
146 ui seul qui accepte la mort n’est pas le jouet du vertige . Le temps vient où les hommes n’auront plus à se défendre, mais seule
147 ’un choix me créa. » (Nous fûmes tous saisis d’un vertige à ce discours d’une furieuse démesure, mais il y eut alors comme un s
81 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
148 intransigeante. J’ai observé souvent l’espèce de vertige qui s’empare des Européens après quelques mois d’Amérique, précisons 
82 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
149 otre fatigue, notre inquiétude, nos doutes et nos vertiges de démission spirituelle. L’esprit totalitaire n’est pas dangereux se
83 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
150 re à l’autre, sans regarder l’abîme sous nos pas… Vertige rapide. J’abaisse mes regards le long des parois blanches et nues, ju
84 1948, Suite neuchâteloise. V
151 us vaste patrie. Les perspectives changent à vue, vertige et grisaille du temps. Une lignée, une famille parmi d’autres… Je la
85 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
152 ante qu’elle risque bien de provoquer, comme tout vertige , la chute qu’elle imagine. Cette illusion d’optique consiste à voir u
153 e dès maintenant se croit perdue, si elle cède au vertige , à l’illusion d’urne impuissance qui alors seulement deviendra vraie.
86 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). L’anxiété de l’homme moderne
154 amais exactement ce que l’on doit faire. C’est un vertige . C’est épuisant ! Psychose de l’homme moderne Nous aurions tort
87 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
155 empêcher. Le moyen de décrire plus simplement ce vertige de contradictions ? Il y faudrait une parabole. En voici une. Il y av
88 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
156 empêcher. Le moyen de décrire plus simplement ce vertige de contradictions ? Il y faudrait une parabole. En voici une. Il y av
89 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
157 ccident tragique, et cet abîme n’est autre que le vertige de l’âme en proie au refus manichéen de l’Incarnation. La Révoluti
90 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
158 é incertaine et suspecte des souhaits humains. Ce vertige de l’action naît d’une fatigue mentale ; et cet oubli des buts dernie
159 s au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le vertige . Nous sommes au seuil des temps où la culture va devenir le sérieux d
91 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
160 rd insensé, comme enfin de la roue du karma et du vertige de la métempsycose, qui réduisaient toute vie dans le temps et la cha
161 soudain total, l’homme qui n’a pas de foi cède au vertige . Sa dernière résistance à l’angoisse du temps se manifeste alors par
162 rs d’état de faire l’Histoire ? Ou, surmontant le vertige cosmique et temporel où l’a plongé sa science par une mutation brusqu
92 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
163 , au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le vertige . Je n’entends pas peindre ici quelque utopie qui pourrait amuser nos
93 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
164 foi dans le progrès. C’est elle enfin qui cède au vertige de l’histoire, s’imagine que son heure est passée, que le Prolétariat
165 ur une pensée régulatrice, que d’en maîtriser les vertiges  ! Je propose la clôture d’un demi-siècle de rumination pessimiste, lo
94 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
166 et appel du vide : ils y tombent comme on cède au vertige . Ils tombent dans l’Empire, plutôt que lui sous leurs coups. Ils vont
95 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
167 ccident tragique, et cet abîme n’est autre que le vertige de l’âme en proie au refus manichéen de l’Incarnation. La Révoluti
96 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
168 rd insensé, comme enfin de la roue du karma et du vertige de la métempsycose, qui réduisaient toute vie dans le temps et la cha
169 soudain total, l’homme qui n’a pas de foi cède au vertige . Sa dernière résistance à l’angoisse du temps se manifeste alors par
170 rs d’état de faire l’histoire ? Ou, surmontant le vertige cosmique et temporel où l’a plongé sa science par une mutation brusqu
97 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
171 é incertaine et suspecte des souhaits humains. Ce vertige de l’action naît d’une fatigue mentale ; et cet oubli des buts dernie
172 , au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le vertige . Nous sommes au seuil des temps où la culture va devenir le sérieux d
98 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
173 pproche d’un sommet, l’horizon s’amplifie mais le vertige devient aussi plus fascinant, et la joie surpasse la fatigue mais cha
99 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
174 itôt que le fils de Cronos l’eut aperçue, de quel vertige saisi il fut dompté par les traits imprévus de Kypris, seule capable
100 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
175 sé de vide, compénétré et imprégné de vacuité, ce vertige accompagne en silence la pensée des hommes d’aujourd’hui et leur acti
176 is douté de l’amour même. J’ai pu douter jusqu’au vertige de presque toutes les vérités de la morale et de la culture occidenta