1
eviennent les qualités du parfait citoyen : juste
vision
de la réalité, abnégation, sentiment du devoir de chacun envers l’ens
2
é, du moins faut-il le louer d’avoir conservé une
vision
générale de notre temps et un évident besoin d’impartialité. Son art
3
besoin d’impartialité. Son art bénéficie de cette
vision
. Je ne saurais résumer les nombreuses péripéties de son dernier roman
4
t, la fatigue est un des états les plus riches de
visions
nouvelles, et qui résiste le mieux à l’analyse. Seulement nous y perd
5
ball ? Le Casino offrit pendant quelques nuits la
vision
étrange d’une salle où les spectateurs étendus en pyjamas sur des pai
6
défense on devine une détresse. C’est encore une
vision
de l’Occident qui naît de ce petit livre si dense, si inquiétant. Le
7
ouis Aragon ne se croie pas tenu de justifier ses
visions
par le moyen d’une métaphysique aussi prétentieuse qu’incertaine. Son
8
stesse de son analyse pour n’évoquer plus que des
visions
où se condense le sentiment du récit. Dans le Cœur gros, c’était un p
9
, et de les occuper quatre heures durant… Mais la
vision
, rapidement entrevue par chacun dans son for le plus intérieur, d’une
10
aimé. Enfin, divorcé, seul, il la revoit dans une
vision
prestigieuse et désolée… M. Jaloux a trouvé là un sujet qui convient
11
J’ai regretté que René Clair ne nous donne pas la
vision
du mort.) Enfin le cercueil roule dans les marguerites, il en sort un
12
ain, les démarches de sa pensée, ses délires, ses
visions
. Un critique qui n’épouse pas le rythme d’une œuvre, mais s’avance à
13
en l’épuration rigoriste de sa technique sert une
vision
aigüe de la vie. La série de gravures sur bois colorées qu’il intitul
14
homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une
vision
si claire et si tragique de la civilisation d’Occident. Les questions
15
e éperdue et la mort. » Il ferma les yeux sur des
visions
. Les lustres doraient un brouillard de fumée, et la musique noyait me
16
Considérons-la sous cet angle. Il y a d’abord la
vision
de l’auto routière : naissance de sa passion froide et tenace. Il s’e
17
cha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma
vision
et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’éviden
18
Et parce que tout revit en un instant dans cette
vision
, il connaît enfin la substance véritable et unique de toutes ses amou
19
tiendrait toute en une heure, en un lieu, en une
vision
. » Nous sortîmes. Seules des trompes d’autos s’appelaient dans la nu
20
ici plus qu’une manière et qu’un ton, il y a une
vision
du monde véritablement neuve, dans laquelle l’âme, agissant à la faço
21
n ou la prière me font centre de mon univers. La
vision
« autre » dont vous parlez traduit simplement une variation dans mes
22
le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma
vision
d’Orient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense, au jour d
23
ncapacité organique à situer leur effort dans une
vision
du monde globale et cohérente, à le juger religieusement par exemple.
24
ce qui rapproche Kassner et son maître c’est leur
vision
tragique du péché. Le Lépreux, journal apocryphe de l’empereur Alexan
25
puis enfin, voilà une philosophie qui postule la
vision
, c’est-à-dire l’appréhension poétique du monde. Rien n’est plus étran
26
es plans ; mais un moyen de rendre plus totale la
vision
. Tout, par ailleurs, indique chez Ramuz la volonté de ne pas faire pr
27
ette lenteur qu’elle impose, nous replace dans la
vision
grande et efficace des choses les plus simples. Mais il faut dire mai
28
rètement les grands mythes et les réalise dans sa
vision
, cet homme sera toujours en puissance d’aujourd’hui, enraciné profond
29
. Le populisme est d’après le peuple. Cette terne
vision
des choses en apprend plus sur le compte de la bourgeoisie que sur le
30
re de leur expérience qui doit conditionner notre
vision
. Non point qu’il soit un seul instant négligeable, s’agissant de deux
31
initiale est bien la même : c’est l’attrait d’une
vision
qui transcende la vie médiocre. Rimbaud s’y lance avec l’emportement
32
incarnation entraîne des « conditions ». C’est la
vision
du travail humain, inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L
33
rtes, il est d’autres recours, d’autres points de
vision
qu’humains. La révélation chrétienne déborde notre condition, si elle
34
, c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une
vision
du monde qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il
35
ement, l’on peut symboliser l’opposition des deux
visions
du monde dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le mo
36
tique, déchiré (« déchirant ») et fondé sur cette
vision
de la réalité humaine : la vie est manque et compensation de ce manqu
37
cha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma
vision
et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’éviden
38
Et parce que tout revit en un instant dans cette
vision
, il connaît enfin la substance unique de ses amours, il communie avec
39
tiendrait toute en une heure, en un lieu, en une
vision
. » Nous sortîmes. Seules des trompes d’autos s’appelaient dans la n
40
le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma
vision
d’Orient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense, au jour d
41
-là peut-être, si plus tard il remonte jusqu’à la
vision
, distinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au poète de les nom
42
, c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une
vision
du monde qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il
43
ement, l’on peut symboliser l’opposition des deux
visions
du monde dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le mo
44
tique, déchiré (« déchirant ») et fondé sur cette
vision
de la réalité humaine : la vie est manque et compensation de ce manqu
45
le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma
vision
d’Orient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense, au jour d
46
-là peut-être, si plus tard il remonte jusqu’à la
vision
, distinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au poète de les nom
47
une lumière sobre et mate.) Telle a donc été ma «
vision
» : formats et couleurs très nettement perçus, mais rien de plus, don
48
e moment de leur arrivée, ni sur ma conduite : la
vision
n’a « servi » exactement à rien. (Était-ce là sa condition de possibi
49
rien de déjà lu ? Et de quel ciel me tombent ces
visions
surprenantes, où je reconnais bientôt ce que j’ai déjà vécu ? Certes,
50
cier pourrait nous apporter l’équivalent de cette
vision
directe, exaltante et dépaysante ? Voici le monde en vrac, un monde p
51
ne dis rien de la dialectique de Polyeucte… 2° La
vision
dialectique jetant l’homme dans une situation dramatique ; lui révéla
52
poir et la joie de la Promesse invisible, — cette
vision
donnée à l’homme, est la plus propre à créer en lui l’organe d’une ha
53
absence de toute assurance extérieure, dénuement,
vision
absolument sobre et désillusionnée de la condition humaine) qui est l
54
brut des choses et des mots. Imaginez, dans cette
vision
du monde, ce que donnerait l’usage d’un style savant et poli, coupé d
55
x rugissants, se tient debout en plein midi de la
vision
, vêtu de sa royale charité. P.-S. — Nul écrivain contemporain mieu
56
salut sont seuls capables de donner à l’homme une
vision
réaliste de son sort terrestre, et le sobre courage d’avouer sa dégra
57
de tout acte. C’est ce qu’on pourrait appeler la
vision
métaphysique. Tous les efforts des hommes — y compris les philosophes
58
osophes — consistent peut-être à échapper à cette
vision
, qui est l’angoisse même. Est-ce pur hasard si la théologie chrétienn
59
esquisser parmi nous me paraissent pécher par une
vision
insuffisante de l’ensemble concret des données actuelles. C’est un pé
60
la plus sûre leçon des Groupes est-elle dans leur
vision
concrète de l’homme et de l’action de Dieu sur l’homme. Dans l’incroy
61
plus grand, si la mesure de la grandeur, dans sa
vision
, n’était pas exclusivement dans la réalité qu’un homme incarne. Qui l
62
i est celui du combat personnel ; initiation à la
vision
constituante de notre vie, celle qui unit dans un même regard les app
63
s les murs du fort de Capocabana, il a soudain la
vision
d’une Allemagne future renaissant de son calvaire, purifiée et galvan
64
salut sont seuls capables de donner à l’homme une
vision
réaliste de son sort terrestre, et le sobre courage d’avouer sa dégra
65
trop de contacts, trop de conversations, trop de
visions
pour ce qu’un individu possède de jugement, d’opinions mûries ou de r
66
Mais c’est une autre erreur que d’attribuer à la
vision
, ou au toucher, ou à la connaissance, une réalité suffisante et détac
67
responsables. Mais prenons garde de borner notre
vision
aux proportions du spectacle qu’ils offrent, à ce ballet si mal réglé
68
ire sa pensée à son terme ; enfin je crois que la
vision
d’un homme non point parfait mais librement humain, ne peut exister a
69
chrétien, la justification de cette action et la
vision
de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économie de mes « ra
70
et à la Fin. Le marxisme apparaît ainsi comme une
vision
du monde essentiellement évolutive, en face du christianisme essentie
71
Pourquoi ? Parce qu’il connaît un autre bien. La
vision
de cet autre bien lui a permis de mesurer la vanité des réussites ou
72
autre part, c’est que vous avez déjà opté pour la
vision
du monde propre au marxisme : vous calculez. Le christianisme ne sera
73
personne contre l’État, il n’y a pas seulement la
vision
d’un nouvel ordre et d’une franchise plus énergique, il y a aussi une
74
Nous avons eu, depuis dix ans, comme une première
vision
d’un style de vie personnaliste. Cette jeunesse est pauvre par goût d
75
ne correspond nullement à celle qu’opérerait une
vision
réaliste des choses. Blancs et rouges s’opposent aujourd’hui exacteme
76
responsables. Mais prenons garde de borner notre
vision
aux proportions du spectacle qu’ils offrent, à ce ballet si mal réglé
77
ire sa pensée à son terme ; enfin je crois que la
vision
d’un homme non point parfait mais librement humain, ne peut exister a
78
chrétien, la justification de cette action et la
vision
de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économie de mes « ra
79
et à la Fin. Le marxisme apparaît ainsi comme une
vision
du monde essentiellement évolutive, en face du christianisme essentie
80
Pourquoi ? Parce qu’il connaît un autre bien. La
vision
de cet autre bien lui a permis de mesurer la vanité des réussites ou
81
autre part, c’est que vous avez déjà opté pour la
vision
du monde propre au marxisme : vous calculez. Le christianisme ne sera
82
personne contre l’État, il n’y a pas seulement la
vision
d’un nouvel ordre et d’une franchise plus énergique, il y a aussi une
83
ns eu, depuis quelques années, comme une première
vision
d’un style de vie personnaliste. Cette jeunesse est pauvre par goût d
84
ne correspond nullement à celle qu’opérerait une
vision
réaliste des choses. Blancs et rouges s’opposent aujourd’hui exacteme
85
sprit. Les grandes politiques naissent de grandes
visions
, d’utopies créatrices, d’idéaux jaillis des profondeurs de l’homme et
86
ue se posent les questions dernières. Mais cette
vision
de l’homme sans cesse mis en question par l’Autre, n’est-ce point enc
87
en question par l’Autre, n’est-ce point encore la
vision
de Dostoïevski ? Ses héros ne viennent-ils pas à nous comme de grands
88
parler de la foi. La foi, qui donne à l’homme la
vision
réaliste du péché, crée la crise bien davantage qu’elle n’en résulte.
90
Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la
vision
physionomique du monde) (mars 1935)n Ce que je voudrais dire ici e
91
tère dont je voudrais maintenant m’approcher : la
vision
est un acte. Vision et visage La vision relie et sépare. Passant
92
maintenant m’approcher : la vision est un acte.
Vision
et visage La vision relie et sépare. Passant du sujet à l’objet, e
93
: la vision est un acte. Vision et visage La
vision
relie et sépare. Passant du sujet à l’objet, elle les unit dans le te
94
ant les frontières, il les délimite à nouveau. La
vision
est passage et frontière, et lieu de contact des extrêmes dont on ne
95
e manifeste ». C’est pourquoi dans le monde de la
vision
, il n’y a ni mensonge ni feintes ; rien qui se cache ou rien qui s’ex
96
choses et bien d’autres qu’on pourrait dire de la
vision
, on peut les dire du visage. La langue allemande ne connaît qu’un mot
97
gue allemande ne connaît qu’un mot pour visage et
vision
: Gesicht. Quelle est donc cette parenté des apparences ? Si la visio
98
lle est donc cette parenté des apparences ? Si la
vision
voit le visage, et de la sorte, s’en distingue, rappelons-nous qu’ell
99
ntre même du visage. Sans visage il n’est plus de
vision
. Ou l’inverse. Ainsi le je et le tu sont distincts, sans lesquels il
100
e coup les séparer de leur existence même ? La
vision
est un jugement (psychologie) Entre la vieille métaphysique et la
101
ste deux traits d’union : la vue et la parole, la
vision
et l’entendement. La Parole est l’objet de la théologie, la vision es
102
dement. La Parole est l’objet de la théologie, la
vision
est le monde de la physionomie23. Je crois bien que le psychologue s’
103
s bien que le psychologue s’est introduit dans la
vision
, s’est installé à la place du drame, avec l’étrange prétention d’arbi
104
: un psychologue moderne25 nous a démontré que la
vision
n’est pas une sensation, mais un décret de l’intellect. Il n’y a pas
105
vation lorsqu’elle se porte sur l’acte même de la
vision
? Selon que l’homme qui regarde participe au spectacle, ou non, son r
106
pas le même ; car le regard est jugement26. La
vision
est métamorphose (métaphysique) Voir, c’est juger en même temps qu
107
et de l’action. Une notion claire de ce qu’est la
vision
eût peut-être évité bien des malentendus illustres. L’action est un m
108
ui est celle de l’Incarnation, est dominée par la
vision
; il semble que tout s’y ramène à l’opposition des ténèbres et de la
109
rte d’étymologie de l’imagination moderne. Sur la
vision
qui est jugement et action : « Quiconque regarde une femme avec convo
110
mmis l’adultère avec elle. » (Matt. 5. 28) Sur la
vision
qui est transformation : « Nous serons semblables à lui parce que nou
111
image de celui qui l’a créé. » (Col. 3.10) Sur la
vision
et le visage : « Nous tous, qui, le visage découvert contemplons comm
112
nt : celui qui voit Dieu, meurt. Car à la suprême
vision
correspond la suprême transformation. Reste l’autre question, celle d
113
Reste l’autre question, celle de l’origine de la
vision
. Celle peut-être à laquelle répond l’apôtre lorsqu’il écrit : « Je co
114
epuis l’Incarnation, connu ce grand mystère de la
vision
. C’est parfois une connaissance égarée qui traverse un délire lucide,
115
rante, qui dépasse trop aisément le concret de la
vision
. Comment expliquer autrement que la théologie des scolastiques ait pu
116
fois sur la nature de l’amour et sur celle de la
vision
? Voir Dieu, c’est se transformer au sens le plus violent et le plus
117
imé, et c’est se rendre à la transformation de la
vision
: c’est donc aimer. Et nulle vision ne serait « admirable » si elle n
118
rmation de la vision : c’est donc aimer. Et nulle
vision
ne serait « admirable » si elle n’était en même temps transformation,
119
tre, a parlé de la « beauté » de Dieu, savait que
vision
et amour sont un seul acte et une seule réponse : « Lumière du monde,
120
aint Paul. La foi serait-elle donc négation de la
vision
? Ou la vie éternelle, négation de l’incarnation ? Nullement, mais ac
121
es limites et ses formes. Ainsi donc, dépasser la
vision
, ce ne peut être que la définir dans l’absolu, à la frontière de la m
122
contraire une force concrète, elle est cela : une
vision
d’espérance, un prolongement, une marche vers la plénitude. Deviner l
123
fait de la métamorphose ? Et si l’on sait que la
vision
est acte, on saura maintenant quel est celui qui peut aider30. L’imag
124
pes particuliers d’une étude physiognomonique, la
vision
que toute étude de cet ordre suppose et développe. Je voudrais mainte
125
out y est formes, actions, symboles ; et tout est
vision
créatrice. Goethe est un œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’e
126
cée sur sa tour — c’est le chant du bonheur de la
vision
: Zum sehen geboren Zum schauen bestellt… ......................
127
hin Verlag, Leipzig, p. 217). n. « Mystère de la
Vision
(fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) », Hermès
128
Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la
vision
physionomique du monde) », Hermès, Bruxelles-Paris, n° 4, mars 1935,
129
uprême, celle de la foi. Elles appartiennent à sa
vision
du monde, elles en expriment la tension créatrice, — toute création n
130
ce « millenium » dont l’Apocalypse nous donne la
vision
mystérieuse, Satan enchaîné pour mille ans ? Réforme, révolution, uto
131
ins une fois de partir d’un fondement vrai, d’une
vision
vraie de l’homme et de l’État, de reprendre les choses à la base, dan
132
it pas seulement aux différents minerais. Avec sa
vision
nouvelle des choses, il étudia aussi les effets des métaux et des vap
133
ottez les vieilles planches pourries. C’est cette
vision
de vous ainsi qui m’a fait peindre ces planchers, des années plus tar
134
e peut voir la foule. Il faut donner un sens à sa
vision
. Oserons-nous dire que c’est la vocation d’Esprit ? Donner un sens à
135
c’est la vocation d’Esprit ? Donner un sens à la
vision
d’une réalité, c’est montrer à quelle fin doit tendre cette réalité,
136
séparer ce qui était lié chez les mystiques : la
vision
de foi et les symboles concrets qui essaient de l’envelopper pour la
137
l’homme déchu de son origine éternelle a perdu la
vision
de sa fin. Le voici prisonnier des formes et des nombres, esclave des
138
éologien, et qui veut prévenir l’orgueil. Mais la
vision
de celui qui agit n’est point un jugement des résultats, — des créatu
139
amais conséquence, il est toujours initiation. La
vision
de celui qui agit est tout entière absorbée par l’instant, par le pas
140
ictorieuses. Qu’est-ce que la personne ? C’est la
vision
et le visage du héros, sa vision contre son visage, sa vision qui cré
141
sonne ? C’est la vision et le visage du héros, sa
vision
contre son visage, sa vision qui crée son visage. Le visage appartien
142
visage du héros, sa vision contre son visage, sa
vision
qui crée son visage. Le visage appartient au temps, mais la vision à
143
on visage. Le visage appartient au temps, mais la
vision
à la parole dont elle procède, et si la face d’un homme est belle, c’
144
et dans la nostalgie, et son regard n’est pas une
vision
dans un visage, mais une manière de loucher vers « les autres », une
145
prévoir, désirer et décrire ; une rupture et une
vision
. La présence de l’absolu dans la sobriété parfaite et insensible de l
146
rigine. C’est pourquoi l’homme a un visage et une
vision
, ce que n’ont pas les animaux ; c’est pourquoi l’homme est héroïque.
147
ce qu’il transforme. Sa connaissance est acte et
vision
prophétique. La mesure du temps de sa vie réside dans la seule vocati
148
’esprit se manifeste dans la main qui réalise une
vision
. Et dans le visage qui conditionne le regard, et se modèle selon les
149
d, le seul mot Gesicht signifie à la fois visage,
vision
, et vue au sens d’idée.) ⁂ Ouvrez un livre de Ramuz : les choses « vi
150
mme moi. » C’est comme lui quand il écrit. Car sa
vision
est harmonie avec ces formes, et son langage avec les rythmes qu’elle
151
qui est contact, et littéralement drame entre la
vision
et l’objet, entre la position de l’homme et la proposition du monde.
152
nt par cette seule intention, de concentrer notre
vision
sur l’objet brut, le sentiment élémentaire. Ainsi les changements de
153
omique, et par quoi va-t-elle s’exprimer dans une
vision
qui ne veut rien connaître hors de la forme ? La psychologie d’école,
154
s du réel, mais un moyen de rendre plus totale la
vision
. Tout, par ailleurs, indique chez Ramuz la volonté de ne pas faire pr
155
ette lenteur qu’elle impose, nous replace dans la
vision
grande et efficace des gestes les plus simples de la vie. 2. Formu
156
ssobrissement faudrait-il dire50, éducation de la
vision
par l’acte. Instauration de la personne dans la tension entre l’objet
157
r les questions dernières, s’autorise à borner sa
vision
à son acte. Voilà l’utile ; et qu’on taise le reste, tout cela qui éc
158
vie ou de pensée qui ne se fondent pas dans cette
vision
centrale et unitive. Il me semble que les neuf discours traduits par
159
it. 8. Les grandes politiques naissent de grandes
visions
, d’utopies créatrices, d’idéaux jaillis des profondeurs de l’homme et
160
dans la fosse commune. Le mérite capital de cette
vision
totalitaire du réel, c’est qu’elle replace l’homme dans la perspectiv
161
es jaillissent d’une passion de construire, d’une
vision
grande du but commun. Bien écrit, mal écrit, talent ou pas talent, or
162
mensonges et les égoïsmes de la vie sexuelle, la
vision
d’une jouissance infinie, tout cela ne fait que donner satisfaction a
163
is de plus en plus pour les hommes. Voilà bien la
vision
classique : « Cessons de regarder les maisons : ce qui m’intéresse ic
164
Toutefois le personnage de Garta, ses propos, sa
vision
du monde, ses expériences et préoccupations sociales, les lectures qu
165
état d’extrême lucidité que suscite en nous cette
vision
ressemble à s’y méprendre à un cauchemar. Mais alors que tant de poèt
166
ne peut être avouée aujourd’hui qu’en vertu d’une
vision
nouvelle, d’une confiance déjà restaurée dans le cœur et l’esprit de
167
n choisit par un acte de foi, qui détermine notre
vision
rétrospective. C’est elle seule qui donne aux faits passés une vie ac
168
ce exacte, on saura le réduire par la force à une
vision
plus « objective » du monde. Le temporel et le spirituel sont devenus
169
uère retenus dans leur élan vers le profit par la
vision
des fins dernières de toute action… Là encore, le désistement de la c
170
mineur et nécessaire d’un instrument. Mais si la
vision
de la fin s’efface ou cesse d’être clairement perçue comme il arrive
171
nt, la croyance plus ou moins enthousiaste en une
vision
plus ou moins définie de l’avenir, que l’on décore du nom d’idéal. Je
172
main n’est rien que l’instrument qui réalise une
vision
. Penser avec les mains, c’est penser en puissance d’action, c’est pen
173
Cet adjectif évoque dans nos esprits modernes une
vision
d’ordre ou d’ordonnance. Et cette vision flatte aussitôt la passion d
174
rnes une vision d’ordre ou d’ordonnance. Et cette
vision
flatte aussitôt la passion de sécurité de ceux qui, par ailleurs, con
175
qu’il s’agissait de remplir. C’est en vertu d’une
vision
positive et créatrice, nous l’avons dit, que nous pouvons critiquer l
176
e, d’information profonde du réel à l’image d’une
vision
commune, un acte d’incarnation dans nos limites finies. Nous avons gr
177
t vers une fin anticipée par l’imagination, et sa
vision
. Penser, exprimer sa pensée, ce sera toujours créer les voies qui con
178
. Toute idée prend sa source et son élan dans une
vision
. Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour aller où l’on voit q
179
de la fin95. L’imagination du langage naît d’une
vision
créatrice du monde. Une telle vision est primordiale, comme celle de
180
e naît d’une vision créatrice du monde. Une telle
vision
est primordiale, comme celle de Jean à Patmos ; c’est-à-dire qu’elle
181
restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la
vision
du rapport humain authentique, celui qu’ici l’on nomme la Personne, c
182
nismes de la mort ; un instant il recrée, dans la
vision
de l’homme, la forme de son corps tel que Dieu le forma. Ainsi l’acte
183
u plutôt ne devient un moteur suffisant que si la
vision
d’une fin nouvelle vient l’orienter et lui donner sa signification ut
184
nt de plan »), qui seule nous restitue l’unité de
vision
, la plénitude de volonté et en quelque sorte la bonne conscience néce
185
n choisit par un acte de foi, qui détermine notre
vision
rétrospective. C’est elle seule qui donne aux faits passés une vie ac
186
ce exacte, on saura le réduire par la force à une
vision
plus « objective » du monde. Le temporel et le spirituel sont devenus
187
uère retenus dans leur élan vers le profit par la
vision
des fins dernières de toute action… Là encore, le désistement de la c
188
mineur et nécessaire d’un instrument. Mais si la
vision
de la fin s’efface ou cesse d’être clairement perçue comme il arrive
189
nt, la croyance plus ou moins enthousiaste en une
vision
plus ou moins définie de l’avenir, que l’on décore du nom d’idéal et
190
main n’est rien que l’instrument qui réalise une
vision
. Penser avec les mains, c’est penser en puissance d’action, c’est pen
191
Cet adjectif évoque dans nos esprits modernes une
vision
d’ordre ou d’ordonnance. Et cette vision flatte aussitôt la passion d
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rnes une vision d’ordre ou d’ordonnance. Et cette
vision
flatte aussitôt la passion de sécurité de ceux qui, par ailleurs, con
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qu’il s’agissait de remplir. C’est en vertu d’une
vision
positive et créatrice, nous l’avons dit, que nous pouvons critiquer l
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e, d’information profonde du réel à l’image d’une
vision
commune, un acte d’incarnation dans nos limites finies. Nous avons gr
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t vers une fin anticipée par l’imagination, et sa
vision
. Penser, exprimer sa pensée, ce sera toujours créer les voies qui con
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. Toute idée prend sa source et son élan dans une
vision
. Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour aller où l’on voit q
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de la fin98. L’imagination du langage naît d’une
vision
créatrice du monde. Une telle vision est primordiale, comme celle de
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e naît d’une vision créatrice du monde. Une telle
vision
est primordiale, comme celle de Jean à Patmos ; c’est-à-dire qu’elle
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restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la
vision
du rapport humain authentique, celui qu’ici l’on nomme la Personne, c
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nismes de la mort ; un instant il recrée, dans la
vision
de l’homme, la forme de son corps tel que Dieu le forma. Ainsi l’acte
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u plutôt ne devient un moteur suffisant que si la
vision
d’une fin nouvelle vient l’orienter et lui donner sa signification ut
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sont imposés à moi etc. » Je n’ignore pas que des
visions
parfois bizarres et amusantes, ou émouvantes, souvent fort incertaine
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oyens choisis, et de lui transmettre une certaine
vision
du monde plus profonde, plus riche et plus vraie, que la vision banal
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e plus profonde, plus riche et plus vraie, que la
vision
banale de la vie quotidienne. Il est très bon que le romancier et ses
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e suicide ? Rien n’est plus loin de sa pensée. Sa
vision
du monde serait exactement celle d’un philistin sympathique, d’un phi
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construire avec tout son instinct à l’image d’une
vision
de l’esprit. (L’esprit seul voit) Le corps et l’âme chantent alors da
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me lointaine agrandit les regards sans nourrir la
vision
. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité stérile d
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raisons formulables, du moins… d’angoisse, ou de
vision
finale, qu’il s’agit de maintenir par un constant effort entre nos be
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ut. Peut-être leur suffirait-il, pour oser, d’une
vision
précise de cet état qu’ils rêvent et craignent. J’ai pensé plus d’une
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uvent des plus aptes à illustrer ou élargir notre
vision
personnaliste. Le Swedenborg de Martin Lamm nous en offre un exemple
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ème plus ou moins disparate qu’il a déduit de ses
visions
fameuses. M. Lamm démontre au contraire que ces visions n’ont guère f
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s fameuses. M. Lamm démontre au contraire que ces
visions
n’ont guère fait qu’illustrer, sous une forme mythologique, une const
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rter de jugement de valeur sur la « réalité » des
visions
de Swedenborg, son expression le trahit à chaque page, et révèle un p
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borg, qu’elle prétend critiquer. Exemples : « Les
visions
dont il s’agit ici sont vraisemblablement des hallucinations hypnagog
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lement des hallucinations hypnagogiques, genre de
visions
qui sont loin d’être rares, même dans des états psychiques normaux. »
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. » (?) Ou : « Il est infiniment probable que ces
visions
, de même que celles qu’on note chez la plupart des mystiques, doivent
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lles…, etc. » On ne nous dit pas si l’on juge ces
visions
réelles ou non, on nous dit seulement, modestement, que ce sont de ps
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-guerre — son livre est de 1915 — déclare que les
visions
intérieures de Swedenborg « ne sont pas autre chose » que des photism
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une interprétation totalement différente de ces «
visions
intérieures » ; et cette interprétation rejoint très exactement celle
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me lointaine agrandit les regards sans nourrir la
vision
. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité stérile d
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raisons formulables, du moins… d’angoisse, ou de
vision
finale, qu’il s’agit de maintenir par un constant effort entre nos be
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s. Parfois il semblerait que l’équilibre entre sa
vision
et le monde soit presque absolument atteint. Et pourtant comment ne p
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ter de quoi déjeuner, des coups de soleil, et ces
visions
éclatantes de la côte, ce flamboiement de l’imagination… ⁂ On cuit le
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ut. Peut-être leur suffirait-il, pour oser, d’une
vision
précise de cet état qu’ils rêvent et craignent. Il me semble que Prou
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nt dans ma mémoire, et je ne puis plus séparer sa
vision
de ce que m’évoque le nom de Michel Babits. ⁂ Esztergom est la plus v
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n’y aura plus ni hommes ni femmes »), je borne ma
vision
et mon espoir à une perfection relative, à l’équilibre dans l’imperfe