1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 eviennent les qualités du parfait citoyen : juste vision de la réalité, abnégation, sentiment du devoir de chacun envers l’ens
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
2 é, du moins faut-il le louer d’avoir conservé une vision générale de notre temps et un évident besoin d’impartialité. Son art
3 besoin d’impartialité. Son art bénéficie de cette vision . Je ne saurais résumer les nombreuses péripéties de son dernier roman
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 t, la fatigue est un des états les plus riches de visions nouvelles, et qui résiste le mieux à l’analyse. Seulement nous y perd
4 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
5 ball ? Le Casino offrit pendant quelques nuits la vision étrange d’une salle où les spectateurs étendus en pyjamas sur des pai
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
6 défense on devine une détresse. C’est encore une vision de l’Occident qui naît de ce petit livre si dense, si inquiétant. Le
6 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
7 ouis Aragon ne se croie pas tenu de justifier ses visions par le moyen d’une métaphysique aussi prétentieuse qu’incertaine. Son
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
8 stesse de son analyse pour n’évoquer plus que des visions où se condense le sentiment du récit. Dans le Cœur gros, c’était un p
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
9 , et de les occuper quatre heures durant… Mais la vision , rapidement entrevue par chacun dans son for le plus intérieur, d’une
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
10 aimé. Enfin, divorcé, seul, il la revoit dans une vision prestigieuse et désolée… M. Jaloux a trouvé là un sujet qui convient
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
11 J’ai regretté que René Clair ne nous donne pas la vision du mort.) Enfin le cercueil roule dans les marguerites, il en sort un
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
12 ain, les démarches de sa pensée, ses délires, ses visions . Un critique qui n’épouse pas le rythme d’une œuvre, mais s’avance à
12 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
13 en l’épuration rigoriste de sa technique sert une vision aigüe de la vie. La série de gravures sur bois colorées qu’il intitul
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
14 homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire et si tragique de la civilisation d’Occident. Les questions
14 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
15 e éperdue et la mort. » Il ferma les yeux sur des visions . Les lustres doraient un brouillard de fumée, et la musique noyait me
15 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
16 Considérons-la sous cet angle. Il y a d’abord la vision de l’auto routière : naissance de sa passion froide et tenace. Il s’e
16 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
17 cha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’éviden
18 Et parce que tout revit en un instant dans cette vision , il connaît enfin la substance véritable et unique de toutes ses amou
19 tiendrait toute en une heure, en un lieu, en une vision . » Nous sortîmes. Seules des trompes d’autos s’appelaient dans la nu
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
20 ici plus qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du monde véritablement neuve, dans laquelle l’âme, agissant à la faço
18 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
21 n ou la prière me font centre de mon univers. La vision « autre » dont vous parlez traduit simplement une variation dans mes
19 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
22 le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense, au jour d
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
23 ncapacité organique à situer leur effort dans une vision du monde globale et cohérente, à le juger religieusement par exemple.
21 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
24 ce qui rapproche Kassner et son maître c’est leur vision tragique du péché. Le Lépreux, journal apocryphe de l’empereur Alexan
25 puis enfin, voilà une philosophie qui postule la vision , c’est-à-dire l’appréhension poétique du monde. Rien n’est plus étran
22 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
26 es plans ; mais un moyen de rendre plus totale la vision . Tout, par ailleurs, indique chez Ramuz la volonté de ne pas faire pr
27 ette lenteur qu’elle impose, nous replace dans la vision grande et efficace des choses les plus simples. Mais il faut dire mai
28 rètement les grands mythes et les réalise dans sa vision , cet homme sera toujours en puissance d’aujourd’hui, enraciné profond
29 . Le populisme est d’après le peuple. Cette terne vision des choses en apprend plus sur le compte de la bourgeoisie que sur le
23 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
30 re de leur expérience qui doit conditionner notre vision . Non point qu’il soit un seul instant négligeable, s’agissant de deux
31 initiale est bien la même : c’est l’attrait d’une vision qui transcende la vie médiocre. Rimbaud s’y lance avec l’emportement
32 incarnation entraîne des « conditions ». C’est la vision du travail humain, inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L
33 rtes, il est d’autres recours, d’autres points de vision qu’humains. La révélation chrétienne déborde notre condition, si elle
24 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
34 , c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une vision du monde qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il
35 ement, l’on peut symboliser l’opposition des deux visions du monde dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le mo
36 tique, déchiré (« déchirant ») et fondé sur cette vision de la réalité humaine : la vie est manque et compensation de ce manqu
25 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
37 cha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’éviden
38 Et parce que tout revit en un instant dans cette vision , il connaît enfin la substance unique de ses amours, il communie avec
39 tiendrait toute en une heure, en un lieu, en une vision . »   Nous sortîmes. Seules des trompes d’autos s’appelaient dans la n
26 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
40 le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense, au jour d
27 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
41 -là peut-être, si plus tard il remonte jusqu’à la vision , distinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au poète de les nom
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
42 , c’est se condamner à ignorer, à méconnaître une vision du monde qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il
43 ement, l’on peut symboliser l’opposition des deux visions du monde dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le mo
44 tique, déchiré (« déchirant ») et fondé sur cette vision de la réalité humaine : la vie est manque et compensation de ce manqu
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
45 le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et je grimpais gravement comme je ferai, je pense, au jour d
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
46 -là peut-être, si plus tard il remonte jusqu’à la vision , distinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au poète de les nom
47 une lumière sobre et mate.) Telle a donc été ma «  vision  » : formats et couleurs très nettement perçus, mais rien de plus, don
48 e moment de leur arrivée, ni sur ma conduite : la vision n’a « servi » exactement à rien. (Était-ce là sa condition de possibi
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
49 rien de déjà lu ? Et de quel ciel me tombent ces visions surprenantes, où je reconnais bientôt ce que j’ai déjà vécu ? Certes,
32 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
50 cier pourrait nous apporter l’équivalent de cette vision directe, exaltante et dépaysante ? Voici le monde en vrac, un monde p
33 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
51 ne dis rien de la dialectique de Polyeucte… 2° La vision dialectique jetant l’homme dans une situation dramatique ; lui révéla
52 poir et la joie de la Promesse invisible, — cette vision donnée à l’homme, est la plus propre à créer en lui l’organe d’une ha
34 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
53 absence de toute assurance extérieure, dénuement, vision absolument sobre et désillusionnée de la condition humaine) qui est l
35 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
54 brut des choses et des mots. Imaginez, dans cette vision du monde, ce que donnerait l’usage d’un style savant et poli, coupé d
36 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
55 x rugissants, se tient debout en plein midi de la vision , vêtu de sa royale charité.   P.-S. — Nul écrivain contemporain mieu
37 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
56 salut sont seuls capables de donner à l’homme une vision réaliste de son sort terrestre, et le sobre courage d’avouer sa dégra
38 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
57  de tout acte. C’est ce qu’on pourrait appeler la vision métaphysique. Tous les efforts des hommes — y compris les philosophes
58 osophes — consistent peut-être à échapper à cette vision , qui est l’angoisse même. Est-ce pur hasard si la théologie chrétienn
39 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
59 esquisser parmi nous me paraissent pécher par une vision insuffisante de l’ensemble concret des données actuelles. C’est un pé
40 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
60 la plus sûre leçon des Groupes est-elle dans leur vision concrète de l’homme et de l’action de Dieu sur l’homme. Dans l’incroy
61 plus grand, si la mesure de la grandeur, dans sa vision , n’était pas exclusivement dans la réalité qu’un homme incarne. Qui l
41 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
62 i est celui du combat personnel ; initiation à la vision constituante de notre vie, celle qui unit dans un même regard les app
42 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
63 s les murs du fort de Capocabana, il a soudain la vision d’une Allemagne future renaissant de son calvaire, purifiée et galvan
43 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
64 salut sont seuls capables de donner à l’homme une vision réaliste de son sort terrestre, et le sobre courage d’avouer sa dégra
44 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
65 trop de contacts, trop de conversations, trop de visions pour ce qu’un individu possède de jugement, d’opinions mûries ou de r
45 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
66 Mais c’est une autre erreur que d’attribuer à la vision , ou au toucher, ou à la connaissance, une réalité suffisante et détac
46 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
67 responsables. Mais prenons garde de borner notre vision aux proportions du spectacle qu’ils offrent, à ce ballet si mal réglé
47 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
68 ire sa pensée à son terme ; enfin je crois que la vision d’un homme non point parfait mais librement humain, ne peut exister a
69 chrétien, la justification de cette action et la vision de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économie de mes « ra
48 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
70 et à la Fin. Le marxisme apparaît ainsi comme une vision du monde essentiellement évolutive, en face du christianisme essentie
49 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
71 Pourquoi ? Parce qu’il connaît un autre bien. La vision de cet autre bien lui a permis de mesurer la vanité des réussites ou
50 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
72 autre part, c’est que vous avez déjà opté pour la vision du monde propre au marxisme : vous calculez. Le christianisme ne sera
51 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
73 personne contre l’État, il n’y a pas seulement la vision d’un nouvel ordre et d’une franchise plus énergique, il y a aussi une
74 Nous avons eu, depuis dix ans, comme une première vision d’un style de vie personnaliste. Cette jeunesse est pauvre par goût d
52 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
75 ne correspond nullement à celle qu’opérerait une vision réaliste des choses. Blancs et rouges s’opposent aujourd’hui exacteme
53 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
76 responsables. Mais prenons garde de borner notre vision aux proportions du spectacle qu’ils offrent, à ce ballet si mal réglé
54 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
77 ire sa pensée à son terme ; enfin je crois que la vision d’un homme non point parfait mais librement humain, ne peut exister a
78 chrétien, la justification de cette action et la vision de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économie de mes « ra
55 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
79 et à la Fin. Le marxisme apparaît ainsi comme une vision du monde essentiellement évolutive, en face du christianisme essentie
56 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
80 Pourquoi ? Parce qu’il connaît un autre bien. La vision de cet autre bien lui a permis de mesurer la vanité des réussites ou
57 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
81 autre part, c’est que vous avez déjà opté pour la vision du monde propre au marxisme : vous calculez. Le christianisme ne sera
58 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
82 personne contre l’État, il n’y a pas seulement la vision d’un nouvel ordre et d’une franchise plus énergique, il y a aussi une
83 ns eu, depuis quelques années, comme une première vision d’un style de vie personnaliste. Cette jeunesse est pauvre par goût d
59 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
84 ne correspond nullement à celle qu’opérerait une vision réaliste des choses. Blancs et rouges s’opposent aujourd’hui exacteme
60 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
85 sprit. Les grandes politiques naissent de grandes visions , d’utopies créatrices, d’idéaux jaillis des profondeurs de l’homme et
61 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
86 ue se posent les questions dernières. Mais cette vision de l’homme sans cesse mis en question par l’Autre, n’est-ce point enc
87 en question par l’Autre, n’est-ce point encore la vision de Dostoïevski ? Ses héros ne viennent-ils pas à nous comme de grands
62 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
88 parler de la foi. La foi, qui donne à l’homme la vision réaliste du péché, crée la crise bien davantage qu’elle n’en résulte.
63 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
89 Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 193
90 Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)n Ce que je voudrais dire ici e
91 tère dont je voudrais maintenant m’approcher : la vision est un acte. Vision et visage La vision relie et sépare. Passant
92 maintenant m’approcher : la vision est un acte. Vision et visage La vision relie et sépare. Passant du sujet à l’objet, e
93 : la vision est un acte. Vision et visage La vision relie et sépare. Passant du sujet à l’objet, elle les unit dans le te
94 ant les frontières, il les délimite à nouveau. La vision est passage et frontière, et lieu de contact des extrêmes dont on ne
95 e manifeste ». C’est pourquoi dans le monde de la vision , il n’y a ni mensonge ni feintes ; rien qui se cache ou rien qui s’ex
96 choses et bien d’autres qu’on pourrait dire de la vision , on peut les dire du visage. La langue allemande ne connaît qu’un mot
97 gue allemande ne connaît qu’un mot pour visage et vision  : Gesicht. Quelle est donc cette parenté des apparences ? Si la visio
98 lle est donc cette parenté des apparences ? Si la vision voit le visage, et de la sorte, s’en distingue, rappelons-nous qu’ell
99 ntre même du visage. Sans visage il n’est plus de vision . Ou l’inverse. Ainsi le je et le tu sont distincts, sans lesquels il
100 e coup les séparer de leur existence même ? La vision est un jugement (psychologie) Entre la vieille métaphysique et la
101 ste deux traits d’union : la vue et la parole, la vision et l’entendement. La Parole est l’objet de la théologie, la vision es
102 dement. La Parole est l’objet de la théologie, la vision est le monde de la physionomie23. Je crois bien que le psychologue s’
103 s bien que le psychologue s’est introduit dans la vision , s’est installé à la place du drame, avec l’étrange prétention d’arbi
104 : un psychologue moderne25 nous a démontré que la vision n’est pas une sensation, mais un décret de l’intellect. Il n’y a pas
105 vation lorsqu’elle se porte sur l’acte même de la vision  ? Selon que l’homme qui regarde participe au spectacle, ou non, son r
106 pas le même ; car le regard est jugement26. La vision est métamorphose (métaphysique) Voir, c’est juger en même temps qu
107 et de l’action. Une notion claire de ce qu’est la vision eût peut-être évité bien des malentendus illustres. L’action est un m
108 ui est celle de l’Incarnation, est dominée par la vision  ; il semble que tout s’y ramène à l’opposition des ténèbres et de la
109 rte d’étymologie de l’imagination moderne. Sur la vision qui est jugement et action : « Quiconque regarde une femme avec convo
110 mmis l’adultère avec elle. » (Matt. 5. 28) Sur la vision qui est transformation : « Nous serons semblables à lui parce que nou
111 image de celui qui l’a créé. » (Col. 3.10) Sur la vision et le visage : « Nous tous, qui, le visage découvert contemplons comm
112 nt : celui qui voit Dieu, meurt. Car à la suprême vision correspond la suprême transformation. Reste l’autre question, celle d
113 Reste l’autre question, celle de l’origine de la vision . Celle peut-être à laquelle répond l’apôtre lorsqu’il écrit : « Je co
114 epuis l’Incarnation, connu ce grand mystère de la vision . C’est parfois une connaissance égarée qui traverse un délire lucide,
115 rante, qui dépasse trop aisément le concret de la vision . Comment expliquer autrement que la théologie des scolastiques ait pu
116 fois sur la nature de l’amour et sur celle de la vision  ? Voir Dieu, c’est se transformer au sens le plus violent et le plus
117 imé, et c’est se rendre à la transformation de la vision  : c’est donc aimer. Et nulle vision ne serait « admirable » si elle n
118 rmation de la vision : c’est donc aimer. Et nulle vision ne serait « admirable » si elle n’était en même temps transformation,
119 tre, a parlé de la « beauté » de Dieu, savait que vision et amour sont un seul acte et une seule réponse : « Lumière du monde,
120 aint Paul. La foi serait-elle donc négation de la vision  ? Ou la vie éternelle, négation de l’incarnation ? Nullement, mais ac
121 es limites et ses formes. Ainsi donc, dépasser la vision , ce ne peut être que la définir dans l’absolu, à la frontière de la m
122 contraire une force concrète, elle est cela : une vision d’espérance, un prolongement, une marche vers la plénitude. Deviner l
123 fait de la métamorphose ? Et si l’on sait que la vision est acte, on saura maintenant quel est celui qui peut aider30. L’imag
124 pes particuliers d’une étude physiognomonique, la vision que toute étude de cet ordre suppose et développe. Je voudrais mainte
125 out y est formes, actions, symboles ; et tout est vision créatrice. Goethe est un œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’e
126 cée sur sa tour — c’est le chant du bonheur de la vision  : Zum sehen geboren Zum schauen bestellt… ......................
127 hin Verlag, Leipzig, p. 217). n. « Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) », Hermès
128 Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) », Hermès, Bruxelles-Paris, n° 4, mars 1935,
64 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
129 uprême, celle de la foi. Elles appartiennent à sa vision du monde, elles en expriment la tension créatrice, — toute création n
65 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
130 ce « millenium » dont l’Apocalypse nous donne la vision mystérieuse, Satan enchaîné pour mille ans ? Réforme, révolution, uto
131 ins une fois de partir d’un fondement vrai, d’une vision vraie de l’homme et de l’État, de reprendre les choses à la base, dan
66 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
132 it pas seulement aux différents minerais. Avec sa vision nouvelle des choses, il étudia aussi les effets des métaux et des vap
67 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
133 ottez les vieilles planches pourries. C’est cette vision de vous ainsi qui m’a fait peindre ces planchers, des années plus tar
68 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
134 e peut voir la foule. Il faut donner un sens à sa vision . Oserons-nous dire que c’est la vocation d’Esprit ? Donner un sens à
135 c’est la vocation d’Esprit ? Donner un sens à la vision d’une réalité, c’est montrer à quelle fin doit tendre cette réalité,
69 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
136 séparer ce qui était lié chez les mystiques : la vision de foi et les symboles concrets qui essaient de l’envelopper pour la
70 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
137 l’homme déchu de son origine éternelle a perdu la vision de sa fin. Le voici prisonnier des formes et des nombres, esclave des
138 éologien, et qui veut prévenir l’orgueil. Mais la vision de celui qui agit n’est point un jugement des résultats, — des créatu
139 amais conséquence, il est toujours initiation. La vision de celui qui agit est tout entière absorbée par l’instant, par le pas
140 ictorieuses. Qu’est-ce que la personne ? C’est la vision et le visage du héros, sa vision contre son visage, sa vision qui cré
141 sonne ? C’est la vision et le visage du héros, sa vision contre son visage, sa vision qui crée son visage. Le visage appartien
142 visage du héros, sa vision contre son visage, sa vision qui crée son visage. Le visage appartient au temps, mais la vision à
143 on visage. Le visage appartient au temps, mais la vision à la parole dont elle procède, et si la face d’un homme est belle, c’
144 et dans la nostalgie, et son regard n’est pas une vision dans un visage, mais une manière de loucher vers « les autres », une
145 prévoir, désirer et décrire ; une rupture et une vision . La présence de l’absolu dans la sobriété parfaite et insensible de l
146 rigine. C’est pourquoi l’homme a un visage et une vision , ce que n’ont pas les animaux ; c’est pourquoi l’homme est héroïque.
147 ce qu’il transforme. Sa connaissance est acte et vision prophétique. La mesure du temps de sa vie réside dans la seule vocati
71 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
148 ’esprit se manifeste dans la main qui réalise une vision . Et dans le visage qui conditionne le regard, et se modèle selon les
149 d, le seul mot Gesicht signifie à la fois visage, vision , et vue au sens d’idée.) ⁂ Ouvrez un livre de Ramuz : les choses « vi
150 mme moi. » C’est comme lui quand il écrit. Car sa vision est harmonie avec ces formes, et son langage avec les rythmes qu’elle
151 qui est contact, et littéralement drame entre la vision et l’objet, entre la position de l’homme et la proposition du monde.
152 nt par cette seule intention, de concentrer notre vision sur l’objet brut, le sentiment élémentaire. Ainsi les changements de
153 omique, et par quoi va-t-elle s’exprimer dans une vision qui ne veut rien connaître hors de la forme ? La psychologie d’école,
154 s du réel, mais un moyen de rendre plus totale la vision . Tout, par ailleurs, indique chez Ramuz la volonté de ne pas faire pr
155 ette lenteur qu’elle impose, nous replace dans la vision grande et efficace des gestes les plus simples de la vie. 2. Formu
156 ssobrissement faudrait-il dire50, éducation de la vision par l’acte. Instauration de la personne dans la tension entre l’objet
157 r les questions dernières, s’autorise à borner sa vision à son acte. Voilà l’utile ; et qu’on taise le reste, tout cela qui éc
72 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
158 vie ou de pensée qui ne se fondent pas dans cette vision centrale et unitive. Il me semble que les neuf discours traduits par
73 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
159 it. 8. Les grandes politiques naissent de grandes visions , d’utopies créatrices, d’idéaux jaillis des profondeurs de l’homme et
74 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
160 dans la fosse commune. Le mérite capital de cette vision totalitaire du réel, c’est qu’elle replace l’homme dans la perspectiv
75 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
161 es jaillissent d’une passion de construire, d’une vision grande du but commun. Bien écrit, mal écrit, talent ou pas talent, or
76 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
162 mensonges et les égoïsmes de la vie sexuelle, la vision d’une jouissance infinie, tout cela ne fait que donner satisfaction a
77 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
163 is de plus en plus pour les hommes. Voilà bien la vision classique : « Cessons de regarder les maisons : ce qui m’intéresse ic
78 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
164 Toutefois le personnage de Garta, ses propos, sa vision du monde, ses expériences et préoccupations sociales, les lectures qu
165 état d’extrême lucidité que suscite en nous cette vision ressemble à s’y méprendre à un cauchemar. Mais alors que tant de poèt
79 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
166 ne peut être avouée aujourd’hui qu’en vertu d’une vision nouvelle, d’une confiance déjà restaurée dans le cœur et l’esprit de
80 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
167 n choisit par un acte de foi, qui détermine notre vision rétrospective. C’est elle seule qui donne aux faits passés une vie ac
81 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
168 ce exacte, on saura le réduire par la force à une vision plus « objective » du monde. Le temporel et le spirituel sont devenus
169 uère retenus dans leur élan vers le profit par la vision des fins dernières de toute action… Là encore, le désistement de la c
82 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
170 mineur et nécessaire d’un instrument. Mais si la vision de la fin s’efface ou cesse d’être clairement perçue comme il arrive
83 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
171 nt, la croyance plus ou moins enthousiaste en une vision plus ou moins définie de l’avenir, que l’on décore du nom d’idéal. Je
84 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
172 main n’est rien que l’instrument qui réalise une vision . Penser avec les mains, c’est penser en puissance d’action, c’est pen
173 Cet adjectif évoque dans nos esprits modernes une vision d’ordre ou d’ordonnance. Et cette vision flatte aussitôt la passion d
174 rnes une vision d’ordre ou d’ordonnance. Et cette vision flatte aussitôt la passion de sécurité de ceux qui, par ailleurs, con
85 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
175 qu’il s’agissait de remplir. C’est en vertu d’une vision positive et créatrice, nous l’avons dit, que nous pouvons critiquer l
176 e, d’information profonde du réel à l’image d’une vision commune, un acte d’incarnation dans nos limites finies. Nous avons gr
177 t vers une fin anticipée par l’imagination, et sa vision . Penser, exprimer sa pensée, ce sera toujours créer les voies qui con
178 . Toute idée prend sa source et son élan dans une vision . Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour aller où l’on voit q
179 de la fin95. L’imagination du langage naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est primordiale, comme celle de
180 e naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est primordiale, comme celle de Jean à Patmos ; c’est-à-dire qu’elle
181 restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vision du rapport humain authentique, celui qu’ici l’on nomme la Personne, c
182 nismes de la mort ; un instant il recrée, dans la vision de l’homme, la forme de son corps tel que Dieu le forma. Ainsi l’acte
183 u plutôt ne devient un moteur suffisant que si la vision d’une fin nouvelle vient l’orienter et lui donner sa signification ut
86 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
184 nt de plan »), qui seule nous restitue l’unité de vision , la plénitude de volonté et en quelque sorte la bonne conscience néce
87 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
185 n choisit par un acte de foi, qui détermine notre vision rétrospective. C’est elle seule qui donne aux faits passés une vie ac
88 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
186 ce exacte, on saura le réduire par la force à une vision plus « objective » du monde. Le temporel et le spirituel sont devenus
187 uère retenus dans leur élan vers le profit par la vision des fins dernières de toute action… Là encore, le désistement de la c
89 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
188 mineur et nécessaire d’un instrument. Mais si la vision de la fin s’efface ou cesse d’être clairement perçue comme il arrive
90 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
189 nt, la croyance plus ou moins enthousiaste en une vision plus ou moins définie de l’avenir, que l’on décore du nom d’idéal et
91 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
190 main n’est rien que l’instrument qui réalise une vision . Penser avec les mains, c’est penser en puissance d’action, c’est pen
191 Cet adjectif évoque dans nos esprits modernes une vision d’ordre ou d’ordonnance. Et cette vision flatte aussitôt la passion d
192 rnes une vision d’ordre ou d’ordonnance. Et cette vision flatte aussitôt la passion de sécurité de ceux qui, par ailleurs, con
92 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
193 qu’il s’agissait de remplir. C’est en vertu d’une vision positive et créatrice, nous l’avons dit, que nous pouvons critiquer l
194 e, d’information profonde du réel à l’image d’une vision commune, un acte d’incarnation dans nos limites finies. Nous avons gr
195 t vers une fin anticipée par l’imagination, et sa vision . Penser, exprimer sa pensée, ce sera toujours créer les voies qui con
196 . Toute idée prend sa source et son élan dans une vision . Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour aller où l’on voit q
197 de la fin98. L’imagination du langage naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est primordiale, comme celle de
198 e naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est primordiale, comme celle de Jean à Patmos ; c’est-à-dire qu’elle
199 restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vision du rapport humain authentique, celui qu’ici l’on nomme la Personne, c
200 nismes de la mort ; un instant il recrée, dans la vision de l’homme, la forme de son corps tel que Dieu le forma. Ainsi l’acte
201 u plutôt ne devient un moteur suffisant que si la vision d’une fin nouvelle vient l’orienter et lui donner sa signification ut
93 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
202 sont imposés à moi etc. » Je n’ignore pas que des visions parfois bizarres et amusantes, ou émouvantes, souvent fort incertaine
94 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
203 oyens choisis, et de lui transmettre une certaine vision du monde plus profonde, plus riche et plus vraie, que la vision banal
204 e plus profonde, plus riche et plus vraie, que la vision banale de la vie quotidienne. Il est très bon que le romancier et ses
95 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
205 e suicide ? Rien n’est plus loin de sa pensée. Sa vision du monde serait exactement celle d’un philistin sympathique, d’un phi
206 construire avec tout son instinct à l’image d’une vision de l’esprit. (L’esprit seul voit) Le corps et l’âme chantent alors da
96 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
207 me lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision . Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité stérile d
208 raisons formulables, du moins… d’angoisse, ou de vision finale, qu’il s’agit de maintenir par un constant effort entre nos be
209 ut. Peut-être leur suffirait-il, pour oser, d’une vision précise de cet état qu’ils rêvent et craignent. J’ai pensé plus d’une
97 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
210 uvent des plus aptes à illustrer ou élargir notre vision personnaliste. Le Swedenborg de Martin Lamm nous en offre un exemple
211 ème plus ou moins disparate qu’il a déduit de ses visions fameuses. M. Lamm démontre au contraire que ces visions n’ont guère f
212 s fameuses. M. Lamm démontre au contraire que ces visions n’ont guère fait qu’illustrer, sous une forme mythologique, une const
213 rter de jugement de valeur sur la « réalité » des visions de Swedenborg, son expression le trahit à chaque page, et révèle un p
214 borg, qu’elle prétend critiquer. Exemples : « Les visions dont il s’agit ici sont vraisemblablement des hallucinations hypnagog
215 lement des hallucinations hypnagogiques, genre de visions qui sont loin d’être rares, même dans des états psychiques normaux. »
216 . » (?) Ou : « Il est infiniment probable que ces visions , de même que celles qu’on note chez la plupart des mystiques, doivent
217 lles…, etc. » On ne nous dit pas si l’on juge ces visions réelles ou non, on nous dit seulement, modestement, que ce sont de ps
218 -guerre — son livre est de 1915 — déclare que les visions intérieures de Swedenborg « ne sont pas autre chose » que des photism
219 une interprétation totalement différente de ces «  visions intérieures » ; et cette interprétation rejoint très exactement celle
98 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
220 me lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision . Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité stérile d
221 raisons formulables, du moins… d’angoisse, ou de vision finale, qu’il s’agit de maintenir par un constant effort entre nos be
222 s. Parfois il semblerait que l’équilibre entre sa vision et le monde soit presque absolument atteint. Et pourtant comment ne p
223 ter de quoi déjeuner, des coups de soleil, et ces visions éclatantes de la côte, ce flamboiement de l’imagination… ⁂ On cuit le
224 ut. Peut-être leur suffirait-il, pour oser, d’une vision précise de cet état qu’ils rêvent et craignent. Il me semble que Prou
99 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
225 nt dans ma mémoire, et je ne puis plus séparer sa vision de ce que m’évoque le nom de Michel Babits. ⁂ Esztergom est la plus v
100 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
226 n’y aura plus ni hommes ni femmes »), je borne ma vision et mon espoir à une perfection relative, à l’équilibre dans l’imperfe