1
nt le rythme d’un songe, sans cesse brisé par les
élans
alternés ou confondus du désir et de la prière. On sort lentement d’u
2
loir la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’
élan
vital qui nous crée sans cesse : l’analyse de sa solitude le laisse e
3
uvreté le rejette dans une angoisse qu’il nomme «
élan
mortel ». Cette inversion de tout ce qui est constructif et créateur,
4
s la vie ardente qui peut entraîner l’âme dans un
élan
de grandeur. N’est-ce point une solution aussi ? Plutôt que d’oublier
5
ie à la volée », et donc connaître l’homme dans l’
élan
qui fait sa véritable unité. Je me borne à signaler encore un thème q
6
uve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs,
élans
, hésitations, obscurités, etc.). Supposons que j’éprouve un désir d’a
7
upposons que j’éprouve un désir d’action vive, un
élan
vers certain but précis. Ou bien j’aurais juste le temps de le noter
8
tes, en conséquences matérielles. Ce n’est plus l’
élan
pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit, c’est le fr
9
Ce n’est plus l’élan pur que je décris : c’est un
élan
freiné dans mon esprit, c’est le frein lui-même, bientôt — par un mou
10
quelque chose qui m’a retenu d’accomplir ce que l’
élan
appelait. Second exemple. — J’éprouve le besoin de faire le point
11
vu à l’envers le film de mon passé : ce qui était
élan
devient recul, et l’évocation de mes désirs anciens ne me restitue qu
12
découvre c’est ce « merveilleux contraire » de l’
élan
vital qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse q
13
rveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme
élan
mortel — générateur de l’incurable tristesse qui rôde dans certaine l
14
est se porter à l’extrême pointe de soi, et, d’un
élan
, se dépasser ; c’est créer une différence. Pourquoi les romanciers mo
15
ment. (Il faut, pour sauter, une confiance dans l’
élan
qui échappe à toute analyse préalable et sans quoi le saut paraît imp
16
veux être !… 1. La véritable description de l’
élan
supposé dans le premier exemple, ce serait le récit des gestes qu’il
17
vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces
élans
réticents, maladroits, contradictoires… Un autobus de luxe s’était ar
18
nt, pour Arthur, sa « maladie », c’est encore l’«
élan
mortel » que décrivait Mon Corps et Moi. Quand l’analyse féroce de Cr
19
un état de sincérité perpétuelle envers tous mes
élans
, accueillant avec un enthousiasme juvénile, c’est-à-dire cynique, tou
20
ait alors une soudaine virulence de ma pensée, un
élan
contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourquoi je pui
21
ranche est signe de santé. Tacite prétend que l’
élan
est un animal aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il n
22
ndigènes scient à moitié les troncs, et lorsque l’
élan
s’appuie, l’arbre cède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a
23
te se trouve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’
élan
. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit d
24
as que leurs membres ne se déboîtent. On a vu des
élans
gagner de vitesse les automobiles le long de la chaussée de Königsber
25
uivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Les
élans
dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. E
26
ive siècle, — ces parvenus. Tacite prétend que l’
élan
est un animal aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il n
27
ndigènes scient à moitié les troncs, et lorsque l’
élan
s’appuie, l’arbre cède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a
28
te se trouve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’
élan
. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit d
29
as que leurs membres ne se déboîtent. On a vu des
élans
gagner de vitesse les automobiles le long de la chaussée de Königsber
30
uivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Les
élans
dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. E
31
ait alors une soudaine virulence de ma pensée, un
élan
contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourquoi je pui
32
ser. Il faut un saut, il faut un acte, il faut un
élan
créateur. Mais cet acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la ré
33
jeunesse s’est trouvée embrigadée, avec tout son
élan
, avec toute sa passion rénovatrice, dans des cadres bien plus rigides
34
’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’
élan
qui jette des millions de nos contemporains dans les destins du siècl
35
ins dans les destins du siècle, c’est peut-être l’
élan
d’une fuite devant le destin particulier et la responsabilité de chac
36
e vois bien ce qu’il y avait d’émouvant dans leur
élan
vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement tr
37
suscitait, et il est mort l’été dernier, dans cet
élan
qui va s’épanouir. Ce révolutionnaire était un homme tranquille, carr
38
qui me distingue du monde n’est pas autre que cet
élan
de refus ou de tendresse. En vérité, point de séparation réelle, jama
39
’homme comprend le sens de la question. Et dans l’
élan
désordonné des êtres et des choses, il découvre une « attente ardente
40
es dictatures, c’est-à-dire à la négation de leur
élan
originel, an-archique, antiétatiste. Parce qu’elles reposent l’une et
41
sur elle un jugement sobre, — l’homme, vu dans l’
élan
peut-être chancelant qui le jette à sa vocation. Situation initiale d
42
s au « fascisme » et à la contre-révolution. Tout
élan
révolutionnaire qui veut s’appuyer sur l’État aboutit à la dictature,
43
bon rendement électoral, mais qui empêtrent tout
élan
vers un ordre vraiment nouveau. C’est un effort doctrinal qu’il faudr
44
ire présent à lui-même et aux autres dans un même
élan
. Tout acte personnel est participation à l’actualité éternelle du Chr
45
t plus le prendre au sérieux. Gardons secrets nos
élans
vertueux. Il vaut mieux faire plus qu’on ne dit, et si l’on fait peu,
46
’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’
élan
qui jette des millions de nos contemporains dans les destins du siècl
47
ins dans les destins du siècle, c’est peut-être l’
élan
d’une fuite devant le destin particulier et la responsabilité de chac
48
e vois bien ce qu’il y avait d’émouvant dans leur
élan
vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement tr
49
déterminisme s’est révélé incapable de soutenir l’
élan
révolutionnaire originel. Telle est la contradiction centrale du marx
50
alement, par le moyen de la dictature étatiste, l’
élan
créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire, très exactement,
51
r des chrétiens s’extasier devant « le magnifique
élan
qui soulève la jeunesse russe et la porte au-delà d’elle-même », comm
52
e et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet
élan
manifestait une sorte de christianisme inconscient. C’est là une illu
53
isager froidement la nature réelle du danger. Cet
élan
d’opinion populaire, guidé par quelques professeurs, peut retarder la
54
es dictatures, c’est-à-dire à la négation de leur
élan
originel, an-archique, antiétatiste ? Parce qu’elles reposent l’une e
55
t plus le prendre au sérieux. Gardons secrets nos
élans
vertueux. Il vaut mieux faire plus qu’on ne dit, et si l’on fait peu,
56
’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’
élan
qui jette des millions de nos contemporains dans les destins du siècl
57
ins dans les destins du siècle, c’est peut-être l’
élan
d’une fuite devant le destin particulier et la responsabilité de chac
58
e vois bien ce qu’il y avait d’émouvant dans leur
élan
vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement tr
59
déterminisme s’est révélé incapable de soutenir l’
élan
révolutionnaire originel. Telle est la contradiction centrale du marx
60
alement, par le moyen de la dictature étatiste, l’
élan
créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire, très exactement,
61
r des chrétiens s’extasier devant « le magnifique
élan
qui soulève la jeunesse russe et la porte au-delà d’elle-même », comm
62
e et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet
élan
manifestait une sorte de christianisme inconscient. C’est là une illu
63
isager froidement la nature réelle du danger. Cet
élan
d’opinion populaire, guidé par quelques professeurs, peut retarder la
64
uvement d’organisation des appuis matériels, et d’
élan
vers des buts que l’esprit imagine. La politique véritable, de même q
65
, au contraire, dans sa démarche intime, dans son
élan
premier, dans sa prise sur le réel et dans sa volonté de le transform
66
naissable. Il n’est pas d’autre mouvement que cet
élan
vers la lumière — ou pour la fuir — par quoi tout se révèle et se man
67
ondes le mouvement hitlérien est né et a pris son
élan
. C’est une admirable réussite littéraire, c’est aussi un roman d’aven
68
on : nous attestons la justice apparue, et dans l’
élan
de notre action de grâce, prisonniers que nous sommes de la forme ter
69
s mêmes pour le chrétien et pour le socialiste. L’
élan
sentimental est peut-être le même, les revendications pratiques seron
70
des plus savoureux contrastes, coupant court aux
élans
de pure rhétorique, cet accent dont un romantisme tour à tour alangui
71
imagination, à attirer la curiosité, à susciter l’
élan
des intelligences, à attacher les foules ? […] Ce Palais doit être co
72
e pratiquement, elle perd tout point d’appui, son
élan
meurt en anarchie. La solution de ce conflit est évidente, c’est peut
73
ur instantanée de 30 000 hommes dressés d’un seul
élan
. Je me souviens aussi de cela : « La puissance de gouverner, je l’ai.
74
remet aux mécanismes qui roulent encore grâce à l’
élan
acquis. (Si le lecteur trouve notre description un peu abstraite, qu’
75
uvement d’organisation des appuis matériels, et d’
élan
vers des buts que l’esprit imagine. La politique véritable, de même q
76
importantes et plus dignes de nous retenir que l’
élan
titanique du Troisième Plan. Je comprends très bien qu’en présence de
77
ur le passé. Toute renaissance paraît prendre son
élan
dans la constatation d’un mal actuel, mais ce mal n’a pu être révélé
78
e des choses » et ne sont guère retenus dans leur
élan
vers le profit par la vision des fins dernières de toute action… Là e
79
importantes et plus dignes de nous retenir que l’
élan
titanique du Troisième Plan. Je comprends très bien qu’en présence de
80
lieu où pensée et action se confondent en un seul
élan
, où la vérité est attestée par un geste, et le geste sanctionné par l
81
m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre
élan
vers ce que je crois qui doit être, vers ce que je pressens, vers cet
82
que je pressens, vers cette nouvelle mesure que l’
élan
seul pour la saisir va préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de no
83
ntrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un
élan
« arbitraire » de la personne, mais bien dans un complexe de question
84
ouvement. Tout mouvement consiste à la fois en un
élan
hors de et en un élan vers. C’est-à-dire qu’on peut le décrire soit c
85
nt consiste à la fois en un élan hors de et en un
élan
vers. C’est-à-dire qu’on peut le décrire soit comme résultant d’une t
86
sion, et qui de plus, c’est capital — naîtra d’un
élan
de la pensée vers une fin qu’elle invente ou qu’elle a vue. Car la pe
87
le verbe voir. Toute idée prend sa source et son
élan
dans une vision. Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour alle
88
a donc agonique. D’autre part, l’acte implique un
élan
vers, pour reprendre l’expression du Dr Minkowski. L’acte est l’éclat
89
ur le passé. Toute renaissance paraît prendre son
élan
dans la constatation d’un mal actuel, mais ce mal n’a pu être révélé
90
e des choses » et ne sont guère retenus dans leur
élan
vers le profit par la vision des fins dernières de toute action… Là e
91
importantes et plus dignes de nous retenir que l’
élan
titanique du Troisième Plan. Je comprends très bien qu’en présence de
92
lieu où pensée et action se confondent en un seul
élan
, où la vérité est attestée par un geste, et le geste sanctionné par l
93
m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre
élan
vers ce que je crois qui doit être, vers ce que je pressens, vers cet
94
que je pressens, vers cette nouvelle mesure que l’
élan
seul pour la saisir va préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de no
95
ntrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un
élan
« arbitraire » de la personne, mais bien dans un complexe de question
96
ouvement. Tout mouvement consiste à la fois en un
élan
hors de et en un élan vers. On peut le décrire comme résultat d’une t
97
nt consiste à la fois en un élan hors de et en un
élan
vers. On peut le décrire comme résultat d’une tension, ou comme obéis
98
ion, et qui de plus — c’est capital — naîtra d’un
élan
de la pensée vers une fin qu’elle invente ou qu’elle a vue. Car la pe
99
le verbe voir. Toute idée prend sa source et son
élan
dans une vision. Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour alle
100
térature… Célibataire qui ne voulut épouser que l’
élan
vital de la littérature (sans se demander d’où il venait, où il allai
101
stence » (dure, naïve et banale) quand il parle d’
élan
vital. (Heidegger succède à Bergson.) Nous n’aimons plus cette autarc
102
i peut flatter en nous le goût du pittoresque ; l’
élan
génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave
103
(spirituelle ou corporelle) rénove en l’homme son
élan
vers le monde. Elle le porte au-devant de tout, comme un peu en avant
104
i peut flatter en nous le goût du pittoresque ; l’
élan
génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave
105
si j’ai l’impression nette d’utiliser la fin de l’
élan
intellectuel qui me soutenait à Paris. Ces deux derniers jours déjà,
106
les jauger d’un regard — et sympathie violente, «
élan
vers », dès que mon regard s’attache un peu longuement à un visage, a
107
erlin. Mais ce n’est plus que par l’intonation, l’
élan
, la mimique de l’homme qui émet ce vocable usé, ou par l’emploi impré
108
onde. Or une telle volonté ne saurait prendre son
élan
que dans le sentiment insupportable d’un défaut inhérent au monde. Co
109
e telle pesanteur ne gagne pas sans cesse sur les
élans
révolutionnaires spasmodiques qui agitent l’humanité (comme en 1789 e
110
si j’ai l’impression nette d’utiliser la fin de l’
élan
intellectuel qui me soutenait à Paris. Ces deux derniers jours déjà,
111
mesure où notre action réparatrice a besoin d’un
élan
passionné qui la soutienne ? En agissant davantage notre « idéal », s
112
i peut flatter en nous le goût du pittoresque ; l’
élan
génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave
113
les jauger d’un regard — et sympathie violente, «
élan
vers », dès que mon regard s’attache un peu longuement à un visage, a
114
st au contraire dans sa démarche intime, dans son
élan
premier, dans sa prise sur le réel et dans sa volonté de le transform
115
r instantanée de 40 000 humains dressés d’un seul
élan
. « Une ère nouvelle commence ici… » Non, ce n’est pas de haine qu’il
116
insi la foi chrétienne est universaliste dans son
élan
et dans son espérance au-delà des diversités confessionnelles et dogm
117
oyen détourné de revivre sa blessure, ou plutôt l’
élan
même qu’elle a brisé, mais sans se l’avouer et sans pouvoir la reconn
118
r ce délire procède de la divinité et porte notre
élan
vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport
119
t le Désir total, c’est l’Aspiration lumineuse, l’
élan
religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exige
120
actuel, dans sa souffrante multiplicité. Ainsi l’
élan
suprême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La dialectique d’Éro
121
sauveur Mani, dans l’hymne du Destin de l’Âme. L’
élan
de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « rémin
122
qui se souvient de l’île des immortels. Mais cet
élan
est sans cesse entravé par la jalousie de Vénus (Dîbat dans le premie
123
Les Celtes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’
élan
divin, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le sa
124
la tension religieuse, l’idée transcendentale, l’
élan
vers le sublime, ne peuvent être toujours présents. Viennent-ils à ma
125
hisons de l’amour, au lieu d’exprimer seulement l’
élan
de la passion dans sa pureté mystique. Le point de départ de Lancelot
126
sir de l’amour semblent se dérober au comble de l’
élan
: « Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien
127
regarder l’amour sous toutes ses formes comme un
élan
hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » —
128
ent, mènerait à une union suprême, au sommet d’un
élan
d’amour : L’amour n’unit point, écrit-il. Il unit bien à une œuvre,
129
ble serviteur de son âme ; plus d’obstacles à ses
élans
vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans français, François
130
ologique les mouvements de la chair attirée par l’
élan
mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3) ne s’exagère pas plus
131
passion, l’amour de l’amour, c’est au contraire l’
élan
qui va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le re
132
e séparables. La passion prend sa source dans cet
élan
de l’esprit qui par ailleurs fait naître le langage. Dès qu’elle dépa
133
el du jour en Nuit et de la nuit en Jour. Le même
élan
qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine, considéré du poi
134
déré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un
élan
vers la mort, une séparation essentielle. Tel est le tragique de l’Ir
135
par excès de science, peut-être, ou par défaut d’
élan
national-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut
136
r ce délire procède de la divinité et porte notre
élan
vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport
137
t le Désir total, c’est l’Aspiration lumineuse, l’
élan
religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exige
138
actuel, dans sa souffrante multiplicité. Ainsi l’
élan
suprême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La dialectique d’Éro
139
sauveur Mani, dans l’hymne du Destin de l’Âme. L’
élan
de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « rémin
140
qui se souvient de l’île des immortels. Mais cet
élan
est sans cesse entravé par la jalousie de Vénus (Dîbat dans le premie
141
Les Celtes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’
élan
divin, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le sa
142
la tension religieuse, l’idée transcendantale, l’
élan
vers le sublime, ne peuvent être toujours présents. Viennent-ils à ma
143
hisons de l’amour, au lieu d’exprimer seulement l’
élan
de la passion dans sa pureté mystique. Le point de départ de Lancelot
144
ans la foi en une force occulte qui naissait de l’
élan
charnel réprimé… L’amour pur, c’est celui qui reste tel dans des circ
145
sir de l’amour semblent se dérober au comble de l’
élan
: « Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien
146
regarder l’amour sous toutes ses formes comme un
élan
hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » —
147
ent, mènerait à une union suprême, au sommet d’un
élan
d’amour : L’amour n’unit point, écrit-il. Il unit bien à une œuvre,
148
ble serviteur de son âme ; plus d’obstacles à ses
élans
vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans français, François
149
ologique les mouvements de la chair attirée par l’
élan
mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3) ne s’exagère pas plus
150
passion, l’amour de l’amour, c’est au contraire l’
élan
qui va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le re
151
e séparables. La passion prend sa source dans cet
élan
de l’esprit qui par ailleurs fait naître le langage. Dès qu’elle dépa
152
el du jour en Nuit et de la nuit en Jour. Le même
élan
qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine, considéré du poi
153
déré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un
élan
vers la mort, une séparation essentielle. Tel est le tragique de l’Ir
154
par excès de science, peut-être, ou par défaut d’
élan
national-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut
155
r ce délire procède de la divinité et porte notre
élan
vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport
156
t le Désir total, c’est l’Aspiration lumineuse, l’
élan
religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exige
157
actuel, dans sa souffrante multiplicité. Ainsi l’
élan
suprême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La dialectique d’Éro
158
sauveur Manès, dans l’hymne du Destin de l’Âme. L’
élan
de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « rémin
159
qui se souvient de l’île des immortels. Mais cet
élan
est sans cesse entravé par la jalousie de Vénus (Dîbat dans le premie
160
Les Celtes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’
élan
divin, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le sa
161
la tension religieuse, l’idée transcendantale, l’
élan
vers le sublime, ne peuvent être toujours présents. Viennent-ils à ma
162
hisons de l’amour, au lieu d’exprimer seulement l’
élan
de la passion dans sa pureté mystique. Le point de départ de Lancelot
163
ans la foi en une force occulte qui naissait de l’
élan
charnel réprimé… L’amour pur, c’est celui qui reste tel dans des circ
164
sir de l’amour semblent se dérober au comble de l’
élan
: « Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien
165
regarder l’amour sous toutes ses formes comme un
élan
hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » —
166
ent, mènerait à une union suprême, au sommet d’un
élan
d’amour : L’amour n’unit point, écrit-il. Il unit bien à une œuvre, n
167
ble serviteur de son âme ; plus d’obstacles à ses
élans
vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans français, François
168
ologique les mouvements de la chair attirée par l’
élan
mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3), ne s’exagère pas plus
169
passion, l’amour de l’amour, c’est au contraire l’
élan
qui va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le re
170
e séparables. La passion prend sa source dans cet
élan
de l’esprit qui par ailleurs fait naître le langage. Dès qu’elle dépa
171
el du jour en Nuit et de la nuit en Jour. Le même
élan
qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine, considéré du poi
172
déré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un
élan
vers la mort, une séparation essentielle. Tel est le tragique de l’Ir
173
par excès de science, peut-être, ou par défaut d’
élan
national-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut
174
un autre moment. On peut le nier parfois dans un
élan
de passion. Mais on ne peut pas le nier par un décret. 13. Neutralité
175
face au danger. Leur Suisse est au sommet de son
élan
vers la conquête et la richesse ; au comble de sa gloire, et de son r
176
lpes qui sont des vagues à peine figées dans leur
élan
. Une Suisse réelle, et non pas un décor ; non pas un état d’âme vapor
177
e « Suisse chrétienne », défions-nous de certains
élans
qui nous feraient tomber à pieds joints dans la fatale confusion du t
178
d’avoir brisé l’essor guerrier des Suisses, leur
élan
vers la mer et l’aventure. En vérité, Zwingli nous a sauvés, la Réfor
179
un autre moment. On peut le nier parfois dans un
élan
de passion. Mais on ne peut pas le nier par un décret. 13. Neutralit
180
aire ; je distingue une malice un peu brusque, un
élan
, une saveur populaire et lyrique, tout ce qui fait le meilleur fonds
181
ofond, va faire naître l’idolâtrie pour peu que l’
élan
qu’elle suscite, emportant des ardeurs instinctives, s’alourdisse et
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e question ardente à l’indicible Vérité, comme un
élan
vers la guérison de l’être blessé, vers la plénitude et vers la rédem
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es vertus mal orientées. Le sens originel de leur
élan
, gauchi ou inverti par notre orgueil et par l’inertie de nos âmes, de
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ofond, va faire naître l’idolâtrie pour peu que l’
élan
qu’elle suscite, emportant des ardeurs instinctives, s’alourdisse et
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e question ardente à l’indicible Vérité, comme un
élan
vers la guérison de l’être blessé, vers la plénitude et vers la rédem
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es vertus mal orientées. Le sens originel de leur
élan
, gauchi ou inverti par notre orgueil et par l’inertie de nos âmes, de
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ofond, va faire naître l’idolâtrie pour peu que l’
élan
qu’elle suscite, emportant des ardeurs instinctives, s’alourdisse et
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e question ardente à l’indicible Vérité, comme un
élan
vers la guérison de l’être blessé, vers la plénitude et vers la rédem
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e d’éprouver certains rythmes dont l’ampleur ou l’
élan
propagent un pouvoir. Initiation au drame dont, maintenant c’est à no
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ethe : le romantisme, le goût de la magie, et cet
élan
qu’il nommera démoniaque et qui tisse un dessin tortueux tout au long