1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
1 nt le rythme d’un songe, sans cesse brisé par les élans alternés ou confondus du désir et de la prière. On sort lentement d’u
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
2 loir la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’ élan vital qui nous crée sans cesse : l’analyse de sa solitude le laisse e
3 uvreté le rejette dans une angoisse qu’il nomme «  élan mortel ». Cette inversion de tout ce qui est constructif et créateur,
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
4 s la vie ardente qui peut entraîner l’âme dans un élan de grandeur. N’est-ce point une solution aussi ? Plutôt que d’oublier
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
5 ie à la volée », et donc connaître l’homme dans l’ élan qui fait sa véritable unité. Je me borne à signaler encore un thème q
5 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
6 uve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs, élans , hésitations, obscurités, etc.). Supposons que j’éprouve un désir d’a
7 upposons que j’éprouve un désir d’action vive, un élan vers certain but précis. Ou bien j’aurais juste le temps de le noter
8 tes, en conséquences matérielles. Ce n’est plus l’ élan pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit, c’est le fr
9 Ce n’est plus l’élan pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit, c’est le frein lui-même, bientôt — par un mou
10 quelque chose qui m’a retenu d’accomplir ce que l’ élan appelait.   Second exemple. — J’éprouve le besoin de faire le point 
11 vu à l’envers le film de mon passé : ce qui était élan devient recul, et l’évocation de mes désirs anciens ne me restitue qu
12 découvre c’est ce « merveilleux contraire » de l’ élan vital qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse q
13 rveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse qui rôde dans certaine l
14 est se porter à l’extrême pointe de soi, et, d’un élan , se dépasser ; c’est créer une différence. Pourquoi les romanciers mo
15 ment. (Il faut, pour sauter, une confiance dans l’ élan qui échappe à toute analyse préalable et sans quoi le saut paraît imp
16 veux être !… 1. La véritable description de l’ élan supposé dans le premier exemple, ce serait le récit des gestes qu’il
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
17 vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces élans réticents, maladroits, contradictoires… Un autobus de luxe s’était ar
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
18 nt, pour Arthur, sa « maladie », c’est encore l’«  élan mortel » que décrivait Mon Corps et Moi. Quand l’analyse féroce de Cr
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
19 un état de sincérité perpétuelle envers tous mes élans , accueillant avec un enthousiasme juvénile, c’est-à-dire cynique, tou
9 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
20 ait alors une soudaine virulence de ma pensée, un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourquoi je pui
10 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
21 ranche est signe de santé.   Tacite prétend que l’ élan est un animal aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il n
22 ndigènes scient à moitié les troncs, et lorsque l’ élan s’appuie, l’arbre cède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a
23 te se trouve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’ élan . Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit d
24 as que leurs membres ne se déboîtent. On a vu des élans gagner de vitesse les automobiles le long de la chaussée de Königsber
25 uivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Les élans dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. E
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 ive siècle, — ces parvenus. Tacite prétend que l’ élan est un animal aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il n
27 ndigènes scient à moitié les troncs, et lorsque l’ élan s’appuie, l’arbre cède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a
28 te se trouve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’ élan . Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit d
29 as que leurs membres ne se déboîtent. On a vu des élans gagner de vitesse les automobiles le long de la chaussée de Königsber
30 uivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Les élans dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. E
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
31 ait alors une soudaine virulence de ma pensée, un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourquoi je pui
13 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
32 ser. Il faut un saut, il faut un acte, il faut un élan créateur. Mais cet acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la ré
14 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
33 jeunesse s’est trouvée embrigadée, avec tout son élan , avec toute sa passion rénovatrice, dans des cadres bien plus rigides
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
34 ’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’ élan qui jette des millions de nos contemporains dans les destins du siècl
35 ins dans les destins du siècle, c’est peut-être l’ élan d’une fuite devant le destin particulier et la responsabilité de chac
36 e vois bien ce qu’il y avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement tr
16 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
37 suscitait, et il est mort l’été dernier, dans cet élan qui va s’épanouir. Ce révolutionnaire était un homme tranquille, carr
17 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
38 qui me distingue du monde n’est pas autre que cet élan de refus ou de tendresse. En vérité, point de séparation réelle, jama
39 ’homme comprend le sens de la question. Et dans l’ élan désordonné des êtres et des choses, il découvre une « attente ardente
18 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
40 es dictatures, c’est-à-dire à la négation de leur élan originel, an-archique, antiétatiste. Parce qu’elles reposent l’une et
19 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
41 sur elle un jugement sobre, — l’homme, vu dans l’ élan peut-être chancelant qui le jette à sa vocation. Situation initiale d
20 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
42 s au « fascisme » et à la contre-révolution. Tout élan révolutionnaire qui veut s’appuyer sur l’État aboutit à la dictature,
43 bon rendement électoral, mais qui empêtrent tout élan vers un ordre vraiment nouveau. C’est un effort doctrinal qu’il faudr
21 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
44 ire présent à lui-même et aux autres dans un même élan . Tout acte personnel est participation à l’actualité éternelle du Chr
22 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
45 t plus le prendre au sérieux. Gardons secrets nos élans vertueux. Il vaut mieux faire plus qu’on ne dit, et si l’on fait peu,
23 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
46 ’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’ élan qui jette des millions de nos contemporains dans les destins du siècl
47 ins dans les destins du siècle, c’est peut-être l’ élan d’une fuite devant le destin particulier et la responsabilité de chac
48 e vois bien ce qu’il y avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement tr
24 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
49 déterminisme s’est révélé incapable de soutenir l’ élan révolutionnaire originel. Telle est la contradiction centrale du marx
50 alement, par le moyen de la dictature étatiste, l’ élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire, très exactement,
25 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
51 r des chrétiens s’extasier devant « le magnifique élan qui soulève la jeunesse russe et la porte au-delà d’elle-même », comm
52 e et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet élan manifestait une sorte de christianisme inconscient. C’est là une illu
26 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
53 isager froidement la nature réelle du danger. Cet élan d’opinion populaire, guidé par quelques professeurs, peut retarder la
27 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
54 es dictatures, c’est-à-dire à la négation de leur élan originel, an-archique, antiétatiste ? Parce qu’elles reposent l’une e
28 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
55 t plus le prendre au sérieux. Gardons secrets nos élans vertueux. Il vaut mieux faire plus qu’on ne dit, et si l’on fait peu,
29 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
56 ’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’ élan qui jette des millions de nos contemporains dans les destins du siècl
57 ins dans les destins du siècle, c’est peut-être l’ élan d’une fuite devant le destin particulier et la responsabilité de chac
58 e vois bien ce qu’il y avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement tr
30 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
59 déterminisme s’est révélé incapable de soutenir l’ élan révolutionnaire originel. Telle est la contradiction centrale du marx
60 alement, par le moyen de la dictature étatiste, l’ élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire, très exactement,
31 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
61 r des chrétiens s’extasier devant « le magnifique élan qui soulève la jeunesse russe et la porte au-delà d’elle-même », comm
62 e et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet élan manifestait une sorte de christianisme inconscient. C’est là une illu
32 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
63 isager froidement la nature réelle du danger. Cet élan d’opinion populaire, guidé par quelques professeurs, peut retarder la
33 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
64 uvement d’organisation des appuis matériels, et d’ élan vers des buts que l’esprit imagine. La politique véritable, de même q
34 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
65 , au contraire, dans sa démarche intime, dans son élan premier, dans sa prise sur le réel et dans sa volonté de le transform
35 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
66 naissable. Il n’est pas d’autre mouvement que cet élan vers la lumière — ou pour la fuir — par quoi tout se révèle et se man
36 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
67 ondes le mouvement hitlérien est né et a pris son élan . C’est une admirable réussite littéraire, c’est aussi un roman d’aven
37 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
68 on : nous attestons la justice apparue, et dans l’ élan de notre action de grâce, prisonniers que nous sommes de la forme ter
69 s mêmes pour le chrétien et pour le socialiste. L’ élan sentimental est peut-être le même, les revendications pratiques seron
38 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
70 des plus savoureux contrastes, coupant court aux élans de pure rhétorique, cet accent dont un romantisme tour à tour alangui
39 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
71 imagination, à attirer la curiosité, à susciter l’ élan des intelligences, à attacher les foules ? […] Ce Palais doit être co
40 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
72 e pratiquement, elle perd tout point d’appui, son élan meurt en anarchie. La solution de ce conflit est évidente, c’est peut
41 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
73 ur instantanée de 30 000 hommes dressés d’un seul élan . Je me souviens aussi de cela : « La puissance de gouverner, je l’ai.
42 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
74 remet aux mécanismes qui roulent encore grâce à l’ élan acquis. (Si le lecteur trouve notre description un peu abstraite, qu’
43 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
75 uvement d’organisation des appuis matériels, et d’ élan vers des buts que l’esprit imagine. La politique véritable, de même q
44 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
76 importantes et plus dignes de nous retenir que l’ élan titanique du Troisième Plan. Je comprends très bien qu’en présence de
45 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
77 ur le passé. Toute renaissance paraît prendre son élan dans la constatation d’un mal actuel, mais ce mal n’a pu être révélé
46 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
78 e des choses » et ne sont guère retenus dans leur élan vers le profit par la vision des fins dernières de toute action… Là e
47 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
79 importantes et plus dignes de nous retenir que l’ élan titanique du Troisième Plan. Je comprends très bien qu’en présence de
48 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
80 lieu où pensée et action se confondent en un seul élan , où la vérité est attestée par un geste, et le geste sanctionné par l
49 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
81 m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce que je crois qui doit être, vers ce que je pressens, vers cet
82 que je pressens, vers cette nouvelle mesure que l’ élan seul pour la saisir va préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de no
50 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
83 ntrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un élan « arbitraire » de la personne, mais bien dans un complexe de question
51 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
84 ouvement. Tout mouvement consiste à la fois en un élan hors de et en un élan vers. C’est-à-dire qu’on peut le décrire soit c
85 nt consiste à la fois en un élan hors de et en un élan vers. C’est-à-dire qu’on peut le décrire soit comme résultant d’une t
86 sion, et qui de plus, c’est capital — naîtra d’un élan de la pensée vers une fin qu’elle invente ou qu’elle a vue. Car la pe
87 le verbe voir. Toute idée prend sa source et son élan dans une vision. Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour alle
52 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
88 a donc agonique. D’autre part, l’acte implique un élan vers, pour reprendre l’expression du Dr Minkowski. L’acte est l’éclat
53 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
89 ur le passé. Toute renaissance paraît prendre son élan dans la constatation d’un mal actuel, mais ce mal n’a pu être révélé
54 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
90 e des choses » et ne sont guère retenus dans leur élan vers le profit par la vision des fins dernières de toute action… Là e
55 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
91 importantes et plus dignes de nous retenir que l’ élan titanique du Troisième Plan. Je comprends très bien qu’en présence de
56 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
92 lieu où pensée et action se confondent en un seul élan , où la vérité est attestée par un geste, et le geste sanctionné par l
57 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
93 m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce que je crois qui doit être, vers ce que je pressens, vers cet
94 que je pressens, vers cette nouvelle mesure que l’ élan seul pour la saisir va préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de no
58 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
95 ntrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un élan « arbitraire » de la personne, mais bien dans un complexe de question
59 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
96 ouvement. Tout mouvement consiste à la fois en un élan hors de et en un élan vers. On peut le décrire comme résultat d’une t
97 nt consiste à la fois en un élan hors de et en un élan vers. On peut le décrire comme résultat d’une tension, ou comme obéis
98 ion, et qui de plus — c’est capital — naîtra d’un élan de la pensée vers une fin qu’elle invente ou qu’elle a vue. Car la pe
99 le verbe voir. Toute idée prend sa source et son élan dans une vision. Certes, penser, c’est partir d’où l’on est pour alle
60 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
100 térature… Célibataire qui ne voulut épouser que l’ élan vital de la littérature (sans se demander d’où il venait, où il allai
101 stence » (dure, naïve et banale) quand il parle d’ élan vital. (Heidegger succède à Bergson.) Nous n’aimons plus cette autarc
61 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
102 i peut flatter en nous le goût du pittoresque ; l’ élan génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave 
62 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
103 (spirituelle ou corporelle) rénove en l’homme son élan vers le monde. Elle le porte au-devant de tout, comme un peu en avant
63 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
104 i peut flatter en nous le goût du pittoresque ; l’ élan génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave 
64 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
105 si j’ai l’impression nette d’utiliser la fin de l’ élan intellectuel qui me soutenait à Paris. Ces deux derniers jours déjà,
65 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
106 les jauger d’un regard — et sympathie violente, «  élan vers », dès que mon regard s’attache un peu longuement à un visage, a
66 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
107 erlin. Mais ce n’est plus que par l’intonation, l’ élan , la mimique de l’homme qui émet ce vocable usé, ou par l’emploi impré
67 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
108 onde. Or une telle volonté ne saurait prendre son élan que dans le sentiment insupportable d’un défaut inhérent au monde. Co
109 e telle pesanteur ne gagne pas sans cesse sur les élans révolutionnaires spasmodiques qui agitent l’humanité (comme en 1789 e
68 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
110 si j’ai l’impression nette d’utiliser la fin de l’ élan intellectuel qui me soutenait à Paris. Ces deux derniers jours déjà,
69 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
111 mesure où notre action réparatrice a besoin d’un élan passionné qui la soutienne ? En agissant davantage notre « idéal », s
70 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
112 i peut flatter en nous le goût du pittoresque ; l’ élan génial, la violence loyale d’une certitude pesante, vraiment « grave 
71 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
113 les jauger d’un regard — et sympathie violente, «  élan vers », dès que mon regard s’attache un peu longuement à un visage, a
72 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
114 st au contraire dans sa démarche intime, dans son élan premier, dans sa prise sur le réel et dans sa volonté de le transform
73 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
115 r instantanée de 40 000 humains dressés d’un seul élan . « Une ère nouvelle commence ici… » Non, ce n’est pas de haine qu’il
74 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
116 insi la foi chrétienne est universaliste dans son élan et dans son espérance au-delà des diversités confessionnelles et dogm
75 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
117 oyen détourné de revivre sa blessure, ou plutôt l’ élan même qu’elle a brisé, mais sans se l’avouer et sans pouvoir la reconn
76 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
118 r ce délire procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport
119 t le Désir total, c’est l’Aspiration lumineuse, l’ élan religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exige
120 actuel, dans sa souffrante multiplicité. Ainsi l’ élan suprême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La dialectique d’Éro
121 sauveur Mani, dans l’hymne du Destin de l’Âme. L’ élan de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « rémin
122 qui se souvient de l’île des immortels. Mais cet élan est sans cesse entravé par la jalousie de Vénus (Dîbat dans le premie
123 Les Celtes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’ élan divin, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le sa
124 la tension religieuse, l’idée transcendentale, l’ élan vers le sublime, ne peuvent être toujours présents. Viennent-ils à ma
125 hisons de l’amour, au lieu d’exprimer seulement l’ élan de la passion dans sa pureté mystique. Le point de départ de Lancelot
77 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
126 sir de l’amour semblent se dérober au comble de l’ élan  : « Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien
127 regarder l’amour sous toutes ses formes comme un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » —
128 ent, mènerait à une union suprême, au sommet d’un élan d’amour : L’amour n’unit point, écrit-il. Il unit bien à une œuvre,
129 ble serviteur de son âme ; plus d’obstacles à ses élans vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans français, François
130 ologique les mouvements de la chair attirée par l’ élan mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3) ne s’exagère pas plus
131 passion, l’amour de l’amour, c’est au contraire l’ élan qui va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le re
78 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
132 e séparables. La passion prend sa source dans cet élan de l’esprit qui par ailleurs fait naître le langage. Dès qu’elle dépa
133 el du jour en Nuit et de la nuit en Jour. Le même élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine, considéré du poi
134 déré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la mort, une séparation essentielle. Tel est le tragique de l’Ir
79 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
135 par excès de science, peut-être, ou par défaut d’ élan national-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
136 r ce délire procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport
137 t le Désir total, c’est l’Aspiration lumineuse, l’ élan religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exige
138 actuel, dans sa souffrante multiplicité. Ainsi l’ élan suprême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La dialectique d’Éro
139 sauveur Mani, dans l’hymne du Destin de l’Âme. L’ élan de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « rémin
140 qui se souvient de l’île des immortels. Mais cet élan est sans cesse entravé par la jalousie de Vénus (Dîbat dans le premie
141 Les Celtes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’ élan divin, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le sa
142 la tension religieuse, l’idée transcendantale, l’ élan vers le sublime, ne peuvent être toujours présents. Viennent-ils à ma
143 hisons de l’amour, au lieu d’exprimer seulement l’ élan de la passion dans sa pureté mystique. Le point de départ de Lancelot
144 ans la foi en une force occulte qui naissait de l’ élan charnel réprimé… L’amour pur, c’est celui qui reste tel dans des circ
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
145 sir de l’amour semblent se dérober au comble de l’ élan  : « Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien
146 regarder l’amour sous toutes ses formes comme un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » —
147 ent, mènerait à une union suprême, au sommet d’un élan d’amour : L’amour n’unit point, écrit-il. Il unit bien à une œuvre,
148 ble serviteur de son âme ; plus d’obstacles à ses élans vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans français, François
149 ologique les mouvements de la chair attirée par l’ élan mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3) ne s’exagère pas plus
150 passion, l’amour de l’amour, c’est au contraire l’ élan qui va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le re
82 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
151 e séparables. La passion prend sa source dans cet élan de l’esprit qui par ailleurs fait naître le langage. Dès qu’elle dépa
152 el du jour en Nuit et de la nuit en Jour. Le même élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine, considéré du poi
153 déré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la mort, une séparation essentielle. Tel est le tragique de l’Ir
83 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
154 par excès de science, peut-être, ou par défaut d’ élan national-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
155 r ce délire procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport
156 t le Désir total, c’est l’Aspiration lumineuse, l’ élan religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exige
157 actuel, dans sa souffrante multiplicité. Ainsi l’ élan suprême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La dialectique d’Éro
158 sauveur Manès, dans l’hymne du Destin de l’Âme. L’ élan de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’une part la « rémin
159 qui se souvient de l’île des immortels. Mais cet élan est sans cesse entravé par la jalousie de Vénus (Dîbat dans le premie
160 Les Celtes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’ élan divin, à lui donner un support corporel. Mais il y a plus, nous le sa
161 la tension religieuse, l’idée transcendantale, l’ élan vers le sublime, ne peuvent être toujours présents. Viennent-ils à ma
162 hisons de l’amour, au lieu d’exprimer seulement l’ élan de la passion dans sa pureté mystique. Le point de départ de Lancelot
163 ans la foi en une force occulte qui naissait de l’ élan charnel réprimé… L’amour pur, c’est celui qui reste tel dans des circ
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
164 sir de l’amour semblent se dérober au comble de l’ élan  : « Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien
165 regarder l’amour sous toutes ses formes comme un élan hors du monde créé. Cette fuite dans le divin — ou « enthousiasme » —
166 ent, mènerait à une union suprême, au sommet d’un élan d’amour : L’amour n’unit point, écrit-il. Il unit bien à une œuvre, n
167 ble serviteur de son âme ; plus d’obstacles à ses élans vers le Souverain Bien !… Se souvenant des romans français, François
168 ologique les mouvements de la chair attirée par l’ élan mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3), ne s’exagère pas plus
169 passion, l’amour de l’amour, c’est au contraire l’ élan qui va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le re
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
170 e séparables. La passion prend sa source dans cet élan de l’esprit qui par ailleurs fait naître le langage. Dès qu’elle dépa
171 el du jour en Nuit et de la nuit en Jour. Le même élan qui portait l’âme vers la lumière et l’unité divine, considéré du poi
172 déré du point de vue de ce monde n’est plus qu’un élan vers la mort, une séparation essentielle. Tel est le tragique de l’Ir
87 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
173 par excès de science, peut-être, ou par défaut d’ élan national-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut
88 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
174 un autre moment. On peut le nier parfois dans un élan de passion. Mais on ne peut pas le nier par un décret. 13. Neutralité
89 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
175 face au danger. Leur Suisse est au sommet de son élan vers la conquête et la richesse ; au comble de sa gloire, et de son r
176 lpes qui sont des vagues à peine figées dans leur élan . Une Suisse réelle, et non pas un décor ; non pas un état d’âme vapor
90 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
177 e « Suisse chrétienne », défions-nous de certains élans qui nous feraient tomber à pieds joints dans la fatale confusion du t
91 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
178 d’avoir brisé l’essor guerrier des Suisses, leur élan vers la mer et l’aventure. En vérité, Zwingli nous a sauvés, la Réfor
92 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
179 un autre moment. On peut le nier parfois dans un élan de passion. Mais on ne peut pas le nier par un décret. 13. Neutralit
93 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
180 aire ; je distingue une malice un peu brusque, un élan , une saveur populaire et lyrique, tout ce qui fait le meilleur fonds
94 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
181 ofond, va faire naître l’idolâtrie pour peu que l’ élan qu’elle suscite, emportant des ardeurs instinctives, s’alourdisse et
182 e question ardente à l’indicible Vérité, comme un élan vers la guérison de l’être blessé, vers la plénitude et vers la rédem
95 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
183 es vertus mal orientées. Le sens originel de leur élan , gauchi ou inverti par notre orgueil et par l’inertie de nos âmes, de
96 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
184 ofond, va faire naître l’idolâtrie pour peu que l’ élan qu’elle suscite, emportant des ardeurs instinctives, s’alourdisse et
185 e question ardente à l’indicible Vérité, comme un élan vers la guérison de l’être blessé, vers la plénitude et vers la rédem
97 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
186 es vertus mal orientées. Le sens originel de leur élan , gauchi ou inverti par notre orgueil et par l’inertie de nos âmes, de
98 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
187 ofond, va faire naître l’idolâtrie pour peu que l’ élan qu’elle suscite, emportant des ardeurs instinctives, s’alourdisse et
188 e question ardente à l’indicible Vérité, comme un élan vers la guérison de l’être blessé, vers la plénitude et vers la rédem
99 1944, Les Personnes du drame. Introduction
189 e d’éprouver certains rythmes dont l’ampleur ou l’ élan propagent un pouvoir. Initiation au drame dont, maintenant c’est à no
100 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
190 ethe : le romantisme, le goût de la magie, et cet élan qu’il nommera démoniaque et qui tisse un dessin tortueux tout au long