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ner que la volonté de centralisation totale d’une
nation
, et la volonté de la fragmenter en petites cellules locales jalouseme
2
aucune diversité politique ou culturelle dans une
nation
manifestent le même état d’esprit que ceux qui n’admettent rien d’aut
3
nie apprenne à respecter la diversité des petites
nations
qui la composent, sinon elle trahira sa mission dans le monde ; et qu
4
nsé et créé depuis 28 siècles, indépendamment des
nations
qui divisent aujourd’hui l’Europe, et dont la plupart n’ont même pas
5
s foyers de création, des maîtres, et non pas des
nations
. Ce que l’on nomme parfois, pendant la Renaissance, la « nation » d’u
6
l’on nomme parfois, pendant la Renaissance, la «
nation
» d’un musicien ou d’un peintre, c’est simplement l’école locale dans
7
aise. Mais celle-ci n’est pas une propriété de la
nation
française actuelle, à l’ensemble de laquelle elle ne fut imposée que
8
abe. Et l’on parle le français dans quatre autres
nations
. De même, l’allemand ne saurait définir une « culture nationale » éta
9
nelle de populations qui vivent dans sept ou huit
nations
différentes. Il faut donc commencer par faire violence aux réalités l
10
pproximativement avec les frontières d’une de nos
nations
modernes. Mais il y a plus. La langue ne saurait à elle seule définir
11
habitants, prise au hasard dans l’une des grandes
nations
voisines. Qu’on m’entende bien : ce n’est pas un éloge de la petitess
12
de et l’Insulinde, tandis que d’autres groupes de
nations
récentes et plus instables, sont à la recherche de quelque union enco
13
miques de la question européenne, l’empire et les
nations
. Dante écrit son traité au moment où le Saint-Empire, principe d’unit
14
propose son plan d’union au moment où la première
nation
se constitue, menaçant la double unité de l’empire et de la papauté.
15
, tels que : unité, union, unification, ou encore
nation
, souveraineté nationale (au xviie siècle) et, plus tard, au xixe si
16
n Kierkegaard, qui n’ont vécu que dans leur seule
nation
, et d’elle seule ont nourri leur carrière) mais par leur biographie,
17
s été faite par des foyers locaux, et non par des
nations
; par des écoles fermées puis internationales ; par des styles qui ne
18
Mais s’il reste vrai que la Suisse n’est pas une
nation
comme les autres, n’ayant été pendant des siècles qu’un agglomérat de
19
ner que la volonté de centralisation totale d’une
nation
et la volonté de la fragmenter en petites cellules locales jalousemen
20
aucune diversité politique ou culturelle dans la
nation
, manifestent le même état d’esprit que ceux qui n’admettent rien d’au
21
nie apprenne à respecter la diversité des petites
nations
qui la composent, sinon elle trahira sa mission dans le monde ; et qu
22
nsé et créé depuis 28 siècles, indépendamment des
nations
qui divisent aujourd’hui l’Europe, et dont la plupart n’ont même pas
23
s foyers de création, des maîtres, et non pas des
nations
. Ce que l’on nomme parfois, pendant la Renaissance, la « nation » d’u
24
l’on nomme parfois, pendant la Renaissance, la «
nation
» d’un musicien ou d’un peintre, c’est simplement l’école locale dans
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aise. Mais celle-ci n’est pas une propriété de la
nation
française actuelle, à l’ensemble de laquelle elle ne fut imposée que
26
abe. Et l’on parle le français dans quatre autres
nations
. De même, l’allemand ne saurait définir une « culture nationale » éta
27
nelle de populations qui vivent dans sept ou huit
nations
différentes. Il faut donc commencer par faire violence aux réalités l
28
pproximativement avec les frontières d’une de nos
nations
modernes. Mais il y a plus. La langue ne saurait à elle seule définir
29
la culture européenne à chacune des vingt-quatre
nations
qui ont découpé leur État dans le corps de ce continent. III Or
30
uverains, — mais dotée d’un pouvoir supérieur aux
nations
, fortement établi au bénéfice des autonomies régionales, elles-mêmes
31
poser dans l’actualité immédiate, à l’échelle des
nations
européennes. Premier principe. Une fédération ne peut naître qu’au p
32
d’hégémonie organisatrice, exercée par l’une des
nations
composantes. La croyance populaire — et d’ailleurs partagée par certa
33
u sujet de l’impérialisme ou de l’hégémonie d’une
nation
vaut également pour l’impérialisme d’une idéologie. On pourrait défin
34
s réalités concrètes et hétéroclites que sont les
nations
, les régions économiques, les unités culturelles, religieuses, lingui
35
d’effacer les diversités et de fondre toutes les
nations
en un seul bloc, mais, au contraire, de sauvegarder leurs qualités pr
36
nt, de tout y mélanger, et d’obtenir une sorte de
nation
européenne où Latins et Germains, Slaves et Anglo-Saxons, Scandinaves
37
sens du mot. Prenons une autre image. Chacune des
nations
qui composent l’Europe y représente une fonction propre, irremplaçabl
38
pend de son harmonie avec tous les autres. Si les
nations
de l’Europe arrivaient à se concevoir dans un rôle analogue, elles co
39
positive et qui naît d’une juste ambition. Chaque
nation
serait mise au défi de donner le meilleur d’elle-même à sa manière et
40
ts ne sont pas qualifiés pour arbitrer le jeu des
nations
. Chacun sait qu’il serait déraisonnable de choisir comme arbitres d’u
41
vernants chargés de défendre les intérêts de leur
nation
contre le reste du monde, mais peut être l’œuvre de groupes et de per
42
er leurs libertés locales et agir comme une seule
nation
au niveau des réalités de leur époque. Ni les paniques générales, ni
43
nces de la dernière guerre mondiale ont placé les
nations
européennes dans une situation comparable à bien des égards à celle d
44
és avant tout de sauvegarder les droits de chaque
nation
ou région contre les empiètements du pouvoir central. Une nouvelle ga
45
est plus borné par les frontières rigides de leur
nation
, moyenne ou petite, mais s’ouvre aux dimensions continentales, et don
46
ndépendance de décision qui échappe en fait à ses
nations
. b) Libération des dynamismes régionaux Un second problème fon
47
viendra l’idée fédéraliste. Lorsque plus tard les
nations
s’absolutisent et que leurs guerres font rage sur tout le continent,
48
Coppet, où les meilleurs esprits de nos diverses
nations
se lient d’amitié, soit par des livres comme De l’Allemagne, qui réta
49
ndis que se forment dans le reste de l’Europe des
nations
unitaires sur le modèle français, promises aux guerres nationalistes
50
serve d’invoquer plus souvent encore que d’autres
nations
, au nom de son action philanthropique par exemple (Croix-Rouge) ou di
51
s subordonner son économie à celle d’un groupe de
nations
européennes. Elle tient à garder libres ses échanges avec le monde au
52
ue recherche apprend qu’un collègue a trouvé. Une
nation
qui a tendu ses forces vives vers la victoire, et qui l’atteint, voit
53
araissent les guerres de peuple à peuple, puis de
nation
à nation. Ce type d’armement s’accroît quantitativement avec la premi
54
les guerres de peuple à peuple, puis de nation à
nation
. Ce type d’armement s’accroît quantitativement avec la première révol
55
es dimensions de la guerre débordent largement la
nation
et deviennent continentales, voire mondiales. Dans cette évolution, o
56
assions — la peur, commencement de la sagesse des
nations
. Encore faut-il s’entendre sur ce terme de peur. Je pense bien moins
57
ndustrielle, qu’un conflit armé entre deux de nos
nations
paraît devenu impraticable. Le charbon et l’acier, l’énergie électriq
58
bombes atomiques ne seraient guère utilisables de
nation
à nation, en Europe : nous sommes trop près les uns des autres, et ce
59
omiques ne seraient guère utilisables de nation à
nation
, en Europe : nous sommes trop près les uns des autres, et celui qui e
60
bles et démunis, mais après-demain, si une grande
nation
ayant la bombe les regroupe et se met à leur tête. Que peut faire l’O
61
etite, l’Europe est vaste et quelques-unes de ses
nations
sont grandes. Comment oseriez-vous les comparer à l’un de vos aimable
62
pourrait rendre les mêmes services dans le cas de
nations
dont l’inégalité relative n’est pas moindre. Le fédéralisme est préci
63
ui pourrait très bien être l’avenir commun de nos
nations
. Et quand vous en serez convaincu, essayez d’en convaincre les Suisse
64
Au-delà des
nations
(1967)u La fin du douanier est aussi la fin de la fraude. Quelle
65
s vont apprendre au monde ce que veut dire le mot
nation
, au sens total et absolu. C’est dans la Résistance que se constituero
66
ays) au xxe siècle ; ils ont voulu partir de ces
nations
comme des « seules réalités politiques existantes » (ainsi que le rép
67
t être clair — qu’en tant qu’États souverains les
nations
ne seront jamais prêtes à s’unir ! Il appartient à leur être même d’É
68
leur être même d’État, à leur définition même de
nations
souveraines de refuser l’union, de se vouloir chacune unique, absolue
69
n meilleur milieu de participation civique que la
nation
telle que nous l’a léguée le siècle dernier : la région. Il n’est rie
70
vous vous préoccupiez d’abord de créer dans votre
nation
une région plus ou moins autonome. L’effort général en vue de l’union
71
sur les cadres en bonne partie vidés des vieilles
nations
. Ces paroles éveillèrent un écho pour moi, des plus inattendus : c’e
72
par la seule force militaire et policière de leur
nation
ou de leur parti. Leurs échecs désastreux, catastrophiques, ne doiven
73
me de la sacro-sainteté et de l’immortalité de ma
nation
, et de la forme nationale en général. Croyance réfutée, il est vrai,
74
l’Histoire, lequel fait voir premièrement que les
nations
sont de formation récente, deuxièmement qu’elles ont dépassé le somme
75
dans un discours célèbre, à la Sorbonne20 : Les
nations
ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont commencé, elles finiro
76
On n’en continue pas moins à nous répéter que les
nations
sont « encore » les seules réalités. Et c’est vrai, elles existent «
77
les, qui nouent leurs liens concrets en dépit des
nations
. Presque tout ce qui coopère, se fédère ou s’unit en Europe, qu’il s’
78
opérationnelle que le département et même que la
nation
. Qu’une telle déclaration ait pu être faite en France, et cela préci
79
, Paris, Gallimard, 1967. 20. « Qu’est-ce qu’une
nation
? », Paris, 1882. u. Rougemont Denis de, « Au-delà des nations », J
80
ris, 1882. u. Rougemont Denis de, « Au-delà des
nations
», Janus, Paris, 1967, p. 81-89.
81
e communauté sociale effective : commune, région,
nation
, Europe…) Les problèmes vivants et réels de l’Europe, telle qu’elle e
82
relèvent de la patrie locale, de la région, de la
nation
, de l’Europe unie, ou de communautés électives (non natives) universe
83
’une à l’autre : car l’Europe se fera au-delà des
nations
mais pas contre elles, ni sans elles. (La Suisse s’est faite au-delà
84
utonomie s’évanouissait dans l’une ou l’autre des
nations
voisines.) Sensibiliser l’esprit des jeunes Le but de la Campag
85
re sans analyse d’ailleurs : je veux tout pour ma
nation
, qu’elle soit grande ou petite, et que tout soit fait dans ses limite
86
alraux le mois dernier à un journal suisse : Les
nations
sont redevenues le phénomène fondamental du siècle. L’évolution a jou
87
joué et joue incontestablement dans le sens de la
nation
.25 Il est vrai que le même André Malraux quelques jours plus tard,
88
« réalité fondamentale du siècle » que serait la
nation
, est précisément celle qui fait obstacle à cette « seule chose vérita
89
on Churchill n’est pas faite, c’est parce que les
nations
qu’exalte le ministre d’État du général de Gaulle s’y opposent encore
90
ent encore irréductiblement, de tout leur être de
nations
« souveraines » ? Quand on nous affirme que le xxe siècle ne sera pa
91
e Proudhon l’avait prévu, mais bien le siècle des
nations
, est-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-ce qu’on dit cela comme on d
92
la réalité politique de notre temps est encore la
nation
, autre chose est de s’en féliciter, d’affirmer qu’on ne peut rien y c
93
en sorte qu’elles cessent d’être réelles. Que les
nations
soient encore bien réelles et très fortes à quelques égards, l’imposs
94
ntre avec une évidence presque écrasante. Que les
nations
soient en même temps mal adaptées (pour dire le moins) à l’évolution
95
totalitaire, — par le besoin d’union au-delà des
nations
, partout ressenti et déclaré, et qui a donné naissance au Marché comm
96
nfirmer que « l’évolution joue dans le sens de la
nation
», mais bien plutôt que nous atteignons le stade de crise finale d’un
97
maginent qu’il y a toujours eu des États, que les
nations
sont immortelles (en tout cas la leur !), que rien d’autre n’est donc
98
st donc possible, et que d’ailleurs l’État, ou la
nation
, c’est l’aboutissement final, logique, normal et inévitable du Progrè
99
politiques, assez pour rappeler d’où viennent la
nation
, l’État, et l’État-nation qui est né de leur collusion moderne. Il fa
100
genre humain. Et que la naissance de la première
nation
, la France, peut être datée de cette déclaration des légistes du Phil
101
. Ce spectacle, qui est celui de la naissance des
nations
, remplit d’effroi les sages de l’époque. « Ô genre humain, tu es deve
102
nalisation de l’État royal et l’étatisation de la
nation
révolutionnaire, c’est cela qui va créer dans la première décennie du
103
. Voilà la vérité fondamentale du xxe siècle des
nations
. Et il faut souligner à ce propos une constatation des plus paradoxal
104
onstituer les États-Unis d’Europe sur les grandes
nations
étatistes. Le problème de l’union de l’Europe à partir des États-nati
105
n meilleur milieu de participation civique que la
nation
telle que nous l’a léguée le siècle dernier : — la région.31 Il n’e
106
ler curieux, Messieurs, qu’à l’âge de l’union des
nations
et des intégrations continentales, vous vous préoccupiez d’abord de c
107
vous vous préoccupiez d’abord de créer dans votre
nation
une région plus ou moins autonome. L’effort d’union et votre effort,
108
sur les cadres en bonne partie vidés des vieilles
nations
. Ces paroles éveillèrent un écho pour moi des plus inattendus : c’es
109
en plus accentué de vastes régions de France. La
nation
doit réparation du tort ainsi causé. On n’est pas loin de l’agitatio
110
opérationnelle que le département et même que la
nation
. Qu’une telle déclaration ait pu être faite en France, et cela préci
111
ue, le dogme de l’immortalité non seulement de ma
nation
, mais de la forme nationale en général. Bien sûr, un coup d’œil sur l
112
rié dans un discours célèbre à la Sorbonne : Les
nations
ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont commencé, elles finiro
113
es, économiques, civiques) qu’avaient effacés nos
nations
écrasant toute diversité, et les avantages des grandes dimensions pro
114
Schreiber, Paris, 1967. 29. « Quand il s’agit de
nations
comme celles de la vieille Europe […] qui pourrait admettre de bonne
115
l’autoroute Paris-Lille. 34. « Qu’est-ce qu’une
nation
? », Paris, 1882. 35. Commission de la CEE, Documents de la Conféren
116
aut redouter que les Communautés, bridées par les
nations
qui les composent, loin d’amorcer un processus quelconque d’union pol
117
nthétique, ni une substance philosophique, ni une
nation
, et encore moins une race. C’est l’accord des tons purs de nos divers
118
on voit partout en plein essor, qu’il s’agisse de
nations
en instance de divorce avec l’OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou d
119
e avec l’OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou de
nations
au sens ancien du mot, régions ou ethnies en révolte plus ou moins ou
120
e, produit de la confiscation d’une mystique — la
nation
— par un appareil administratif et policier — l’État. Un État plus ou
121
l’État. Un État plus ou moins nationalisé ou une
nation
étatisée, modèle : la France, bientôt imitée par presque toute l’Euro
122
l’Europe — et au xxe siècle, par une centaine de
nations
nouvelles. Centralisé, atomisé et trituré par les dynamismes contrair
123
. Peut-on dire plus ? Sur les quelque cent-trente
nations
souveraines qui divisent notre humanité, je ne compte guère que deux
124
rois États officiellement fédératifs que dans les
nations
unitaires : en URSS, ce sont les autonomies régionales et les diversi
125
dement péremptoire : — Tu ne tueras point ! Nos
nations
se proclament chrétiennes ? Non, « titre dérisoire autant que blasphé
126
ureux les pacifiques, aimez vos ennemis, mais les
nations
prétendues chrétiennes « organisent l’homicide, froidement, sciemment
127
e Nationalisme et le colonialisme : il pousse les
nations
de l’Europe à envahir des pays inoffensifs (Afrique, Asie) pour les a
128
u prudents qui croyaient diriger le « concert des
nations
» et contrôler le système si vis pacem tout en exaltant le Progrès, c
129
ontre le mouvement de l’Histoire, selon lequel la
nation
est le Progrès. La région est une nostalgie réactionnaire. Le progrès
130
re utopie ! On ne peut passer sans transition des
nations
souveraines aux régions fédérées. Cela prendra des décennies. Ce qui
131
onnées par l’éducation stato-nationaliste Les
nations
sont immortelles (François Mauriac), tandis que les régions sont enco
132
breux et plus mesquins que les conflits entre nos
nations
. Voulez-vous donc balkaniser l’Europe ? (Ces étourderies et boutades
133
t souverainement toute l’existence publique de la
nation
, c’est-à-dire de l’ensemble des hommes vivant à l’intérieur d’un terr
134
té » (comme on fait sa puberté), il devient une «
nation
immortelle » et l’État qui agit en son nom dispose de la vie et de la
135
faut apprendre à penser par problèmes et non par
nations
. Devant un problème donné (urbanisme, participation civique, Universi
136
s dues aux moyens techniques de mise au pas d’une
nation
. Et de Napoléon à tout État-nation contemporain, la continuité est in
137
extrémités pour le centre, et le marasme gagne la
nation
devenue hydrocéphale. « Ne rien laisser dans l’indivision » : grande
138
er à se rattacher politiquement à l’une des trois
nations
dont la Regio est le carrefour ou l’intersection50. La résistance qu’
139
. 107, note 1. 48. Mais quand Malraux dit que la
nation
est le phénomène dominant du xxe siècle, on doute qu’il pense à autr
140
bre et responsable, il en est de même pour chaque
nation
dans l’Europe fédérée que je préconise et qui n’est que la transposit