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certaine presse. Si l’on ne voit dans l’auteur d’
Adam
et Ève qu’une sorte de folkloriste, il faudra considérer l’auteur de
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elles nous en sont reconnaissantes. C. F. Ramuz (
Adam
et Ève). La plénitude du monde n’est pas dans la contemplation d’un
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eu ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est
Adam
dessaisi de sa royauté ; et l’univers antique, c’est son royaume aban
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c’est son royaume abandonné à l’anarchie. Comment
Adam
ne s’effraierait-il pas d’une plainte qui s’adresse, en lui, à ce pou
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l’Éternel. « Christ est ressuscité ! » Le Nouvel
Adam
vit. Le message de Pâques, c’est la mort du Grand Pan11. ⁂ Le Nouvel
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Pâques, c’est la mort du Grand Pan11. ⁂ Le Nouvel
Adam
vit : il ne vit que dans la promesse. Cette Promesse est certaine, ma
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ut lire ce chef-d’œuvre qu’est son dernier roman,
Adam
et Ève. C’est toute la simple grandeur calvinienne retrouvée, — par c
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tellectuels, figurent la réalité. Une œuvre comme
Adam
et Ève nous le fait voir tout aussi bien que cet essai : Ramuz est pr
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je ne retrouve le calvinisme véritable que dans l’
Adam
et Ève de Ramuz, mais Ramuz accepterait-il une étiquette aussi compro
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ation qui tout entière advient à l’homme. Ainsi l’
Adam
d’avant le Temps, d’avant la chute dans le Temps, vit « venir à lui »
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ait l’humaniser. Tout être vivant porte le nom qu’
Adam
lui a donné avant sa chute. Et c’est ainsi qu’il est pour l’homme une
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s vu, quelque chose qui n’aurait été vu que par l’
Adam
d’avant la chute, d’avant l’histoire, d’avant cette heure pendant laq
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ait l’humaniser. Tout être vivant porte le nom qu’
Adam
lui a donné avant sa chute. Et c’est ainsi qu’il est pour l’homme une
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s vu, quelque chose qui n’aurait été vu que par l’
Adam
d’avant la chute, d’avant l’histoire, d’avant cette heure pendant laq
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à manquer ? Et perd-on ce que l’on connaît, comme
Adam
et Ève l’innocence ?) Schlemihl est donc le type classique de l’homme
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iste » ? Il y faudrait un homme universel, nouvel
Adam
indemne et pur, libre de toute partialité, donc sachant tout sans exp
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l’Humain, et qui ne l’est plus depuis la Chute d’
Adam
. Oui certes, rien d’humain ne peut m’être étranger ; reste à savoir s
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cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni
Adam
après elle. Ainsi la gloire de l’homme étant sa liberté, il est clair
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mais rien sans calcul. Mais voilà ce romantique d’
Adam
qui s’y laisse prendre. Il s’imagine que la belle Ève, grâce à son in
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e. C’est Ève qui a commencé. Mais c’est à cause d’
Adam
que les choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le mari est le
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voir voulu prendre un raccourci vers la divinité,
Adam
et Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit. Pour
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cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni
Adam
après elle. Ainsi la gloire de l’homme étant sa liberté, il est clair
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mais rien sans calcul. Mais voilà ce romantique d’
Adam
qui s’y laisse prendre. Il s’imagine que la belle Ève, grâce à son in
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e. C’est Ève qui a commencé. Mais c’est à cause d’
Adam
que les choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le mari est le c
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voir voulu prendre un raccourci vers la divinité,
Adam
et Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit. Pour
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cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni
Adam
après elle. Ainsi la gloire de l’homme étant sa liberté, il est clair
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mais rien sans calcul. Mais voilà ce romantique d’
Adam
qui s’y laisse prendre. Il s’imagine que la belle Ève, grâce à son in
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e. C’est Ève qui a commencé. Mais c’est à cause d’
Adam
que les choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le mari est le c
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cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni
Adam
après elle. Ainsi la gloire de l’homme étant sa liberté, il est clair
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ation qui tout entière advient à l’homme. Ainsi l’
Adam
d’avant le Temps vit venir à lui toutes les bêtes : elles s’approchai
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tellectuels, figurent la réalité. Une œuvre comme
Adam
et Ève nous le fait voir tout aussi bien que Taille de l’homme : Ramu
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re à l’humain. (Si l’on veut voir dans l’auteur d’
Adam
et Ève une sorte de folkloriste, il faudra considérer l’auteur de Phè
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à manquer ? Et perd-on ce que l’on connaît, comme
Adam
et Ève l’innocence ?) Schlemihl est donc le type classique de l’homme
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ery Larbaud : Amants, heureux Amants. 79. Ramuz :
Adam
et Ève (ou Derborence). 80. Saint-John Perse : Anabase. 81. D. de Rou
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ls vivaient en un temps où l’on croyait encore qu’
Adam
parlait bas-breton, au moins depuis son expulsion du paradis terrestr
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ussi le grand dieu d’Edom, qui est le même nom qu’
Adam
, qui signifie « rouge » ou Phœnix, — d’où Phéniciens. (Hérodote pense
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ls vivaient en un temps où l’on croyait encore qu’
Adam
parlait bas-breton, au moins depuis son expulsion du paradis terrestr
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nt l’acte du Créateur formant le monde et formant
Adam
. Et certes, il faut douter que cet ouvrage humain ajoute au monde quo
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mal, et non pas un légume ! Il est nomade, depuis
Adam
, c’est sa nature, « errant et voyageur sur la terre », qui est à la f
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d Dieu cherche un coupable… Comment cela ? Voyez
Adam
, dans la Genèse. Quand Dieu lui dit : « Qu’est-ce que tu as fait ? »,
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le scandale, le choc, qui déclenche les circuits.
Adam
ne pensait pas avant la Chute. Tous ici, nous pensons à partir de la
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fatalités », de prétendus « impératifs », — comme
Adam
court se cacher dans les buissons quand Dieu l’interpelle en Eden. On
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e lesquels l’homme moderne court se cacher, comme
Adam
derrière les buissons quand Dieu rappelle, plutôt que de reconnaître
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le scandale, le choc, qui déclenche les circuits.
Adam
ne pensait pas avant la Chute. Tous ici, nous pensons à partir de la
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fatalités », de prétendus « impératifs », — comme
Adam
court se cacher dans les buissons quand Dieu l’interpelle en Eden. On
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t quand on les cache derrière des fatalités comme
Adam
se cachait derrière un buisson… Mais, il y a d’autres motivations, ch
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« nouvel homme » au « vieil homme », le « Nouvel
Adam
» christique à l’Adam pécheur de la Genèse. — oppose la foi, « substa
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vieil homme », le « Nouvel Adam » christique à l’
Adam
pécheur de la Genèse. — oppose la foi, « substance des choses espérée
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s’avouer responsable du monde qu’il a fait. Comme
Adam
lorsque Dieu l’interpelle ; il se cache, il n’est plus personne, il n
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veux, ce sont les impératifs. » Exactement comme
Adam
, quand Dieu est venu le chercher au Paradis et qu’il est allé se cach
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ux esquiver nos responsabilités. Exactement comme
Adam
et Ève dans l’histoire de la Genèse ! Le soir, Dieu vient dans le jar
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près avoir couru se cacher derrière les buissons,
Adam
répond : « Ce n’est pas moi, c’est Ève qui me l’a donnée. » Ève répon
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e la Genèse : après avoir mangé le fruit défendu,
Adam
et Ève se cachent derrière des arbres, pensant échapper à Dieu. Quand
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apper à Dieu. Quand Dieu les trouve, il demande à
Adam
: « Qu’as-tu fait ? » Adam répond : « Ce n’est pas moi, c’est Ève. »
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s trouve, il demande à Adam : « Qu’as-tu fait ? »
Adam
répond : « Ce n’est pas moi, c’est Ève. » Et Ève : « Ce n’est pas moi
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e la Genèse. Ève a mangé la pomme et en a donné à
Adam
. Yahvé se fâche. Il vient en Eden, vers le soir, et appelle l’homme :
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vers le soir, et appelle l’homme : « où es-tu ? »
Adam
et Ève se sont cachés dans les arbres. C’est tout juste s’ils ne dise
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trouve et demande à l’homme : « Qu’as-tu fait ? »
Adam
dit : « Ce n’est pas moi, c’est Ève qui m’a forcé ». Ève dit : « Ce n