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incesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)h
M. Maurice Baring
est entré dans l’intimité de milliers de lecteurs français avec un li
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che impossible. Car toute la valeur de l’œuvre de
Baring
réside dans sa durée, dans son atmosphère et dans le son qu’elle rend
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ée à la traduction française note avec raison que
M. Baring
se montre « quelque peu inexorable dans la libéralité avec laquelle i
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rsonnages, non par l’inspiration. (Dans le cas de
Baring
, elle serait plutôt religieuse.) Il est incontestable que l’art a tou
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e. La Société dans laquelle évoluent les héros de
Baring
est riche, « conformiste » à l’extrême, mais internationale. Cela per
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ante, on peut dire que les romans « mondains » de
Baring
ne manquent pas à cette tâche, et c’est là l’important. Le mérite le
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r » au lecteur le tragique de la durée d’une vie.
M. Baring
nous fait suivre de sa naissance à sa mort toute l’existence de Blanc
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s humaines, ce qui compte chez les personnages de
Baring
, c’est la manière d’accepter une destinée, de la transfigurer ou d’y
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n peu à l’examen de ce passage auquel on sent que
Baring
attache une importance qui n’est pas uniquement « romanesque » — le m
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mblance psychologique si l’on ne s’apercevait que
M. Baring
, lui-même, manifeste cette tournure d’esprit au cours de ses romans.
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l’unité. Il est d’autant plus regrettable de voir
Baring
se départir ici de la sagesse qu’il montre ailleurs, grossir les trai
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rons-nous vraiment « tenter » par cette erreur de
Baring
? Cherchons plutôt le secret d’une communion que rompent les discussi
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e, peut-être, n’a répété avec autant de force que
Baring
le fameux, l’irrépressible argument du bonheur, fondement pratique de
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ucun doute l’accord le plus profond de l’œuvre de
Baring
. En voici la conclusion. (C’est Blanche qui parle au père Michaël.)
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u Bos « cette tristesse par-delà la tristesse que
Baring
excelle à suggérer, qu’au deuxième mouvement, au mouvement lent, du Q