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e de ces « questions au christianisme » comme dit
Barth
, une de ces questions qui nous sont posées comme autant d’accusations
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etour à Calvin, comme aussi la position prise par
Barth
et son école (p. 14). L’adhésion à une pensée nouvelle est-elle suffi
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t pour la vérité créatrice. Non, notre adhésion à
Barth
n’est pas le fait de la mauvaise humeur et de la mauvaise conscience
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t du psychologisme. Le secret de notre adhésion à
Barth
est dans la pensée de Barth elle-même, et non pas dans je ne sais que
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t de notre adhésion à Barth est dans la pensée de
Barth
elle-même, et non pas dans je ne sais quelle « réaction ». Et c’est p
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te à faire entre barthisme, thomisme et réaction.
Barth
, croyons-nous, n’a jamais proposé ni prôné de dogmes « si possible im
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vilégié. Peut-être le point de vue dialectique de
Barth
se laissera-t-il d’autant plus clairement définir qu’on le définira p
8
umain de la dialectique dont il est question chez
Barth
; et que cela suffise à faire voir que Barth ne saurait en être tenu
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chez Barth ; et que cela suffise à faire voir que
Barth
ne saurait en être tenu pour l’inventeur, pas plus que Kierkegaard, p
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telle dialectique est formulée dans ce passage de
Barth
: « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme
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i et à ce non qui, au travers de toute l’œuvre de
Barth
, nous entraînent dans une oscillation gigantesque, entre deux infinis
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Le tirage du Römerbrief alla au vingtième mille.
Barth
, nommé professeur à l’Université de Bonn, exerce depuis dix ans une i
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ce point hostile à tout système. La théologie de
Barth
se donne en effet pour une simple « note marginale » à tous les systè
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« note marginale » à tous les systèmes existants.
Barth
lui-même l’a nommée, avec une sobriété peu rassurante, une théologie
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’abord en une série de points d’interrogation que
Barth
place derrière des mots comme religion, piété, expérience religieuse,
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rise. Telle est bien la constatation cruciale que
Barth
, après Kierkegaard, remet au premier plan de la pensée théologique. C
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le philosophique homo finitus non capax infiniti,
Barth
répond par la formule chrétienne homo peccator non capax verbi Dei, l
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n’est pas « capable » de la Parole de Dieu. Ainsi
Barth
rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui
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qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de
Barth
une théologie de la crise, une théologie dialectique. Elle est surtou
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sibilités et la valeur de l’activité théologique.
Barth
compare à plusieurs reprises la théologie à cette étrange main de Jea
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lus loin de « l’inquiétude » ou de l’emballement.
Barth
est l’un des hommes les plus solides de notre temps. C’est pour cela
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e, votait la clause aryenne et trahissait sa foi,
Barth
s’est dressé dans une protestation retentissante, que personne n’a os
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un récent article1 — la théologie dialectique de
Barth
à laquelle on reproche (comme à ceux de Port-Royal !) d’effrayer celu
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idée ; et même les théologiens. Le Römerbrief, de
Barth
, en est au 20e mille. Un Keyserling, un Heidegger, un Karl Jaspers on
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Kierkegaard, Dostoïevski,
Barth
(23 février 1935)k Voici trois petits livres qui nous viennent du
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ntraste singulièrement avec celui de Kierkegaard.
Barth
s’adresse à des auditeurs chrétiens, à des hommes qui se posent série
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d à Dieu, non à lui-même ni au monde. Ainsi, chez
Barth
et Kierkegaard, nous trouvons le même réalisme fondé dans le même par
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is de, « [Compte rendu] Kierkegaard, Dostoïevski,
Barth
», Les Nouvelles littéraires, Paris, 23 février 1935, p. 5.
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é avec le Christ des évangiles ? La Dogmatique de
Barth
nous offre maints exemples de mise au point théologique des thèses pa
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s frappant est peut-être fourni par le passage où
Barth
traite précisément de la notion de contemporanéité avec la Parole de
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de traduction). Il y a trois sortes de temps, dit
Barth
: le temps de Jésus-Christ, — le temps de ses témoins bibliques, — le
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rtes, et j’ai dû schématiser encore les pages que
Barth
consacre à ce problème. Mais faut-il le redire ? La théologie n’est p
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ront bien mieux que nos meilleures raisons. 17.
Barth
dit simplement « un pas », soucieux sans doute de se distinguer des p
34
s yeux tandis que je parcourais les chapitres sur
Barth
? (Je tirai mon petit carnet) : « Je reste sur le terrain concret de
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ntôt Calvin, qui écrivait en latin des choses que
Barth
a mieux comprises que Sabatier, tantôt l’humble bon sens de M. Monod,
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phores, le seul fait qui demeure, c’est celui que
Barth
exprimait si magnifiquement dans une de ses réponses aux objections d
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ce terme malheureux. Assurément, il doit avoir lu
Barth
mieux que la plupart de ses confrères. C’est peut-être pourquoi son l
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e de toute théologie, fût-elle la plus orthodoxe.
Barth
, on le sait, ne se lasse pas de comparer le rôle de ces témoins théol
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critère, ce « vis-à-vis » de l’Église dont parle
Barth
, et auquel doit se rapporter sans cesse toute prédication vraiment fi
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une piété plus libre. On sait que pour l’école de
Barth
, tout au contraire, le rôle de la théologie sera purement et simpleme
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osophies passagères quelles qu’elles soient. Pour
Barth
, c’est Dieu qui met l’homme en question. M. Monod part au contraire d
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rejoint souvent des conclusions théologiques que
Barth
ne saurait renier. Cette convergence paradoxale et imprévue n’est-ell
43
ême enthousiasme, « les deux Karl », c’est-à-dire
Barth
et Marx !54 C’est ici qu’une critique proprement théologique se révèl
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jourd’hui, les deux Karl dont s’honore la Suisse,
Barth
le théologien et Jaspers l’existentialiste, y enseignent côte à côte,
45
rthodoxes de la Réforme, à travers Kierkegaard et
Barth
. C’est dire que le protestantisme ne saurait me « gêner » comme écriv
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tions de rares esprits aventureux, assez mal vus.
Barth
nous a convaincus que la dogmatique chrétienne ne devait pas se lier
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ême enthousiasme, « les deux Karl », c’est-à-dire
Barth
et Marx !35 C’est ici qu’une critique proprement théologique se révèl
48
en deçà et au-delà de toute dogmatique. Alors que
Barth
veut définir ce qui est vrai « en Dieu » selon la Parole de Dieu, Jun
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a détectées dans la grande nuit des âges. Autant
Barth
refuse le phénomène religieux, infiniment polyvalent, pour mieux affi
50
du à la Sophia æterna de la mythologie gnostique.
Barth
se veut strictement « canonique » dans son interprétation de la Bible
51
l’Éternel féminin des mystiques hérétiques. Pour
Barth
, Dieu est le vis-à-vis de l’homme, le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est
52
dans la mesure où ils seraient un mythe fixé que
Barth
les rejetterait. Le dialogue entre ces deux hommes n’était même pas c
53
nstant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un
Barth
, qui, après de longs séjours loin du pays, ont fait le principal de l
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nstant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un
Barth
, qui, après de longs séjours loin du pays, ont fait le principal de l
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en deçà et au-delà de toute dogmatique. Alors que
Barth
veut définir ce qui est vrai « en Dieu » selon la Parole de Dieu, Jun
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a détectées dans la grande nuit des âges. Autant
Barth
refuse le phénomène religieux, infiniment polyvalent, pour mieux affi
57
u à la Sophia aeterna de la mythologie gnostique.
Barth
se veut strictement « canonique » dans son interprétation de la Bible
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l’Éternel féminin des mystiques hérétiques. Pour
Barth
, Dieu est le vis-à-vis de l’homme, le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est
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dans la mesure où ils seraient un mythe fixé que
Barth
les rejetterait. Le dialogue entre ces deux hommes n’était même pas c
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ecours de Budapest, — de cette ville justement où
Barth
, vingt ans plus tôt, accusait ses compatriotes d’être « spectateurs d
61
en prendra trop facilement prétexte pour nier que
Barth
ait raison de la refuser en tant que vertu générale. Essayons de pren
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les cultures, en faisant connaître, par exemple,
Barth
et Heidegger à un public français qui ne les connaissait pas. Pour ma
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ecours de Budapest, — de cette ville justement où
Barth
, vingt ans plus tôt, accusait ses compatriotes d’être « spectateurs d
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en prendra trop facilement prétexte pour nier que
Barth
ait raison de la refuser en tant que vertu générale. Essayons de pren
65
les — néo-thomisme de Maritain, néo-calvinisme de
Barth
. C’était ce que croyaient voir les journalistes, quand il leur arriva
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les — néo-thomisme de Maritain, néo-calvinisme de
Barth
. C’était ce que croyaient voir les journalistes, quand il leur arriva
67
e, il dit ceci : Ravi que tu sois raccommodé par
Barth
. Moi, j’attends encore. Mais je ne nierai jamais, naturellement, le s
68
s premiers ouvrages influencés par Kierkegaard et
Barth
, mais non pas dans la revue, où d’ailleurs aucun de nous ne se vit ja
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nstant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un
Barth
, qui, après de longs séjours loin du pays, ont fait le principal de l
70
t l’ouverture à autrui, pour associer Proudhon et
Barth
, pensée et politique, rigueur de la foi et philosophie de l’acte. Si