1 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
1 e de ces « questions au christianisme » comme dit Barth , une de ces questions qui nous sont posées comme autant d’accusations
2 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
2 etour à Calvin, comme aussi la position prise par Barth et son école (p. 14). L’adhésion à une pensée nouvelle est-elle suffi
3 t pour la vérité créatrice. Non, notre adhésion à Barth n’est pas le fait de la mauvaise humeur et de la mauvaise conscience
4 t du psychologisme. Le secret de notre adhésion à Barth est dans la pensée de Barth elle-même, et non pas dans je ne sais que
5 t de notre adhésion à Barth est dans la pensée de Barth elle-même, et non pas dans je ne sais quelle « réaction ». Et c’est p
6 te à faire entre barthisme, thomisme et réaction. Barth , croyons-nous, n’a jamais proposé ni prôné de dogmes « si possible im
3 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
7 vilégié. Peut-être le point de vue dialectique de Barth se laissera-t-il d’autant plus clairement définir qu’on le définira p
8 umain de la dialectique dont il est question chez Barth  ; et que cela suffise à faire voir que Barth ne saurait en être tenu
9 chez Barth ; et que cela suffise à faire voir que Barth ne saurait en être tenu pour l’inventeur, pas plus que Kierkegaard, p
10 telle dialectique est formulée dans ce passage de Barth  : « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme
11 i et à ce non qui, au travers de toute l’œuvre de Barth , nous entraînent dans une oscillation gigantesque, entre deux infinis
4 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
12 Le tirage du Römerbrief alla au vingtième mille. Barth , nommé professeur à l’Université de Bonn, exerce depuis dix ans une i
13 ce point hostile à tout système. La théologie de Barth se donne en effet pour une simple « note marginale » à tous les systè
14 « note marginale » à tous les systèmes existants. Barth lui-même l’a nommée, avec une sobriété peu rassurante, une théologie
15 ’abord en une série de points d’interrogation que Barth place derrière des mots comme religion, piété, expérience religieuse,
16 rise. Telle est bien la constatation cruciale que Barth , après Kierkegaard, remet au premier plan de la pensée théologique. C
17 le philosophique homo finitus non capax infiniti, Barth répond par la formule chrétienne homo peccator non capax verbi Dei, l
18 n’est pas « capable » de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui
19 qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth une théologie de la crise, une théologie dialectique. Elle est surtou
20 sibilités et la valeur de l’activité théologique. Barth compare à plusieurs reprises la théologie à cette étrange main de Jea
21 lus loin de « l’inquiétude » ou de l’emballement. Barth est l’un des hommes les plus solides de notre temps. C’est pour cela
22 e, votait la clause aryenne et trahissait sa foi, Barth s’est dressé dans une protestation retentissante, que personne n’a os
23 un récent article1 — la théologie dialectique de Barth à laquelle on reproche (comme à ceux de Port-Royal !) d’effrayer celu
5 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
24 idée ; et même les théologiens. Le Römerbrief, de Barth , en est au 20e mille. Un Keyserling, un Heidegger, un Karl Jaspers on
6 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
25 Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)k Voici trois petits livres qui nous viennent du
26 ntraste singulièrement avec celui de Kierkegaard. Barth s’adresse à des auditeurs chrétiens, à des hommes qui se posent série
27 d à Dieu, non à lui-même ni au monde. Ainsi, chez Barth et Kierkegaard, nous trouvons le même réalisme fondé dans le même par
28 is de, « [Compte rendu] Kierkegaard, Dostoïevski, Barth  », Les Nouvelles littéraires, Paris, 23 février 1935, p. 5.
7 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
29 é avec le Christ des évangiles ? La Dogmatique de Barth nous offre maints exemples de mise au point théologique des thèses pa
30 s frappant est peut-être fourni par le passage où Barth traite précisément de la notion de contemporanéité avec la Parole de
31 de traduction). Il y a trois sortes de temps, dit Barth  : le temps de Jésus-Christ, — le temps de ses témoins bibliques, — le
32 rtes, et j’ai dû schématiser encore les pages que Barth consacre à ce problème. Mais faut-il le redire ? La théologie n’est p
33 ront bien mieux que nos meilleures raisons. 17. Barth dit simplement « un pas », soucieux sans doute de se distinguer des p
8 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
34 s yeux tandis que je parcourais les chapitres sur Barth  ? (Je tirai mon petit carnet) : « Je reste sur le terrain concret de
35 ntôt Calvin, qui écrivait en latin des choses que Barth a mieux comprises que Sabatier, tantôt l’humble bon sens de M. Monod,
36 phores, le seul fait qui demeure, c’est celui que Barth exprimait si magnifiquement dans une de ses réponses aux objections d
37 ce terme malheureux. Assurément, il doit avoir lu Barth mieux que la plupart de ses confrères. C’est peut-être pourquoi son l
9 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
38 e de toute théologie, fût-elle la plus orthodoxe. Barth , on le sait, ne se lasse pas de comparer le rôle de ces témoins théol
10 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
39 critère, ce « vis-à-vis » de l’Église dont parle Barth , et auquel doit se rapporter sans cesse toute prédication vraiment fi
11 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
40 une piété plus libre. On sait que pour l’école de Barth , tout au contraire, le rôle de la théologie sera purement et simpleme
41 osophies passagères quelles qu’elles soient. Pour Barth , c’est Dieu qui met l’homme en question. M. Monod part au contraire d
42 rejoint souvent des conclusions théologiques que Barth ne saurait renier. Cette convergence paradoxale et imprévue n’est-ell
12 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
43 ême enthousiasme, « les deux Karl », c’est-à-dire Barth et Marx !54 C’est ici qu’une critique proprement théologique se révèl
13 1947, Tapuscrits divers (1936-1947). Il y a aussi des gens en Suisse (15 mai 1947)
44 jourd’hui, les deux Karl dont s’honore la Suisse, Barth le théologien et Jaspers l’existentialiste, y enseignent côte à côte,
14 1953, Réforme, articles (1946–1980). « Les écrivains protestants » (11 avril 1953)
45 rthodoxes de la Réforme, à travers Kierkegaard et Barth . C’est dire que le protestantisme ne saurait me « gêner » comme écriv
15 1963, L’Opportunité chrétienne. Préface
46 tions de rares esprits aventureux, assez mal vus. Barth nous a convaincus que la dogmatique chrétienne ne devait pas se lier
16 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
47 ême enthousiasme, « les deux Karl », c’est-à-dire Barth et Marx !35 C’est ici qu’une critique proprement théologique se révèl
17 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
48 en deçà et au-delà de toute dogmatique. Alors que Barth veut définir ce qui est vrai « en Dieu » selon la Parole de Dieu, Jun
49 a détectées dans la grande nuit des âges. Autant Barth refuse le phénomène religieux, infiniment polyvalent, pour mieux affi
50 du à la Sophia æterna de la mythologie gnostique. Barth se veut strictement « canonique » dans son interprétation de la Bible
51 l’Éternel féminin des mystiques hérétiques. Pour Barth , Dieu est le vis-à-vis de l’homme, le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est
52 dans la mesure où ils seraient un mythe fixé que Barth les rejetterait. Le dialogue entre ces deux hommes n’était même pas c
53 nstant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth , qui, après de longs séjours loin du pays, ont fait le principal de l
18 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
54 nstant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth , qui, après de longs séjours loin du pays, ont fait le principal de l
55 en deçà et au-delà de toute dogmatique. Alors que Barth veut définir ce qui est vrai « en Dieu » selon la Parole de Dieu, Jun
56 a détectées dans la grande nuit des âges. Autant Barth refuse le phénomène religieux, infiniment polyvalent, pour mieux affi
57 u à la Sophia aeterna de la mythologie gnostique. Barth se veut strictement « canonique » dans son interprétation de la Bible
58 l’Éternel féminin des mystiques hérétiques. Pour Barth , Dieu est le vis-à-vis de l’homme, le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est
59 dans la mesure où ils seraient un mythe fixé que Barth les rejetterait. Le dialogue entre ces deux hommes n’était même pas c
60 ecours de Budapest, — de cette ville justement où Barth , vingt ans plus tôt, accusait ses compatriotes d’être « spectateurs d
61 en prendra trop facilement prétexte pour nier que Barth ait raison de la refuser en tant que vertu générale. Essayons de pren
19 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
62 les cultures, en faisant connaître, par exemple, Barth et Heidegger à un public français qui ne les connaissait pas. Pour ma
20 1975, Articles divers (1974-1977). Notre complexe de culpabilité (1975)
63 ecours de Budapest, — de cette ville justement où Barth , vingt ans plus tôt, accusait ses compatriotes d’être « spectateurs d
64 en prendra trop facilement prétexte pour nier que Barth ait raison de la refuser en tant que vertu générale. Essayons de pren
21 1977, Articles divers (1974-1977). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous ! (1977)
65 les — néo-thomisme de Maritain, néo-calvinisme de Barth . C’était ce que croyaient voir les journalistes, quand il leur arriva
22 1981, Articles divers (1978-1981). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous (1981)
66 les — néo-thomisme de Maritain, néo-calvinisme de Barth . C’était ce que croyaient voir les journalistes, quand il leur arriva
67 e, il dit ceci : Ravi que tu sois raccommodé par Barth . Moi, j’attends encore. Mais je ne nierai jamais, naturellement, le s
23 1981, Articles divers (1978-1981). Robert Aron, Fragments d’une vie [préface] (1981)
68 s premiers ouvrages influencés par Kierkegaard et Barth , mais non pas dans la revue, où d’ailleurs aucun de nous ne se vit ja
24 1985, Articles divers (1982-1985). Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)
69 nstant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth , qui, après de longs séjours loin du pays, ont fait le principal de l
25 1988, Inédits (extraits de cours). « L’heure est venue. Allons-y » [préface d’Alexandre Marc]
70 t l’ouverture à autrui, pour associer Proudhon et Barth , pensée et politique, rigueur de la foi et philosophie de l’acte. Si