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lage »… 20 janvier 1935 Superstition. — C’est de
Casanova
que Ligne écrit : « Il ne croit à rien excepté ce qui est le moins cr
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. 20 janvier 1935 Superstition. — C’est de
Casanova
que Ligne écrit : « Il ne croit à rien excepté ce qui est le moins cr
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trouve pour incarner ce rêve des Richelieu et des
Casanova
, je suis moins sûr de leur réalité que de celle du désir qui les crée
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zun dans la plus haute société, un Bezenval et un
Casanova
au niveau de l’aventure scélérate, tels sont les parangons qui prenne
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eauté est le tyran de notre âme », écrit le vieux
Casanova
. Mais déjà ce n’est plus l’homme du plaisir qui parle ainsi. La volup
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de pharaon était la source unique des revenus de
Casanova
: symbole dont il nous donne maintes fois la clé.) Mais une tricherie
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trouve pour incarner ce rêve des Richelieu et des
Casanova
, je suis moins sûr de leur réalité que de celle du désir qui les crée
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zun dans la plus haute société, un Bezenval et un
Casanova
au niveau de l’aventure scélérate, tels sont les parangons qui prenne
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trouve pour incarner ce rêve des Richelieu et des
Casanova
, je suis moins sûr de leur réalité que de celle du désir qui les crée
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elieu ou un Lauzun dans la plus haute société, un
Casanova
au niveau de l’aventure scélérate, tels sont les parangons qui prenne
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as insignifiante, hélas, comme soupirait le vieux
Casanova
, que je relis avec plaisir dans ce milieu pseudo-napolitain du xviiie
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. 20 janvier 1935 Superstition. — C’est de
Casanova
que le prince de Ligne écrit : « Il ne croit à rien excepté ce qui es
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soit qu’une bagatelle », comme soupirait le vieux
Casanova
, que je relis avec plaisir dans ce milieu pseudo-napolitain du xviiie
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eauté est le tyran de notre âme », écrit le vieux
Casanova
. Mais déjà ce n’est plus l’homme du plaisir qui parle ainsi. La volup
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de pharaon était la source unique des revenus de
Casanova
: symbole dont il nous donne maintes fois la clé.) Mais une tricherie
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etz : Mémoires. 43. Prince de Ligne : Écrits. 44.
Casanova
: Mémoires. 45. Chateaubriand: Mémoires d’outre-tombe. 46. Victor Hug
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on Juan, mais ce n’est pas lui qui a « déchaîné »
Casanova
: il lui a seulement fait entrevoir, sur le tard, le sens du « dramma
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eauté est le tyran de notre âme », écrit le vieux
Casanova
. Mais déjà ce n’est plus l’homme de plaisir qui parle ainsi. La volup
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e pharaon était la grande ressource financière de
Casanova
: symbole dont il nous donne maintes fois la clé). Mais une tricherie
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donc moderne. Les succès du héros, comme ceux de
Casanova
, ne sont pas seulement le fait d’un charme individuel. Des coutumes a
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ino Veritas », discours de Johannes le Séducteur.
Casanova
serait beaucoup plus conforme au type donjuanesque selon Kierkegaard
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aissent derrière eux que colère, honte et mépris.
Casanova
aime les femmes, Valmont ne cherche qu’à gagner des parties. C’est un
23
e nier le caractère donjuanesque du personnage de
Casanova
. Certes, Casanova n’est pas impie, n’est pas démon, ne provoque ni Di
24
e donjuanesque du personnage de Casanova. Certes,
Casanova
n’est pas impie, n’est pas démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes.
25
est un mythe ; et la plus grande différence entre
Casanova
et le mythe, c’est que les Mémoires existent bel et bien. Quant aux p
26
uffise de rappeler l’amitié qui liait Da Ponte et
Casanova
au moment où l’abbé écrivit son livret, la visite que les deux compèr
27
ux compères firent alors à Mozart, la présence de
Casanova
lors de la première de Don Giovanni à Prague, enfin une version diffé
28
prêt à s’enfuir, un peu trop vite. Je ne vois pas
Casanova
« trahi » de la sorte. Il a mieux aimé ses conquêtes et elles l’ont m
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ino Veritas », discours de Johannes le Séducteur.
Casanova
serait beaucoup plus conforme au type donjuanesque selon Kierkegaard
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aissent derrière eux que colère, honte et mépris.
Casanova
aime les femmes, Valmont ne cherche qu’à gagner des parties. C’est un
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e nier le caractère donjuanesque du personnage de
Casanova
. Certes, Casanova n’est pas impie, n’est pas démon, ne provoque ni Di
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e donjuanesque du personnage de Casanova. Certes,
Casanova
n’est pas impie, n’est pas démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes.
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est un mythe ; et la plus grande différence entre
Casanova
et le mythe, c’est que les Mémoires existent bel et bien. Quant aux p
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uffise de rappeler l’amitié qui liait Da Ponte et
Casanova
au moment où l’abbé écrivit son livret, la visite que les deux compèr
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les deux compères firent à Mozart, la présence de
Casanova
lors de la première de Don Giovanni à Prague, enfin une version diffé
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donc moderne. Les succès du héros, comme ceux de
Casanova
, ne sont pas seulement le fait d’un charme individuel. Des coutumes a
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prêt à s’enfuir, un peu trop vite. Je ne vois pas
Casanova
« trahi » de la sorte. Il a mieux aimé ses conquêtes et elles l’ont m
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« jardin de volupté de l’Europe », les récits de
Casanova
, les lettres de Rousseau, et plus tard les indignations de Jeremias G
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« jardin de volupté de l’Europe », les récits de
Casanova
, les lettres de Rousseau, et plus tard les indignations de Jeremias G
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oy de France, le souvenir de Besenval et celui de
Casanova
, Soleure qu’un pasteur indigné décrit comme « un centaure franco-alle
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s la tradition de l’Arétin, de Nicolas Chorier ou
Casanova
(la Fanny Hill de John Cleland ou Ma vie de Frank Harris), pour ne re
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n souvenir de bonheur, quoi qu’en dise Dona Anna.
Casanova
, dans ses Mémoires, se vante de n’avoir laissé derrière lui que des f
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de la Fanny Hill de John Cleland, des Mémoires de
Casanova
ou de Frank Harris, des Tropiques et du Sexus de Henry Miller, Ces de
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de la nouveauté (« ce tyran de notre âme » selon
Casanova
), qui est le ressort secret de l’érotisme, a plus de chances aujourd’