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dit-il, de passer de la croissance à l’équilibre,
M. Forrester
a commencé par établir un modèle simple du système mondial (par quoi
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croître aussi rapidement que la population croît.
Forrester
se demande alors comment prévenir la décadence générale annoncée par
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par exemple, ce qui se passerait, selon le modèle
Forrester
, si l’on réduisait de 75 % l’exploitation des ressources naturelles d
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tion d’un seul ou de deux ou de trois paramètres,
Forrester
aboutit à une conclusion que ni l’intuition, ni le bon sens, ni l’exp
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eront-elles acceptables et acceptées ? se demande
Forrester
. Il paraît exclu qu’un gouvernement mondial, encore inexistant, arriv
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atifs, et si arbitrairement codés ? Sur ce point,
Forrester
répond lui-même que si son modèle n’était pas simplifié à l’extrême i
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dates des événements décrits : il ne s’agit pour
Forrester
que de mettre en lumière les interactions dynamiques de quelques fact
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rais deux réserves sur le choix des paramètres de
Forrester
. Tout d’abord, sa définition de la « qualité de vie » comme résultant
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des sollicitations de consommer. En second lieu,
Forrester
ne tient pas compte d’un facteur qui me paraît responsable plus que t
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problème le plus urgent et concret devant lequel
Forrester
laisse son lecteur, aux dernières pages de son livre, est celui-ci :
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prévisions désastreuses résultant des analyses de
Forrester
ne pourront être démenties que si d’abord nous y croyons, et si nous
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miques européennes a rendu célèbres les thèses de
Forrester
, dont je faisais grand état, comme on vient de le voir. L’impact de l
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qu’elles soient, nous apprennent que le « modèle
Forrester
» n’est conforme aux schémas ni de la gauche, ni de la droite : on s’
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milieu » entre les dangers objectifs signalés par
Forrester
et ce qu’en pensent (ou refusent d’en penser) la droite, la gauche et
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texte de 20 pages dactylographiées du professeur
Forrester
, du MIT, il y a trois ans de cela. C’était un rapport confidentiel ad
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rai pas plus sur ce chapitre : tout le monde a lu
Forrester
ou Meadows. Mais ils sont loin d’avoir épuisé le pire de notre crise
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rai pas plus sur ce chapitre ; tout le monde a lu
Forrester
ou Meadows. L’équivalent moral, social et politique du célèbre Rappor
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issance ont marqué le tournant du siècle. Mais si
Forrester
et Meadows ont bien fait voir que les problèmes de la croissance sont
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utile nous est donné par les fameux graphiques de
Forrester
et de Meadows. Ils ne disent pas : voilà ce qui se passera en 2025 (c
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ité de la construction de modèles à la manière de
Forrester
, tout en déplorant qu’ils échouent à prendre en compte des paramètres
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des sollicitations de consommer. En second lieu,
Forrester
ne tient pas compte d’un facteur qui me paraît responsable plus que t
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ue-là, s’ils insistaient)32. Puis les ouvrages de
Forrester
et celui de Meadows ont paru, faisant le bruit qu’on sait. Le dédain
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e rapport dit du MIT succédant au premier rapport
Forrester
, plus poignant dans sa conclusion34, est sans doute l’ouvrage qui a e
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tout cela nous conduit aux schémas dramatiques de
Forrester
, repris par l’équipe des Meadows. Présentés sous l’égide du club de R
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utile nous est donné par les fameux graphiques de
Forrester
et de Meadows. Ils ne disent pas : voilà ce qui se passera en 2025 (c
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ité de la construction de modèles à la manière de
Forrester
, tout en déplorant qu’ils échouent à prendre en compte des paramètres
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des sollicitations de consommer. En second lieu,
Forrester
ne tient pas compte d’un facteur qui me paraît responsable plus que t
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r l’échéance fatale. Les calculs prévisionnels de
Forrester
concluent que le seul espoir est dans une réduction simultanée, de 20
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u début du xxie siècle. De ce premier travail de
Forrester
devait sortir un an plus tard, en 1971, le fameux Rapport au club de