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t une légende d’origine juive, car elle remonte à
Heine
. Elle est un mythe, au moyen duquel on peut faire de l’agitation et d
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! le monde entier sera un jour allemand ! » Quand
Heine
accepte l’idée de nation, c’est dans le sens mazzinien d’une « Intern
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que républicain ! Pauvres petits-fils ! Si pour
Heine
la « nationalité » représente la dernière défense des diversités euro
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3. Cf. supra p. 9, les « terribles niveleurs » de
Heine
. 34. Jean Variot, Propos de Georges Sorel, Paris, 1935. p. Rougemo
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civilisation. Voici les textes qui jalonnent, de
Heine
à Georges Sorel, cette double évolution des idées et des faits, en di
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er. Point de pensée européenne systématique, chez
Heine
, mais une série de « pointes » alternées, — diastole lyrique, systole
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par quelques citations fort disparates. Au début,
Heine
épouse l’idéologie herdérienne d’une Europe des « nationalités » qu’i
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e l’attend.196 Dans le poème intitulé Germania,
Heine
a ce nouvel élan d’espoir : La vierge Europe est fiancée au beau gén
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éral des « millions » évoqués par Schiller. Quand
Heine
fait sienne l’idée de nation, c’est dans le sens mazzinien d’une « In
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! En voici une autre version, dans une lettre de
Heine
écrite deux ans plus tôt. Ce qu’a dit Napoléon à Sainte-Hélène sur l’
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Mazzini, puis Michelet dénoncent le panslavisme.
Heine
voit la Russie comme une méduse à la tête effrayante, et dont les bra
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tirés du feu par les Mazzini, Garibaldi, Fourier,
Heine
, Lamartine et Mickiewicz, tous partisans d’États-Unis d’Europe basés
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) ou les nationalistes (comme Gioberti, Michelet,
Heine
, Mazzini) ont provoqué 1848, que j’appelle, plutôt qu’une révolution,