1
ces idolâtres, ces fétichistes, à leur parler de
Luther
et de la Vierge de Lourdes, à leur révéler les culottes de chez Esder
2
culottes de chez Esders. » N’insistons pas sur ce
Luther
prêché par nos missions (c’est si vraisemblable !) mais un normalien
3
arer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
Luther
, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La questi
4
t l’essence de sa « réforme » et de sa nouveauté.
Luther
disait : « Je ne puis autrement. » Gide, lui, se préoccupe sans cesse
5
pourvue de complaisance, du « pecca fortiter » de
Luther
. Pour qui n’aurait pas lu d’autres ouvrages de Jouhandeau, les aphori
6
. Comment des gens qui se réclament de Calvin, de
Luther
, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains, pourraient
7
inventeur, pas plus que Kierkegaard, pas plus que
Luther
et Calvin, pas plus que Paul ou Jérémie. Que cela suffise aussi à éca
8
, s’il est bien tel que l’ont formulé un Paul, un
Luther
, un Calvin, ce sont alors ces appréciations toutes humaines qui trahi
9
de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoint Calvin,
Luther
, et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui ont su et connu ce que
10
e : d’où une série d’erreurs assez grossières sur
Luther
. 48. L’auteur entend : relativement à la possibilité universelle du
11
’unctio spiritualis des dévots… Mais plus près de
Luther
, aussi. Je me borne à citer In vino veritas 5. Non point que cet ouvr
12
aux grands modèles apostoliques : à saint Paul, à
Luther
, mais pour se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un « poète à t
13
arer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
Luther
, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La questi
14
. Comment un homme qui se réclame de Calvin et de
Luther
, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains, pourrait-i
15
. Comment un homme qui se réclame de Calvin et de
Luther
, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains, pourrait-i
16
Empire romain, ce n’est pas au nom d’un parti que
Luther
et Calvin déclenchent la plus grande révolution occidentale, — c’est
17
ous ne sommes pas tous des Jérémie, des Paul, des
Luther
, des Calvin, ni même des Kagawa, ni même des salutistes, — pour ne ri
18
ntinent à l’ascétisme puritain. On nous montre un
Luther
adipeux, et loin de revenir sur le premier jugement, on fait de cette
19
ndre manifestes à tous, et qu’il exprimait, comme
Luther
, dans un allemand populaire et grossier30. Il faut se méfier de la gl
20
idemment déconcerté. Ce préjugé consiste à rendre
Luther
responsable d’une scission dans la culture et la spiritualité alleman
21
jeune Marx, on ne voit pas du tout le passage de
Luther
à Boehme, ce défenseur du libre arbitre persécuté par les pasteurs. E
22
rs. Et d’autre part, on sait quels liens unissent
Luther
à Maître Eckhart, et surtout à son cher Tauler, dont il cite constamm
23
études de A. Koyré sur Franck et Weigel. Quant à
Luther
, il le juge d’après un résumé, confectionné par Gonzague Truc, du pam
24
p sûr, que de rééditer des calomnies usées sur un
Luther
qu’on n’a jamais lu ; l’introduction de cette anthologie contient, à
25
contient, à cet égard, de navrantes divagations ;
Luther
ancêtre du racisme, par exemple ! m. Rougemont Denis de, « [Compte
26
de Man, qui n’hésite pas à citer saint Augustin,
Luther
ou le P. Sertillanges à l’appui de ses dires, a mis en épigraphe à so
27
d’avec ce qui ne l’était pas ? » La Réforme, par
Luther
et Calvin, répond : non, Dieu seul connaît ce qui est de Dieu. Pour n
28
. Je laisse de côté les banales invectives contre
Luther
qui traînent dans les hebdomadaires, et dont la recrudescence actuell
29
simplement la condamnation de la thèse inverse de
Luther
! De même l’article suivant : « Faire la guerre aux Turcs n’est pas c
30
étienne — « chose inquiète, inquiétante », disait
Luther
— il a voulu poser honnêtement la question tragique et réelle du dout
31
stentielle des fins dernières. La protestation de
Luther
contre la cour de Léon X se traduit sur le plan culturel par la subst
32
ée une mesure en se mettant au service de la foi.
Luther
à Worms et à Augsbourg, voilà le clerc, le fanatique de la plus haute
33
comme un arc par la passion de servir l’Éternel,
Luther
dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds et des
34
stentielle des fins dernières. La protestation de
Luther
contre la cour de Léon X se traduit sur le plan culturel par la subst
35
ée une mesure en se mettant au service de la foi.
Luther
à Worms et à Augsbourg, voilà le clerc, le fanatique de la plus haute
36
comme un arc par la passion de servir l’Éternel,
Luther
dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds et des
37
i, mais non pas du tout à la foi. Car la foi, dit
Luther
, est ‟une chose inquiète”, on ne l’a pas impunément, et si on l’a, ce
38
ns les œuvres n’est pas la foi (Jacq., 2, 26). Et
Luther
même n’a jamais dit autre chose, contrairement aux affirmations de po
39
praeclarum ! Voilà une parole admirable, s’écrie
Luther
, à propos de ce dernier verset, dans son Commentaire sur l’Épître aux
40
m e scripturis, quid amplius invenies in illis ? (
Luther
: De servo arbitrio.) 73. Christopher Dawson, Les Origines de l’Euro
41
Luther
, Traité du serf arbitre (1937)o Luther inconnu Dire qu’on ign
42
Luther, Traité du serf arbitre (1937)o
Luther
inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais d
43
(1937)o Luther inconnu Dire qu’on ignore
Luther
en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on
44
s, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que
Luther
fut un démagogue, un exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
45
ffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler
Luther
et M. Hitler, par goût de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne
46
de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne sur
Luther
, je crois que la phrase suivante en donne une juste idée : « En somme
47
donne une juste idée : « En somme, qu’est-ce que
Luther
? Un moine qui a voulu se marier. » J’extrais cette déclaration du li
48
rance ou la méconnaissance courantes à l’égard de
Luther
, jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateu
49
e la culture générale. Car ignorer ou méconnaître
Luther
, c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs d
50
dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à
Luther
, permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pens
51
ste et du sceptique que se vantait d’être Érasme,
Luther
en vient, de proche en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
52
plus rien de « difficile » dans les assertions de
Luther
, ni dans sa négation joyeuse du libre arbitre. Ses coups violents n’é
53
s les protestants qui jugent encore que Calvin et
Luther
ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien — tous ceux
54
sthétique, ces qualités sont assez rares, et chez
Luther
assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout
55
que, qui n’est pas proprement luthérien, mais que
Luther
est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problème
56
rmes. C’est à Érasme, en tant que théologien, que
Luther
s’applique à répondre ; et c’est même la plus dure ironie — quoique i
57
e, non pas en philosophe ou en métaphysicien, que
Luther
nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire et doit suffire en droit,
58
e sais inévitable, et qui consiste à affirmer que
Luther
est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare
59
i. Kierkegaard Une conscience moderne. — Selon
Luther
, nous n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a tout prévu, et r
60
t prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision.
Luther
ne pose pas seulement l’omnipotence, mais l’omniscience et la prescie
61
Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de
Luther
n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration pure
62
ir, pour le chrétien, la vérité d’un paradoxe que
Luther
n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Pa
63
ance de soi-même et de la connaissance de la foi.
Luther
insiste sur cet « extrémisme » évangélique, que les sophistes n’étaie
64
râce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de
Luther
vise le moment de la décision, et néglige les moyens termes où voulai
65
ien. Et tout est clair lorsque l’on a compris que
Luther
ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’el
66
yeux de la raison — cette folle, comme le répète
Luther
— ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une pure et simple absu
67
e paraît correspondre, terme à terme, à celui que
Luther
et Paul — et l’Évangile — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé co
68
— posent à notre foi. C’est qu’il a poussé comme
Luther
, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières
69
tre le de servo arbitrio et le Catéchisme. » 31.
Luther
avertit à chaque fois : « nécessité conditionnelle et nécessité absol
70
Luther
et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)aa
71
os du Traité du serf arbitre) (avril 1937)aa
Luther
inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais d
72
1937)aa Luther inconnu Dire qu’on ignore
Luther
en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on
73
s, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que
Luther
fut un démagogue, un exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
74
ffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler
Luther
et M. Hitler, par goût de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne
75
de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne sur
Luther
, je crois que la phrase suivante en donne une juste idée : « En somme
76
donne une juste idée : « En somme, qu’est-ce que
Luther
? Un moine qui a voulu se marier. » J’extrais cette déclaration du li
77
rance ou la méconnaissance courantes à l’égard de
Luther
, jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateu
78
la culture générale. Car, ignorer ou méconnaître
Luther
, c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs d
79
dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à
Luther
, permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pens
80
ste et du sceptique que se vantait d’être Érasme,
Luther
en vient, de proche en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
81
plus rien de « difficile » dans les assertions de
Luther
, ni dans sa négation joyeuse du libre arbitre. Ses coups violents n’é
82
s les protestants qui jugent encore que Calvin et
Luther
ont fait leur temps, — que dire de Paul bien plus ancien ! — tous ceu
83
sthétique, ces qualités sont assez rares, et chez
Luther
assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout
84
que, qui n’est pas proprement luthérien, mais que
Luther
est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problème
85
termes. C’est à Érasme en tant que théologien que
Luther
s’applique à répondre, et c’est même la plus dure ironie — quoique in
86
, non plus en philosophe ou en métaphysicien, que
Luther
nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire, et doit suffire en droit
87
e je sais inévitable, qui consiste à affirmer que
Luther
est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare
88
Kierkegaard. Une conscience moderne. — Selon
Luther
, nous n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a tout prévu, et r
89
t prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision.
Luther
ne pose pas seulement l’omnipotence, mais l’omniscience et la prescie
90
Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de
Luther
n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration pure
91
blir pour le chrétien la vérité d’un paradoxe que
Luther
n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Pa
92
ance de soi-même et de la connaissance de la foi.
Luther
insiste sur cet « extrêmisme » évangélique, que les sophistes n’étaie
93
râce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de
Luther
vise le moment de la décision, et néglige les moyens termes où voulai
94
ien. Et tout est clair lorsque l’on a compris que
Luther
ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’el
95
x yeux de la raison — cette folle comme le répète
Luther
—, ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une pure et simple abs
96
e paraît correspondre, terme à terme, à celui que
Luther
et Paul — et l’Évangile — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé, c
97
— posent à notre foi. C’est qu’il a poussé, comme
Luther
, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières
98
tre le De servo arbitrio et le Catéchisme. » 69.
Luther
avertit à chaque fois : « nécessité conditionnelle et nécessité absol
99
1935. aa. Rougemont Denis de, « [Compte rendu]
Luther
et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) », Foi et Vie, Par
100
mille ». (On dit aussi, pour la rime sans doute :
Luther
précurseur de Hitler !) Mais on oublie peut-être que Nietzsche a cond
101
Luther
contre Érasme (19 juin 1937)q r Que sait-on de Luther en France ?
102
contre Érasme (19 juin 1937)q r Que sait-on de
Luther
en France ? Qu’il rompu l’unité de l’Église. Mais dans quelles circon
103
cès : l’acte d’accusation du clerc actif qu’était
Luther
, contre le clerc « désintéressé » que croyait pouvoir être Érasme. El
104
plus servi qu’on ne l’a servie… L’intervention de
Luther
en personne va-t-elle changer une fois de plus la face des choses ? À
105
sthétique, ces qualités sont assez rares, et chez
Luther
assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel — c’est-à
106
r qui refuse l’essentiel — c’est-à-dire la foi de
Luther
— soit tout de même attiré et subjugué par le style, par le ton de l’
107
fondamentales de la Réforme sont ici reposées par
Luther
: justification par la foi, qui est don gratuit et œuvre de Dieu seul
108
s seulement, pour écarter le pire malentendu, que
Luther
ne nie pas du tout la réalité de notre volonté. Il nie seulement que
109
e aboutit à un paradoxe tout semblable à celui de
Luther
: la liberté est à ses yeux dans la connaissance virile d’une nécessi
110
s visage du Retour éternel de toutes choses. Pour
Luther
, elle est au contraire la Providence, la personne même de Dieu, étern
111
is le choix est-il libre ? On retombe au débat de
Luther
et d’Érasme. Le trop prudent humaniste eût-il saisi dans son sérieux
112
Jundi. q. Rougemont Denis de, « [Compte rendu]
Luther
contre Érasme », Les Nouvelles littéraires, Paris, 19 juin 1937, p. 5
113
me religieux du Brand d’Ibsen, de Kierkegaard, de
Luther
. Et à côté du fanatique, voici Charlotte, avec sa piété sobre et son
114
éranisme. Il faudrait d’abord expliquer qui était
Luther
, si mal connu du public « cultivé » français… Et préciser mes propres
115
ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis
Luther
et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
116
éger, comment ne point songer à la piété du jeune
Luther
, et à ce drame de Wittemberg dont la Réforme devait sortir ? Rappelez
117
jeûnes, veilles, oraisons, sueurs… Et plus tard
Luther
ajoute : Mais mon cœur tremblait et s’agitait en songeant comment il
118
i les critiques catholiques modernes reprochent à
Luther
d’avoir « manqué de discrétion » dans ses pratiques. Mais ce reproche
119
auler, et par eux, de Maître Eckhart. On sait que
Luther
, de son côté, fut assez fortement influencé par ces mêmes doctrines.
120
olumes ouverts, sur une abondance de citations de
Luther
, de Zwingli, de Vadian, de Bullinger, d’Œcolampade, unanimes à revend
121
r.) Il y aurait lieu de citer enfin le libelle de
Luther
sur la « vision des épées », que Nicolas avait fait peindre au mur de
122
Nicolas avait fait peindre au mur de sa cellule.
Luther
l’interprétait comme une prophétie contre le pape, dont la tête, dans
123
es par les Pères de l’Église, des Apôtres jusqu’à
Luther
. Devant le danger, ils serrent les rangs. Ils se mettent à compter le
124
un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni
Luther
n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une théorie per
125
in », celui-là va au diable, disait énergiquement
Luther
.) Ils pressentent que la Nuit est un mystère du Jour, dont le Jour se
126
kfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites…
Luther
, Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui
127
ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis
Luther
et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
128
attestation plus décisive encore, voici celle de
Luther
en personne. Il écrit dans une lettre à Speratus : « Joignez le frère
129
cisme (annonciateur de la Renaissance plus que de
Luther
, à mes yeux). 100. Vers 15.733 à 15.747 du poème de Gottfried. 101.
130
in », celui-là va au diable, disait énergiquement
Luther
.) Ils pressentent que la Nuit est un mystère du Jour, dont le Jour se
131
kfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites…
Luther
, Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui
132
ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis
Luther
et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
133
cisme (annonciateur de la Renaissance plus que de
Luther
, à mes yeux). 92. Vers 15733 à 15747 du poème de Gottfried. 93. Gn
134
in », celui-là va au diable, disait énergiquement
Luther
.) Ils pressentent que la Nuit est un mystère du Jour, dont le Jour se
135
kfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites…
Luther
, Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui
136
ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis
Luther
et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
137
De
Luther
à Hitler (15 mars 1940)d Nous n’avons plus le droit de nous trompe
138
ys germaniques. Or l’erreur qui consiste à placer
Luther
au début d’une évolution dont Hitler serait le terme, ce n’est pas un
139
d contre la Réforme : l’assimilation grossière de
Luther
à Hitler n’est évidemment pas destinée à diminuer le prestige du seco
140
t sur l’Allemagne écrit que la nation éduquée par
Luther
« était prête à se donner à n’importe quel despote, pourvu qu’il fût
141
ante contradiction. D’autre part, où prend-on que
Luther
ait formé l’Allemagne moderne ? Comment sa doctrine centrale de la ju
142
c conduit au noir, le bien au mal, la foi pure de
Luther
à l’action pure d’Hitler. Mais c’est une douteuse méthode entre les m
143
non, le « germanisme éternel » existait-il avant
Luther
? Oui ou non, l’axe Berlin-Rome passe-t-il par Rome, et non point par
144
pondre franchement, je m’engage à reconnaître que
Luther
est coupable de n’avoir pas su, dans l’espace d’une vingtaine d’année
145
aitement intactes. d. Rougemont Denis de, « De
Luther
à Hitler », La Vie protestante, Genève, 15 mars 1940, p. 1.
146
es par les Pères de l’Église, des Apôtres jusqu’à
Luther
. Devant le danger, ils serrent les rangs. Ils se mettent à compter le
147
un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni
Luther
n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une théorie per
148
le tout à Calvin. On attribue bien l’hitlérisme à
Luther
! 11. Je dis bien le type même de sûre doctrine, et non pas la seule
149
s encore, nous affirment que l’hitlérisme sort de
Luther
. Certains d’entre eux nuancent leur jugement. Le cliché reste. Je voi
150
quelles erreurs politiques l’on peut reprocher à
Luther
, avec 400 ans de recul. Je vois bien que, sur le papier l’on peut déd
151
ur le papier l’on peut déduire de ces erreurs que
Luther
conduit à Hitler : il suffit, pour y arriver, d’oublier quelques fait
152
en Bavière, pays catholique ; que la doctrine de
Luther
, là où elle a triomphé sans résistance notable, c’est-à-dire en Scand
153
arisme russe, fort bien. Mais qu’on ne dise pas :
Luther
mène à Hitler. C’est une sottise et une mauvaise action, si l’on song
154
onge que le pasteur Niemöller, vrai descendant de
Luther
, est en prison. 2. Les socialistes et beaucoup de démocrates affirmen
155
ent les mêmes erreurs. 4. Si d’aucuns remontent à
Luther
, d’autres s’en vont chercher encore plus loin les racines de l’hitlér
156
Staline… Tout cela est plus gênant à alléguer que
Luther
et les vieux Germains, parce que dans tout cela se trouvent impliquée
157
un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni
Luther
n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une théorie per
158
le tout à Calvin. On attribue bien l’hitlérisme à
Luther
! 70. Je dis bien le type même de sûre doctrine, et non pas la seule
159
fut pas une lutte violente comme en Allemagne, où
Luther
pour résister à l’empereur, dut se mettre sous la protection comprome
160
stater que depuis la fin du Moyen Âge, depuis que
Luther
lui jeta son encrier en pleine figure, à la Wartburg, nous n’avons pa
161
stater que depuis la fin du Moyen Âge, depuis que
Luther
lui jeta son encrier en pleine figure, à la Wartburg, nous n’avons pa
162
stater que depuis la fin du Moyen Âge, depuis que
Luther
lui jeta son encrier en pleine figure, à la Wartburg, nous n’avons pa
163
les œuvres d’un Goethe, d’un Kierkegaard, ou d’un
Luther
, les données « personnelles » dont la mise en tension a pu produire l
164
t naturel, c’est l’acte autorisant la doctrine de
Luther
. La lutte d’un créateur contre l’automatisme, de l’authenticité contr
165
nin. Sans oublier d’ailleurs que, selon le mot de
Luther
, nous croyons jouer à la chasse quand, bien souvent, c’est nous qui s
166
aux grands modèles apostoliques : à saint Paul, à
Luther
, mais pour se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un poète à « t
167
et la liberté de la personne Dire qu’on ignore
Luther
en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on
168
s, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que
Luther
fut un démagogue, un exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
169
ter à son germanisme originel certains défauts de
Luther
, on rapporte au luthéranisme tout ce qui choque dans l’Allemagne actu
170
e qui choque dans l’Allemagne actuelle ; comme si
Luther
avait créé le germanisme. Comme s’il était l’ancêtre non de Niemöller
171
, païen né catholique. Pour l’opinion moyenne sur
Luther
, je crois que la phrase suivante en donne une assez juste idée : « En
172
une assez juste idée : « En somme, qu’est-ce que
Luther
? Un moine qui a voulu se marier »… L’ignorance ou la méconnaissance
173
rance ou la méconnaissance courantes à l’égard de
Luther
, jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateu
174
e la culture générale. Car ignorer ou méconnaître
Luther
, c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs d
175
dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à
Luther
, permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pens
176
ste et du sceptique que se vantait d’être Érasme,
Luther
en vient, de proche en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
177
plus rien de « difficile » dans les assertions de
Luther
, ni dans sa négation joyeuse du libre arbitre. Ses coups violents n’é
178
s les protestants qui jugent encore que Calvin et
Luther
ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien ! — tous ceu
179
esthétique, ces qualités sont assez rares et chez
Luther
assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout
180
stique, qui n’est pas du tout luthérien, mais que
Luther
est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problème
181
termes. C’est à Érasme en tant que théologien que
Luther
s’applique à répondre ; et c’est même la plus dure ironie — quoique i
182
e, non pas en philosophe ni en métaphysicien, que
Luther
nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire, et doit suffire en droit
183
e sais inévitable, et qui consiste à affirmer que
Luther
est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare
184
i. Kierkegaard. La Conscience moderne. — Selon
Luther
, nous n’avons aucune liberté car, en réalité, Dieu a tout prévu, et r
185
t prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision.
Luther
ne pose pas seulement l’omnipotence, mais l’omniscience et la prescie
186
t Christ lui-même — il me paraît que l’opinion de
Luther
n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration pure
187
blir pour le chrétien la vérité d’un paradoxe que
Luther
n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Pa
188
la foi seule révèle la nature radicale du péché.
Luther
insiste sur cet extrémisme évangélique, que les sophistes n’étaient q
189
râce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de
Luther
vise le moment de la décision, et néglige les moyens termes où voulai
190
èle. Et tout est clair lorsque l’on a compris que
Luther
ne nie pas du tout notre faculté psychologique de vouloir, mais nie s
191
ette folle, cette fille publique, comme le répète
Luther
— ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une pure et simple absu
192
. Et qui ne se scandaliserait pas ? » Ainsi parle
Luther
lui-même, et c’est en lui l’homme naturel qui fait sa plainte. Mais i
193
e sens de la vocation. La grandeur sans mesure de
Luther
, je la vois dans cette volonté de se réduire à un absurde aux yeux de
194
e paraît correspondre, terme à terme, à celui que
Luther
et Paul posent ensemble à notre foi. C’est que Nietzsche a poussé com
195
e à notre foi. C’est que Nietzsche a poussé comme
Luther
jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières
196
nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que
Luther
adore une Providence dont la Parole vivante s’est incarnée. Renversem
197
une note savoureuse : « Dès les premières lignes,
Luther
trahit l’esprit systématique dont l’ouvrage entier est inspiré, par l
198
arbitraire des antithèses ». L’auteur oublie que
Luther
a simplement paraphrasé. I Cor. IX : « Bien que libre en tout je me s
199
re et artificielle » est donc de saint Paul. 63.
Luther
avertit à chaque fois : « Nécessité conditionnelle et nécessité absol
200
aire, sur Grisar.) Autant dire que la religion de
Luther
serait la religion du péché ! Autant dire, d’autre part, que la liber
201
’autre part, que la liberté chrétienne que prêche
Luther
se confond avec l’idée rationaliste et toute moderne de contingence,
202
rationaliste et toute moderne de contingence, que
Luther
n’envisage nulle part. Le même auteur donne dans l’erreur impardonnab
203
t philosophique du Moyen Âge, que les réformes de
Luther
et de Calvin combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent u
204
e sont des essais sur Goethe, Kierkegaard, Kafka,
Luther
, Gide, Ramuz, Claudel et les romantiques allemands. Enfin, Doctrine
205
qu’elle avait traduits et introduits en France :
Luther
, Kierkegaard, Berdiaev, Karl Barth et ses premiers disciples, à quoi
206
’y traite de Goethe, de Kafka, de Kierkegaard, de
Luther
, de Gide, de Claudel et de Ramuz. Ensuite, il publiera son Journal d
207
’État né : autant de traits qui le distinguent de
Luther
. Il se signala d’abord par ses prêches violents contre le mercenariat
208
es réformes ecclésiastiques analogues à celles de
Luther
. Toute la population le soutenait, et lorsque l’empereur, inquiet des
209
n, mais de toute l’Allemagne du Sud. Par malheur,
Luther
refusa de s’entendre avec lui lors du Colloque de Marburg en 1529, et
210
e passer à Wittemberg : l’affichage des thèses de
Luther
. À cette époque, la Suisse alémanique détenait pour la Curie romaine
211
le champ de bataille de Kappel. Beaucoup plus que
Luther
et que Calvin, Zwingli a donné sa forme et son esprit au protestantis
212
alculateur, empirique et posé. L’opposition entre
Luther
et Zwingli résume tout cela : l’un génial, mystique, excessif, et dép
213
aussi présent dans l’intestin d’un pou », déclare
Luther
— inaugurant ainsi la poésie moderne, sœur des sciences. Les « advers
214
dentaux, français ou danois, et les tentatives de
Luther
pour s’entendre avec les orthodoxes : c’est à peu près le bilan des «
215
nce religieuse. 28. Maître Eckhart : Sermons. 29.
Luther
: De Servo arbitrio. 30. Goethe : Faust. 31. Hegel : Philosophie de l
216
aussi présent dans l’intestin d’un pou », déclare
Luther
— inaugurant ainsi la poésie moderne, sœur des sciences. Les « advers
217
nes ? R. — Il est douteux que l’homme soit libre.
Luther
le nie énergiquement, et la cybernétique lui donne raison. Seules les
218
es en présence, en faveur de sa thèse 76. Calvin,
Luther
et Loyola sont de très grandes figures européennes, mais aucun n’a ja
219
ne viennent point de ce qu’il y a eu des papes et
Luther
; c’est une pauvre manière de considérer l’histoire que de l’attribue
220
guerres et les miracles, étaient devenus, depuis
Luther
, leur véritable Antiquité. Du côté catholique, Chateaubriand avait br
221
re européenne, à laquelle appartiennent Augustin,
Luther
et Voltaire, Thomas d’Aquin, Descartes et Kant, les empereurs médiéva
222
colique, comme l’était Charles Quint — tandis que
Luther
est aussi gras et sanguin que Thomas d’Aquin — il ne séduit que par l
223
s traductions de la Bible (en Allemagne, celle de
Luther
, en Angleterre, celle de Tyndale, en Suisse, celle de Robert Olivétan
224
t philosophique du Moyen Âge, que les réformes de
Luther
et de Calvin combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent u
225
oup de protestants, une fois que la génération de
Luther
et de Calvin eût disparu, et surtout à l’époque des puritains, fut ju
226
praeclarum ! Voilà une parole admirable, s’écrie
Luther
, à propos de ce dernier verset, dans son Commentaire sur l’Épître aux
227
m e scripturis, quid amplius invenies in illis ? (
Luther
: De servo arbitrio.) 15. Christopher Dawson, Les Origines de l’Euro
228
i, mais non pas du tout à la foi. Car la foi, dit
Luther
, est ‟une chose inquiète”, on ne l’a pas impunément, et si on l’a, ce
229
ns les œuvres n’est pas la foi (Jacq., 2, 26). Et
Luther
même n’a jamais dit autre chose, contrairement aux affirmations de po
230
us d’égalité sociale. Notons qu’un Galilée, qu’un
Luther
, qu’un Rousseau se réclamaient de principes plus chrétiens à leur sen
231
lles théologiques de Nicée, de l’augustinisme, de
Luther
et du jansénisme. Je m’excuse de traiter par allusions rapides, peut-
232
lles théologiques de Nicée, de l’augustinisme, de
Luther
et du jansénisme. Je m’excuse de traiter par allusions rapides, peut-
233
erne. On n’avait pas été moins conformiste depuis
Luther
dans la réinvention de l’orthodoxie. Jamais voix plus autoritaire apr
234
Ligues, à la veille d’une guerre civile. Loué par
Luther
et Zwingli, béatifié par Rome, il réunissait toutes les ferveurs. (Si
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erne. On n’avait pas été moins conformiste depuis
Luther
dans la réinvention de l’orthodoxie. Jamais voix plus autoritaire apr
236
e passer à Wittenberg : l’affichage des thèses de
Luther
. À cette époque, la Suisse alémanique détenait pour la curie romaine
237
Réforme ne s’est pas faite une fois pour toutes.
Luther
et Calvin n’ont pas été les premiers réformateurs de l’Église, et ne
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éformer. Seuls peuvent être fidèles à l’esprit de
Luther
et de Calvin un luthéranisme et un calvinisme continuellement repris
239
39 seulement, par l’édit de Villers-Cotterêts, et
Luther
crée l’allemand littéraire à la même époque. Le norvégien, l’irlandai
240
doute n’est pas la foi, ont répété bien avant moi
Luther
et Kierkegaard. Un théologien dira (et je me le dis aussi) : Si vous
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39 seulement, par l’édit de Villers-Cotterêts, et
Luther
crée l’allemand littéraire à la même époque. Le norvégien, l’irlandai
242
lles théologiques de Nicée, de l’augustinisme, de
Luther
et du jansénisme. Comment résoudre, ou du moins « approcher », comme
243
erme de vocation qui a été fortement souligné par
Luther
et Calvin. Je garde aussi du protestantisme un certain sens civique q
244
illible ». (« La raison, cette putain ! », disait
Luther
.) 217. Sur l’assimilation de la Sophia et de Marie, pour les cathare
245
, dont ils sont l’une des origines en Allemagne —
Luther
lecteur de Tauler et de Suso, et laudateur de leur disciple Nicolas d
246
tendu de la part d’un homme qui cite plus souvent
Luther
que Bakounine… Je ne suis pas anarchiste dans la mesure où je sais qu
247
forme d’espoir. À cet égard, il y a une phrase de
Luther
que je me répète souvent : « Si l’on m’apprenait que la fin du monde
248
ises): dans les Allemagnes, la Bible traduite par
Luther
, en Grande-Bretagne, la King James Version et le Prayer Book « nation
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ne viennent point de ce qu’il y a eu des papes et
Luther
. C’est une pauvre manière de considérer l’histoire que de l’attribuer
250
ue, contribua, je le pense, à lever cet obstacle.
Luther
et Zwingli avaient loué sans réserve les vertus du « Bruder Claus »,
251
’à 1453, répond dès le xvie le binôme Réforme de
Luther
dominant le Nord, les Allemagnes et la Scandinavie, et Réforme de Cal
252
ses) ; dans les Allemagnes, la Bible traduite par
Luther
, en Grande-Bretagne, la King James Version et le Prayer Book « nation
253
sation jamais achevée des Églises chrétiennes, de
Luther
et Calvin à Vatican II : même combat ! La réforme qui vous causerait
254
it des essais sur Goethe et Rimbaud, Kierkegaard,
Luther
, Claudel, Ramuz et les romantiques allemands. Des propos quelque peu