1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
1 ces idolâtres, ces fétichistes, à leur parler de Luther et de la Vierge de Lourdes, à leur révéler les culottes de chez Esder
2 culottes de chez Esders. » N’insistons pas sur ce Luther prêché par nos missions (c’est si vraisemblable !) mais un normalien
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
3 arer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther , à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La questi
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
4 t l’essence de sa « réforme » et de sa nouveauté. Luther disait : « Je ne puis autrement. » Gide, lui, se préoccupe sans cesse
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
5 pourvue de complaisance, du « pecca fortiter » de Luther . Pour qui n’aurait pas lu d’autres ouvrages de Jouhandeau, les aphori
5 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
6 . Comment des gens qui se réclament de Calvin, de Luther , c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains, pourraient
6 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
7 inventeur, pas plus que Kierkegaard, pas plus que Luther et Calvin, pas plus que Paul ou Jérémie. Que cela suffise aussi à éca
8 , s’il est bien tel que l’ont formulé un Paul, un Luther , un Calvin, ce sont alors ces appréciations toutes humaines qui trahi
7 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
9 de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther , et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui ont su et connu ce que
8 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
10 e : d’où une série d’erreurs assez grossières sur Luther . 48. L’auteur entend : relativement à la possibilité universelle du
9 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
11 ’unctio spiritualis des dévots… Mais plus près de Luther , aussi. Je me borne à citer In vino veritas 5. Non point que cet ouvr
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
12 aux grands modèles apostoliques : à saint Paul, à Luther , mais pour se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un « poète à t
13 arer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther , à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La questi
11 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
14 . Comment un homme qui se réclame de Calvin et de Luther , c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains, pourrait-i
12 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
15 . Comment un homme qui se réclame de Calvin et de Luther , c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains, pourrait-i
13 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
16 Empire romain, ce n’est pas au nom d’un parti que Luther et Calvin déclenchent la plus grande révolution occidentale, — c’est
17 ous ne sommes pas tous des Jérémie, des Paul, des Luther , des Calvin, ni même des Kagawa, ni même des salutistes, — pour ne ri
14 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
18 ntinent à l’ascétisme puritain. On nous montre un Luther adipeux, et loin de revenir sur le premier jugement, on fait de cette
15 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
19 ndre manifestes à tous, et qu’il exprimait, comme Luther , dans un allemand populaire et grossier30. Il faut se méfier de la gl
16 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
20 idemment déconcerté. Ce préjugé consiste à rendre Luther responsable d’une scission dans la culture et la spiritualité alleman
21 jeune Marx, on ne voit pas du tout le passage de Luther à Boehme, ce défenseur du libre arbitre persécuté par les pasteurs. E
22 rs. Et d’autre part, on sait quels liens unissent Luther à Maître Eckhart, et surtout à son cher Tauler, dont il cite constamm
23 études de A. Koyré sur Franck et Weigel. Quant à Luther , il le juge d’après un résumé, confectionné par Gonzague Truc, du pam
17 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
24 p sûr, que de rééditer des calomnies usées sur un Luther qu’on n’a jamais lu ; l’introduction de cette anthologie contient, à
25 contient, à cet égard, de navrantes divagations ; Luther ancêtre du racisme, par exemple ! m. Rougemont Denis de, « [Compte
18 1936, Tapuscrits divers (1936-1947). [Compte rendu] Henri de Man, L’Idée socialiste (1936)
26 de Man, qui n’hésite pas à citer saint Augustin, Luther ou le P. Sertillanges à l’appui de ses dires, a mis en épigraphe à so
19 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
27 d’avec ce qui ne l’était pas ? » La Réforme, par Luther et Calvin, répond : non, Dieu seul connaît ce qui est de Dieu. Pour n
28 . Je laisse de côté les banales invectives contre Luther qui traînent dans les hebdomadaires, et dont la recrudescence actuell
29 simplement la condamnation de la thèse inverse de Luther  ! De même l’article suivant : « Faire la guerre aux Turcs n’est pas c
20 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
30 étienne — « chose inquiète, inquiétante », disait Luther — il a voulu poser honnêtement la question tragique et réelle du dout
21 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
31 stentielle des fins dernières. La protestation de Luther contre la cour de Léon X se traduit sur le plan culturel par la subst
32 ée une mesure en se mettant au service de la foi. Luther à Worms et à Augsbourg, voilà le clerc, le fanatique de la plus haute
33 comme un arc par la passion de servir l’Éternel, Luther dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds et des
22 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
34 stentielle des fins dernières. La protestation de Luther contre la cour de Léon X se traduit sur le plan culturel par la subst
35 ée une mesure en se mettant au service de la foi. Luther à Worms et à Augsbourg, voilà le clerc, le fanatique de la plus haute
36 comme un arc par la passion de servir l’Éternel, Luther dira, d’un tour proverbial : « Voilà un écrit qui a des pieds et des
23 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
37 i, mais non pas du tout à la foi. Car la foi, dit Luther , est ‟une chose inquiète”, on ne l’a pas impunément, et si on l’a, ce
38 ns les œuvres n’est pas la foi (Jacq., 2, 26). Et Luther même n’a jamais dit autre chose, contrairement aux affirmations de po
24 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
39 praeclarum ! Voilà une parole admirable, s’écrie Luther , à propos de ce dernier verset, dans son Commentaire sur l’Épître aux
40 m e scripturis, quid amplius invenies in illis ? ( Luther  : De servo arbitrio.) 73. Christopher Dawson, Les Origines de l’Euro
25 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
41 Luther , Traité du serf arbitre (1937)o Luther inconnu Dire qu’on ign
42 Luther, Traité du serf arbitre (1937)o Luther inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais d
43 (1937)o Luther inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on
44 s, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
45 ffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler Luther et M. Hitler, par goût de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne
46 de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne sur Luther , je crois que la phrase suivante en donne une juste idée : « En somme
47 donne une juste idée : « En somme, qu’est-ce que Luther  ? Un moine qui a voulu se marier. » J’extrais cette déclaration du li
48 rance ou la méconnaissance courantes à l’égard de Luther , jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateu
49 e la culture générale. Car ignorer ou méconnaître Luther , c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs d
50 dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther , permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pens
51 ste et du sceptique que se vantait d’être Érasme, Luther en vient, de proche en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
52 plus rien de « difficile » dans les assertions de Luther , ni dans sa négation joyeuse du libre arbitre. Ses coups violents n’é
53 s les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien — tous ceux
54 sthétique, ces qualités sont assez rares, et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout
55 que, qui n’est pas proprement luthérien, mais que Luther est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problème
56 rmes. C’est à Érasme, en tant que théologien, que Luther s’applique à répondre ; et c’est même la plus dure ironie — quoique i
57 e, non pas en philosophe ou en métaphysicien, que Luther nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire et doit suffire en droit,
58 e sais inévitable, et qui consiste à affirmer que Luther est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare
59 i. Kierkegaard Une conscience moderne. — Selon Luther , nous n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a tout prévu, et r
60 t prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose pas seulement l’omnipotence, mais l’omniscience et la prescie
61 Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration pure
62 ir, pour le chrétien, la vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Pa
63 ance de soi-même et de la connaissance de la foi. Luther insiste sur cet « extrémisme » évangélique, que les sophistes n’étaie
64 râce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de la décision, et néglige les moyens termes où voulai
65 ien. Et tout est clair lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’el
66 yeux de la raison — cette folle, comme le répète Luther — ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une pure et simple absu
67 e paraît correspondre, terme à terme, à celui que Luther et Paul — et l’Évangile — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé co
68 — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé comme Luther , jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières
69 tre le de servo arbitrio et le Catéchisme. » 31. Luther avertit à chaque fois : « nécessité conditionnelle et nécessité absol
26 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
70 Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)aa
71 os du Traité du serf arbitre) (avril 1937)aa Luther inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais d
72 1937)aa Luther inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on
73 s, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
74 ffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler Luther et M. Hitler, par goût de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne
75 de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne sur Luther , je crois que la phrase suivante en donne une juste idée : « En somme
76 donne une juste idée : « En somme, qu’est-ce que Luther  ? Un moine qui a voulu se marier. » J’extrais cette déclaration du li
77 rance ou la méconnaissance courantes à l’égard de Luther , jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateu
78 la culture générale. Car, ignorer ou méconnaître Luther , c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs d
79 dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther , permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pens
80 ste et du sceptique que se vantait d’être Érasme, Luther en vient, de proche en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
81 plus rien de « difficile » dans les assertions de Luther , ni dans sa négation joyeuse du libre arbitre. Ses coups violents n’é
82 s les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps, — que dire de Paul bien plus ancien ! — tous ceu
83 sthétique, ces qualités sont assez rares, et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout
84 que, qui n’est pas proprement luthérien, mais que Luther est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problème
85 termes. C’est à Érasme en tant que théologien que Luther s’applique à répondre, et c’est même la plus dure ironie — quoique in
86 , non plus en philosophe ou en métaphysicien, que Luther nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire, et doit suffire en droit
87 e je sais inévitable, qui consiste à affirmer que Luther est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare
88 Kierkegaard. Une conscience moderne. — Selon Luther , nous n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a tout prévu, et r
89 t prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose pas seulement l’omnipotence, mais l’omniscience et la prescie
90 Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration pure
91 blir pour le chrétien la vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Pa
92 ance de soi-même et de la connaissance de la foi. Luther insiste sur cet « extrêmisme » évangélique, que les sophistes n’étaie
93 râce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de la décision, et néglige les moyens termes où voulai
94 ien. Et tout est clair lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’el
95 x yeux de la raison — cette folle comme le répète Luther —, ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une pure et simple abs
96 e paraît correspondre, terme à terme, à celui que Luther et Paul — et l’Évangile — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé, c
97 — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé, comme Luther , jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières
98 tre le De servo arbitrio et le Catéchisme. » 69. Luther avertit à chaque fois : « nécessité conditionnelle et nécessité absol
99 1935. aa. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) », Foi et Vie, Par
27 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
100 mille ». (On dit aussi, pour la rime sans doute : Luther précurseur de Hitler !) Mais on oublie peut-être que Nietzsche a cond
28 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
101 Luther contre Érasme (19 juin 1937)q r Que sait-on de Luther en France ?
102 contre Érasme (19 juin 1937)q r Que sait-on de Luther en France ? Qu’il rompu l’unité de l’Église. Mais dans quelles circon
103 cès : l’acte d’accusation du clerc actif qu’était Luther , contre le clerc « désintéressé » que croyait pouvoir être Érasme. El
104 plus servi qu’on ne l’a servie… L’intervention de Luther en personne va-t-elle changer une fois de plus la face des choses ? À
105 sthétique, ces qualités sont assez rares, et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel — c’est-à
106 r qui refuse l’essentiel — c’est-à-dire la foi de Luther — soit tout de même attiré et subjugué par le style, par le ton de l’
107 fondamentales de la Réforme sont ici reposées par Luther  : justification par la foi, qui est don gratuit et œuvre de Dieu seul
108 s seulement, pour écarter le pire malentendu, que Luther ne nie pas du tout la réalité de notre volonté. Il nie seulement que
109 e aboutit à un paradoxe tout semblable à celui de Luther  : la liberté est à ses yeux dans la connaissance virile d’une nécessi
110 s visage du Retour éternel de toutes choses. Pour Luther , elle est au contraire la Providence, la personne même de Dieu, étern
111 is le choix est-il libre ? On retombe au débat de Luther et d’Érasme. Le trop prudent humaniste eût-il saisi dans son sérieux
112 Jundi. q. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Luther contre Érasme », Les Nouvelles littéraires, Paris, 19 juin 1937, p. 5
29 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
113 me religieux du Brand d’Ibsen, de Kierkegaard, de Luther . Et à côté du fanatique, voici Charlotte, avec sa piété sobre et son
30 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
114 éranisme. Il faudrait d’abord expliquer qui était Luther , si mal connu du public « cultivé » français… Et préciser mes propres
31 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
115 ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
32 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
116 éger, comment ne point songer à la piété du jeune Luther , et à ce drame de Wittemberg dont la Réforme devait sortir ? Rappelez
117 jeûnes, veilles, oraisons, sueurs…  Et plus tard Luther ajoute : Mais mon cœur tremblait et s’agitait en songeant comment il
118 i les critiques catholiques modernes reprochent à Luther d’avoir « manqué de discrétion » dans ses pratiques. Mais ce reproche
119 auler, et par eux, de Maître Eckhart. On sait que Luther , de son côté, fut assez fortement influencé par ces mêmes doctrines.
120 olumes ouverts, sur une abondance de citations de Luther , de Zwingli, de Vadian, de Bullinger, d’Œcolampade, unanimes à revend
121 r.) Il y aurait lieu de citer enfin le libelle de Luther sur la « vision des épées », que Nicolas avait fait peindre au mur de
122 Nicolas avait fait peindre au mur de sa cellule. Luther l’interprétait comme une prophétie contre le pape, dont la tête, dans
33 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
123 es par les Pères de l’Église, des Apôtres jusqu’à Luther . Devant le danger, ils serrent les rangs. Ils se mettent à compter le
124 un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une théorie per
34 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
125 in », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther .) Ils pressentent que la Nuit est un mystère du Jour, dont le Jour se
35 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
126 kfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther , Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui
36 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
127 ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
37 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
128 attestation plus décisive encore, voici celle de Luther en personne. Il écrit dans une lettre à Speratus : « Joignez le frère
38 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
129 cisme (annonciateur de la Renaissance plus que de Luther , à mes yeux). 100. Vers 15.733 à 15.747 du poème de Gottfried. 101.
39 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
130 in », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther .) Ils pressentent que la Nuit est un mystère du Jour, dont le Jour se
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
131 kfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther , Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
132 ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
42 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
133 cisme (annonciateur de la Renaissance plus que de Luther , à mes yeux). 92. Vers 15733 à 15747 du poème de Gottfried. 93. Gn
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
134 in », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther .) Ils pressentent que la Nuit est un mystère du Jour, dont le Jour se
44 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
135 kfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther , Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
136 ord les pasteurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le maria
46 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
137 De Luther à Hitler (15 mars 1940)d Nous n’avons plus le droit de nous trompe
138 ys germaniques. Or l’erreur qui consiste à placer Luther au début d’une évolution dont Hitler serait le terme, ce n’est pas un
139 d contre la Réforme : l’assimilation grossière de Luther à Hitler n’est évidemment pas destinée à diminuer le prestige du seco
140 t sur l’Allemagne écrit que la nation éduquée par Luther « était prête à se donner à n’importe quel despote, pourvu qu’il fût
141 ante contradiction. D’autre part, où prend-on que Luther ait formé l’Allemagne moderne ? Comment sa doctrine centrale de la ju
142 c conduit au noir, le bien au mal, la foi pure de Luther à l’action pure d’Hitler. Mais c’est une douteuse méthode entre les m
143 non, le « germanisme éternel » existait-il avant Luther  ? Oui ou non, l’axe Berlin-Rome passe-t-il par Rome, et non point par
144 pondre franchement, je m’engage à reconnaître que Luther est coupable de n’avoir pas su, dans l’espace d’une vingtaine d’année
145 aitement intactes. d. Rougemont Denis de, « De Luther à Hitler », La Vie protestante, Genève, 15 mars 1940, p. 1.
47 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
146 es par les Pères de l’Église, des Apôtres jusqu’à Luther . Devant le danger, ils serrent les rangs. Ils se mettent à compter le
147 un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une théorie per
148 le tout à Calvin. On attribue bien l’hitlérisme à Luther  ! 11. Je dis bien le type même de sûre doctrine, et non pas la seule
48 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
149 s encore, nous affirment que l’hitlérisme sort de Luther . Certains d’entre eux nuancent leur jugement. Le cliché reste. Je voi
150 quelles erreurs politiques l’on peut reprocher à Luther , avec 400 ans de recul. Je vois bien que, sur le papier l’on peut déd
151 ur le papier l’on peut déduire de ces erreurs que Luther conduit à Hitler : il suffit, pour y arriver, d’oublier quelques fait
152 en Bavière, pays catholique ; que la doctrine de Luther , là où elle a triomphé sans résistance notable, c’est-à-dire en Scand
153 arisme russe, fort bien. Mais qu’on ne dise pas : Luther mène à Hitler. C’est une sottise et une mauvaise action, si l’on song
154 onge que le pasteur Niemöller, vrai descendant de Luther , est en prison. 2. Les socialistes et beaucoup de démocrates affirmen
155 ent les mêmes erreurs. 4. Si d’aucuns remontent à Luther , d’autres s’en vont chercher encore plus loin les racines de l’hitlér
156 Staline… Tout cela est plus gênant à alléguer que Luther et les vieux Germains, parce que dans tout cela se trouvent impliquée
49 1940, Politique de la personne (1946). Ve partie. À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
157 un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une théorie per
158 le tout à Calvin. On attribue bien l’hitlérisme à Luther  ! 70. Je dis bien le type même de sûre doctrine, et non pas la seule
50 1942, Tapuscrits divers (1936-1947). La grande « stratégie religieuse » de cette guerre (avril-mai 1942)
159 fut pas une lutte violente comme en Allemagne, où Luther pour résister à l’empereur, dut se mettre sous la protection comprome
51 1942, La Part du diable. Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
160 stater que depuis la fin du Moyen Âge, depuis que Luther lui jeta son encrier en pleine figure, à la Wartburg, nous n’avons pa
52 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
161 stater que depuis la fin du Moyen Âge, depuis que Luther lui jeta son encrier en pleine figure, à la Wartburg, nous n’avons pa
53 1942, La Part du diable (1982). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
162 stater que depuis la fin du Moyen Âge, depuis que Luther lui jeta son encrier en pleine figure, à la Wartburg, nous n’avons pa
54 1944, Les Personnes du drame. Introduction
163 les œuvres d’un Goethe, d’un Kierkegaard, ou d’un Luther , les données « personnelles » dont la mise en tension a pu produire l
164 t naturel, c’est l’acte autorisant la doctrine de Luther . La lutte d’un créateur contre l’automatisme, de l’authenticité contr
165 nin. Sans oublier d’ailleurs que, selon le mot de Luther , nous croyons jouer à la chasse quand, bien souvent, c’est nous qui s
55 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
166 aux grands modèles apostoliques : à saint Paul, à Luther , mais pour se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un poète à « t
56 1944, Les Personnes du drame. II. Liberté et fatum — 5. Luther et la liberté de la personne
167 et la liberté de la personne Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on
168 s, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
169 ter à son germanisme originel certains défauts de Luther , on rapporte au luthéranisme tout ce qui choque dans l’Allemagne actu
170 e qui choque dans l’Allemagne actuelle ; comme si Luther avait créé le germanisme. Comme s’il était l’ancêtre non de Niemöller
171 , païen né catholique. Pour l’opinion moyenne sur Luther , je crois que la phrase suivante en donne une assez juste idée : « En
172 une assez juste idée : « En somme, qu’est-ce que Luther  ? Un moine qui a voulu se marier »… L’ignorance ou la méconnaissance
173 rance ou la méconnaissance courantes à l’égard de Luther , jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateu
174 e la culture générale. Car ignorer ou méconnaître Luther , c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs d
175 dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther , permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pens
176 ste et du sceptique que se vantait d’être Érasme, Luther en vient, de proche en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
177 plus rien de « difficile » dans les assertions de Luther , ni dans sa négation joyeuse du libre arbitre. Ses coups violents n’é
178 s les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien ! — tous ceu
179 esthétique, ces qualités sont assez rares et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout
180 stique, qui n’est pas du tout luthérien, mais que Luther est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problème
181 termes. C’est à Érasme en tant que théologien que Luther s’applique à répondre ; et c’est même la plus dure ironie — quoique i
182 e, non pas en philosophe ni en métaphysicien, que Luther nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire, et doit suffire en droit
183 e sais inévitable, et qui consiste à affirmer que Luther est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare
184 i. Kierkegaard. La Conscience moderne. — Selon Luther , nous n’avons aucune liberté car, en réalité, Dieu a tout prévu, et r
185 t prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose pas seulement l’omnipotence, mais l’omniscience et la prescie
186 t Christ lui-même — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration pure
187 blir pour le chrétien la vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Pa
188 la foi seule révèle la nature radicale du péché. Luther insiste sur cet extrémisme évangélique, que les sophistes n’étaient q
189 râce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de la décision, et néglige les moyens termes où voulai
190 èle. Et tout est clair lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre faculté psychologique de vouloir, mais nie s
191 ette folle, cette fille publique, comme le répète Luther  — ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une pure et simple absu
192 . Et qui ne se scandaliserait pas ? » Ainsi parle Luther lui-même, et c’est en lui l’homme naturel qui fait sa plainte. Mais i
193 e sens de la vocation. La grandeur sans mesure de Luther , je la vois dans cette volonté de se réduire à un absurde aux yeux de
194 e paraît correspondre, terme à terme, à celui que Luther et Paul posent ensemble à notre foi. C’est que Nietzsche a poussé com
195 e à notre foi. C’est que Nietzsche a poussé comme Luther jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières
196 nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que Luther adore une Providence dont la Parole vivante s’est incarnée. Renversem
197 une note savoureuse : « Dès les premières lignes, Luther trahit l’esprit systématique dont l’ouvrage entier est inspiré, par l
198 arbitraire des antithèses ». L’auteur oublie que Luther a simplement paraphrasé. I Cor. IX : « Bien que libre en tout je me s
199 re et artificielle » est donc de saint Paul. 63. Luther avertit à chaque fois : « Nécessité conditionnelle et nécessité absol
200 aire, sur Grisar.) Autant dire que la religion de Luther serait la religion du péché ! Autant dire, d’autre part, que la liber
201 ’autre part, que la liberté chrétienne que prêche Luther se confond avec l’idée rationaliste et toute moderne de contingence,
202 rationaliste et toute moderne de contingence, que Luther n’envisage nulle part. Le même auteur donne dans l’erreur impardonnab
57 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
203 t philosophique du Moyen Âge, que les réformes de Luther et de Calvin combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent u
58 1946, Articles divers (1941-1946). Réponse à l’enquête « Les travaux des écrivains » (24 août 1946)
204 e sont des essais sur Goethe, Kierkegaard, Kafka, Luther , Gide, Ramuz, Claudel et les romantiques allemands. Enfin, Doctrine
59 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
205 qu’elle avait traduits et introduits en France : Luther , Kierkegaard, Berdiaev, Karl Barth et ses premiers disciples, à quoi
60 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
206 ’y traite de Goethe, de Kafka, de Kierkegaard, de Luther , de Gide, de Claudel et de Ramuz. Ensuite, il publiera son Journal d
61 1953, La Confédération helvétique. Chapitre I. Le peuple et son histoire
207 ’État né : autant de traits qui le distinguent de Luther . Il se signala d’abord par ses prêches violents contre le mercenariat
208 es réformes ecclésiastiques analogues à celles de Luther . Toute la population le soutenait, et lorsque l’empereur, inquiet des
209 n, mais de toute l’Allemagne du Sud. Par malheur, Luther refusa de s’entendre avec lui lors du Colloque de Marburg en 1529, et
62 1953, La Confédération helvétique. Chapitre V. La vie religieuse
210 e passer à Wittemberg : l’affichage des thèses de Luther . À cette époque, la Suisse alémanique détenait pour la Curie romaine
211 le champ de bataille de Kappel. Beaucoup plus que Luther et que Calvin, Zwingli a donné sa forme et son esprit au protestantis
63 1953, La Confédération helvétique. Chapitre VI. Le peuple suisse et le monde
212 alculateur, empirique et posé. L’opposition entre Luther et Zwingli résume tout cela : l’un génial, mystique, excessif, et dép
64 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
213 aussi présent dans l’intestin d’un pou », déclare Luther — inaugurant ainsi la poésie moderne, sœur des sciences. Les « advers
65 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
214 dentaux, français ou danois, et les tentatives de Luther pour s’entendre avec les orthodoxes : c’est à peu près le bilan des «
66 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
215 nce religieuse. 28. Maître Eckhart : Sermons. 29. Luther  : De Servo arbitrio. 30. Goethe : Faust. 31. Hegel : Philosophie de l
67 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VII. L’exploration de la matière
216 aussi présent dans l’intestin d’un pou », déclare Luther — inaugurant ainsi la poésie moderne, sœur des sciences. Les « advers
68 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
217 nes ? R. — Il est douteux que l’homme soit libre. Luther le nie énergiquement, et la cybernétique lui donne raison. Seules les
69 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Deuxième partie. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — 3. Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
218 es en présence, en faveur de sa thèse 76. Calvin, Luther et Loyola sont de très grandes figures européennes, mais aucun n’a ja
70 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 5. L’Europe des adversaires de l’empereur
219 ne viennent point de ce qu’il y a eu des papes et Luther  ; c’est une pauvre manière de considérer l’histoire que de l’attribue
71 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
220 guerres et les miracles, étaient devenus, depuis Luther , leur véritable Antiquité. Du côté catholique, Chateaubriand avait br
221 re européenne, à laquelle appartiennent Augustin, Luther et Voltaire, Thomas d’Aquin, Descartes et Kant, les empereurs médiéva
72 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
222 colique, comme l’était Charles Quint — tandis que Luther est aussi gras et sanguin que Thomas d’Aquin — il ne séduit que par l
223 s traductions de la Bible (en Allemagne, celle de Luther , en Angleterre, celle de Tyndale, en Suisse, celle de Robert Olivétan
73 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
224 t philosophique du Moyen Âge, que les réformes de Luther et de Calvin combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent u
74 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
225 oup de protestants, une fois que la génération de Luther et de Calvin eût disparu, et surtout à l’époque des puritains, fut ju
75 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
226 praeclarum ! Voilà une parole admirable, s’écrie Luther , à propos de ce dernier verset, dans son Commentaire sur l’Épître aux
227 m e scripturis, quid amplius invenies in illis ? ( Luther  : De servo arbitrio.) 15. Christopher Dawson, Les Origines de l’Euro
76 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
228 i, mais non pas du tout à la foi. Car la foi, dit Luther , est ‟une chose inquiète”, on ne l’a pas impunément, et si on l’a, ce
229 ns les œuvres n’est pas la foi (Jacq., 2, 26). Et Luther même n’a jamais dit autre chose, contrairement aux affirmations de po
77 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
230 us d’égalité sociale. Notons qu’un Galilée, qu’un Luther , qu’un Rousseau se réclamaient de principes plus chrétiens à leur sen
78 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
231 lles théologiques de Nicée, de l’augustinisme, de Luther et du jansénisme. Je m’excuse de traiter par allusions rapides, peut-
79 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
232 lles théologiques de Nicée, de l’augustinisme, de Luther et du jansénisme. Je m’excuse de traiter par allusions rapides, peut-
80 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
233 erne. On n’avait pas été moins conformiste depuis Luther dans la réinvention de l’orthodoxie. Jamais voix plus autoritaire apr
81 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
234 Ligues, à la veille d’une guerre civile. Loué par Luther et Zwingli, béatifié par Rome, il réunissait toutes les ferveurs. (Si
235 erne. On n’avait pas été moins conformiste depuis Luther dans la réinvention de l’orthodoxie. Jamais voix plus autoritaire apr
236 e passer à Wittenberg : l’affichage des thèses de Luther . À cette époque, la Suisse alémanique détenait pour la curie romaine
82 1965, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Que signifie pour vous la formule célèbre ‟Ecclesia reformata semper reformanda” ? » (29 octobre 1965)
237 Réforme ne s’est pas faite une fois pour toutes. Luther et Calvin n’ont pas été les premiers réformateurs de l’Église, et ne
238 éformer. Seuls peuvent être fidèles à l’esprit de Luther et de Calvin un luthéranisme et un calvinisme continuellement repris
83 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
239 39 seulement, par l’édit de Villers-Cotterêts, et Luther crée l’allemand littéraire à la même époque. Le norvégien, l’irlandai
84 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
240 doute n’est pas la foi, ont répété bien avant moi Luther et Kierkegaard. Un théologien dira (et je me le dis aussi) : Si vous
85 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
241 39 seulement, par l’édit de Villers-Cotterêts, et Luther crée l’allemand littéraire à la même époque. Le norvégien, l’irlandai
86 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui
242 lles théologiques de Nicée, de l’augustinisme, de Luther et du jansénisme. Comment résoudre, ou du moins « approcher », comme
87 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
243 erme de vocation qui a été fortement souligné par Luther et Calvin. Je garde aussi du protestantisme un certain sens civique q
88 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
244 illible ». (« La raison, cette putain ! », disait Luther .) 217. Sur l’assimilation de la Sophia et de Marie, pour les cathare
89 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 11. Les variétés de l’expérience communautaire
245 , dont ils sont l’une des origines en Allemagne —  Luther lecteur de Tauler et de Suso, et laudateur de leur disciple Nicolas d
90 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
246 tendu de la part d’un homme qui cite plus souvent Luther que Bakounine… Je ne suis pas anarchiste dans la mesure où je sais qu
247 forme d’espoir. À cet égard, il y a une phrase de Luther que je me répète souvent : « Si l’on m’apprenait que la fin du monde
91 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
248 ises): dans les Allemagnes, la Bible traduite par Luther , en Grande-Bretagne, la King James Version et le Prayer Book « nation
92 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
249 ne viennent point de ce qu’il y a eu des papes et Luther . C’est une pauvre manière de considérer l’histoire que de l’attribuer
93 1981, Tapuscrits divers (1980-1985). Nicolas de Flue, le Solitaire par qui tous sont unis (19 mai 1981)
250 ue, contribua, je le pense, à lever cet obstacle. Luther et Zwingli avaient loué sans réserve les vertus du « Bruder Claus »,
94 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
251 ’à 1453, répond dès le xvie le binôme Réforme de Luther dominant le Nord, les Allemagnes et la Scandinavie, et Réforme de Cal
95 1982, Tapuscrits divers (1980-1985). De l’unité de culture à l’union fédérale de l’Europe (18 octobre 1982)
252 ses) ; dans les Allemagnes, la Bible traduite par Luther , en Grande-Bretagne, la King James Version et le Prayer Book « nation
96 1983, Articles divers (1982-1985). Réponses à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret (1983)
253 sation jamais achevée des Églises chrétiennes, de Luther et Calvin à Vatican II : même combat ! La réforme qui vous causerait
97 1985, Articles divers (1982-1985). Quelques-uns de mes écrivains : anecdotes (1985)
254 it des essais sur Goethe et Rimbaud, Kierkegaard, Luther , Claudel, Ramuz et les romantiques allemands. Des propos quelque peu