1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
1 , que c’est très joli de crier merde pour Horace, Montaigne , Descartes, Schiller, Voltaire, etc., et tout ce qui leur correspond
2 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
2 pprendre à mourir », disait le triste Cicéron, et Montaigne l’en loue. Pour M. Marcel, on lui ferait plus volontiers dire que phi
3 1934, Politique de la personne. Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
3 sia citadine s’est mise tout entière à l’école de Montaigne  : « Les autres forment l’homme, je le récite », répète-t-elle. C’est
4 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
4 sia citadine s’est mise tout entière à l’école de Montaigne  : « Les autres forment l’homme, je le récite », répète-t-elle. C’est
5 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
5 rd, traduit du danois par P.-H. Tisseau (Éditions Montaigne ). – Le Culte raisonnable, par Karl Barth, traduit par P. Maury (Éditi
6 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
6 u’à la lecture des grands moralistes français, de Montaigne à Pascal, à La Rochefoucauld, à Chamfort, on ne rencontre pas une phr
7 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
7 es forment l’homme, je le récite. » Ainsi parlait Montaigne , ainsi pourrait parler l’élite bourgeoise du xixe au xxe siècle, en
8 supposition impliquée par la maxime bourgeoise de Montaigne  : c’est l’impartialité nécessaire du clerc, réduit au rôle d’observat
8 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
9 s’oppose en tout cas radicalement à la maxime de Montaigne , en ce sens qu’elle affirme justement l’a priori d’une pensée formatr
10 stement l’a priori d’une pensée formatrice, là où Montaigne veut réduire la pensée à l’a posteriori d’une récitation de ce que « 
11 ’ils se gorgiasent en la nouvelleté — disait déjà Montaigne  — il ne leur chaut de l’efficace ; pour saisir un nouveau mot, ils qu
9 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
12 es forment l’homme, je le récite. » Ainsi parlait Montaigne , ainsi pourrait parler l’élite bourgeoise du xixe au xxe siècle, en
13 supposition impliquée par la maxime bourgeoise de Montaigne  : c’est l’impartialité nécessaire du clerc, réduit au rôle d’observat
10 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
14 s’oppose en tout cas radicalement à la maxime de Montaigne , en ce sens qu’elle affirme justement l’a priori d’une pensée formatr
15 stement l’a priori d’une pensée formatrice, là où Montaigne veut réduire la pensée à l’a posteriori d’une récitation de ce que « 
16 ’ils se gorgiasent en la nouvelleté — disait déjà Montaigne  — il ne leur chaut de l’efficace ; pour saisir un nouveau mot, ils qu
11 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
17 ouverts ? 16 avril 1934 J’ai retrouvé dans Montaigne ce passage dont je croyais bien me souvenir qu’il allait à peu près d
12 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
18 borne à la décrire et à la « réciter » comme dit Montaigne , sachant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du myt
13 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
19 borne à la décrire et à la « réciter » comme dit Montaigne , sachant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du myt
14 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
20 borne à la décrire et à la « réciter » comme dit Montaigne , sachant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du myt
15 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
21 borne à la décrire et à la « réciter » comme dit Montaigne , sachant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du myt
16 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
22 laissent aller à voir en elle une porte du Ciel. Montaigne le dit bien, contre les romantiques de tous les temps : « Entre nous,
17 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
23 laissent aller à voir en elle une porte du Ciel. Montaigne le dit bien, contre les romantiques de tous les temps : « Entre nous,
18 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
24 laissent aller à voir en elle une porte du Ciel. Montaigne le dit bien, contre les romantiques de tous les temps : « Entre nous,
19 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 6. Le Journal d’André Gide
25 l’homme, je le récite », semble-t-elle dire après Montaigne . Et cependant, nous pressentons qu’elle masque une arrière-pensée pol
20 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
26 crit sur l’amitié que les moralistes français, de Montaigne à Paul Valéry. Tandis qu’en Amérique, il vous arrive souvent de vous
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
27 ouverts ? 16 avril 1934 J’ai retrouvé dans Montaigne ce passage dont je croyais bien me souvenir qu’il allait à peu près d
22 1947, Vivre en Amérique. IV. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
28 crit sur l’amitié que les moralistes français, de Montaigne à Paul Valéry. Tandis qu’en Amérique, il vous arrive souvent de vous
23 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
29 de sens poétique me paraît presque inégalé depuis Montaigne . (Je ne nie pas un instant son lyrisme.) Et c’est ainsi qu’il réussit
24 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
30 lvin : Institution de la religion chrétienne. 13. Montaigne  : Essais. 14. Descartes : Discours de la méthode. 15. Pascal : Pensée
25 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
31 de sens poétique me paraît presque inégalé depuis Montaigne . (Je ne nie pas un instant son lyrisme.) Et c’est ainsi qu’il réussit
26 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Paul Valéry et l’Europe (29 octobre 1971)
32 ey ce que les Pensées de Pasco sont aux Essais de Montaigne  : une série de raccourcis fulgurants, de condensés géniaux qui n’ajou
27 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Le ludion, le contestataire et le prophète
33 ’homme, je le récite », dirait-il volontiers avec Montaigne , mais cette devise du non-engagement reste trompeuse : certaines mani
28 1974, Articles divers (1974-1977). Philosophie du prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco (1974)
34 ensions et l’ambition intellectuelle. À ce titre, Montaigne et Pascal dont on ne connaît ni romans ni poèmes, n’appartiennent pas
29 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
35 versitaire tout entière s’était mise à l’école de Montaigne  : « Les autres forment l’homme, je le récite », croyant ainsi tirer s
30 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
36 et Tacite les Germains, par les pages célèbres de Montaigne et les « clameurs » de Bartholomé de las Casas sur l’innocence et les
31 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
37 ui se mesure par la comparaison du vocabulaire de Montaigne avec celui de Voltaire. Il en va de même — mais c’est beaucoup moins
32 1982, Tapuscrits divers (1980-1985). De l’unité de culture à l’union fédérale de l’Europe (18 octobre 1982)
38 ui se mesure par la comparaison du vocabulaire de Montaigne avec celui de Voltaire. Il en va de même — mais c’est beaucoup moins
33 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
39 tiateur de la langue des idées en France, et dans Montaigne , inventeur des Essais précisément ; puis dans le Pascal des Pensées,
34 1985, Articles divers (1982-1985). Éloge de Jean Starobinski (1985)
40 ié que chacun se doit », comme le dit si joliment Montaigne , alors que je n’ai jamais cessé de m’engager pour des causes, et tant
41 t : voyons un peu plus large. Ensuite, j’ai lu ce Montaigne en mouvement, ce maître livre, dont je vous parlerai tout à l’heure.
42 ouvrage, cependant que le mouvement observé chez Montaigne annonce peut-être le mouvement de l’œuvre même de son auteur, nous in
43 , la transparence et l’obstacle, paru en 1971, et Montaigne en mouvement qui vient d’ouvrir sa carrière. C’est le dernier paru qu
44 ule de vie de leur auteur. Dans le premier temps, Montaigne se prend pour sujet : « Je me suis présenté moi-même à moi, pour argu
45 feinte et à la dissimulation… Le monde qu’accuse Montaigne est un labyrinthe où les faux-semblants ont, pour ainsi dire, cours l
46 tent : « tout est piperie et batelage », nous dit Montaigne . Le monde n’est qu’un théâtre, tout n’y est que masques ! Montaigne p
47 e n’est qu’un théâtre, tout n’y est que masques ! Montaigne prend alors le parti de l’être vrai, de son identité foncière aux pri
48 , c’est ce qu’il nomme la dialectique ternaire de Montaigne  : premier temps, le refus de tout ce qui n’est pas moi ; deuxième tem
49 vit aucunement à autrui ne vit guère à soi », dit Montaigne  ; enfin de la nécessité de dépasser l’antinomie, non pas dans une syn
50 a politique fédéraliste. Le bonheur de trouver en Montaigne un précurseur du personnalisme et de ses prolongements politiques, je
51 gt dernières pages du livre, intitulées : « Après Montaigne  », Starobinski baisse le masque du critique et prend la parole en son
52 ’avouer nôtre… Tout cela prolonge les analyses de Montaigne , et ressemble de plus en plus à l’auteur même de ces analyses. Chacun
53 e ressemblance, qui est le sien. Ainsi va-t-il de Montaigne copiant les Anciens, de Starobinski interprétant Montaigne, — et de m
54 copiant les Anciens, de Starobinski interprétant Montaigne , — et de moi-même sans doute disant cela, pour pasticher Pascal dont
55 e des notes de lecture, des résumés de phrases de Montaigne . (Ainsi, « l’homme n’est ni ange ni bête », thème qui revient vingt f
56 tes curieux de notre lauréat, lisez son livre sur Montaigne  : c’est le meilleur portrait à ce jour de Jean Starobinski. Après ce
35 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
57 tiateur de la langue des idées en France, et dans Montaigne , inventeur des Essais précisément ; puis dans le Pascal des Pensées,