1
pprochement est peut-être prématuré, tout au plus
peut
-on dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre, comme celle de Barrès,
2
s’est même pas demandé si ces deux contrepoisons
pouvaient
être administrés ensemble. L’opération faite, il a pourtant fallu la
3
l’esprit sportif. « On se fait son unité comme on
peut
», avoue-t-il franchement. Il me semble bien paradoxal de vouloir uni
4
la formation du caractère, en définitive. Mais on
peut
oublier la partie doctrinaire de cette œuvre, elle ne lui est pas ind
5
Je demande qu’on me soit dévoué. » Ils disent : «
Tu
es notre capitaine. » Ces choses ne sont pas dites en vain. Stades qu
6
thique du sport » tempérée de raison. Ce qu’on en
peut
retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle sert mieux la démocra
7
in : « Formez des jeunes filles assez fortes pour
pouvoir
tout lire, et il n’y aura plus besoin de roman catholique. » C’est ce
8
plus besoin de roman catholique. » C’est ce qu’on
pourrait
appeler une « morale constructive » : porter l’effort sur ce qui doit
9
f remarquable. Les œuvres de cet artiste, qu’on a
pu
voir à la Rose d’Or témoignaient de ces mêmes qualités : car la façon
10
soldats déjà légendaires de Verdun, et ce « haut
ton
de vie » qu’ils trouvaient au front. D’une phrase, il justifie son li
11
u la Grèce, revivre sa tradition. Toute son œuvre
pourrait
se définir : la lutte d’un tempérament avec la réalité. Tantôt c’est
12
es tricheries plus ou moins conscientes M. Breton
peut
-il préconiser l’existence d’une littérature fondée sur de tels princi
13
ronie qui sauva Dada du ridicule le cède ici à un
ton
de mage qui ne fera plus longtemps impression. C’est grand dommage po
14
On s’étonne de ce que Fabre, disciple de Valéry,
puisse
rédiger des romans si bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’es
15
ne certaine harmonie générale dans le récit et le
ton
, surtout dans la première partie, qui est confuse. Non pas que le rom
16
tion asiatique » étant une question politique. On
peut
prévoir que si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c’est à qu
17
une représentation vague et poétique. « Orient…,
toi
qui n’as qu’une valeur de symbole », a dit A. Breton. C’est de cet Or
18
qui est opposé à l’esprit occidental, tout ce qui
peut
servir d’antidote à sa fièvre et à sa logique. » On confond Japon et
19
(Mais le christianisme, religion missionnaire, ne
peut
nous donner qu’une supériorité provisoire et qui porte en son princip
20
s chrétiens qui n’ont pas eu de Moyen Âge », nous
pourrons
amener l’Asie à comprendre la religion romaine (ce christianisme médi
21
ardé son bon sens et son sang-froid. Et si l’on a
pu
reprocher à ses tableaux de l’Europe qu’il vient de parcourir quelque
22
raire, problème de la personnalité. Leur Prologue
pourrait
presque aussi bien être celui d’une pièce de Pirandello. N’annonce-t-
23
ent chrétien sur le mysticisme naturiste ». Il ne
pouvait
trouver mieux que Vinet. Et j’imagine son étonnement à découvrir dans
24
n en faveur du passé, révolution tout de même, ne
pouvait
produire qu’une littérature très neuve de forme et traditionaliste d’
25
n Kessel ont donné de beaux exemples du parti que
peut
tirer le nouveau romantisme de ce chaos. Salmon a même tenté d’en écr
26
est sûr que ça brûle bien. Quel sujet plus riche
pouvait
-on rêver pour un psychologue de la puissance de Walpole, que l’âme ru
27
sa patrie. Une effroyable acceptation, mais elle
peut
se muer instantanément en révolte. Aucun cadre logique ne détermine l
28
les plus hautes de la vertu. Dans ce sens, il ne
peut
exister de saint véritable. Il n’y a pas de saints, mais il faut être
29
la revanche du fameux scrupule protestant, qui ne
peut
être un danger lorsqu’il n’est, comme ici, que la loyauté d’un esprit
30
es pays nouveaux ou chute irrémédiable. Peut-être
pouvons
-nous choisir encore entre un ressaisissement profond et la ruine. Mai
31
i en la valeur de l’action. C’est pourquoi ils ne
peuvent
prétendre à l’action sociale que l’époque réclame 1. C’est aussi pour
32
jourd’hui, et plusieurs déjà reconnaissent ne pas
pouvoir
les séparer. On n’écrit plus pour s’amuser : ni pour amuser un public
33
t une raison nouvelle de le condamner, et nous ne
pouvons
le suivre jusque-là : il est vain de dire qu’une époque s’est trompée
34
Connaissance intégrale et culture de soi, telle
peut
être l’épigraphe de toute la littérature moderne. Il n’a pas fallu lo
35
nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous, mais
pouvions
-nous faire abstraction du plan intellectuel sur lequel tout apparaît
36
remords, ni le respect de moi ni de mes rêves, ni
toi
, triste mort, ni l’effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de joindre
37
férences et autant de cultes en trois jours, cela
peut
paraître excessif à qui n’a pas connu l’atmosphère particulière à ces
38
e grabuge, qu’il aime pour les matériaux qu’on en
peut
tirer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il se veuille poète. Il ne l’es
39
f Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on
peut
bien dire du diable et se termina sous le plus beau soleil de printem
40
— mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il
puisse
se produire ailleurs qu’en terre romande. C’est l’esprit de liberté,
41
tonique : n’est-ce pas Léo qui prétendit qu’on ne
peut
juger les Associations qu’à leur façon de jouer le volley-ball ? Le C
42
profond de l’homme, la vertu conservatrice qui ne
peut
dicter que les gestes les plus favorables. J’ai d’autres instincts et
43
iel dans ma vie, une vue stupide sur mon état qui
peut
m’être dangereuse. (On donne corps à une faiblesse en la nommant ; or
44
difie son objet vivant. Pour moi, la sincérité ne
peut
être que spontanée. Et spontanément je suis porté à écrire des idées
45
Je m’étonne qu’après tant d’expériences ratées on
puisse
encore se persuader de la vérité d’un système, hors la religion. Un s
46
tente de prouver par exemple que l’œuvre d’art ne
peut
être un moyen de connaissance personnelle. Après quoi il écrit : « II
47
teur dans cet essai me paraît encore ambiguë : on
peut
se demander s’il nie vraiment l’interaction de la vie et de l’art, ou
48
t de la philosophie. Pour nous prémunir contre le
pouvoir
d’analyse — une analyse qui retient les éléments de la personnalité m
49
’est-ce pas justement parce qu’il est poète qu’il
peut
atteindre à pareille intensité de réalisme. Une perpétuelle palpitati
50
elle. Et parce qu’il sait ce qu’elle va faire, il
peut
la dominer… : on ne vainc vraiment que ce qu’on aime, et les victorie
51
gaud ! » Il l’apostrophait ainsi tout bas, sur un
ton
révérenciel, et comme on déroule une litanie. Sous les grands cils br
52
s une sorte de cauchemar de soleil et de sang. On
peut
penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée de
53
lui-là. Et c’est un moraliste de grande race, qui
peut
nous mener à des hauteurs où devient naturel ce cri de sagesse orguei
54
ce physique, un mouvement vers la vie ardente qui
peut
entraîner l’âme dans un élan de grandeur. N’est-ce point une solution
55
intellectuel une « Question d’Orient » dont on ne
peut
plus méconnaître l’urgence. Des prophètes — hindous à demi-européanis
56
comme type d’individu européen Robert de Traz ne
pouvait
trouver mieux que lui-même. S’il dit des Égyptiens : « Le mensonge, a
57
r, comment se comprendre, et si c’est impossible,
pourra-t
-on du moins éviter le conflit que certains prétendent menaçant ? Malg
58
les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’on
peut
conclure en une matière si complexe — sont plutôt optimistes. Il ne p
59
is, d’une certaine amertume, où de Traz quitte le
ton
mesuré qu’il s’impose d’ordinaire. Mais j’avoue que m’a parfois un pe
60
tiré par des bœufs blancs. Comme une apparition. (
Tu
parlais de chromos, de romantisme… nous voici dans une réalité bien p
61
ne parle jamais. Nous fûmes si près de choir dans
ton
silence. Nature ! qui nous enivrait, promettant à nos sens, fatigués
62
us les tableaux dans le noir des musées ! — et si
tu
veux soudain le son grave de l’infini, pour être seul parmi la foule,
63
upportable : « Orpha ne comprenait pas comment on
pouvait
tant souffrir et ne plus aimer ». Closain se tue pour finir le livre.
64
çais qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du
ton
des Lettres persanes : le Chinois s’étonne non sans quelque aigreur,
65
je crois que toute intelligence européenne libre
peut
souscrire aux critiques du Chinois et sympathiser avec son idéal de c
66
à refuser de nous affirmer avec une netteté qui a
pu
paraître parfois quelque peu impertinente. Le fait est que nous éprou
67
un… Et, peut-être, la considération du « déluge »
peut
-elle faire réfléchir utilement sur ses causes… Nous ne proposerons
68
llettrienne. Que sommes-nous donc ? Le plus qu’on
puisse
dire, c’est que vous le saurez un peu mieux quand vous aurez lu nos h
69
u jusqu’à tel jour de notre jeunesse, il faudrait
pouvoir
sauter hors de soi. Seule, une méthode d’observation et de déduction
70
d’observation et de déduction passablement sèche
pourrait
nous donner l’illusion et peut-être certains bénéfices de cette opéra
71
aussi les moins calculés », écrit Gide. D’où l’on
peut
tirer par une sorte de passage à la limite que les faits justifient :
72
plan littéraire avec le plan moral. Telle action
peut
paraître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le pers
73
ns des fourrures, personne ne sait la richesse de
ta
vie…). J’écris ces choses. Puis, dans un ancien carnet de notes, je r
74
onisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés
peut
m’apprendre quelque chose, c’est bien le second. La qualité des souve
75
iens ne me restitue qu’un dégoût. J’ai cru que je
pourrais
me regarder sans rien toucher en moi. En réalité, je n’assiste pas à
76
n de moi-même. Par les fissures, un instant, j’ai
pu
soupçonner des profondeurs ; mais déjà c’est le chaos. Mon corps et
77
ajoutait que l’homme sincère « en vient à ne plus
pouvoir
même souhaiter d’être différent », ce qui est la négation de tout pro
78
ens de son intérêt propre, une analyse sincère ne
puisse
faire découvrir quelques richesses et ne serve parfois de contrôle ef
79
morale : défaitisme quand il s’agit de gestes qui
pourraient
entraîner des effets imprévisibles, « réalisme » décourageant, et, bi
80
ors impossible de faire rien qui ne soit sincère.
Peut
-on véritablement se mentir à soi-même, et surtout se prendre à ses pr
81
avoir toutes les pensées » (Rivière). Mais on ne
peut
se maintenir dans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux mais bon,
82
reste fort bien les jalons de cette recherche) :
Puissiez
-vous avouer moins de sincérité et montrer plus de style. (Georges Duh
83
léry. Certes, du sein de ma triste lucidité, je
t’
avais déjà invoquée, hypocrisie consolante et libératrice. Mais tu m’o
84
oquée, hypocrisie consolante et libératrice. Mais
tu
m’offrais un visage un peu crispé, signe d’une ironie secrète et pour
85
douloureuse encore. Pitoyable, trop visiblement,
tu
prêtais bien quelques voiles à mon dégoût d’un moi que la vie me mont
86
ent vrai, tyrannique, insuffisant. Mais un pli de
ta
lèvre, un peu sceptique, quand mon esprit partait dans le rêve d’un i
87
de fortune, idole naïve de ma jeune angoisse… Je
t’
ai mieux aimée ; d’autres soirs, alors qu’une symphonie de joies émana
88
ant que ma joie — un état de grâce, un amour — ne
pouvait
se satisfaire de telle possession particulière, ne pouvait non plus s
89
e satisfaire de telle possession particulière, ne
pouvait
non plus s’imaginer qu’elle en pût être privée. Alors, acquiesçant vi
90
ulière, ne pouvait non plus s’imaginer qu’elle en
pût
être privée. Alors, acquiesçant vivement à l’invite que je soupçonnai
91
d’ouvrir le journal. Les Petites nouvelles ont un
pouvoir
tyrannique sur mon esprit. Non que cela m’intéresse au fond : les fai
92
ionnées. Mais bientôt : — « Destin, s’écria-t-il,
tu
pourrais me remercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre sans c
93
nées. Mais bientôt : — « Destin, s’écria-t-il, tu
pourrais
me remercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre sans cesse à ta
94
s quels chemins de perdition j’ouvre sans cesse à
ta
course aveugle ; tu n’aurais pas trouvé ça tout seul, avec tes airs p
95
erdition j’ouvre sans cesse à ta course aveugle ;
tu
n’aurais pas trouvé ça tout seul, avec tes airs pessimistes. De nouve
96
eugle ; tu n’aurais pas trouvé ça tout seul, avec
tes
airs pessimistes. De nouveau, d’un coup de dés, je bouscule tous tes
97
s. De nouveau, d’un coup de dés, je bouscule tous
tes
calculs, ha ! tu te disais : le voilà riche, le voilà classé, le voil
98
n coup de dés, je bouscule tous tes calculs, ha !
tu
te disais : le voilà riche, le voilà classé, le voilà prêt à faire de
99
oup de dés, je bouscule tous tes calculs, ha ! tu
te
disais : le voilà riche, le voilà classé, le voilà prêt à faire des b
100
e voilà prêt à faire des bassesses pour durer, et
tu
te réjouissais, parce que tu n’as pas beaucoup d’imagination, et que
101
oilà prêt à faire des bassesses pour durer, et tu
te
réjouissais, parce que tu n’as pas beaucoup d’imagination, et que tu
102
esses pour durer, et tu te réjouissais, parce que
tu
n’as pas beaucoup d’imagination, et que tu es un pauvre vaudevilliste
103
ce que tu n’as pas beaucoup d’imagination, et que
tu
es un pauvre vaudevilliste qui use à tort et à travers de situations
104
rde, jusqu’à la corde pour les pendre, ha ha ha !
Tu
pensais que j’allais me cramponner à cette espèce de bonheur qu’ils c
105
sur le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme,
tu
croyais que j’allais adhérer à l’idéologie socialiste, gros farceur,
106
n lit, les cheveux dans les mains. Et je voudrais
pouvoir
pleurer sur ma lâcheté. Et je t’apostrophe, soudain plein de mépris e
107
je voudrais pouvoir pleurer sur ma lâcheté. Et je
t’
apostrophe, soudain plein de mépris et de désespoir, ô vie sans faute,
108
plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour
te
désirer, te haïr… 9. Calembour sur une idée juste. (Note de l’éd.)
109
plus amère encore, saurai-je un jour te désirer,
te
haïr… 9. Calembour sur une idée juste. (Note de l’éd.) l. Rougemo
110
ux que certaines envolées magnifiques et hagardes
pourraient
enthousiasmer il leur réserve mieux encore : après une kyrielle d’inj
111
et les Lèvres, à qui ses compagnons criaient : «
Te
fais-tu le bouffon de ta propre détresse ? » Tant d’insistance dans l
112
Lèvres, à qui ses compagnons criaient : « Te fais-
tu
le bouffon de ta propre détresse ? » Tant d’insistance dans le mauvai
113
compagnons criaient : « Te fais-tu le bouffon de
ta
propre détresse ? » Tant d’insistance dans le mauvais goût ne m’empêc
114
âlissants Des bouquets de vagues brumes. Insulter
ta
beauté froide ? Oui, mais à qui s’adresser. Automne au sourire absent
115
sourire absent, Or luisant, terreau qui fume… Et
tu
laisses, ô col roide, En souffrance mes baisers. L’amour est un a
116
Nos lèvres sitôt que jointes, Ô dernier mensonge
tu
, Je m’enfuis vers d’autres rêves Où sourient quels anges fous. L’hora
117
l’homme même, ou de l’amateur distingué, — et ne
peut
pas nous tromper là-dessus. Il se connaît avec une sorte de froideur
118
les la souffrance ou de secrètes anomalies ont un
pouvoir
d’éternité. » Il est juste, ce me semble, d’insister sur ce qui forme
119
Convulsions d’oriflammes sur l’orchestre pensif.
Ton
regard est plus grand que le chant des violons. Aube dure ! En ma têt
120
le chant des violons. Aube dure ! En ma tête rôde
ton
souvenir, comme une femme nue dans une chambre étroite… J’ai dormi qu
121
elle y entrera, et, me glissant auprès d’elle, je
pourrai
lui dire très vite quelques mots si bouleversants qu’avant le dernier
122
pitait, mais je n’avais pas pris de numéro, je ne
pouvais
pas monter. Je finissais par vous voir partout. Chaque visage de femm
123
vait votre démarche. Mais, pendant ce temps, vous
pouviez
paraître enfin où mon désir surmené vous appelait encore, haletant. E
124
deux interprétations symboliques au moins ; de ne
pouvoir
m’empêcher d’y songer sans cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne
125
r sans cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne
pouvoir
m’empêcher non plus de soupçonner Cocteau d’en avoir plus ou moins co
126
simples dont l’étude charme le psychanalyste. Je
pourrais
poursuivre le jeu. Et puis, il y a aussi des sortes de calembours… A
127
à quelqu’un lorsqu’il écrivit certains vers qu’on
peut
lire plus haut : Les anges véritables qui connaissent les signes Son
128
hotographe des Mariés. Dans Orphée, le mystère ne
peut
plus dépasser l’auteur : il l’a trop bien organisé. En somme, ce qu’i
129
r, il faut faire quelque chose. Nous devons, nous
pouvons
faire quelque chose. Que diable ! nous ne sommes pas des imbéciles, n
130
anc déjà meurtri, la suivaient en hurlant : « Bas-
toi
là, bas-toi là ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maît
131
rtri, la suivaient en hurlant : « Bas-toi là, bas-
toi
là ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtresse jadis
132
t allusion aux divers points de vue auxquels on a
pu
se placer pour juger la révocation. M. Esmonin, lui, se place au poin
133
arguties juridiques. Et les statistiques faussées
peuvent
faire croire à une très forte diminution du nombre des protestants. A
134
e nos jours encore, ajoute M. Esmonin. Et nous ne
pouvons
que nous réjouir de retrouver bientôt dans l’ouvrage qu’il va consacr
135
Edmond Jaloux, Ô
toi
que j’eusse aimée… (mars 1927)af M. Edmond Jaloux offre l’exemple
136
envoie l’un de ses personnages pour remercier ; (
pouvait
-il mieux trouver qu’un René Dubardeau pour cette ambassade). Parfois
137
rames tout intérieurs dont il dit : « Personne ne
peut
juger du drame qui se joue entre deux êtres, personne, pas même eux »
138
e : « Là était le bonheur, peut-être… »). Mais le
ton
reste si léger, spirituel, fantaisiste (cette touche pour peindre un
139
emont Denis de, « [Compte rendu] Edmond Jaloux, Ô
toi
que j’eusse aimée… », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, G
140
euse paraît, ils n’attendent que le moment où ils
pourront
se pousser en disant : « C’que c’est cochon ! » Mais le moment ne vie
141
. » Mais tout de même, là par exemple, où nous ne
pouvons
nous empêcher d’admirer l’utilisation artistique ingénieuse et précis
142
alors comme l’une seulement des mille figures que
peut
revêtir une substantia dont nos sens trop faibles — bornés encore par
143
ns rare des directions générales. « Hamlétisme »,
pouvoir
aigu d’analyse qui conduit à la dispersion autant qu’à l’approfondiss
144
n inquiet qui veut le rester ? Ces deux solutions
peuvent
se résumer en deux mots : inquiétude ou foi. Dès lors sont-elles vrai
145
es conjointes de l’inquiétude et de la foi : « Si
tu
as trouvé Dieu, il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemont
146
uiétude et de la foi : « Si tu as trouvé Dieu, il
te
reste à le chercher encore… » ag. Rougemont Denis de, « [Compte re
147
les cordes les plus secrètes de mon âme, qu’elle
peut
faire désormais vibrer à sa fantaisie, même si cela doit m’anéantir.
148
pointe d’ironie vraiment supérieure. Car rien ne
pouvait
mieux exciter, signe d’aise extrême, vos glandes salivaires, pourtant
149
sophismes de l’aurore, ces corniches de craie où
t’
accoudant tu mêles tes traits purs et labiles à l’immobilité miraculeu
150
e l’aurore, ces corniches de craie où t’accoudant
tu
mêles tes traits purs et labiles à l’immobilité miraculeuse des statu
151
e, ces corniches de craie où t’accoudant tu mêles
tes
traits purs et labiles à l’immobilité miraculeuse des statues7. » Il
152
». Ultime affirmation d’une foi que plus rien ne
peut
duper. Depuis certaines paroles sur la Croix, il n’y a peut-être pas
153
ion de Dieu, répond Aragon, je me révolte qu’elle
puisse
en aucun cas servir d’argument à un homme. » Voilà qui nous fait oubl
154
, n’est-ce pas ? Je ne sais qu’un Montherlant qui
pourrait
l’oser dire comme Aragon sans ridicule. Et ce que je prenais pour le
155
ragon sans ridicule. Et ce que je prenais pour le
ton
prophétique, ne serait-ce pas plutôt une sorte de donquichottisme ass
156
art sur cette terre où l’orgueil des hommes croit
pouvoir
nous le désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins assez basses,
157
… enfin, comment dirais-je… je me suis dit que je
pourrais
, en quelque sorte, vous être de quelque utilité… Moi. — Ah ! oui, ou
158
jourd’hui… Quoi ?… Bon, bon, c’est entendu, on ne
peut
rien faire sans vous. Mais n’oubliez pas que « l’artiste serait peu d
159
prit est la seule réalité. C’est pourquoi nous ne
pourrons
plus séparer du concept de l’esprit celui de Révolution. Et j’entends
160
ction du capitalisme. Est-ce que vraiment vous ne
pouvez
vous libérer de cette manie française, la politique, et ne voyez-vous
161
tort, envers et contre toutes les critiques qu’on
pourrait
leur adresser, parce que ces « maudits » ont la grâce, parce qu’ils s
162
eille : « Mon chéri, si j’aime la comtesse ? Mais
tu
es si laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya et
163
sans argent. Je ne voulais pas le retenir, Je ne
pouvais
pas le suivre. On dit de ces phrases. Même, on en pleure. q. Roug
164
usse, à cause de sa chevelure, sans doute ! On ne
pourrait
pas se tromper plus. ⁂ À vrai dire j’en vois peu parmi les jeunes qui
165
que Louis de Meuron, parmi ses aînés, dont on le
puisse
rapprocher, parce qu’il est un des rares peintres de ce pays pour qui
166
s de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’on
put
craindre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une école du gris-no
167
de Charles Harder, qui est mort jeune, sans avoir
pu
donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des dessins, d’une sûreté
168
mposer. Léon Perrin a compris tout le parti qu’on
pouvait
tirer des principes cubistes dans un art dont la genèse même est cubi
169
non dépourvue de puissance. Une fois de plus l’on
peut
admirer la salutaire leçon de style donnée par le cubisme aux artiste
170
ne part il y a des préoccupations décoratives qui
pourraient
aboutir peut-être à la formation d’un groupe dont l’activité serait f
171
fiquement jetés. Mais cette imperfection, s’il ne
peut
encore s’en tirer, du moins l’avoue-t-il avec une franchise qui la re
172
our la pureté, un « jusqu’au boutisine » qui seul
peut
redonner quelque vitalité à notre civilisation, — et je sais bien que
173
curément pour augmenter ma volupté. Bientôt je ne
pus
me tenir de chantonner. J’entrai dans un établissement luxueux d’où s
174
s bien ce que vous me direz : Les millions que je
pourrais
leur soustraire ne compenseront jamais cette escroquerie morale dont
175
eule une certaine caresse de l’événement naissant
peut
encore m’émouvoir. C’est un plaisir de chaque minute auquel succède i
176
reproche est grave. Je ne saurais y répondre. Je
pourrais
vous dire que si vous me trouvez un peu potache, il n’est pas prouvé
177
Je sens aussi bien que vous ce que mes principes
peuvent
avoir de « bien jeune », de banal presque, et, pis, d’agréablement pa
178
« Plante des pommes de terre, jeune homme ! Quand
tu
seras au bout de la 20e ligne de 200 mètres, ce qui représente quatre
179
uret dont le Journal de Genève parlait naguère,
tu
mangeras avec appétit une poule au riz arrosée d’un savoureux “demi”
180
rd’hui de la simplicité. Littérateur, va ! qui ne
pouvez
pas même admettre que la simplicité est simple simplement. La bouche
181
oût du bizarre qui révèle le littérateur. Nous ne
pouvons
pas faire que nous n’ayons rien lu. Vous refusez de compter avec cett
182
e un destin, comme le goût d’une pierre rêche sur
ta
langue et grinçante sous ta dent. Des souplesses qui se retournent br
183
’une pierre rêche sur ta langue et grinçante sous
ta
dent. Des souplesses qui se retournent brusquement et vous renversent
184
c’est-à-dire agissantes, que nulle poésie même ne
peut
dire, parce que rien de ce qui nous importe véritablement n’est dicib
185
e la publier. Et même, en passant à la limite, on
peut
imaginer que si elle était réalisée, on ne s’en apercevrait pas. Je p
186
esthétique ou d’une autre, plus ils perdent leur
pouvoir
de signifier les choses qui nous importent. Vous le savez. Alors vous
187
ur excuse dernière. Avouons-le : rien de ce qu’on
peut
exprimer n’a d’importance véritable. Alors, cessons de nous battre co
188
tient. Bande de gigolos de la littérature ! Qu’on
puisse
vivre de ça, je ne l’ai pas encore avalé. On m’affirme que je n’y éch
189
e pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a
pu
avancer pour légitimer l’activité littéraire, le plus satisfaisant, c
190
es douloureuses ou grossières de tous ceux qui ne
peuvent
ou ne veulent y voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces po
191
e le plus certain par lequel ces « quelques-uns »
peuvent
encore se reconnaître. Quand bien même elle n’aurait plus d’autre exc
192
ès belle histoire ». (Et vous verriez à quoi cela
peut
servir, une citation.) Mais non, cher ami, voici qu’une envie me pren
193
rement et pour elle-même. Nous regrettons de n’en
pouvoir
citer, faute de place, que ces quelques phrases de Drieu : « On voit
194
e l’autre, on se scandalise des « énormités » qui
peuvent
échapper à un jeune homme moins grave et qui manifeste franchement sa
195
pe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris. Que
pouvions
-nous espérer d’autre ? Il y eut quelques découvertes qui nous consolè
196
ur, fais confiance au Central de Genève. Souviens-
toi
de la grandeur de ses traditions et ne va pas ajouter à cette lourde
197
danseur de ses 20 ans, d’une aventure qui aurait
pu
être… Un homme médite à côté du corps de son ami suicidé pour une fem
198
’auteur pour ses héros. Indulgence et regrets, un
ton
qui permet le tact dans la hardiesse. On reste ravi de tant d’adresse
199
ce ». Mais une telle « expérience », je crois, ne
peut
être sensible qu’à des êtres pour qui elle est en somme inutile : par
200
ciles mais cela même ne manque pas de naturel… On
peut
regretter que ce livre ne réalise pas une synthèse plus organique du
201
. Il répugne à admettre qu’une époque entière ait
pu
se tromper, et se tromper mortellement. Il suffit pourtant de regarde
202
le progrès de sa production, d’année en année. On
pourrait
ajouter à ces chiffres celui des milliards qu’il possède, ou plutôt q
203
dustriel du monde ; le plus riche, au point qu’il
peut
parler d’égal à égal avec beaucoup d’États ; le plus parfait aussi. S
204
nry Ford et des livres qui les répandent. L’on ne
pourra
qu’y applaudir, semble-t-il, en souhaitant que les industriels europé
205
Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’on
puisse
poser à notre temps. II. M. Ford a ses idées, ou la philosophie de
206
netteté et cette décision qu’une passion contenue
peut
donner à l’homme d’action. Enfin, le voici en mesure de produire des
207
re des quantités énormes d’autos. Seulement, pour
pouvoir
continuer, il faut vendre ; dans l’intérêt de la production, il faut
208
la répétition, on fait croire aux gens qu’ils ne
peuvent
plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de F
209
utilité publique. À chaque page de ses livres, on
pourrait
relever les sophismes plus ou moins conscients par lesquels il préten
210
la va bien plus profond, cette tromperie-là. Elle
peut
amener, en se généralisant, une sorte de suicide du genre humain, par
211
comme dit Ferrero. Le bon peuple s’extasie. Il ne
peut
voir la duperie : ce jeu du chat et de la souris ; si Ford relâche le
212
réer de besoins et de loisirs. Or, l’industrie ne
peut
subsister qu’en progressant. Mais la nature humaine a des limites. Et
213
t le temps approche où elles seront atteintes. On
peut
se demander jusqu’à quel point Ford est conscient des buts et de l’av
214
mon compte, je crois que l’idée fixe de produire
peut
très bien envahir un cerveau moderne au point d’en exclure toute cons
215
soins. » — Ford se moque de la philosophie. Il ne
peut
empêcher que son attitude ne porte un nom philosophique : c’est au pl
216
pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on
pourrait
appeler le plus actif du monde, l’un de ceux qui influent le plus sur
217
ourgeoisie moderne c’est de croire que les choses
pourront
aller ainsi longtemps encore. On se refuse à l’idée d’une catastrophe
218
plus difficile et la plus grave : celle qu’on ne
peut
faire qu’au nom de l’Esprit et de ses exigences. Mais le « rien de no
219
rit. C’est déjà un fait d’expérience. Et qui n’en
pourrait
citer un exemple individuel ? Nous savons assez en quel mépris l’homm
220
t ira bien. (On pense que les formes de la morale
peuvent
exister sans leur substance religieuse.) L’homme moderne manie les ch
221
ns religieux, cosmique, de l’effort humain. Il ne
peut
plus situer son effort individuel dans le monde, lui attribuer sa vér
222
que a révélé des exigences telles que l’Esprit ne
peut
les supporter. Il abandonne donc la place, mais c’est pourtant lui se
223
re grain de sable. Ils se réfugient dans ce qu’on
pourrait
appeler les classes privilégiées de l’esprit : fortunes oisives ou mi
224
is possible de ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne
pouvez
servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une at
225
e me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de
te
revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que
226
ent perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de
te
perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi de nou
227
r, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est
toi
, parce que c’est bien toi de nouveau qui m’appelles et qui vas me qui
228
aiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien
toi
de nouveau qui m’appelles et qui vas me quitter… — C’est une chose si
229
à côté de moi, c’est une chose singulière que le
pouvoir
de cette musique. Voici que vous êtes tout près de comprendre… Mon vo
230
aut ; personne pourtant ne se détournait. Comment
pouvais
-je être le seul à l’avoir entendu ? — C’est, me répondit-il, que seul
231
leu sombre, à la mode de 1830, qui, à la rigueur,
pouvait
passer pour une élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa per
232
s grossièrement que des barbares, ils s’imaginent
pouvoir
faire une place dans leur vie aux “divertissements” entre 10 heures d
233
. « Pourquoi vous ne dites rien ? » fit-elle d’un
ton
de reproche, évidemment scandalisée par cette atteinte aux lois du ge
234
roie inutile lâchée pour l’ombre, dit Gérard d’un
ton
rêveur et malicieux. Mais l’ombre de cette ville illusoire est la plu
235
ner. Il reste qu’il a voulu la vivre et qu’il l’a
pu
, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un romantisme assez morose ; mai
236
l’insolence d’une psychologie qui rabaisse tout,
peut
conduire à préférer un mensonge qui n’est, hélas, qu’une déformation
237
bre 1928)n « Remonte aux vrais regards ! Tire-
toi
de tes ombres… » Paul Valéry. Stéphane est maniaque, comme tous les
238
8)n « Remonte aux vrais regards ! Tire-toi de
tes
ombres… » Paul Valéry. Stéphane est maniaque, comme tous les jeunes
239
impatient, demande-t-il aux êtres plus qu’ils ne
peuvent
donner… D’ailleurs on ne lui doit rien, n’est-ce pas ? Il en tombe d’
240
ne pas exister. Non : il a remarqué que l’époque
peut
être définie par l’abondance des autobiographies, mais aussi bien par
241
n installe un sur sa table de travail, de façon à
pouvoir
s’y surprendre à tout instant. Cet exercice — essayez ! — ne tarde pa
242
tion et n’y trouve que le désir d’une révélation.
Peut
-on s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’y a plus que cette inca
243
l n’y a plus que cette incantation à soi-même qui
pourrait
lui rendre la certitude d’être. Mais il s’épuise dans une perspective
244
re : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors
tu
te verrais en vérité. Peut-être te reconnaîtrais-tu sous un autre vis
245
: « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu
te
verrais en vérité. Peut-être te reconnaîtrais-tu sous un autre visage
246
miroirs. Alors tu te verrais en vérité. Peut-être
te
reconnaîtrais-tu sous un autre visage. Car oublier son visage, ne ser
247
te verrais en vérité. Peut-être te reconnaîtrais-
tu
sous un autre visage. Car oublier son visage, ne serait-ce pas deveni
248
s regards. Stéphane rendu à la santé écrivait : «
Ton
visage me cache tous les miroirs » — à une femme qu’il aimait. n.
249
e aboutir la standardization à sa fin logique, ne
pourrait
-il pas être considéré un jour comme le grand tueur de son époque ? Re
250
gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne
peut
servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproche auquel je co
251
ant pas livré à l’enquête préalable qui seule eût
pu
, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’
252
ettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne
peut
pas aller contre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont
253
croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne
peuvent
me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vert
254
dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne
peuvent
, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des
255
° On a le droit d’aller contre l’époque, et on le
peut
efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type :
256
ù je traiterai de cet aspect du problème que l’on
peut
appeler la question de droit. Certains, en effet, tirent toute leur f
257
oir si tant de laideurs et d’outrages au bon sens
peuvent
être légitimés par le but final de notre institution-tabou. 1. Je n
258
issèrent-ils assez de verdeur d’esprit pour qu’il
pût
se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ressorts d
259
r est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne
pouvions
nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nou
260
envie de le dire ? L’instituteur sous l’uniforme
peut
être défini par son incompréhension méthodique des hommes et son mépr
261
, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi
peut
mener l’enseignement donné par des êtres qui brouillent à ce point le
262
que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle
peut
bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’
263
utes les particularités, toutes les « prises » où
pourrait
s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact direct avec ce
264
. Une autre conséquence du gavage, c’est qu’on ne
peut
laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils appre
265
aît que cela facilite le travail du maître. Il se
peut
. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de
266
s hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien
ta
patrie. » La préparation civique Tous les pontifes de l’instruc
267
le est comprise par les instituteurs — et elle ne
peut
être comprise autrement — est essentiellement négative. Elle consiste
268
ole est autre ; il est même tout contraire. On ne
peut
pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais
269
out de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on
peut
s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là
270
e d’imbéciles ou d’impuissants, qui d’ailleurs ne
peut
être qu’à l’avantage des gens en place, vieille histoire. On m’object
271
ces mêmes de sa liberté. « Instruire en amusant »
peut
être la formule d’une tromperie subtile et plus grave que la brutalit
272
plaire ; un grignotement du système officiel qui
pourrait
bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraîn
273
e l’instruction publique. Je crois aussi qu’on ne
peut
réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’explique pourquoi il
274
t pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut
pouvoir
lire, écrire et compter pour suivre la campagne électorale, voter et
275
ques, voire aux besoins purement sentimentaux qui
peuvent
apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne pe
276
es enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne
peut
pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiqu
277
âme pour amorcer le dégel de ces principes, et ce
peut
être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a de révoluti
278
instruction publique (Ici, le procureur prit un
ton
plus grave.) L’école s’est vendue à des intérêts politiques. C’était
279
cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne
peut
pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger pour le désordre
280
roduction. Le culte des valeurs désintéressées ne
peut
que diminuer le « rendement » quantitatif de ceux qui s’y livrent. Je
281
s’enlise notre civilisation ; et où la Démocratie
peut
se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre
282
our les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne
peut
manquer d’inventer. Je ne puis m’empêcher de voir une intention provi
283
u passé. Mais la considération de régimes anciens
peut
nous amener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès soci
284
de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne
pouvait
offrir la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de cette similit
285
la ferme intention de vous faire rigoler, si cela
peut
vous rassurer quant à ma santé mentale.) La question est de savoir si
286
eule une grande vague de l’imagination collective
peut
désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit : voi
287
intenant se constituent ces élites, et cela ne se
peut
que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être,
288
erce leur mépris pour l’instruction publique. Ils
peuvent
dire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et
289
lisme, ce que je propose-là. Et c’est ainsi qu’on
peut
imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en a
290
quel emploi utopique de l’organisation existante
peut
-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage
291
devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne
peut
plus lui donner : des modèles de pensée. Un entraînement de l’esprit,
292
uent des sources d’énergie nouvelle. Le parallèle
peut
être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un geste identique, ex
293
leurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui ne
peuvent
pas séparer une méthode des fins auxquelles on l’applique généralemen
294
ue saveur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne
peut
plus attaquer un fonctionnaire dans son activité publique sans que de
295
de toute destination religieuse particulière. On
peut
faire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la gran
296
a nuit mais plus libre qu’un ange prisonnier dans
ta
tête mais libre comme avant cette naissance aux lents vertiges Quand
297
les mains de l’absence se ferment sur le vide
Tu
pleurerais Mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce ten
298
mme un matin d’été la grâce tendrement dénouée de
ta
vie comme de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… Ail
299
t (avril 1929)aa Quand avec un air fin mais un
ton
convaincu l’on a répété dans une ballade fameuse « Que voulez-vous, j
300
se « Que voulez-vous, je suis bourgeois ! », l’on
peut
se permettre quelques malices, quelques jeux d’esprit ou de méchancet
301
omme réduite à deux dimensions ; la conscience ne
pouvait
y tuer un lyrisme quasi inexistant, mais bien y exciter un esprit cri
302
uffit à vous en donner la sensation : ce que vous
pourrez
voir durant le reste de votre séjour ne fera que confirmer cette prem
303
des sens. « Reste immobile et sache attendre que
ton
cœur se détache de toi comme une lourde pierre. » Le corps, que l’âme
304
bile et sache attendre que ton cœur se détache de
toi
comme une lourde pierre. » Le corps, que l’âme quitte, redevient miné
305
», il se confond avec l’ombre du monde. Et l’âme
peut
enfin « saisir » dans leur réalité les choses dont elle s’est dégagée
306
ore quelques cris brisés : « Ô vieux démon ! — je
te
rappelle — Ou bien envoie — un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais l
307
— Dormez-vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je
pourrais
aussi bien habiter la chambre. Il ne vient pas tant de visiteurs, et
308
trouver malsain ce genre de tentatives : cela ne
peut
que mal finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la phrase l
309
ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je
t’
échappe ô douceur de vivre ! Tout redevient autour de moi insuffisant,
310
ur qu’une telle interprétation voie le jour. Cela
pourrait
donner lieu à de mélancoliques réflexions sur le génie « poétique » f
311
C’est un extrême, un pic trop élevé pour qu’on y
puisse
vivre, c’est l’impossible. Mais justement, la gloire de M. Benda sera
312
! quoi, — vinrent lui dire ses amis, — l’orgueil
t’
aveugle-t-il ? Veux-tu conserver, ô cruel, des ailes qui donnent des r
313
dire ses amis, — l’orgueil t’aveugle-t-il ? Veux-
tu
conserver, ô cruel, des ailes qui donnent des rhumes à ton grand-père
314
rver, ô cruel, des ailes qui donnent des rhumes à
ton
grand-père et sont en scandale aux meilleurs esprits ? Voici que tu t
315
ont en scandale aux meilleurs esprits ? Voici que
tu
t’apprêtes visiblement à t’envoler, laissant des parents inconsolable
316
en scandale aux meilleurs esprits ? Voici que tu
t’
apprêtes visiblement à t’envoler, laissant des parents inconsolables,
317
s esprits ? Voici que tu t’apprêtes visiblement à
t’
envoler, laissant des parents inconsolables, ô sans cœur, ô pervers, ô
318
i gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne
peut
servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproche auquel je co
319
ant pas livré à l’enquête préalable qui seule eût
pu
, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à
320
ettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne
peut
pas aller contre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont
321
croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne
peuvent
me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vert
322
dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne
peuvent
, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des
323
° On a le droit d’aller contre l’époque, et on le
peut
efficacement. 2° rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type
324
ù je traiterai de cet aspect du problème que l’on
peut
appeler la question de droit. Certains, en effet, tirent toute leur f
325
oir si tant de laideurs et d’outrages au bon sens
peuvent
être légitimés par le but final de notre institution-tabou. 1. Je
326
issèrent-ils assez de verdeur d’esprit pour qu’il
pût
se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ressorts d
327
r est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne
pouvions
nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nou
328
envie de le dire ? L’instituteur sous l’uniforme
peut
être défini par son incompréhension méthodique des hommes et son mépr
329
, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi
peut
mener l’enseignement donné par des êtres qui brouillent à ce point le
330
que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle
peut
bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’
331
utes les particularités, toutes les « prises » où
pourrait
s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact direct avec ce
332
. Une autre conséquence du gavage, c’est qu’on ne
peut
laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils appre
333
aît que cela facilite le travail du maître. Il se
peut
. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de
334
s hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien
ta
patrie. » 3.f. La préparation civique Tous les pontifes de l’in
335
le est comprise par les instituteurs — et elle ne
peut
être comprise autrement — est essentiellement négative. Elle consiste
336
ole est autre ; il est même tout contraire. On ne
peut
pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais
337
out de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on
peut
s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là
338
e d’imbéciles ou d’impuissants, qui d’ailleurs ne
peut
être qu’à l’avantage des gens en place, vieille histoire. On m’object
339
ces mêmes de sa liberté. « Instruire en amusant »
peut
être la formule d’une tromperie subtile et plus grave que la brutalit
340
plaire ; un grignotement du système officiel qui
pourrait
bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraîn
341
e l’instruction publique. Je crois aussi qu’on ne
peut
réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’explique pourquoi il
342
t pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut
pouvoir
lire, écrire et compter pour suivre la campagne électorale, voter et
343
ques, voire aux besoins purement sentimentaux qui
peuvent
apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne pe
344
es enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne
peut
pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiqu
345
âme pour amorcer le dégel de ces principes, et ce
peut
être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a pas de révo
346
instruction publique (Ici, le procureur prit un
ton
plus grave). L’école s’est vendue à des intérêts politiques. C’étai
347
cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne
peut
pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger pour le désordre
348
roduction. Le culte des valeurs désintéressées ne
peut
que diminuer le « rendement » quantitatif de ceux qui s’y livrent. Je
349
s’enlise notre civilisation ; et où la Démocratie
peut
se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre
350
our les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne
peut
manquer de s’inventer. Je ne puis m’empêcher de voir une intention pr
351
u passé. Mais la considération de régimes anciens
peut
nous amener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès soci
352
de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne
pouvait
offrir la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de cette similit
353
la ferme intention de vous faire rigoler, si cela
peut
vous rassurer quant à ma santé morale.) La question est de savoir si
354
eule une grande vague de l’imagination collective
peut
désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit : voi
355
aintenant se constituent ces élites et cela ne se
peut
que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être,
356
erce leur mépris pour l’instruction publique. Ils
peuvent
dire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et
357
lisme, ce que je propose-là. Et c’est ainsi qu’on
peut
imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en a
358
quel emploi utopique de l’organisation existante
peut
-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage
359
devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne
peut
plus lui donner : des modèles de pensées. Un entraînement de l’esprit
360
uent des sources d’énergie nouvelle. Le parallèle
peut
être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un geste identique, ex
361
leurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui ne
peuvent
pas séparer une méthode des fins auxquelles on l’applique généralemen
362
ue saveur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne
peut
plus attaquer un fonctionnaire dans ses activités publiques sans que
363
de toute destination religieuse particulière. On
peut
faire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la gran
364
lement funestes, également démesurées, l’homme ne
peut
subsister qu’en tant que son génie parvient à composer les deux péril
365
stration des puissances de nature inhumaine. Nous
pourrons
définir un tel humanisme : l’organe d’équilibre de la civilisation. N
366
e scientifique. Cherchant des lois, la science ne
peut
trouver que des déterminismes. Soumettre l’esprit à ses méthodes, c’e
367
Seul un parti pris constant en faveur de l’esprit
peut
maintenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’humanisme moder
368
rtain qu’il a perdu son ascendant. D’ailleurs son
pouvoir
, s’il en eut, ne s’étendit guère au-delà des limites du monde roman.
369
’homme se propose ont ceci d’insuffisant : qu’ils
peuvent
être atteints. Mais ce qui parfait la stature de l’homme, c’est l’eff
370
dans la poésie, vous lirez Mes Propriétés. Il se
peut
que vous les trouviez médiocrement riantes, au premier coup d’œil, as
371
proses : il y a ici plus qu’une manière et qu’un
ton
, il y a une vision du monde véritablement neuve, dans laquelle l’âme,
372
eût pensé qu’avec un jeu de noirs et de gris l’on
pût
recréer toute la ferveur d’un coucher de soleil. Des formes purifiées
373
s prières à dieux perdus. II Je ne sais pas où
tu
m’entends mais ces hauts murs d’ombre et de vent autour du monde où n
374
recherche d’un corps faible. Je ne sais pas où
tu
m’attends mais je sais comment tu pleurais. Au carrefour des cris per
375
ne sais pas où tu m’attends mais je sais comment
tu
pleurais. Au carrefour des cris perdus j’écoute encore une voix nue q
376
us j’écoute encore une voix nue qui vient de dire
ton
nom même avec l’accent de notre amour et mon visage est immobile tour
377
et mon visage est immobile tourné vers l’ombre où
tu
m’entends. III Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces mots qui v
378
ue les souvenirs s’épousent entre eux pendant que
tes
yeux s’ouvrent n’attends rien d’autre qu’un désert qu’un sol dur aux
379
tends les mains au vent captif délivre un souffle
tes
lèvres battent doucement écoute-les. IV Tends moi la main à trave
380
ds moi la main à travers cette ombre rapide si je
te
joins nous la tiendrons captive écoute les cloches et le scintillemen
381
partir l’air s’entrouvre un feu rose éclôt voici
ton
heure au regard le plus pur je suis à toi dans le triomphe du silence
382
t voici ton heure au regard le plus pur je suis à
toi
dans le triomphe du silence sereine tu es toujours plus sereine infin
383
je suis à toi dans le triomphe du silence sereine
tu
es toujours plus sereine infiniment nue dans la douceur du feu et de
384
ouceur du feu et de la joie. V Oh qui a retiré
tes
mains des miennes quand je te regardais trop profond pour te voir ? M
385
V Oh qui a retiré tes mains des miennes quand je
te
regardais trop profond pour te voir ? Maintenant je suis seul à redes
386
s miennes quand je te regardais trop profond pour
te
voir ? Maintenant je suis seul à redescendre au jour dans l’aube sans
387
a nuit mais plus libre qu’un ange prisonnier dans
ta
tête mais libre comme avant cette naissance aux lents vertiges — quan
388
res les mains de l’absence se ferment sur le vide
tu
pleurerais mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce ten
389
mme un matin d’été la grâce tendrement dénouée de
ta
vie comme de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… p. Ro
390
mbast et Mlle Monnier sont là. Jacques Chenevière
pourrait
très bien être là, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille
391
......................... Allons, allons, puisque
te
voilà bien perdu cette fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où, tu
392
cette fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où,
tu
le sais, la tristesse la plus amère invente encore des mélodies senti
393
mentales, un peu bêtes, un peu trop lentes, comme
tu
les aimes — on n’a pas toujours envie de crâner. L’esplanade d’une pe
394
au concours ce problème, d’ailleurs insoluble : «
Peut
-on discerner avec certitude, après lecture de ses œuvres, si M. Bruns
395
ts que la France ait su rendre inoffensifs. Il se
pourrait
très bien qu’à cette génération ne soit échue qu’une œuvre de critiqu
396
ette impudeur française de supprimer ce qu’ils ne
peuvent
résoudre sur-le-champ. Ils mettent en jeu des systèmes de valeurs plu
397
ste qui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela
peut
vous mener à crever de faim, ce qui ne se porte plus, — voire même à
398
une réalité si touchante et si naturelle qu’on ne
peut
s’y tromper : la grâce de l’enfance anime encore cette imagination, g
399
la qualité du regard qui le perçoit. Dis-moi qui
te
hante… Ainsi, la vulgarité évidente des fantômes décrits par la psych
400
qui, s’exerçant par le moyen d’un organe interne,
puisse
nous donner des connaissances plus complètes que l’expérience commune
401
t le plus inodore des fleuves. Dormir. Sans avoir
pu
retrouver cette mélodie descendue d’un balcon où chantait la Schumann
402
d’un balcon où chantait la Schumann ; sans avoir
pu
retrouver le nom de qui l’on a reconduit à sa villa, vers cinq heures
403
iers si clairs, arbres et jets d’eau ; sans avoir
pu
retrouver, des conversations de ce bal, autre chose que la phrase, l’
404
i de très important… Trois déceptions par jour ne
peuvent
qu’énerver le désir. Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter c
405
ignées, partout où le désordre naturel des choses
pouvait
offrir asile à l’objet inconnu que je chercherai sans doute jusqu’à l
406
ur ; moi, non. Barnabooth savait bien ce qu’il ne
pouvait
perdre, et c’était sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait
407
evenu le jardinier du Rozsadomb… Mais qu’eussè-je
pu
contempler de plus « objectivement » étrange que ce lieu — inquiétant
408
s l’air. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on
peut
croire bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donne
409
ce pays où les courtiers ne donnent pas encore le
ton
. La littérature hongroise n’est guère connue à l’étranger que par que
410
sion des journalistes la ruse hongroise qu’ils ne
peuvent
pas déjouer, car le Hongrois est ingénument rusé, à la façon des pass
411
eux-là difficilement traduisibles — pour que nous
puissions
contempler l’ensemble de l’œuvre de Hölderlin : l’inspirateur de Sche
412
nd poète n’est jamais abandonné par lui-même ; il
peut
au-dessus de lui-même, s’élever aussi loin qu’il le veut. On peut tom
413
e lui-même, s’élever aussi loin qu’il le veut. On
peut
tomber dans la hauteur tout comme dans la profondeur ». Comment ne po
414
st sans doute d’une constitution trop faible pour
pouvoir
longtemps maîtriser l’inspiration, qui peu à peu le « gagne » ; il va
415
uction de tels fragments est illusoire, car on ne
peut
songer à remplacer ces mots-notes par des syllabes de valeur rythmiqu
416
lui du tragique de la pensée. « Insensé, — penses-
tu
de figure en figure — voir l’âme ? — Tu iras dans les flammes. » Quan
417
— penses-tu de figure en figure — voir l’âme ? —
Tu
iras dans les flammes. » Quant aux documents sur la folie de Hölderli
418
éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un tunnel
tu
vois que la veilleuse brûle toujours — et moi, parmi les reflets fuya
419
belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le
pouvoir
de s’enivrer, ils auront toujours raison, mais n’auront que cela, car
420
casses et fades. En Italie… Mais l’amour hongrois
t’
emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalisme et de pass
421
alisme et de passion, et c’est là son miracle. Si
tu
n’as pas le sens de la musique, conserve quelque espoir de t’en tirer
422
le sens de la musique, conserve quelque espoir de
t’
en tirer. Sinon… je t’envierais presque. Celui qui part pour la Hongri
423
conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je
t’
envierais presque. Celui qui part pour la Hongrie sans talisman, s’il
424
qui est caractéristique du Hongrois. — « Comment
peux
-tu vivre si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la
425
est caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-
tu
vivre si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la pr
426
prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien
pouvoir
vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’el
427
ntrons dans une ère égyptienne. Mais que dire des
pouvoirs
de la plaine qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte l
428
dant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique —
tu
vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est une s
429
ui vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où
tu
viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — m
430
désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens,
tu
ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est
431
mirages. On ne sait d’où tu viens, tu ne sais où
tu
vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’est toi
432
peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est
toi
, c’est toi qui l’as caché dans une roulotte sous des chiffons bariolé
433
erdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’est
toi
qui l’as caché dans une roulotte sous des chiffons bariolés et des se
434
objet dont parfois, au comble de la turbulence de
tes
jeux, un violon décrit vite quelque chose, d’une ligne nette, insaisi
435
Tout près d’ici, peut-être, mais invisible. Lève-
toi
, pars, et sans vider ton verre — il n’y a pure ivresse que de l’aband
436
re, mais invisible. Lève-toi, pars, et sans vider
ton
verre — il n’y a pure ivresse que de l’abandon —, car voici qu’à son
437
on tour il s’égare au bras d’une erreur inconnue,
ton
fantôme éternel, ton « Désir désiré ». 16. Les eaux fades du Balat
438
bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel,
ton
« Désir désiré ». 16. Les eaux fades du Balaton Deux jours aprè
439
balaye la nuit déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-
tu
, les mains vides, faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et co
440
les actions précises et courageuses, tout ce qui
t’
appelle là-bas, maintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’amo
441
qui t’appelle là-bas, maintenant, maintenant, où
tu
n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare cam
442
e me rendait compagnon d’une momie bleuâtre, mais
peut
-on se reposer vraiment à cent à l’heure. Par-dessous le store, je voy
443
signifie qu’il vient d’être très malade. Si dans
ta
chambre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir, tu t’éveil
444
e très malade. Si dans ta chambre, en plein jour,
tu
t’endors, et que, vers le soir, tu t’éveilles dans une lueur jaune, n
445
rès malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu
t’
endors, et que, vers le soir, tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne s
446
en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir,
tu
t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit du t
447
plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir, tu
t’
éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit du temp
448
r jaune, ne sachant plus en quel endroit du temps
tu
vis, — c’en est fait, toutes choses ont revêtu cet air inaccoutumé qu
449
es ont revêtu cet air inaccoutumé qui signale que
tu
es parti. Voyager — serait-ce brouiller les horaires ? Le voyage est
450
il faut voyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-
tu
vu que tu n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! La
451
oyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que
tu
n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! La vie est pr
452
vie… (une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne
peut
plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie
453
pensée, qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se
peut
-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma vie a u
454
déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on jamais
pu
« déclarer » d’important ? Je ne sais plus parler en vers et la prose
455
e action purement raisonnable. Ah ! quelle raison
t’
attirait donc ici, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion d’u
456
iose au ciel et sur la terre plus secret que dans
ton
pays. Tu attendais une révélation, non point de cet endroit, ni même
457
el et sur la terre plus secret que dans ton pays.
Tu
attendais une révélation, non point de cet endroit, ni même par lui,
458
i, — mais à cet endroit, en ce temps… Qui sait si
tu
ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelque similitude… O
459
Oh ! bien peu ! Mais qu’est-ce que ce voyage, si
tu
songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans d’
460
es vies, pour approcher de tous côtés un But dont
tu
ne sais rien d’autre que sa fuite : n’est-il pas cet Objet qui n’ait
461
as cet Objet qui n’ait rien de commun avec ce que
tu
sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait mourir dans l
462
serait mourir dans la totalité du monde, effacer
ta
dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de soi-même, et
463
des sentiments indéfinis, à cause de ce pari dont
tu
n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos rêves sont instantanés — que
464
n seul instant — nos rêves sont instantanés — que
tu
es parti ; et maintenant tu joues ce rôle, tu t’intéresses, tu serres
465
ont instantanés — que tu es parti ; et maintenant
tu
joues ce rôle, tu t’intéresses, tu serres des mains, — tu perds les c
466
que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
tu
t’intéresses, tu serres des mains, — tu perds les clefs de tes valise
467
tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle, tu
t’
intéresses, tu serres des mains, — tu perds les clefs de tes valises…
468
et maintenant tu joues ce rôle, tu t’intéresses,
tu
serres des mains, — tu perds les clefs de tes valises… (Cela encore :
469
ce rôle, tu t’intéresses, tu serres des mains, —
tu
perds les clefs de tes valises… (Cela encore : m’arrêter à Vienne à c
470
ses, tu serres des mains, — tu perds les clefs de
tes
valises… (Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause des serrures… Peut
471
ment psychologique et aux inflexions variables du
ton
chaque fois adopté le soin de dégager comme par transparence le jugem
472
g correspondante en profondeur. Il la possède. On
peut
dire de sa critique qu’elle pose le problème de l’homme dans sa total
473
t spécifique des génies qu’elle « approche » : on
pourrait
l’appeler une critique des obstacles. Je veux dire par là que M. Du B
474
r : il compte y découvrir des bas-reliefs dont il
pourrait
tirer un prix considérable. Sur le bateau qui l’amène à pied d’œuvre,
475
te, le livre s’achève par sa mort, sans qu’on ait
pu
distinguer nettement à quels mobiles extérieurs obéissait son action.
476
eusement la révolte d’un être pour qui la mort ne
peut
être qu’une « défaite monstrueuse ». Ainsi les incidents pathétiques
477
de lui trouver un sens dans la mort. L’homme qui
pourrait
se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; arelig
478
utant qu’elle n’invente ou qu’elle ne stylise. On
peut
dire, avec plus de louange d’ailleurs que d’ironie, qu’elle touche à
479
arxiste. Citons quelques phrases qui donneront le
ton
et les thèmes principaux : J’avais vingt ans. Je ne laisserai person
480
au Tonkin. Et non Bouddha13. — La liberté est un
pouvoir
réel et une volonté réelle de vouloir être soi. Ayant ainsi esquissé
481
onnaît ici la thèse marxiste, dont le moins qu’on
puisse
dire est qu’elle sent son xixe siècle. On peut lui faire un grief pl
482
puisse dire est qu’elle sent son xixe siècle. On
peut
lui faire un grief plus grave : elle subordonne toute réforme à une p
483
ielles de la vie humaine. Je crois que l’homme ne
peut
être transformé que spirituellement. Et cette révolution-là a l’avant
484
les » encore plus vagues d’ailleurs que ce qu’ils
peuvent
imaginer de la religion. C’est une forme aiguë de ce que les Anglais
485
lie : un astronome chrétien. Comment un astronome
peut
-il croire à l’Incarnation ou aller à la Messe ? On n’aura d’autre res
486
— et il l’est — aucun bouleversement matériel n’y
pourra
rien, si radical soit-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM.
487
notre ciel simplifié. Et voilà, n’est-ce pas, un
ton
et une ferveur qui rendront vaines beaucoup d’objections, ou qui expl
488
a n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes
peuvent
avoir de commun, ce qu’ils doivent à leur origine ou à leur foi réfor
489
’artistes exposassent pour qu’une réponse valable
pût
être esquissée. Car, avouons-le, du fait même de la nouveauté que rep
490
organisé s’il le faut dans de plus vastes locaux,
pourra
donner accès à un ensemble aussi complet que possible d’artistes nés
491
le d’artistes nés dans le protestantisme. Et l’on
pourra
se demander alors : qu’y a-t-il de spécifiquement protestant chez ces
492
écrire, dès à présent, un art protestant de fait,
peut
-on, par contre, le définir idéalement ? Il nous semble que cela suppo
493
ns équivoque ce qu’est le protestantisme avant de
pouvoir
trancher de ce que doit être un art qui l’exprime. En d’autres termes
494
al d’un artiste protestant, le seul auquel sa foi
puisse
prétendre, ce n’est pas de réaliser un art « protestant » conforme à
495
es comme le bien suprême dont seuls quelques élus
peuvent
se rendre dignes (les brahmanes par exemple, le christianisme primiti
496
ie humaine gardera sa signification. En somme, on
pourrait
résumer la pensée de Keyserling en disant qu’il oppose à l’idéal actu
497
r vivante réalité. Mais tout ceci, à quoi nous ne
pouvons
qu’applaudir, ne saurait être pour nous qu’une « introduction » à l’è
498
ités plus pures que celles de la vie courante, on
peut
dire que les romans « mondains » de Baring ne manquent pas à cette tâ
499
s une fois atteint le moment de sa perfection, ne
peut
plus que se souvenir, c’est-à-dire souffrir, vieillir. L’amour étant
500
’une loi divine et humaine, et c’est ici que l’on
peut
voir sa profonde ressemblance avec les Affinités électives de Goethe.
501
arrière-pensée de jugement moral ne perce dans le
ton
ni dans l’agencement des incidents. Ce n’est pas un auteur qui s’arro
502
e ses personnages, comme le moraliste s’arroge le
pouvoir
de séparer le bien du mal parmi les actions d’autrui qu’il estime con
503
s, grossir les traits, découvrir la thèse. Il eût
pu
s’en dispenser d’ailleurs, car en définitive la conversion de son hér
504
sible qu’elle n’est plus du tout exemplaire et ne
peut
servir ni le catholicisme (le milieu protestant étant nul), ni la foi
505
, le courage de sacrifier son amour. Mais elle ne
peut
survivre à cet acte suprême, à cette grâce. Aussi notre bonheur humai
506
ois la sensation que ma misère est plus que je ne
peux
supporter. La vie humaine me paraît intolérable. — Elle l’est presque
507
les Attaques contre le christianisme officiel ne
peuvent
être comparés qu’aux Provinciales. Kierkegaard est le Pascal du prote
508
ierkegaard fut le dernier grand protestant. On ne
peut
le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Ca
509
mment deviendrai-je chrétien ? Seul un protestant
pouvait
trouver pareille formule. Le héros de la foi, Kierkegaard, « l’Isolé
510
st sa Psychologie de l’Angoisse, à laquelle on ne
peut
trouver d’analogie que chez Dostoïevski. Kierkegaard d’ailleurs ne pe
511
e que chez Dostoïevski. Kierkegaard d’ailleurs ne
peut
être placé qu’à côté du poète russe. Tous deux marchent de pair et au
512
aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. On
peut
déplorer qu’une œuvre de cette envergure ait pénétré d’abord en Franc
513
rl Barth, disciple fervent de Kierkegaard, — nous
pouvons
y attacher la valeur d’un signe. Kierkegaard sera pour beaucoup d’esp
514
ut repose dans la lumière… » Vous avez reconnu ce
ton
souverain. Pour la première fois, le ton des hauteurs, le ton de celu
515
connu ce ton souverain. Pour la première fois, le
ton
des hauteurs, le ton de celui qui les a conquises, physiquement aussi
516
n. Pour la première fois, le ton des hauteurs, le
ton
de celui qui les a conquises, physiquement aussi. Toute l’œuvre de Ni
517
rapport avec la nôtre. Les atomes que nous sommes
peuvent
trouver sur ses flancs l’occasion d’une lutte… elle ignorera toujours
518
is Nietzsche un style alpestre dans la pensée. Ne
pourrait
-il pas informer d’autres pensées que les malédictions de Zarathoustra
519
r véritablement quelques valeurs nouvelles, il se
peut
que certains se tournent vers ces derniers symboles physiques de la s
520
ces deux volumes, témoignent que l’amour chrétien
peut
encore aujourd’hui pénétrer un monde revendiqué par le communisme, co
521
même sentimentale), et avec sa foi chrétienne. Il
peut
livrer sans crainte le secret d’une telle action ; sans crainte et sa
522
sa simplicité, il parvient à être si émouvant. On
peut
dire que dans ces deux gros volumes si nourris, il n’y a pas deux lig
523
active et mettre à l’épreuve son grand idéal. Que
pouvait
-il y avoir de plus noble que de partager la vie quotidienne des gens
524
tendait une voix intérieure qui lui disait : « Si
tu
te mêles de ces affaires, tu ne seras toi-même, à la fin, pas bien él
525
dait une voix intérieure qui lui disait : « Si tu
te
mêles de ces affaires, tu ne seras toi-même, à la fin, pas bien éloig
526
ui lui disait : « Si tu te mêles de ces affaires,
tu
ne seras toi-même, à la fin, pas bien éloigné du vulgaire. » Mais au
527
iichi à leur suite entourèrent le cercueil, il ne
put
retenir ses larmes. Tandis qu’il marchait en silence à la suite de la
528
étique, sobre et directe plus que tout ce qu’on a
pu
lire de plus vécu sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiich
529
les expressions sentimentales ou rassurantes qui
pourraient
dépasser une action immédiate ou voiler sa difficulté. Les rares allu
530
attitude politique. Aux yeux d’un incroyant, ceci
peut
sembler vague. Mais le sens chrétien primitif n’est-il pas, avant tou