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soluble cette « vieillerie poétique » qui, avoue
Rimbaud
, entre encore pour une grande part dans l’« alchimie du verbe » ; et
2
de confondu avec le poétique, ou ces disciples de
Rimbaud
, ou enfin ces littérateurs antilittéraires, ces « Messieurs les Nymph
3
André Rolland de Renéville,
Rimbaud
le voyant (août 1929)ba À lire ce petit livre et le parallèle qu’i
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naient les upanishads et la tentative poétique de
Rimbaud
, l’on s’étonne qu’il ait fallu plus d’un demi-siècle pour qu’une tell
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que défend l’auteur de cet essai — la voyance de
Rimbaud
— est une de ces évidences qu’il est bon de proposer à la réflexion d
6
ar cet enthousiasme sacré que requiert l’œuvre de
Rimbaud
. Regrettons seulement qu’il n’élargisse pas plus une question aussi c
7
d ? Si Claudel s’est montré partial en faisant de
Rimbaud
, « mystique à l’état sauvage », un catholique qui s’ignore, il n’est
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n’est pas plus admissible d’inférer du mépris de
Rimbaud
pour le catholicisme à son mépris pour la révélation évangélique. Je
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utres, que Lautréamont ne va pas à la cheville de
Rimbaud
. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et
10
Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que
Rimbaud
est aux prises, et il n’a cure de cette littérature que Ducasse s’épu
11
un certain style. — Ainsi pensèrent un Pascal, un
Rimbaud
, véritable honneur de la langue française. Ainsi, un Nietzsche, qui l
12
. Contemporaines d’un Nietzsche, d’un Ibsen, d’un
Rimbaud
, d’un Sorel ! Mais l’histoire est faite de telles compensations. 3.
13
omination des mystères. Ainsi se réclament-ils de
Rimbaud
. Peut-être la confrontation du Sage et du Fou — d’un fou qui reste no
14
te et plus efficace des puissances goethéennes. ⁂
Rimbaud
enfant écrit des poèmes « magiques » puis renonce à la magie, et se t
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tre justement qu’ils s’opposent le plus. Pourtant
Rimbaud
ne fut jamais un écrivain, ni ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fu
16
eille assimilation eût exaspéré Goethe autant que
Rimbaud
, mais, croyons-nous, dans leur habitus individuel bien plus que dans
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ndeur de Goethe est d’avoir su vieillir, celle de
Rimbaud
de s’y être refusé. Transportez la dialectique faustienne dans la vie
18
rait d’une vision qui transcende la vie médiocre.
Rimbaud
s’y lance avec l’emportement d’une révolte qui traduit d’abord un exc
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outissant au renoncement et à l’action. Le second
Rimbaud
est vraiment le même que le premier, dans une phase plus « réalisée »
20
péché, arrache-le et jette-le loin de toi ». Mais
Rimbaud
est d’une autre trempe : il a déjà prouvé en écrivant les Illuminatio
21
rce de pureté dans la réalisation de leur destin.
Rimbaud
est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a vécu tragiquement l
22
ans une crise lucide, au sein d’un vertige total.
Rimbaud
choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la chute soudaine
23
rme dans le cours de la magie chez Goethe et chez
Rimbaud
, et d’autre part le contraste absolu des rythmes, vont se traduire da
24
é. Que cette discipline libératrice comporte pour
Rimbaud
le silence, alors qu’elle propose à Goethe, comme un exercice de choi
25
i le tait et l’exprime à la fois. Le « faire » de
Rimbaud
ne peut être la littérature, puisque écrire signifie pour lui révéler
26
’une telle rupture. Elles sont le champ même15 où
Rimbaud
se livre à l’expérience spirituelle, où il se livre tout entier. Et c
27
t » qui permettrait de placer Goethe au-dessus de
Rimbaud
. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur h
28
u-dessus de Rimbaud. C’est la pureté démesurée de
Rimbaud
qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les
29
olte. Notre premier mouvement nous porterait vers
Rimbaud
, nous détournant de Goethe. Mais prenons garde de tomber dans un conf
30
endide. (Qui me guérira de la honte de n’être pas
Rimbaud
?) Plus que jamais, il faudrait s’appliquer à distinguer dans ce vert
31
x, pour qui sait l’entendre, que l’imprécation de
Rimbaud
: et tous deux nous contraignent aux tâches immédiates, c’est-à-dire
32
l est aussi dur que la bataille d’hommes », écrit
Rimbaud
. Mais le bourgeois qui ne s’en doute guère confond la violence avec l
33
ncarner parmi nous. L’Esprit est autorité, disait
Rimbaud
. Ou il n’est rien. 16. Littré donne : « Individu. 1° Tout corps con
34
ncarner parmi nous. L’Esprit est autorité, disait
Rimbaud
. Ou il n’est rien. 11. Littré donne « Individu : 1° Tout corps cons
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tre dans les profondeurs de la Saison en enfer de
Rimbaud
: « Sur les routes, par les nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sa
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éorie des correspondances chez Baudelaire et chez
Rimbaud
, pour se perdre dans l’esthétisme décadent des symbolistes. Je suis b
37
28. Une saison en enfer. (Mauvais sang). C’est
Rimbaud
qui souligne les derniers mots. 29. Soliloques de saint Augustin, c
38
viennent des luttes spirituelles, dans le sens où
Rimbaud
a dit : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’homm
39
Échos (janvier 1936)q Et
Rimbaud
? Nul n’ignore qu’une revue « de jeunes » doit parler de Rimbaud e
40
’ignore qu’une revue « de jeunes » doit parler de
Rimbaud
et du surréalisme. Tout le reste est charabia. L’ON, par exemple, qui
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le déplore. De son temps, les jeunes parlaient de
Rimbaud
et allaient au Vieux-Colombier. Faire de la politique, c’était porter
42
out de même certaines choses qui ne changent pas.
Rimbaud
sera toujours jeune, même si M. Brasillach en parle. Il y aura toujou
43
s des chroniqueurs qui auront besoin de parler de
Rimbaud
pour faire jeune. Il y aura toujours des conservateurs qui trouveront
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ôt nigaud. Mais puisqu’on nous invite à parler de
Rimbaud
, saisissons l’occasion pour dénoncer sa participation à l’un des plus
45
nce des Éthiopiens. L’on se souvient en effet que
Rimbaud
vendit des fusils au négus, — et cela en temps de paix, comble d’hypo
46
t moderne. À preuve Balzac, Stendhal, Baudelaire,
Rimbaud
, Dostoïevski, Nietzsche, Rilke, Hamsun. Quant à Victor Hugo et à Tols
47
s Goethe et certains romantiques allemands ; puis
Rimbaud
qui voulait « posséder la vérité dans une âme et un corps ». Aujourd’
48
facilité. 50. L’allemand dit Ernüchterung. 51.
Rimbaud
, cité par Ramuz dans Six Cahiers. r. « Vues sur C. F. Ramuz », Espri
49
qui « étreignent la réalité rugueuse », comme dit
Rimbaud
, ceux qui œuvrent ; et ceux qui ouvrent. L’esprit n’est vrai que lors
50
erkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski,
Rimbaud
et Nietzsche… Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce sièc
51
e leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un
Rimbaud
parce qu’il n’est le fils de personne, et le père de mauvais garçons6
52
e, Nietzsche au nom du petit Liré, d’un troisième
Rimbaud
, parce qu’il a renoncé trop tôt. Nul non plus ne s’étonne qu’on puiss
53
— contemporaines d’un Nietzsche, d’un Ibsen, d’un
Rimbaud
, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa survie, est faite de telle
54
la culture. » 68. Lanson accorde trois lignes à
Rimbaud
dans une note de son manuel, au nom de sa méthode et en toute imparti
55
ain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ;
Rimbaud
enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse »… « Et a
56
« Posséder la vérité dans une âme et un corps. » (
Rimbaud
.) On oublie trop souvent aujourd’hui que c’est la volonté d’incarnati
57
qui « étreignent la réalité rugueuse », comme dit
Rimbaud
; ceux qui œuvrent ; et ceux qui ouvrent. L’esprit n’est vrai que lor
58
erkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski,
Rimbaud
et Nietzsche… Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce sièc
59
e leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un
Rimbaud
parce qu’il n’est le fils de personne, et le père de mauvais garçons7
60
e, Nietzsche au nom du petit Liré, d’un troisième
Rimbaud
, parce qu’il a renoncé trop tôt. Nul non plus ne s’étonne qu’on puiss
61
— contemporaines d’un Nietzsche, d’un Ibsen, d’un
Rimbaud
, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa survie, est faite de telle
62
la culture. » 70. Lanson accorde trois lignes à
Rimbaud
dans une note de son manuel, au nom de sa méthode et en toute imparti
63
ain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ;
Rimbaud
enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse »… « Et a
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« Posséder la vérité dans une âme et un corps. » (
Rimbaud
.) On oublie trop souvent aujourd’hui que c’est la volonté d’incarnati
65
e. Nous sommes heureux de lire enfin un manuel où
Rimbaud
, Sénancour et Stendhal trouvent leur place. Mais que dire de l’absenc
66
vre heureux ? « Changer la vie », criait l’enfant
Rimbaud
! Et les intellectuels de gauche reprennent aujourd’hui cette devise,
67
rdin de Saint-Pierre par Laclos, et Lamartine par
Rimbaud
. Un tel « signe » n’est pas négligeable : la vieille droite s’est tou
68
nérations). Une droite qui abandonne Boileau pour
Rimbaud
, c’est un parti nouveau. Pourquoi faut-il qu’elle conclue une enquête
69
viennent des luttes spirituelles, dans le sens où
Rimbaud
a dit : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’homm
70
la « vraie vie » qui est « ailleurs », comme dit
Rimbaud
. Vie d’expansion indéfinie dans l’univers ou la divinité. Vie d’innoc
71
mais la Nuit ! La « vraie vie est ailleurs », dit
Rimbaud
. Elle n’est qu’un des noms de la Mort, le seul nom par lequel nous os
72
mais la Nuit ! La « vraie vie est ailleurs », dit
Rimbaud
. Elle n’est qu’un des noms de la Mort, le seul nom par lequel nous os
73
mais la Nuit ! La « vraie vie est absente », dit
Rimbaud
. Elle n’est qu’un des noms de la Mort, le seul nom par lequel nous os
74
rvir de modèle aux races futures ! (On dirait que
Rimbaud
a lu cela…) Je ne prends pas à mon compte ces « explications » parfoi
75
pistolet Je me crois en Enfer, donc j’y suis.
Rimbaud
. Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On fait de ces bêtises, par
76
pistolet Je me crois en Enfer, donc j’y suis.
Rimbaud
Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On fait de ces bêtises, par
77
pistolet Je me crois en Enfer, donc j’y suis.
Rimbaud
. Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On fait de ces bêtises, par
78
orel. Au contraire, un Pascal, un Kierkegaard, un
Rimbaud
agissent bien moins par la vertu de leurs conclusions que par celle d
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omination des mystères. Ainsi se réclament-ils de
Rimbaud
. Peut-être la confrontation du Sage et du Fou permettra-t-elle, par l
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lus efficace des vraies puissances goethéennes. ⁂
Rimbaud
enfant écrit des poèmes « magiques » — puis renonce à la magie, et se
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chose écrite qu’ils s’opposent le plus. Pourtant
Rimbaud
ne fut jamais un écrivain, ne se soucia jamais de l’être. Et Goethe n
82
ndeur de Goethe est d’avoir su vieillir, celle de
Rimbaud
de s’y être refusé. Transportez la dialectique faustienne dans la vi
83
rait d’une vision qui transcende la vie médiocre.
Rimbaud
s’y lance avec l’emportement d’une révolte qui traduit d’abord un exc
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outissant au renoncement et à l’action. Le second
Rimbaud
est vraiment le même que le premier, dans une phase plus « réalisée »
85
péché, arrache-le et jette-le loin de toi ». Mais
Rimbaud
est d’une autre trempe : il a déjà prouvé en écrivant les Illuminatio
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rce de pureté dans la réalisation de leur destin.
Rimbaud
est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a vécu tragiquement l
87
ans une crise lucide, au sein d’un vertige total.
Rimbaud
choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la chute soudaine
88
rme dans le cours de la magie chez Goethe et chez
Rimbaud
, et d’autre part le contraste des rythmes, vont se traduire dans la s
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d’isoler ces deux composantes dans l’aventure de
Rimbaud
. Mais chez Goethe, c’est la longueur du temps qui les dénoncera. Et c
90
é. Que cette discipline libératrice comporte pour
Rimbaud
l’abandon de la poésie, alors qu’elle propose à Goethe, comme un exer
91
, qui le tait et l’exprime à la fois. Le faire de
Rimbaud
ne peut être la littérature, puisque écrire signifiait pour lui révél
92
’une telle rupture. Elles sont le champ même13 où
Rimbaud
se livre à l’expérience spirituelle, où il se livre tout entier. C’es
93
qui permettrait de placer Goethe « au-dessus » de
Rimbaud
. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur h
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dessus » de Rimbaud. C’est la pureté démesurée de
Rimbaud
qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les
95
révolte. Notre premier mouvement nous porte vers
Rimbaud
, nous détourne de Goethe. Mais prenons garde de tomber dans un confor
96
x, pour qui sait l’entendre, que l’imprécation de
Rimbaud
; et tous deux nous contraignent aux tâches immédiates, c’est-à-dire
97
éalité. « Il faut être absolument moderne. » 2.
Rimbaud
a-t-il lu Goethe ? En mai 1873, il écrivit de Roche à son ami E. Dela
99
à la « vraie vie » qui est « ailleurs » comme dit
Rimbaud
. Vie d’expansion indéfinie dans l’Univers ou la divinité. Vie d’innoc
100
re, plus quelques âmes de climat dur, de Pascal à
Rimbaud
, de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’en
101
re, plus quelques âmes de climat dur, de Pascal à
Rimbaud
, de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’en
102
ne me voulais rien d’autre. Je plaçais Pascal et
Rimbaud
mais aussi Hölderlin et Novalis à l’ascendant de mon horoscope idéal,
103
révolte. Notre premier mouvement nous porte pers
Rimbaud
, nous détourne de Goethe. Mais prenons garde de tomber dans un confor
104
x, pour qui sait l’entendre, que l’imprécation de
Rimbaud
; et tous deux nous contraignent aux tâches immédiates, c’est-à-dire
105
viennent des luttes spirituelles, dans le sens où
Rimbaud
a dit : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’homm
106
re, plus quelques âmes de climat dur, de Pascal à
Rimbaud
, de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’en
107
nçais. (« Trouver le lieu et la formule », disait
Rimbaud
.) Elle ne se décante pas, reste immergée dans le symbolisme ambigu de
108
lon l’expression que Claudel appliquait au cas de
Rimbaud
— vit simplement sur les reflets épars du dogme et de la liturgie dan
109
lon l’expression que Claudel appliquait au cas de
Rimbaud
— vit simplement sur les reliefs épars du dogme et de la liturgie dan
110
os élites créatrices sont celles de Nietzsche, de
Rimbaud
, de Kierkegaard et de Dostoïevski. Il est remarquable que ce siècle n
111
selon l’expression que Claudel appliquait au cas
Rimbaud
— vit simplement sur les reflets épars du dogme et de la liturgie dan
112
s spirituelles sont la « vraie vie » dont parlait
Rimbaud
, trois fois cité en épigraphe à ces essais, avec une efficacité extra
113
u spirituel. « L’amour est à réinventer », disait
Rimbaud
. Cette espèce-là de révolution psychique n’a qu’un précédent dans l’h
114
la vérité « dans une âme et un corps », comme dit
Rimbaud
. L’excitation de la nouveauté, il la trouve dans le drame renouvelé d
115
u spirituel. « L’amour est à réinventer », disait
Rimbaud
. Cette espèce-là de révolution psychique n’a qu’un précédent dans l’h
116
« la vérité dans une âme et un corps » comme dit
Rimbaud
. L’excitation de la nouveauté, il la trouve dans le drame renouvelé d
117
vre heureux ? « Changer la vie », criait l’enfant
Rimbaud
! Et les intellectuels de gauche reprennent aujourd’hui cette devise,
118
os élites créatrices sont celles de Nietzsche, de
Rimbaud
, de Kierkegaard et de Dostoïevski. Il est remarquable que ce siècle n
119
d’Eschyle à Dante, de Hölderlin à Nietzsche et à
Rimbaud
, mais c’est aussi toute l’imagination de la « vraie vie », de Thomas
120
ransparent glacier des vols qui n’ont pas fui »).
Rimbaud
, ses moments forts sont au futur prochain (« Et à l’aurore… nous entr
121
aissent vraiment grands : Kierkegaard, Nietzsche,
Rimbaud
, Dostoïevski. Quant à la philosophie, de Bergson aux divers existenti
122
d’Eschyle à Dante, de Hölderlin à Nietzsche et à
Rimbaud
, mais c’est aussi toute l’imagination de la « vraie vie », de Thomas
123
S’il se trouve que « je est un autre », comme dit
Rimbaud
, on a là le modèle de toute aliénation. Mais s’il n’y a pas de je, qu
124
ue de Carmen contre les pangermanistes et Wagner.
Rimbaud
ne veut rien devoir à la France, souhaite que son Ardenne natale soit
125
sont plus anciens et n’ont pas changé, Pascal et
Rimbaud
, pôles contraires d’une opposition violente qu’il me fallait vivre et
126
eut dire que Victor Hugo, Baudelaire, Verlaine et
Rimbaud
furent catholiques. Tous les surréalistes furent anarchistes, encore
127
aissent vraiment grands : Kierkegaard, Nietzsche,
Rimbaud
, Dostoïevski, auxquels on peut ajouter Hölderlin, Baudelaire et Leopa
128
he ; oscillant entre les extrêmes de Pascal et de
Rimbaud
, tout me portait à déboucher sur une action, fût-elle spirituelle d’a
129
ain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ;
Rimbaud
enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse »… « Et a
130
eau. « La musique savante manque à notre désir » (
Rimbaud
). Mais l’opéra, impatiemment interrogé par la jeunesse, lui dira-t-il
131
res, mais il y a aussi des auteurs français comme
Rimbaud
, Claudel, Gide et même notre Ramuz… Tout auteur vit sur un certain no
132
alors, j’étais influencé par les symbolistes, et
Rimbaud
surtout me fascinait, avant que je ne découvre les surréalistes. Mon
133
ethe mais aussi Hölderlin. Kierkegaard mais aussi
Rimbaud
. Puis : Valéry, Rilke, Léon-Paul Fargue, Claudel, T. S. Eliot et Sain
134
as. Dès l’âge de 15 ans, je pense, j’ai découvert
Rimbaud
, qui était pour ma génération notre ange révolté, mais aussi Pascal,
135
e publier, et qui réunit des essais sur Goethe et
Rimbaud
, Kierkegaard, Luther, Claudel, Ramuz et les romantiques allemands. De
136
mme Kierkegaard, Nietzsche, Proudhon, Baudelaire,
Rimbaud
, qui sentent monter autour d’eux cet énorme mouvement de mise en ordr