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s perdre sa chair, c’est mourir, et cet infortuné
Schlemihl
n’était tout de même pas mort d’avoir perdu son ombre… Il était même
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ue l’on connaît, comme Adam et Ève l’innocence ?)
Schlemihl
est donc le type classique de l’homme qui perd le contact social. L’o
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La moindre épreuve trahit cette fêlure : on aime
Schlemihl
pour tout ce qu’il a, qui n’est pas lui. Ce sont les femmes, bien ent
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ersitaire-érudite)… Nul doute n’est plus permis :
Schlemihl
est schizoïde. Chamisso, heureusement pour lui, n’en savait rien. Il
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dans sa vie sexuelle »37. Nous venons de voir que
Schlemihl
est le type même de l’inadapté, — celui qui ne peut « trouver sa plac
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ue Chamisso s’est sauvé de lui-même : s’il a fait
Schlemihl
comme on sait, en grande partie à son image, il en diffère toutefois
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ont la nouveauté reste entière. Et j’y songe : ce
Schlemihl
éternel, ce symbole en bottes de sept lieues qui traverse encore notr
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. » Ici donc, pas de fixation morbide, comme dans
Schlemihl
. Aussi bien, le diable n’est-il pas dans l’affaire, cette fois-ci. 3