1
on. Un jour, beaucoup plus tard, après la guerre,
Silone
m’a dit : « Comment se fait-il ? Vous n’avez jamais été communiste ni
2
tances de l’automne 1932 réponde à la question de
Silone
. Ce qui nous réunit, c’est une angoisse commune devant l’aliénation c
3
des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens
Silone
et Carlo Levi. C’est aussi tous ceux qui n’ont jamais été les héros d
4
des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens
Silone
et Carlo Levi. C’est aussi tous ceux qui n’ont jamais été les héros d
5
tendu des hommes comme le grand romancier italien
Silone
, ou comme Arthur Koestler, ou comme David Rousset, proclamer les droi
6
par le parti qui avait confisqué leur patrie (de
Silone
à Koestler, en passant par les Allemands, les Espagnols, les Russes e
7
de Unamuno : Le Sentiment tragique de la vie. 72.
Silone
: Le Pain et le vin. 73. Dostoïevski : L’Idiot. 74. — Les Frères Kara
8
s noms. Visait-il donc Koestler, ou Souvarine, ou
Silone
, Spender, ou Milosz, ou Aron ? Non, bien sûr, vous n’y pensez pas. Le
9
d’ouvrages de caractère « idéologique », ceux de
Silone
et de Spender par exemple. (Literaturnaya Gazeta, novembre 1959). Or
10
u’on traduise de vrais communistes ! En revanche,
Silone
et Spender doivent être bannis du dialogue et ce n’est pas, bien au c
11
ard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz, Malraux ou
Silone
, ou encore comme Becket, Ionesco et Cioran, c’est-à-dire par le style
12
fois Hans Oprecht. Avant la guerre à Zurich, avec
Silone
? Peut-être bien, puisque la Büchergilde Gutenberg venait d’éditer mo
13
aard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz, Breton ou
Silone
, ou encore comme Becket, Ionesco et Cioran, c’est-à-dire par le style
14
, de la fraternité et de l’honneur d’être homme :
Silone
, Koestler, Malraux, Soljenitsyne, dans la descendance du plus grand d
15
s ; et dans le reste de l’Europe, Unamuno, Croce,
Silone
, Pirandello, Hamsun, Selma Lagerlöf, Cavafy, Kazantzákis… Le siècle n