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es d’un Nietzsche, d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un
Sorel
! Mais l’histoire est faite de telles compensations. 3. Des position
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iavel ou Rousseau, Robespierre ou Proudhon, Marx,
Sorel
ou Maurras, voire Guesde et Jaurès. Leurs doctrines sont passées dans
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iavel ou Rousseau, Robespierre ou Proudhon, Marx,
Sorel
ou Maurras, voire Guesde et Jaurès. Leurs doctrines sont passées dans
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ement on livre celles-ci à l’empire des intérêts.
Sorel
a bien montré ce jeu dans ses Illusions du progrès : le maximum d’hyp
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res de l’esprit » : chez un révolutionnaire comme
Sorel
ou chez un thérapeute comme C. G. Jung35. Des remarques identiques pe
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me moderne, mais encore le premier essai — depuis
Sorel
— qui pose avec franchise le problème de la culture parmi nous, on co
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parable à celle des Réflexions sur la violence de
Sorel
. Ce n’est point par hasard que le nom de Sorel hante le lecteur de M.
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de Sorel. Ce n’est point par hasard que le nom de
Sorel
hante le lecteur de M. de Man. Le rapprochement, l’opposition de ces
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onsommateurs de la culture », termes analysés par
Sorel
(voir ses récents Propos) avec une vigueur et une autorité qui les ma
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, anarchisant et d’inspiration nietzschéenne chez
Sorel
, est devenu chez de Man technique, organique, et d’inspiration nettem
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un intellectuel détaché — ce qu’était malgré tout
Sorel
, que ses propos sur la violence n’ont jamais conduit à l’action. Nous
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logie les ouvrages de Marx, non moins que ceux de
Sorel
. Jusqu’au lendemain de la guerre, il était difficile de mettre en dou
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puissance en marche. Pour reprendre les termes de
Sorel
, disons qu’on en est arrivé à considérer la culture comme un produit
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sur leur temps, — qu’il suffise de citer Marx et
Sorel
— restera le premier témoignage important de notre prise de conscienc
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ombattit la dialectique déterministe, ni celui de
Sorel
dont la théorie de la violence est irrationaliste. Quant à Lénine, il
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puissance en marche. Pour reprendre les termes de
Sorel
, disons qu’on en est arrivé à considérer la culture comme un produit
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sur leur temps, — qu’il suffise de citer Marx et
Sorel
— restera le premier témoignage important de notre prise de conscienc
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ombattit la dialectique déterministe, ni celui de
Sorel
, dont la théorie de la violence est irrationaliste. Quant à Lénine, i
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rupture, en un mot de violence (voir à cet égard
Sorel
). Il n’y a pas d’évolution créatrice sans révolution. L’acte sera don
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t essentiellement celle de Barrès, de Maurras, de
Sorel
, de Péguy, de Claudel, de Rolland, de Bergson, qui tous, bien qu’« he
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ique, expliquer les doctrines d’un Barrès ou d’un
Sorel
, — qu’au surplus nous renions en bonne partie. Ce pataquès donne la m
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’esprit. À peine l’a-t-on fini qu’on se jette sur
Sorel
, sur Madelin et sur Aubry, pour leur arracher des aveux à l’appui de
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de Marivaux naît des comédies de Marivaux, non de
Sorel
; et Zola naît de la décomposition du romantisme, au moins autant, si
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de Marivaux naît des comédies de Marivaux, non de
Sorel
; et Zola naît de la décomposition du romantisme, au moins autant, si
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de Marivaux naît des comédies de Marivaux, non de
Sorel
; et Zola naît de la décomposition du romantisme, au moins autant, si
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leur style, indifférent. Tels sont Hegel, Marx ou
Sorel
. Au contraire, un Pascal, un Kierkegaard, un Rimbaud agissent bien mo
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tout autre, point de vue, par et dans l’œuvre de
Sorel
et de Lénine. 76. Cette attitude est assez goethéenne. Un sens puiss
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ébut du xxe siècle — les Illusions du progrès de
Sorel
datent de 1905 — on observe une dissociation de ces notions : le Prog
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ar Marx ou Maurras, Mazzini, H. S. Chamberlain ou
Sorel
. Je lis dans une revue réputée conformiste la phrase suivante : « Le
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mplement modulée sur nos perspectives prochaines.
Sorel
, Bergson, Spengler, Valéry et Toynbee et plusieurs centaines d’autres
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bons esprits. On ne cesse de nous répéter depuis
Sorel
et Spengler que l’Occident va vers une décadence inévitable, et que l
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ondiale, les dictatures prévues par Burckhardt et
Sorel
s’instaurent en Russie, en Turquie, en Italie et en Allemagne. Les na
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déal européen, de Ranke à Renan et de Nietzsche à
Sorel
aboutiront à une série de prophéties uniformément pessimistes, quant
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’aucun de ses compatriotes au début de ce siècle,
Sorel
n’a parlé de l’Europe que sur le ton d’un sombre dépit prophétique. V
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! IV. Liquidation de l’Europe des nations
Sorel
, qui parlait en 1908 de « cette Europe qui est la terre-type du malhe
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rnant à grommeler : « L’Europe, ce cimetière… » ;
Sorel
qui marque le passage entre un Marx et un Nietzsche, ses maîtres au x
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déal européen, de Ranke à Renan et de Nietzsche à
Sorel
, aboutiront à une série de prophéties uniformément pessimistes, quant
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urait-il pas dit : « Ce que je suis, je le dois à
Sorel
. » ?) Pourtant Sorel ne voulait être qu’un « théoricien désintéressé
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Ce que je suis, je le dois à Sorel. » ?) Pourtant
Sorel
ne voulait être qu’un « théoricien désintéressé ». Plus européen, san
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es Français et les Allemands chanteront bientôt.
Sorel
, désespérant de « cette Europe qui est la terre-type du malheur de l’
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défaitisme européen, de Spengler à Toynbee et de
Sorel
à Sartre, semble avoir persuadé nos élites comme nos masses que l’Eur
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défaitisme européen, de Spengler à Toynbee et de
Sorel
à Sartre51, semble avoir persuadé nos élites comme nos masses que l’E
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ondiale, les dictatures prévues par Burckhardt et
Sorel
s’instaurent en Russie, en Turquie, en Italie et en Allemagne, puis e
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ondiale, les dictatures prévues par Burckhardt et
Sorel
s’instaurent en Russie, en Turquie, en Italie et en Allemagne, puis e
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qu’un Tocqueville, un Proudhon, un Burckhardt, un
Sorel
multiplient tout au long du xixe siècle, et que je n’ai cessé de ris
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Spengler, Thomas Mann et Keyserling ; français de
Sorel
, Valéry, Gide, Jules Romains et Romain Rolland ; anglais d’Hilaire Be
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Spengler, Thomas Mann et Keyserling ; français de
Sorel
, Valéry, Gide, Jules Romains et Romain Rolland ; anglais d’Hilaire Be