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-guerre, illustrées par les livres monumentaux de
Spengler
(Le Déclin de l’Occident) et du comte Keyserling. Il faut reconnaître
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e : elle s’est vérifiée en Allemagne, à propos de
Spengler
par exemple, dont on sait l’influence qu’il exerça sur les prodromes
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uveau et Ruskin, C. G. Yung et Caillaux, Husserl,
Spengler
et M. Tailledet, etc., etc. À tous ces messieurs et dames, on oppose
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i sont postérieurs d’une trentaine d’années ; que
Spengler
n’est pas un admirateur de l’Orient, mais le contraire (p. 153) ; que
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les moins créateurs au sens absolu de ce mot : un
Spengler
, un Huxley, un Joyce, un Proust, un Gide et d’une manière générale, t
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uidation ressemble à un plan quinquennal. Quant à
Spengler
, il prophétise, mais le dos tourné à l’avenir : il ne sait que décrir
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les moins créateurs au sens absolu de ce mot : un
Spengler
, un Huxley, un Joyce, un Proust, un Gide et d’une manière générale, t
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avant la guerre par des penseurs aussi divers que
Spengler
, Valéry et Huizinga, se soit généralement substituée dans nos esprits
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avant la guerre par des penseurs aussi divers que
Spengler
, Valéry et Huizinga, se soit généralement substituée dans nos esprits
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jamais rien inventé32. Finalement, de Nietzsche à
Spengler
, en passant par Scheler et Schubert, on nous a représenté une espèce
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jamais rien inventé68. Finalement, de Nietzsche à
Spengler
, en passant par Scheler et Schubart, on nous a représenté une espèce
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88. Est-il besoin de rappeler ici les œuvres de
Spengler
et de Toynbee, qui ont tant fait pour accréditer l’idée d’une décaden
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ais il excluait Francfort, Copenhague, Amsterdam.
Spengler
tient que l’Europe débute avec le Saint-Empire romain germanique, mai
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ais il excluait Francfort, Copenhague, Amsterdam.
Spengler
tient que l’Europe débute avec le Saint-Empire romain germanique, mai
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de la qualité. Alors les prophéties lugubres d’un
Spengler
, ou les spéculations fascinantes d’un Toynbee, inspirées par l’idée m
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sur nos perspectives prochaines. Sorel, Bergson,
Spengler
, Valéry et Toynbee et plusieurs centaines d’autres à leur suite nous
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rits. On ne cesse de nous répéter depuis Sorel et
Spengler
que l’Occident va vers une décadence inévitable, et que la vulgarisat
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. De Montesquieu et de Gibbon au xviiie , jusqu’à
Spengler
et à Toynbee dans notre siècle, en passant par les philosophes du rom
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ices aux étudiants de la réalité européenne qu’un
Spengler
, un Toynbee, un Keyserling, voire un Ortega y Gasset. C’est un instru
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llemands — Hegel, Nietzsche, Meinecke, Max Weber,
Spengler
, Dilthey et Jaspers — mais aussi à Auguste Comte, à Toynbee, et à sai
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gée, — la nôtre aussi. Aux débuts du xxe siècle,
Spengler
va plus loin ; il est convaincu que toute culture est un organisme, e
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mps. Les prophètes de la décadence de l’Occident,
Spengler
, Valéry et Toynbee, se fondaient sur le précédent de civilisations an
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oire des civilisations. Mais à la différence d’un
Spengler
ou d’un Toynbee, Gibbon, comme les Schlegel, Hegel et Comte, qui écri
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ands systèmes « weltgeschichtlich » de Schlegel à
Spengler
en passant par Hegel : Est-ce le Nord ou le Sud, le Levant ou le Cou
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olution de l’histoire. Le premier d’entre eux fut
Spengler
. Il est remarquable que le titre du grand ouvrage d’Oswald Spengler (
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ne surent pas enregistrer. C’est à ce titre que
Spengler
doit le plus clair de sa célébrité, dans un public immense qui souven
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ense qui souvent ne l’a pas lu, mais qui sait que
Spengler
est célèbre et qu’il prévoit notre déclin. Qu’en est-il, en réalité,
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plus tôt qu’il ne le pensait, et c’est fini. Mais
Spengler
reste un des témoins les plus sincères et importants de l’aventure oc
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omme les nations, selon Hegel, les cultures selon
Spengler
doivent réaliser leur idée formatrice, épanouir leur vocation, puis d
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e Guerre mondiale et terminé en 1917, le livre de
Spengler
fut en réalité un ouvrage d’anticipation : il révélait les causes des
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as Hobbes à Orwell, en passant par Swift, Butler,
Spengler
et Huxley) ou des grands Utopistes (de Bacon à notre science-fiction,
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sont tous sévères, mais on a pu remarquer que, de
Spengler
à Maritain, une évolution se dessine vers un possible espoir nouveau,
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, à se discipliner. La dialectique romantique de
Spengler
concluait à la décadence inévitable. Ortega, concluant à l’union néce
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l’Histoire ? Nietzsche, de la philosophie duquel
Spengler
a déduit, par une grossière incompréhension, sa doctrine historique d
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l’empereur, ce chrétien aussi est idolâtre.285
Spengler
n’est pas moins dur. Rome n’est pour lui que la « civilisation » exté
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la différence entre culture et civilisation286.
Spengler
ajoute, un peu plus loin : Les Romains ont, les premiers, par leur é
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ne. 2° Les prophètes de la décadence de l’Europe,
Spengler
, Valéry et Toynbee, se fondaient tous sur le précédent de la chute de
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en point accélérer le cours et accepter son sort.
Spengler
calcule que la civilisation occidentale entrera vers 2200 dans un sta
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est beaucoup moins en décadence que ne le suppose
Spengler
. Mais sa culture est beaucoup moins étanche qu’il ne l’avait imaginé,
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in 1962)o p Un certain défaitisme européen, de
Spengler
à Toynbee et de Sorel à Sartre, semble avoir persuadé nos élites comm
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et moraux ? ⁂ Un certain défaitisme européen, de
Spengler
à Toynbee et de Sorel à Sartre51, semble avoir persuadé nos élites co
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de la qualité. Alors les prophéties lugubres d’un
Spengler
, ou les spéculations fascinantes d’un Toynbee, inspirées par l’idée m
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nt, donnent des fruits, fanent et meurent. Hegel,
Spengler
et Toynbee ont développé cette idée, séduisante mais fausse. Aujourd’
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ais il excluait Francfort, Copenhague, Amsterdam.
Spengler
tient que l’Europe débute avec le Saint-Empire romain germanique, mai
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ogée — la nôtre aussi. Aux débuts du xxe siècle,
Spengler
va plus loin ; il est convaincu que toute culture est un organisme et
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mps. Les prophètes de la décadence de l’Occident,
Spengler
, Valéry et Toynbee, se fondaient sur le précédent de civilisations an
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ogée — la nôtre aussi. Aux débuts du xxe siècle,
Spengler
va plus loin ; il est convaincu que toute culture est un organisme et
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mps. Les prophètes de la décadence de l’Occident,
Spengler
, Valéry et Toynbee, se fondaient sur le précédent de civilisations an
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donnent des fruits, se fanent et meurent. Hegel,
Spengler
et Toynbee ont développé cette idée, séduisante mais fausse. Aujourd’
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é. Cette culture a produit — comme déchets, selon
Spengler
— la civilisation mondiale du xxe siècle, technologie et pollution c
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illeurs également vrai, également indémontrable.
Spengler
projetait vers l’avenir les modèles éprouvés de la Grèce et de Rome,
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sme d’un Jacob Burckhardt, d’un Nietzsche et d’un
Spengler
; à quoi l’on pourrait ajouter celui d’un Gobineau, précurseur du Pau
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res. Qu’il suffise de citer les noms allemands de
Spengler
, Thomas Mann et Keyserling ; français de Sorel, Valéry, Gide, Jules R
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ge gouvernemental le sens qu’il avait pris depuis
Spengler
dans les essais philosophiques et sociologiques, de phénomène global
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res. Qu’il suffise de citer les noms allemands de
Spengler
, Thomas Mann et Keyserling ; français de Sorel, Valéry, Gide, Jules R
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comme vous avez raison de le marquer, je citerais
Spengler
, Toynbee, Paul Valéry, Lewis Mumford, et j’oserais suggérer mes livre