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ilosophes terriblement concrets : Maître Eckhart,
Suso
, Tauler, Franck et Weigel, et surtout Boehme le gnostique. Pour Parac
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s poètes, des philosophes terriblement concrets :
Suso
, Tauler, Franck et Weigel, et surtout Boehme le gnostique. Pour Parac
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intimes relations avec les doctrines mystiques de
Suso
et de Tauler, et par eux, de Maître Eckhart. On sait que Luther, de s
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mples topiques ; celui, entre autres, du mystique
Suso
: « La vie de la chrétienté médiévale est, dans toutes ses manifestat
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ù l’Enfant est trop jeune pour manger des fruits,
Suso
ne mange pas ce dernier quart, mais l’offre à Marie qui le donnera à
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mples topiques ; celui, entre autres, du mystique
Suso
: « La vie de la chrétienté médiévale est, dans toutes ses manifestat
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ù l’Enfant est trop jeune pour manger des fruits,
Suso
ne mange pas ce dernier quart, mais l’offre à Marie qui le donnera à
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mples topiques ; celui, entre autres, du mystique
Suso
: « La vie de la chrétienté médiévale est, dans toutes ses manifestat
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ù l’Enfant est trop jeune pour manger des fruits,
Suso
ne mange pas ce dernier quart, mais l’offre à Marie qui le donnera à
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influencera Maître Eckhart, puis Ruysbroeck, puis
Suso
et les autres mystiques flamands et rhénans. Les poèmes de la béguine
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culte unique. Dans son excellent petit livre sur
Suso
et le Minnesang 220 J. A. Bizet rappelle d’abord comment « l’Éternell
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ment « l’Éternelle Sagesse » devint pour le jeune
Suso
(à la suite d’une extase) « une manière de théophanie substituée à la
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ituée à la pure notion de la divinité ». Dès lors
Suso
, dans ses ouvrages, notamment la Vita et l’Horologium sapientae, va c
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ita.) (Que n’ai-je connu plus tôt cette phrase de
Suso
! Elle eût fait la meilleure épigraphe à mon Livre II.) Mais il y a p
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me dit un trouvère après tous les troubadours, et
Suso
: « ein suesses we… ein ellende froede » (une douleur douce… une plai
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us amoris qui est à la fois gaudium et dolor chez
Suso
; — enfin, la nostalgie essentielle de toute passion qui s’adresse à
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its « prouvaient la réalité » de la Dame !) Ainsi
Suso
« tient cette gageure de chanter comme une femme aimée le Bien insais
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épondrai qu’ils doivent me convaincre d’abord que
Suso
n’a jamais existé, n’a pas écrit, n’a pas eu lieu. Mais d’autre part,
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as eu lieu. Mais d’autre part, on nous assure que
Suso
demeura toute sa vie un dominicain très fidèle aux disciplines et dog
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une pétition de principe quant à l’orthodoxie de
Suso
. De fait, sans qu’il soit même besoin de rappeler son influence sur l
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ondamnés par l’Église, tous les deux défendus par
Suso
comme fidèles à l’orthodoxie, du moins telle qu’il la concevait. Et s
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avec les hérétiques ? Faudra-t-il en déduire que
Suso
, en cela, était hérétique — ou au contraire que les cathares en cela
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twort auf Hiob de C. G. Jung. 220. J. A. Bizet,
Suso
et le Minnesang, Paris, 1944. Voir aussi du même auteur : Henri Suso
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pal pour peu de temps), Amis de Dieu disciples de
Suso
: ils traversent l’Europe en cortèges de pèlerins chantant des « chan
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nes en Allemagne — Luther lecteur de Tauler et de
Suso
, et laudateur de leur disciple Nicolas de Flue — ils passent très vit
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u mouvement rhénan des Amis de Dieu, disciples de
Suso
, dont il connaissait les ouvrages, puisqu’il lui avait emprunté sa pr