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À Rome, en novembre dernier, lors du Congrès de l’
UEF
, le comte Sforza est venu nous parler de ce qui lui tient le plus à c
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attiraient surtout les jeunes, de 18 à 40 ans. (L’
UEF
compta jusqu’à 100 000 membres inscrits vers 1949-1950.) Leur volonté
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aire européenne. À Montreux, en septembre 1947, l’
UEF
convoqua son premier grand congrès. Nombre de délégués des autres mou
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ne table ronde improvisée par les dirigeants de l’
UEF
. Ces derniers préconisaient la convocation d’états généraux de l’Euro
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Cette idée aussitôt adoptée par les leaders de l’
UEF
conduit à la convocation du Congrès de l’Europe, qui se tient à La Ha
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présente, Raymond Silva, secrétaire général de l’
UEF
, et il vient me relancer au sujet de Montreux. À mes objections réité
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avènement de l’Europe fédérale. Mais tandis que l’
UEF
imaginait tout cela, les observateurs des mouvements européens non fé
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Zeeland, Serruys) se rencontraient avec ceux de l’
UEF
(Brugmans, Silva, Voisin) et constituaient un « comité de liaison int
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te de cette réunion devant le comité central de l’
UEF
. Le procès-verbal que j’ai sous les yeux permet de reconstituer la si
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onstituer la situation dramatique dans laquelle l’
UEF
avait à tenir son rôle, ou plutôt à le créer, en prenant de grands ri
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cun une voix, tout comme la Ligue économique et l’
UEF
, cette dernière se trouve seule contre trois. « Pourtant, si nous ref
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quer de perdre à la fois le bénéfice du nombre (l’
UEF
groupe déjà vingt-huit mouvements totalisant cent-mille membres cotis
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l s’agit d’optimiser la coexistence en tension. L’
UEF
choisit ce jour-là le risque de collaborer. Elle le fit, semble-t-il,
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vraies forces, les membres du comité central de l’
UEF
aient décidé ce jour-là d’annoncer leur rupture éclatante avec « l’an
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souverainetés nationales absolues. De son côté l’
UEF
voyait venir à elle le mouvement démo-chrétien des Nouvelles équipes
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e et l’on ne peut juger que c’eût été le cas si l’
UEF
avait rompu avec Sandys, Retinger et Courtin. Mais gardons pour plus
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Montreux à La Haye : qui formulera le sens ? L’
UEF
attendait des états généraux la naissance d’une vie politique fédéral
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n politique ou spirituelle. Je pense plutôt que l’
UEF
gardait encore bon espoir de faire du congrès de La Haye quelque chos
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de I’UEF, 27-31 août 1947, Montreux, édité par l’
UEF
, Genève (1948), 142 pages. 153. On appelait alors plan Monnet l’ense
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. 25. Cf. Rapport du Premier congrès annuel de l’
UEF
, 27-31 août 1947, Montreux. Édité par l’UEF, Genève 1948, 142 p. — On
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de l’UEF, 27-31 août 1947, Montreux. Édité par l’
UEF
, Genève 1948, 142 p. — On appelait alors Plan Monnet l’ensemble des m
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ner en un an plus de 100 000 cotisants à la seule
UEF
(l’une des six associations qui allaient convoquer le congrès de La H
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ordre alphabétique : H. Brugmans, président de l’
UEF
, F. Marinotti, PDG de la Snia-Viscosa, J. Retinger, délégué général d
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n que les fédéralistes — et d’abord mes amis de l’
UEF
— pouvaient se former alors du Conseil de l’Europe. Messieurs les dé
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oi le 17 novembre, pour assister à trois congrès (
UEF
, NEI, MSEUE), et pour participer à des travaux sur les instituts univ
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00 jeunes gens dès le 27 novembre, à l’appel de l’
UEF
et sous la responsabilité du professeur Mouskhély. Il m’avait averti
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nelli et moi-même. C’est un des responsables de l’
UEF
, le professeur Mouskhély, d’origine géorgienne, qui fut le maître d’œ