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toute la conduite moderne de la vie. C’est notre
américanisme
et c’est notre sécheresse sentimentale. Et c’est le grand empêchement
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toute la conduite moderne de la vie. C’est notre
américanisme
et c’est notre sécheresse sentimentale. Et c’est le grand empêchement
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refois de gauloiserie. Il faudra dire désormais :
américanisme
. Mais on risque bien de commettre, à l’endroit de ce nouvel érotisme,
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ceux qu’utiliserait Staline pour justifier son «
américanisme
». Ils diront : c’est un stade nécessaire, il fallait en passer par l
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ceux qu’utiliserait Staline pour justifier son «
américanisme
». Ils diront ; c’est un stade nécessaire, il fallait en passer par l
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r s’y rendre. N’ont-ils donc rien à craindre de l’
américanisme
? Pour ce qui est du matérialisme, avec son culte du confort et de la
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alité. En résumé, ce que l’on nomme en Europe « l’
américanisme
» n’est pas un danger américain, mais européen. Je veux dire par là q
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alité. En résumé, ce que l’on nomme en Europe « l’
américanisme
» n’est pas un danger américain, mais européen. Je veux dire par là q
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que vous êtes solvable, et de plus soluble dans l’
américanisme
. Après quoi commenceront des interrogatoires, prises de sang, enquête
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ale entre le refus du stalinisme et le refus de l’
américanisme
. Tel est le dialogue qui se poursuit depuis des mois : choisir ou non
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e entre le refus du stalinisme et le refus de « l’
américanisme
», cette fausse fenêtre pour la symétrie. Tel est le dialogue qui se
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doute (ou affecte de redouter) ce qu’elle nomme l’
américanisme
, ou même (selon le vocabulaire des staliniens) la marshallisation de
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n de nos cultures. À l’en croire, l’invasion de l’
américanisme
représenterait pour nous un aussi grand danger que l’invasion du stal
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doute (ou affecte de redouter) ce qu’elle nomme l’
américanisme
, ou même (selon le vocabulaire des staliniens) la marshallisation de
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n de nos cultures. À l’en croire, l’invasion de l’
américanisme
représenterait pour nous un aussi grand danger que l’invasion du stal
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, mais encore les masses sont immunisées contre l’
américanisme
et le bolchévisme. Aucun grand mouvement ne pourra plus, en Europe, r
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fut jamais ; ce serait l’équivalent européen de l’
américanisme
messianique. Il va sans dire que l’Européen, lui non plus, n’est pas
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t-à-dire d’abord à la culture européenne et à « l’
américanisme
», en l’occurrence, puis à la culture des États voisins ou rivaux. Pe
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a démocratie trahie par les parlementaires, par l’
américanisme
d’imitation, et par l’individualisme bourgeois destructeur de toute v