1 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
1 instituteurs galonnés causent autant de tort à l’ armée que les instituteurs antimilitaristes qui signent des manifestes en m
2 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
2 nc lucratif, dont l’esprit est la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne parle pas du décor, des odeurs, de la poussiè
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
3 Le drill offre un exemple d’éducation efficace. L’ armée de milices suisses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’écol
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
4 instituteurs galonnés causent autant de tort à l’ armée que les instituteurs antimilitaristes qui signent des manifestes en m
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
5 nc lucratif, dont l’esprit est la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne parle pas du décor, des odeurs, de la poussiè
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
6 Le drill offre un exemple d’éducation efficace. L’ armée de milices suisses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’écol
7 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
7 ir des théories effarantes sur la violence à main armée , sur la nécessité de fusiller les trois quarts du genre humain, à com
8 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
8 s. Les cadets de famille, ceux qu’on envoyait à l’ armée , font parfois de la politique : Hitler les flatte mais ne vainc pas s
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
9 s. Les cadets de famille, ceux qu’on envoyait à l’ armée , font parfois de la politique : Hitler essaie de les flatterb mais ne
10 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
10 un pouvoir spirituel. C’est lui qui rassemble une armée , qui trouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirit
11 ts. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’ armée ne sera plus une arme entre ses mains déficientes. On pourra peut-êtr
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
12 u’il était, à la fin de la guerre, caporal dans l’ armée allemande. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des
13 sonnel, c’est l’idéologie des petits gradés d’une armée vaincue. L’hypothèse est séduisante, vraisemblable même. Que répondra
12 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
14 naire, ou statique, la politique de la contrainte armée , de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C
13 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
15 n lui doit, entre autres, un ouvrage fameux sur l’ Armée du salut.) Le Mouvement des Groupes est né après la guerre, de l’acti
16 , mentalement dégénérée, écrit-il. Les banques, l’ armée , les maisons de prostitution, les cabarets, les magasins de tabac, le
14 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
17 mérique du Sud. On les a engagés pour instruire l’ armée bolivienne, mais sans contrat, car le traité de Versailles interdit à
15 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
18 u’il était, à la fin de la guerre, caporal dans l’ armée allemande. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des
19 sonnel, c’est l’idéologie des petits gradés d’une armée vaincue. L’hypothèse est séduisante, vraisemblable même. Que répondra
16 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
20 naire, ou statique, la politique de la contrainte armée , de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C
17 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
21 agine volontiers que la force, c’est la police, l’ armée et la colère des masses. Mais qui dirige la police, qui rassemble une
22 ses. Mais qui dirige la police, qui rassemble une armée , qui la paye ? Qui excite et ordonne la révolte des masses ? C’est to
23 tuel-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’ armée n’est plus une arme entre les mains des gouvernants. Tout régime, si
18 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
24 u’il était, à la fin de la guerre, caporal dans l’ armée allemande. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des
25 sonnel, c’est l’idéologie des petits gradés d’une armée vaincue. L’hypothèse est séduisante, vraisemblable même. Que répondra
19 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
26 naire, ou statique, la politique de la contrainte armée , de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C
20 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
27 agine volontiers que la force, c’est la police, l’ armée et la colère des masses. Mais qui dirige la police, qui rassemble une
28 ses. Mais qui dirige la police, qui rassemble une armée , qui la paye ? Qui excite et ordonne la révolte des masses ? C’est to
29 tuel-là vienne à faiblir, à douter de lui-même, l’ armée n’est plus une arme entre les mains des gouvernants. Tout régime, si
21 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
30 age contraint à s’engager comme instructeurs de l’ armée bolivienne. (On sait que ce fut le sort de Röhm, entre autres.) Mêlés
22 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
31 s, du côté d’Hitler par exemple. Staline veut une armée française puissante, il approuve la loi de deux ans. « Staline a rais
32 disent les droites, a tort : car nous voulons une armée forte, mais non pas en vertu d’un conseil bolcheviste. La question se
23 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
33 arisme. La guerre à Hitler et la destruction de l’ armée française. Car, si nous comprenons ses manifestes, placardés sur les
24 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
34 : « Les autres peuples en sont encore à la guerre armée , nous, nous luttons pour édifier un monde sans misère : voilà notre g
35 concevez, est un danger dès qu’elle est forte et armée . C’est bien pourquoi j’estime que votre « sport armé » est une menace
25 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
36 ateur, certes, mais aussi celle qui rassemble une armée , et trouve l’argent pour payer les soldats. Nous l’avons déjà dit dan
37 dans cette revue : quand l’autorité disparaît, l’ armée n’est plus une arme entre les mains déficientes du chef. Car les insi
38 eicher n’ont su faire usage de la « force », de l’ armée et de la police, bref du pouvoir dont ils étaient les chefs, contre u
26 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
39 pas impressionner par la puissance offensive de l’ Armée rouge (Pierre Cot dixit), au point d’abdiquer tout sens critique deva
40 que devant les « doctrines » que « défend » cette armée , — « dialectiquement », bien entendu, et non pas « matériellement »,
27 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
41 s qui occupent la Rhénanie, eh bien ! ce sera « l’ armée de Coblence ! » 3° Lutte contre les cliques politiciennes. — Ici, le
42 l’esprit centralisateur, le principe de la nation armée , disciplinée dans un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être stérile
28 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
43 « steenen » (manoirs en pierre), servirent dans l’ armée comme cavaliers, marièrent leurs filles de préférence à des nobles, e
29 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
44 et mesure commune. On porte l’arche au-devant des armées , dans la guerre, comme le symbole de l’unité du peuple, mais son usag
30 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
45 r leur dictature, sa production industrielle, son armée , sa jeunesse, ses métros, et ses diverses « réalisations ». Mais que
46 t la mystique « nationale » qui fit la force de l’ armée du Rhin. Mais surtout Hitler a compris que la mystique la plus puissa
31 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
47 premier lieu, mais aussi celle qui rassemble une armée , qui trouve l’argent pour payer les soldats. Lorsque nous parlons d’u
48 mande aux soldats. Que cette force disparaisse, l’ armée n’est plus une arme, entre les mains de l’État ou du chef, car les in
49 littéral, qu’un no man’s land. Pareillement, les armées européennes qui sont toutes organisées pour l’offensive et l’agressio
50 s’exerce, soit qu’il s’agisse du commandement des armées , ou de la création géniale. L’autorité appartient à l’esprit, en tant
51 ndez-vous chez le dentiste, donner un ordre à une armée , allumer une cigarette… (le signe : etc. convient à cet endroit). Il
32 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
52 « steenen » (manoirs en pierre), servirent dans l’ armée comme cavaliers, marièrent leurs filles de préférence à des nobles, e
33 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
53 et mesure commune. On porte l’arche au-devant des armées , dans la guerre, comme le symbole de l’unité du peuple, mais son usag
34 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
54 r leur dictature, sa production industrielle, son armée , sa jeunesse, ses métros, et ses diverses « réalisations ». Mais que
55 t la mystique « nationale » qui fit la force de l’ armée du Rhin. Mais surtout Hitler a compris que la mystique la plus puissa
35 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
56 premier lieu, mais aussi celle qui rassemble une armée , qui trouve l’argent pour payer les soldats. Lorsque nous parlons d’u
57 mande aux soldats. Que cette force disparaisse, l’ armée n’est plus une arme, entre les mains de l’État ou du chef, car les in
58 littéral, qu’un no man’s land. Pareillement, les armées européennes qui sont toutes organisées pour l’offensive et l’agressio
59 s’exerce, soit qu’il s’agisse du commandement des armées , ou de la création géniale. L’autorité appartient à l’esprit, en tant
60 ndez-vous chez le dentiste, donner un ordre à une armée , allumer une cigarette… (le signe : etc. convient à cet endroit). Il
36 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une idée de Law (janvier 1937)
61 qui a le dernier écu. On entretient en France une armée qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour vingt ans. Nou
62 tirail dispendieux, incommode et dangereux, d’une armée permanente, ne vaudrait-il pas mieux en épargner les frais et acheter
63 t-il pas mieux en épargner les frais et acheter l’ armée ennemie, lorsque l’occasion s’en présenterait. Un Anglais estimait un
37 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
64 e cohue de jouisseurs sénatoriaux et équestres, d’ armées mercenaires et politiciennes, de plébéiens rentiers à leur manière pu
65 et d’impôts croissants. Sous ces conditions, les armées impériales garantissent la sécurité, l’ordre public, la richesse acqu
66 ances nécessaires aux dépenses de la cour et de l’ armée . Les princes et rois deviennent ainsi les nouveaux centres de dévelop
67 us). Rois et capitalistes font du prolétariat une armée industrielle soumise à une rude discipline : le fouet pour l’ouvrier
68 part de butin que lui vaut son haut grade dans l’ armée . 61. La conquête et la distribution de terres étrangères ne profite
38 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
69 Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’ armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)ae Ce livre eût passionné
70 nt. ae. « Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’ armée allemande depuis l’armistice, tome I (Albin Michel) », Esprit, Paris,
39 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
71  ; dans un discours aux cadets de l’Académie de l’ Armée rouge, il s’écrie : « Chez nous, dans les circonstances actuelles, le
72 contre ce distributeur de prix à l’Académie de l’ Armée rouge, l’homme des « cadres qui décident de tout ». l. « Lénine, St
40 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
73 », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasme et son armée de grands docteurs de tous les siècles pour soutenir le libre arbitre
41 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
74 masses russes, divisées et désordonnées, contre l’ armée , contre l’État de Kerenski et contre les organisations de masses soci
42 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
75 us trois chefs principaux : opinions, culture, et armée . 1. — L’opinion suisse, telle que la traduisent nos journaux — et spé
76 Suisses moyens — et même les autres.) 3. — Avec l’ armée , je reviens au concret, ou du moins à ce qu’on tient pour tel dans un
77 dit assez pour que je n’aie pas à insister, que l’ armée d’un petit pays neutre est très facilement justifiable, aux yeux du p
78 aincantes dans le plan de notre propre doctrine ? Armée démocratique, dit-on, milice populaire, dépourvue de l’esprit de cast
79 militaires. Et c’est bien ce que devrait être une armée consciente de son rôle particulier de garde neutre. Mais je ne sens p
80 es vertus dévient ou agissent à contre-fin. Que l’ armée soit proche du peuple, cela doit avoir pour effet idéal de « civilise
81 ndice qu’on perd le sens des buts et du rôle de l’ armée dans la cité. Il ne s’agit ici que de nuances dans l’atmosphère de no
82 op frappantes. Il est important de rappeler que l’ armée d’une fédération n’a pas de raison d’être en soi, si l’on ne croit pa
83 s redoutables. Il est important de rappeler que l’ armée étant chose fédérale, ne peut être l’armée d’une classe, de ses intér
84 que l’armée étant chose fédérale, ne peut être l’ armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il n’y aurait aucun avan
85 l’ardeur à revêtir l’uniforme. Après tout, notre armée n’est qu’un aspect de notre défense fédérale. Et un aspect subordonné
86 ement qui donne un sens à la fédération, donc à l’ armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les armes matérielles s
87 artis pris spirituels bien plus puissants que les armées . 75. Par exemple : les droits des communes et ceux du canton ; les d
88 ndamentaux, une organisation tout analogue pour l’ armée d’un État personnaliste. 79. La place occupée dans nos journaux par
43 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
89 antimilitarisme et la création enthousiaste d’une armée abondamment pourvue de maréchaux ; l’égalité sociale absolue puis la
90 me époque a vu le grand réveil piétiste. 47. « L’ armée de la critique ne peut évidemment remplacer la critique des armes » (
44 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
91 faitement commune. On porte l’Arche au-devant des armées , dans la guerre, comme le symbole de l’unité du peuple, mais son usag
45 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
92 », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasme et son armée de grands docteurs de tous les siècles, pour soutenir le libre arbitr
46 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
93 que ce qui vaut d’être défendu. Et la plus forte armée du monde n’est rien, si le pays qu’elle entend protéger abdique ses r
47 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
94 se manifeste plus que par les feuilles d’impôt, l’ armée et la police ; où tout principe d’union sociale et spirituelle, toute
48 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
95 Suisse n’a pas de pires ennemis. Ce n’est pas une armée motorisée qui nous sauvera de l’attaque de nos voisins, même si nous
49 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
96 ous apprennent-ils, la police s’opposa aux bandes armées des chemises noires. Ce fut à Sarzana, en juillet 1921. 500 fascistes
97 nt de résister. Au premier coup de feu, la petite armée des chemises noires s’enfuit dans les campagnes. Cet épisode est symb
98 s, selon la doctrine officielle dite de la nation armée . Mussolini l’a très bien dit : « La discipline militaire implique la
99 à la menace totalitaire sur le plan de la défense armée , et tout subordonner à cela, c’est introduire chez nous le cheval de
100 ope. ⁂ Et alors, va-t-on dire, vous êtes contre l’ armée  ? Je serais contre elle si je croyais que dès maintenant nous sommes
101 t devant l’Europe, pour pouvoir nous passer d’une armée . Ce n’est pas le cas. Mais il n’en reste pas moins que notre tâche es
50 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
102 ur entreprend de décrire le régime nazi : État et armée , doctrine et formation des esprits, système économique et financier.
51 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
103 e la police ? Une diversion à la faveur de quoi l’ armée se reforme et les luttes sociales s’assourdissent ? C’est bien ce qu’
104 : « Les autres peuples en sont encore à la guerre armée , nous, nous luttons pour édifier un monde sans misère : voilà notre g
105 concevez, est un danger dès qu’elle est forte et armée . C’est bien pourquoi j’estime que votre « sport armé » est une menace
106 r son U. Boot aux Anglais. Après quoi il quitte l’ armée et travaille quelque temps comme valet de ferme. La pensée de servir
107 unauté recréée, les usines qui rendent à plein, l’ armée motorisée, la liberté reconquise… Ce drame est visiblement inspiré pa
52 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
108 se manifeste plus que par les feuilles d’impôt, l’ armée et la police ; où tout principe d’union sociale et spirituelle, toute
53 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
109 s qui occupent la Rhénanie, eh bien ! ce sera « l’ armée de Coblence ! » 3° Lutte contre les cliques politiciennes. — Ici le p
110 l’esprit centralisateur, le principe de la nation armée , disciplinée dans un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être stérile
54 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
111 ie de vous dire un peu de quoi se fait la vie à l’ armée , dans les débuts d’une mobilisation. Les dames croient volontiers que
112 ns telles que « sous les drapeaux ». En vérité, l’ armée c’est tout d’abord un cliquetis de casques et d’ustensiles grossiers 
55 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
113 entre eux sont comme moi, mobilisés. Remercions l’ armée de leur avoir accordé les congés nécessaires : ils auront tous consci
56 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
114 ttu et tué tant d’hommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui a
115 ’ensemble de ses forces en achetant d’un bloc son armée . Quand ils n’y arrivaient pas, il fallait se résoudre à batailler. Ma
116 iment de gloire ni par aucun motif extérieur », l’ armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’arme
117 ieur », l’armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et
118 et sanglante, succède une diplomatie retorse, une armée commandée par des courtisans en dentelle, libertins et bien décidés à
119 qui a le dernier écu. On entretient en France une armée qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour vingt ans. Nou
120 tirail dispendieux, incommode et dangereux, d’une armée permanente, ne vaudrait-il pas mieux en épargner les frais et acheter
121 t-il pas mieux en épargner les frais et acheter l’ armée ennemie, lorsque l’occasion s’en présenterait. Un Anglais estimait un
122 la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’ armée « classique » des alliés. On connaît le mot de Goethe, au soir de la
123 cer la résistance ennemie, en détruisant sa force armée . (Forcer la résistance de la femme par la séduction, c’est la paix ;
124 réduire ses défenses. Bataille rangée contre une armée de métier, siège des ouvrages fortifiés, capture du chef : un système
125 lement militaire — la destruction des résistances armées signifie l’anéantissement des forces vives de l’ennemi : des ouvriers
57 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
126 venu à l’âge d’homme, il s’engage dans les bandes armées qui guerroyaient alors contre les seigneurs autrichiens, et devient b
58 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
127 al. Et cet État aux cadres géométriques, avec son armée , sa bureaucratie, sa police, fonctionnera d’ailleurs d’autant plus fa
128 de l’extérieur ; un bloc qui prend l’allure d’une armée . Le vice d’un tel système, c’est qu’il stérilise peu à peu toutes les
59 1939, Nicolas de Flue. PROLOGUE
129 règne seul sur nos terres et nos âmes Éternel des armées célestes Devant qui seul nous plions le genou Miséricorde et grâce so
60 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
130 esse qui est là… Une autre page, c’est ma vie à l’ armée  ! Dix ans de guerre, et à la fin, ce soir au camp, après notre dernie
131 t juré, après Sempach, de ne jamais forcer à main armée un lieu consacré par l’Église. À Dieu ne plaise que je trahisse jamai
132 ferme ! Nicolas. —  J’ai choisi ! Je quitte l’ armée . Je quitte votre guerre injuste, et je ne reprendrai jamais les armes
133 dera notre alliance jurée ? Ô combattant loin des armées N’oublie pas ton peuple ingrat ! Nicolas dans ton exil Souviens-toi d
134 ire, solitaire ! Ô toujours plus solitaire ! Ni l’ armée ni la cité Ni ta paix ne t’ont comblé. Solitude, solitude, Solitude
135 laciers ! Chœur céleste. Louons l’Éternel des armées célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l’ombre des
136 te et le chœur des enfants. Louons l’Éternel des armées célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l’ombre des
137 cieux, peuple, d’un seul cœur Louez l’Éternel des armées  ! Amen ! Amen ! Interlude. (Nuit. Quelques mesures d’orchestre, pui
61 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
138 ançais. (À gauche.) Hohé les Suisses ! Voici l’ armée du Téméraire. La voyez-vous ? Ah ! Ah ! péril et gloire ! Hardi ! Tai
139 retentir un nouveau chant de mort. Le moral de l’ armée est excellent ! Haut les cœurs ! Tous ensemble ! Union sacrée ! Coura
140 erte ! Diesbach. —  Aux armes, les Suisses ! L’ armée du duc a franchi nos frontières ! Défendons-nous ! Une voix des su
62 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
141 é par ces paysans, Charles faisait crier devant l’ armée  : « Le lion ne se couchera plus qu’il n’ait dévoré sa proie ! » Eh bi
142 entend un chant dans la coulisse, puis une bande armée et costumée fait irruption sur le plan 2. Pendant le chant, entre str
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
143 ttu et tué tant d’hommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui a
144 ’ensemble de ses forces en achetant d’un bloc son armée . Quand ils n’y arrivaient pas, il fallait se résoudre à batailler. Ma
145 iment de gloire ni par aucun motif extérieur », l’ armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’arme
146 ieur », l’armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et
147 et sanglante, succède une diplomatie retorse, une armée commandée par des courtisans en dentelle, libertins et bien décidés à
148 qui a le dernier écu. On entretient en France une armée qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour vingt ans. Nou
149 tirail dispendieux, incommode et dangereux, d’une armée permanente, ne vaudrait-il pas mieux en épargner les frais et acheter
150 t-il pas mieux en épargner les frais et acheter l’ armée ennemie, lorsque l’occasion s’en présenterait. Un Anglais estimait un
151 la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’ armée « classique » des alliés. On connaît le mot de Goethe, au soir de la
152 cer la résistance ennemie, en détruisant sa force armée . (Forcer la résistance de la femme par la séduction, c’est la paix ;
153 réduire ses défenses. Bataille rangée contre une armée de métier, siège des ouvrages fortifiés, capture du chef : un système
154 lement militaire — la destruction des résistances armées signifie l’anéantissement des forces vives de l’ennemi : des ouvriers
155 tions qui marquèrent la guerre de Trente Ans, les armées s’imposèrent « des règles et des limites qui répondaient en même temp
64 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
156 ttu et tué tant d’hommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui a
157 ’ensemble de ses forces en achetant d’un bloc son armée . Quand ils n’y arrivaient pas, il fallait se résoudre à batailler. Ma
158 iment de gloire ni par aucun motif extérieur », l’ armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’arme
159 ieur », l’armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et
160 et sanglante, succède une diplomatie retorse, une armée commandée par des courtisans en dentelles, libertins et bien décidés
161 qui a le dernier écu. On entretient en France une armée qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour vingt ans. Nou
162 tirail dispendieux, incommode et dangereux, d’une armée permanente, ne vaudrait-il pas mieux en épargner les frais et acheter
163 t-il pas mieux en épargner les frais et acheter l’ armée ennemie, lorsque l’occasion s’en présenterait. Un Anglais estimait un
164 la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’ armée « classique » des alliés. On connaît le mot de Goethe, au soir de la
165 cer la résistance ennemie, en détruisant sa force armée . (Forcer la résistance de la femme par la séduction, c’est la paix ;
166 réduire ses défenses. Bataille rangée contre une armée de métier, siège des ouvrages fortifiés, capture du chef : un système
167 lement militaire — la destruction des résistances armées signifie l’anéantissement des forces vives de l’ennemi : des ouvriers
168 tions qui marquèrent la guerre de Trente Ans, les armées s’imposèrent « des règles et des limites qui répondaient en même temp
65 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
169 us ces éléments réunis ont provoqué la création d’ armées considérables, agrandissant le phénomène de la guerre, brusquement, a
170 atal. En présence des machines, des capitaux, des armées et des villes, et des États énormes qui s’édifiaient, en présence des
66 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
171 Chose curieuse, c’est dans le civil, plus qu’à l’ armée , que se manifeste cette tendance à tout faire « rentrer dans le rang 
172 ue. Plt D. de Rougemont. Adjudance générale de l’ Armée Section Armée et Foyer   t. « D’un certain cafard helvétique », La
173 Rougemont. Adjudance générale de l’Armée Section Armée et Foyer   t. « D’un certain cafard helvétique », La DAC, Berne, n°
67 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
174 tifiée, pièces chargées et, derrière tout cela, l’ armée qui guette et qui travaille encore dans les forêts, dans les ravins e
175 ravins et dans les champs neigeux ; et derrière l’ armée , un peuple entier qui guette, et qui travaille lui aussi jour et nuit
176 our arrêter les hommes, les chars d’assaut et les armées d’envahissement. Mais les plus épaisses murailles ne peuvent arrêter
177 vait en effet conquérir un pays qu’au moyen d’une armée , et les armées n’ont jamais occupé autre chose que du terrain. C’étai
178 conquérir un pays qu’au moyen d’une armée, et les armées n’ont jamais occupé autre chose que du terrain. C’était donc le terra
179 i que depuis quelques années, ce ne sont plus les armées qui conquièrent un pays. Mais c’est d’abord la propagande. Ce n’est p
180 s des tragédies autrichienne et tchécoslovaque. L’ armée ne vient qu’en dernier lieu, quand le principal a été fait par les ag
68 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
181 nt été une proie facile pour l’étranger, pour les armées de la Révolution française. Je voudrais insister sur ce point : si no
182 fortifier, moralement, si nous voulons que notre armée défende quelque chose de valable. Or, quels sont les ennemis intérieu
69 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
183 apable — du moins le croyait-on — d’affronter les armées régulières. 7 juin 1939 Ce restaurant où j’achève de déjeuner — rive
70 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
184 ument pareil ; que l’Autriche catholique, bien qu’ armée , n’a pas résisté à l’hitlérisme, alors que la Norvège luthérienne, bi
71 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
185 e. Elle n’a plus d’autre garantie humaine que son armée , plus d’autre allié que son terrain, plus d’autre espoir que son trav
72 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
186 ce : elle l’affirme au contraire ! Le devoir de l’ armée est de garantir par la force l’intégrité de notre indépendance, et no
73 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
187 al. Et cet État aux cadres géométriques, avec son armée , sa bureaucratie, sa police, fonctionnera d’ailleurs d’autant plus fa
188 de l’extérieur ; un bloc qui prend l’allure d’une armée . Le vice d’un tel système, c’est qu’il stérilise peu à peu toutes les
74 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
189 us ces éléments réunis ont provoqué la création d’ armées considérables, agrandissant le phénomène de la guerre, brusquement, a
190 atal. En présence des machines, des capitaux, des armées et des villes, des états énormes qui s’édifiaient — en présence des é
75 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
191 ous trois chefs principaux : opinions, culture et armée . 1. L’opinion suisse, telle que la traduisent nos journaux est en con
192 s Suisses moyens — et même les autres.) 3. Avec l’ armée , je reviens au concret, ou du moins à ce qu’on tient pour tel dans un
193 dit assez pour que je n’aie pas à insister, que l’ armée d’un petit pays neutre est très facilement justifiable, aux yeux du p
194 t absolument dans la ligne du fédéralisme réel26. Armée démocratique, dit-on, milice populaire, dépourvue de l’esprit de cast
195 litaires. Oui, c’est bien là ce que doit être une armée consciente de son rôle de garde neutre. Il s’agit que cette conscienc
196 l s’agit que cette conscience reste vivace. Que l’ armée soit proche du peuple, cela doit avoir pour effet idéal de « civilise
197 esprit public. Il est important de rappeler que l’ armée d’une fédération ne conserve sa raison d’être que si l’on croit à cet
198 s redoutables. Il est important de rappeler que l’ armée étant chose fédérale, ne peut être l’armée d’une classe, de ses intér
199 que l’armée étant chose fédérale, ne peut être l’ armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il n’y aurait aucun avan
200 uve que l’on est un bon Suisse. Après tout, notre armée n’est qu’un aspect de notre défense fédérale. Et un aspect subordonné
201 ement qui donne un sens à la fédération, donc à l’ armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les armes matérielles s
202 artis pris spirituels bien plus puissants que les armées . 19. Par exemple : les droits des communes et ceux du canton ; les d
203 ux, un projet d’organisation tout analogue pour l’ armée d’un état personnaliste. 27. « La Suisse a dû prendre au cours de ce
76 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
204 tifiée, pièces chargées, et derrière tout cela, l’ armée qui guette et qui travaille encore dans les forêts, dans les ravins e
205 ravins et dans les champs neigeux ; et derrière l’ armée , un peuple entier qui guette, et qui travaille lui aussi jour et nuit
206 our arrêter les hommes, les chars d’assaut et les armées d’envahissement. Certes, nous sommes matériellement en état de garder
207 it, en effet, conquérir un pays qu’au moyen d’une armée , et les armées n’ont jamais occupé autre chose que du terrain. C’étai
208 conquérir un pays qu’au moyen d’une armée, et les armées n’ont jamais occupé autre chose que du terrain. C’était donc le terra
209 i que depuis quelques années, ce ne sont plus les armées qui conquièrent un pays. Mais c’est d’abord la propagande. Ce n’est p
210 des tragédies autrichiennes et tchécoslovaques. L’ armée ne vient qu’en dernier lieu, quand le principal a été fait par les ag
211 nt été une proie facile pour l’étranger, pour les armées de la Révolution française. Je voudrais insister sur ce point : si no
212 fortifier, moralement, si nous voulons que notre armée défende quelque chose de valable. Or quels sont les ennemis intérieur
77 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
213 s italiennes, l’instinct germanique de la liberté armée , la rivalité entre l’empereur et les grands vassaux, la nécessité et
78 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
214 ce : elle l’affirme au contraire ! Le devoir de l’ armée est de garantir par la force l’intégrité de notre indépendance, et no
79 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
215 al. Et cet État aux cadres géométriques, avec son armée , sa bureaucratie, sa police, fonctionnera d’ailleurs d’autant plus fa
216 de l’extérieur ; un bloc qui prend l’allure d’une armée . Le vice d’un tel système, c’est qu’il stérilise peu à peu toutes les
80 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
217 ed Banner, avec la ferveur d’une évangéliste de l’ Armée du salut. Trois jours plus tôt, une dame milliardaire me déclarait pa
81 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
218 La leçon de l’ armée suisse (4 mars 1942)c Peu avant la guerre de 1914, l’empereur Guil
219 e 4 millions et demi d’habitants, la Suisse a une armée de 600 000 hommes. Un habitant sur 7 est un soldat. La même proportio
220 . La même proportion donnerait aux États-Unis une armée de 20 millions d’hommes. Mais nulle part les coutumes et les institut
221 plus démocratiques qu’en Suisse, et nulle part l’ armée n’est plus populaire et ne fait aussi partie de la vie nationale qu’e
222 is de la domination médiévale des seigneurs, leur armée a été un groupement de citoyens libres, possédant chacun ses propres
223 e de défense. C’est la clé de l’organisation de l’ armée suisse et le secret de sa popularité… L’armée est un lien non seuleme
224 e l’armée suisse et le secret de sa popularité… L’ armée est un lien non seulement entre les individus, mais aussi entre les c
225 famille de 200 hommes. Le Haut-Commandement de l’ armée en Suisse a prévu dès 1930 déjà, que la prochaine guerre ne serait pa
226 topographie et ses ressources. Des petits corps d’ armée surgissent en certains points pour défendre les profondes vallées et
227 ys : autonomie locale et entraide. La moitié de l’ armée est composée de divisions mobiles régulières. Le reste consiste en ga
228 s choses comptent dans la guerre. Mais une petite armée peut-elle défendre avec succès un pays contre un adversaire cinquante
229 organiser les communications ferroviaires. Mais l’ armée suisse a été mobilisée depuis 1939 et les distances sont si petites q
230 e. Le contact entre les hommes et le sol, entre l’ armée et le peuple, entre le présent et les traditions historiques, s’est v
231 igne de retraite nationale. Certaines unités de l’ armée doivent ralentir la pénétration des frontières, d’autres doivent défe
232 d être adoré comme un Dieu. c. « La leçon de l’ armée suisse », Journal suisse d’Égypte et du Proche-Orient, Alexandrie, n°
82 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
233 pour la guerre. » C’est sans doute vrai pour une armée . Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose de
234 ée. Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées . Elle oppose des conceptions de la vie. C’est une espèce de guerre ci
83 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
235 fin de tous ces éléments a provoqué la création d’ armées considérables, agrandissant le phénomène de la guerre, brusquement, a
236 s, jamais non plus sa barbarie ne se montra mieux armée pour les détruire. « Montez ! dit le diable, et soyez comme des dieux
237 r les autres s’y tromper. Qu’elle soit moins bien armée que l’homme contre Satan, c’est ce que fait voir le récit de la Chute
84 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
238 pour la guerre ». C’est sans doute vrai pour une armée . Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose de
239 ée. Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées . Elle oppose des conceptions de la vie. C’est une espèce de guerre ci
85 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
240 vait mettre à genoux les dictateurs avant que les armées stériles n’entrent en ligne. 39. Le diable dans l’Église Un jo
241 fin de tous ces éléments a provoqué la création d’ armées considérables, agrandissant le phénomène de la guerre, brusquement, a
242 s, jamais non plus sa barbarie ne se montra mieux armée pour les détruire. « Montez ! dit le diable, et soyez comme des dieux
243 r les autres s’y tromper. Qu’elle soit moins bien armée que l’homme contre Satan, c’est ce que fait voir le récit de la Chute
86 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
244 pour la guerre. » C’est sans doute vrai pour une armée . Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose de
245 ée. Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées . Elle oppose des conceptions de la vie. C’est une espèce de guerre ci
87 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
246 vait mettre à genoux les dictateurs avant que les armées stériles n’entrent en ligne. 39. Le diable dans l’Église Un jou
247 fin de tous ces éléments a provoqué la création d’ armées considérables, agrandissant le phénomène de la guerre, brusquement, a
248 s, jamais non plus sa barbarie ne se montra mieux armée pour les détruire. « Montez ! dit le diable, et soyez comme des dieux
249 er les autres s’y tromper. Quelle soit moins bien armée que l’homme contre Satan, c’est ce que fait voir le récit de la Chute
88 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
250 pour la guerre. » C’est sans doute vrai pour une armée . Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose de
251 ée. Mais cette guerre-ci oppose bien plus que des armées . Elle oppose des conceptions de la vie. C’est une espèce de guerre ci
89 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
252 vait dénoncé l’organisation hypercentralisée de l’ armée française, copiée sur la centralisation politique de la nation. La Fr
90 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
253 », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasme et son armée de « grands docteurs de tous les siècles », pour soutenir le libre ar
91 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
254 plutôt que sur les droits. Prenons l’exemple de l’ armée  : les règlements militaires ne fixent pas les droits d’un capitaine m
255 onctions. Il va sans dire que l’organisation de l’ armée est telle qu’un capitaine aura toujours les moyens d’accomplir son de
256 d’autres. Or l’Ecclesia militans ressemble à une armée beaucoup plus qu’elle ne ressemble à une constitution abstraite fixan
92 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
257 laboratoires. Les capitaines au grand cœur et les armées en bel arroi qui s’avanceraient avec une mâle vertu au-devant de la b
93 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
258 ndial. Ils partagent mon avis sur l’inutilité des armées et des flottes de l’air ou de la mer, cependant que les généraux, les
259 nt une commission parlementaire, loin de rendre l’ armée superflue, ne peut qu’augmenter l’importance des troupes de terre. C’
260 d’un des boutons : et voilà qui suppose une force armée . » Le général Marshall ajoute : « Les gens qui parlent d’une guerre p
94 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
261 énomènes que l’on veut dégager. Admettons que les armées retiennent une bonne partie de leur utilité au service des nations et
95 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : Post-scriptum (27 avril 1946)
262 ents qui nous menacent à bout portant. La fin des armées , par exemple. Mais cela ne serait rien encore, quoi qu’en pensent que
96 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
263 nre voltairien, dans lesquelles je montre que les armées de masse sont devenues inutiles et que la guerre militaire est morte,
264 tifique, non exempte d’un certain pédantisme. Des armées de savants étudient par exemple la meilleure façon de s’alimenter, et
97 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
265 r la Bombe au gouvernement mondial, supprimer les armées et ouvrir les frontières. Qui ne partage cette impression, avec les m
98 1946, Combat, articles (1946–1950). Les cochons en uniforme ou le nouveau Déluge (23 mai 1946)
266 e voix ne s’est élevée, du côté des fervents de l’ Armée , pour protester contre une profanation si littéralement éclatante. Au
99 1946, Combat, articles (1946–1950). Post-scriptum (24 mai 1946)
267 ents qui nous menacent à bout portant. La fin des armées , par exemple. Mais cela ne serait rien encore, quoi qu’en pensent que
100 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
268 lus grande puissance militaire du monde, avec son armée motorisée, son industrie prête pour la lutte, et ses 80 millions d’ha
269 ernement, qu’il est entièrement occupé par quatre armées étrangères, qu’il a perdu un tiers de son territoire à l’Est, qu’il n