1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 t, et il oscille entre l’un et l’autre. Ainsi mon art , entre terre et ciel. Mais sa foulée, bondissante et posée, est plein
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
2 colaire ? À donner le change sur la pauvreté d’un art purement formel. Car c’est ici le tragique de cette mystification : l
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
3 ouveau volume de la collection des « Maîtres de l’ art moderne » est au moins le cinquième ouvrage publié en France sur Van
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
4 re temps et un évident besoin d’impartialité. Son art bénéficie de cette vision. Je ne saurais résumer les nombreuses périp
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
5 bsédante volonté. Car on imagine difficilement un art plus dépouillé de détail extérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 se débattent les mêmes brouilles de famille entre Art et Morale, Pensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture
7 ction qui empêtrait Barrès dans des dilemmes où l’ art trouvait mal sa nourriture. Drieu la Rochelle tente la même fuite. Ma
8 sa vie, à ses sensations, à ses automatismes. En art , la fatigue est un des états les plus riches de visions nouvelles, et
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
9 elle est bien la nouveauté de son théâtre et de l’ art qu’il défend en peinture, en musique. Suppression du clair-obscur et
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
10 rtistiqués », — ils n’osent plus le mensonge de l’ art , et pas encore la vérité pure — Crevel décrit sans aucune transpositi
9 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
11 Écrire, pas plus que vivre, n’est de nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants sur nous-mêmes, et si crai
10 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
12 e importance moins actuelle, mais d’une qualité d’ art peut-être supérieure. Les méditations sur les ruines de la Haute-Égyp
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
13 mps que l’on dénonce la confusion romantique de l’ art avec la vie, qui empoisonne et la morale et l’esthétique modernes. Et
14 s’il nie vraiment l’interaction de la vie et de l’ art , ou s’il la condamne plutôt, à cause des confusions qu’il y décèle. L
12 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
15 qu’on désirait qu’ils cachent pour un moment. « L’ art est un mensonge, mais un bon artiste n’est pas menteur », dit Max Jac
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
16 r… Mais combien cette analyse trahit Barbey : son art est justement de voiler les intentions du récit et de les exprimer se
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
17 plus viennois que naturel s’il parle de choses d’ art comme on fait dans Proust, si les passions qu’il nous peint sont ici
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
18 Et puis, il y a aussi des sortes de calembours… Art chrétien, a-t-on dit5. Certes, cette pièce n’est pas dépourvue de cer
19 prouvant une fois de plus que l’atmosphère de l’«  art pur » n’est pas respirable. Il ne manque rien à Orphée, sinon peut-êt
20 s du cristal taillé, selon toutes les règles de l’ art , mais que l’essence obtenue, si elle est de rose, est sans parfum.  
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
21 ouvé là un sujet qui convient admirablement à son art , où s’unissent aujourd’hui un réalisme discret mais précis et le sens
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
22 érieure par un court accès de danse de Saint-Guy. Art classique : la mort d’Hyppolite se passe en coulisse. Mais Phèdre avo
23 . Rendre le plus par le moins, c’est le fait d’un art à sa maturité. Mais ce sont là critiques de style. D’ores et déjà, il
18 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
24 etit chef-d’œuvre de réalisme stylisé. C’est d’un art très volontaire, qui connaît ses ressources et sait en user avec la s
25 es négligences ; mais il faut pour comprendre cet art emprunter de singuliers chemins d’accès. Ce qui d’abord vous prend et
26 u’on pouvait tirer des principes cubistes dans un art dont la genèse même est cubiste en quelque sorte, supposant une décom
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
27 n du souvenir, d’une séduction certaine. C’est un art de détails ; mais si délicat et d’une si subtile convenance avec son
20 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
28 a clef des champs », Neuchâtel 1928 : beaux-arts, arts appliqués, architecture, littérature, Neuchâtel, 1927, p. 97-104.
21 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
29 te des villes chinoises, Malraux fait preuve d’un art du détail où se révèle le vrai romancier. On serait parfois tenté de
22 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
30 de son enfance et de sa jeunesse comme ouvrier. L’ art d’Anderson est étonnant d’apparente simplicité. Le récit s’avance à u
23 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
31 s est ici descendu plus profond en soi-même ; son art y gagne en densité, en émotion. Des mots simples, mais chacun dans sa
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
32 on a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absurdités. On a créé p
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
33 u’on répande universellement et obligatoirement l’ art du saxophone ou de la balalaïka. Soyez certains qu’il ne manque à cet
34 vent apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’ art pour l’art. On ne peut pas en demander tant aux gouvernements. La réf
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
35 on a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absurdités. On a créé
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
36 u’on répande universellement et obligatoirement l’ art du saxophone ou de la balalaïka. Soyez certains qu’il ne manque à cet
37 vent apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’ art pour l’art. On ne peut pas en demander tant aux gouvernements. La réf
28 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
38 e le style à la pensée. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de pensers m
29 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
39 nte qui est la civilisation. Appelons humanisme l’ art de composer pour la défense de l’homme et son illustration des puissa
30 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
40 zan se refuse à montrer aucune compensation : « l’ art , la philosophie, la politique étant absents, faute d’emploi, il n’y a
31 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
41 mesure la question délicate de l’existence d’un «  art protestant ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestant
42 constituent pas, en définitive, les éléments d’un art protestant. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes
43 vrent des perspectives pour de futures éditions d’ art protestantes. La sculpture est brillamment représentée par un « Torse
44 etersen. André Kertész, l’un des rénovateurs de l’ art photographique, expose un portrait frappant de réalité humaine. Mais
45 t le trait le plus évidemment « protestant » de l’ art français.   Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art p
46 is s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant de fait, peut-on, par contre, le définir idéalement ? Il n
47 avant de pouvoir trancher de ce que doit être un art qui l’exprime. En d’autres termes, la définition d’un art protestant
48 l’exprime. En d’autres termes, la définition d’un art protestant est liée à une conception dogmatique de la foi. Nous penso
49 e que la renaissance et l’épanouissement d’un tel art seront conditionnés par un renouveau doctrinal. Car, et c’est un para
50 plus la doctrine se relâche et s’estompe, moins l’ art montre d’accent et de vivante inspiration. Une remarque encore. Certa
51 out ceci. Eussent-ils posé, à propos d’un salon d’ art catholique, la même question, en remplaçant calvinisme par thomisme p
52 foi puisse prétendre, ce n’est pas de réaliser un art « protestant » conforme à une doctrine, mais un art assez purement év
53 t « protestant » conforme à une doctrine, mais un art assez purement évangélique pour transcender la confession qui lui a p
54 sion qui lui a permis de naître. La grandeur d’un art protestant, c’est de n’être qu’un art chrétien. e. Organisée par le
55 andeur d’un art protestant, c’est de n’être qu’un art chrétien. e. Organisée par le Foyer des étudiants protestants, 46,
32 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
56 it plutôt religieuse.) Il est incontestable que l’ art a tout à gagner à se choisir un cadre étroit, voire même conventionne
57 égié pour l’étude du cœur humain. Si le rôle de l’ art est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus pures que celles d
33 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
58 dans une mesure qui est celle, exactement, de son art , — considérable. Art de ruses, de pondérations et de nuances sarcasti
59 st celle, exactement, de son art, — considérable. Art de ruses, de pondérations et de nuances sarcastiques (celles du serpe
60 astiques (celles du serpent qui charme à froid) — art qui tout ensemble se définit et se limite par l’épithète valéryenne d
61 strictement que de psychologie et des ruses de l’ art , sans que ne s’ouvre jamais une perspective poétique ou métaphysique.
34 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
62 Toute forme religieuse donne lieu à des formes d’ art qui manifestent ses traits spécifiques. On peut donc poser que le pro
63 contraindre. Que rien ne soit plus favorable à l’ art que l’évangélisme dans sa pureté, héroïque ou sereine, il faudrait po
35 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
64 uple, on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus bas, des origines, des éléments créateurs de sa race. I
65 e même besoin de précision utile. Ce n’est pas un art d’après le peuple4, mais on dirait presque : d’avant. Il n’est pas ju
66 nce et de la révolte ; et ce trait profond de son art m’en convainc : le sens de la vénération, qui est aussi celui de la l
67 qui est aussi celui de la lenteur des choses. Cet art , le sujet des Signes parmi nous, par sa simplicité même, le met en va
68 vrage entièrement créé, entièrement « autorisé ». Art , on le sait, avant tout visuel, qui rend les choses à l’état naissant
69 relle, dans sa fascinante et grandiose monotonie. Art dont la mesure ne doit pas être cherchée dans le pittoresque, ni dans
36 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
70 d’une certaine douceur de vivre. Penser devint l’ art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invention, que l’on pourrai
37 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
71 trop puissamment dans son âme » qu’il appelle les arts d’une magie maîtrisée, c’est-à-dire incarnée. La question se pose pou
72 s’ouvre sur un réveil : l’exercice sans frein des arts occultes laisse l’esprit de Faust béant sur le vide : « Moi qui me su
73 position d’Iphigénie ou des Ballades, c’est que l’ art est pour lui la tentation la plus aiguë de jouer avec les mystères, e
38 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
74 olues), tandis qu’au contraire la politique est l’ art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande facilité de
75 ande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans la mesure de
39 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
76 e le style à la pensée. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de pensers m
40 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
77 en fait valoir ainsi toutes les nuances, avec un art égal à son modèle. On voudrait pourtant qu’il lui donne parfois libre
78 t d’avoir su déceler la corruption secrète de cet art trop parfait, « qui supprime les plus angoissants problèmes, à force
41 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
79 nôtre que celle du passant qu’on coudoie. Moins d’ art peut-être, je veux dire moins d’apparent lyrisme que chez l’auteur de
42 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
80 e littérature à nous. Nous constatons la fin d’un art au nom de ce qui juge l’art, — et le recrée. Nos griefs ne sont pas l
81 onstatons la fin d’un art au nom de ce qui juge l’ art , — et le recrée. Nos griefs ne sont pas littéraires ; ils sont, ils v
82 due justiciable de la critique des marxistes. « L’ art pour l’art » reste sa méthode, et lui tient lieu de justification ; o
83 able de la critique des marxistes. « L’art pour l’ art  » reste sa méthode, et lui tient lieu de justification ; or cette doc
84 , ou plus exactement, créer, c’est être libre. Un art nouveau, c’est une liberté nouvelle. Mais c’est aussi une obéissance
85 est, pour un écrivain, ordonner les moyens de son art à ces fins. Il y faut bien autant de talent qu’en exige notre littéra
86 lus fidèlement. C’est à partir d’elle seule qu’un art original se développera naturellement en un art communautaire, et que
87 n art original se développera naturellement en un art communautaire, et que les moindres œuvres, traduisant même sans talen
43 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
88 ns leurs camps respectifs). Mais sur le plan de l’ art romanesque, autant que sur le plan généralement humain, je suis contr
44 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
89 ie lointaine et d’une humanité si proche. Moins d’ art peut-être, je veux dire moins d’apparent lyrisme que chez l’auteur de
45 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
90 le monde des politiciens ! Si la Politique est l’ art de gouverner les hommes, il ne saurait être indifférent à ceux qui l’
91 s matières. Et je la vois trop ignorante dans cet art pour être en rien touchée par ces artistes. Ils cesseront d’ailleurs
46 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
92 , je ne crois pas un instant faire une œuvre ni d’ art ni de philosophie. Les objets que diverses occasions tout imprévues —
93 C’est que la politique, redisons-le, n’est pas un art  : toute forme pure lui échappe. Elle est toujours en porte-à-faux, ap
47 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
94 olues), tandis qu’au contraire la politique est l’ art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande facilité de
95 ande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans la mesure de
48 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
96 le monde des politiciens. Si la Politique est l’ art de gouverner les hommes, il ne saurait être indifférent à ceux qui l’
97 s matières. Et je la vois trop ignorante dans cet art pour être en rien touchée par ces artistes. Ils cesseront d’ailleurs
49 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
98 , je ne crois pas un instant faire une œuvre ni d’ art ni de philosophie. Les objets que diverses occasions tout imprévues —
99 C’est que la politique, redisons-le, n’est pas un art  : toute forme pure lui échappe. Elle est toujours en porte-à-faux, ap
50 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
100 olues), tandis qu’au contraire la politique est l’ art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande facilité de
101 ande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans la mesure de
51 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
102 eprises de la connaissance et les opérations de l’ art sont également possibles ; les échanges heureux entre l’analyse et le
103 est bleue ; éducation du jugement visuel par les arts , etc. 27. Je songe à divers travaux de la biologie expérimentale don
52 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
104 pour notre avenir immédiat. Je n’ai rien dit de l’ art d’Edschmid. Je ne lui vois d’analogue que dans les derniers romans de
53 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
105 à charmer du moins à toucher son antagoniste ; l’ art de Calvin est fait de soumission absolue à l’objet proposé : tout en
54 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
106 les mathématiques, l’archéologie, l’histoire des arts , des techniques, des littératures, depuis Lavoisier, Faraday et Champ
107  ». Laissant entendre ainsi que la science et les arts sont enfermés dans ce dilemme : ou l’esprit pur — comprenez inactif —
108 ’esprit pur — comprenez inactif — ou le salon des arts ménagers. Ils ne voient pas que dès l’instant qu’on sépare l’esprit d
109 e. Il écrira donc un ouvrage dans les règles de l’ art qu’il a sucé. Si l’ouvrage est « sérieux et précis » selon les clercs
55 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
110 homme et de son esprit : la puissance de tromper ( art inclus) pour jouir, ou la puissance de fixer le vrai par convention o
111 pages les plus « belles » — du point de vue de l’ art — de cette anthologie, sont souvent les plus hérétiques, celles aussi
56 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
112 ore : « L’Écrivain digne de ce nom doit, dans son art , ne faire que ce qui lui est agréable. Ce qu’il ferait dans d’autres
57 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
113 oncevaient encore leur rôle comme un service de l’ art et de la pensée. Nous dirons tout à l’heure comment s’appelle l’agent
58 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
114 r. Encore faut-il en croire ses yeux…) Il n’est d’ art que physionomique. Il n’est d’esprit que dans l’action qui saisit une
115 veut saisir la genèse et l’ambition secrète de l’ art de Ramuz. Un personnage de Ramuz, c’est d’abord une apparition, — une
116 concret chez un homme.) ⁂ « Car le phénomène de l’ art est un phénomène d’incarnation (ce que l’école ne comprend pas). » To
117 uple, on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus bas, des origines créatrices de sa race. Il a cette len
118 communion avec les éléments. Ce n’est point là un art « d’après le peuple », mais on dirait plus justement : d’avant. Un ar
119 le », mais on dirait plus justement : d’avant. Un art qui vient du fonds mythologique de la race. (Si Ramuz par exemple nou
120 xemplaire l’accord des éléments dont se nourrit l’ art de Ramuz. Voici Caille, le colporteur biblique, qui s’avance dès le m
121 ge entièrement créé, entièrement « autorisé ». Un art , qui rend les choses à l’état naissant, rugueux, décapé de toute rhét
122 sance naturelle, dans sa fascinante monotonie. Un art dont la mesure ne doit pas être cherchée dans le pittoresque, ni dans
123 e sans prises, d’une pensée sans risques, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux journaux, au langage noble
124 la plus clairvoyante que Ramuz ait écrite sur son art , mais aussi parce qu’elle indique, à peu près seule dans son œuvre, u
125 é-apercevoir pour un instant que tendent tous les arts , et à nulle autre chose ; à quoi tendent les notes et à nulle autre c
126 on par l’effort créateur… Autant de formules d’un art dont la genèse se confond avec celle de la personne. Dans un essai où
127 l’origine d’où procèdent à la fois les lois d’un art , la coutume d’un peuple, et l’authentique raison d’être, l’identité d
59 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
128 on. En France44, elle est devenue la science ou l’ art , également impurs et maléfiques, des rapports de partis à partis, ou
60 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
129 que la littérature conforme au Plan n’est pas un art , mais une forme assez basse de propagande politique, et de publicité
61 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
130 ires. Le monarque caduc c’est la culture, c’est l’ art , c’est cette littérature qui parle dans le vide, pour rien de grand,
131 e. Au jour où nous en sommes, on ne refait pas un art avec un point de vue d’art, ou de philosophie, ou de morale, mais en
132 s, on ne refait pas un art avec un point de vue d’ art , ou de philosophie, ou de morale, mais en refaisant une société où l’
133 ou de morale, mais en refaisant une société où l’ art exerce une fonction nécessaire. Toutes les grandes littératures sont
62 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
134 L’ Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)aa De
135 t penser avec les mains (décembre 1936)aa De l’ Art poétique de Claudel, qui domine de son poids les écritures du siècle,
136 t l’ornement de nos loisirs. Mais Claudel dit : l’ art poétique est art de faire. Un gémissement célèbre, chez les clercs, d
137 os loisirs. Mais Claudel dit : l’art poétique est art de faire. Un gémissement célèbre, chez les clercs, déplore l’antipath
138 issent à la raison de ses beautés, énoncée dans l’ Art poétique ? De cet ouvrage très sévère, et sublime en tant de passages
139 ve à l’appel de la Joie. Le monde qu’interprète l’ Art poétique ne connaît pas Descartes le diviseur, ne connaît pas de loca
140 it ». Ô singerie géniale et ministère manifeste ! Art poétique, art de refaire le monde — tel que Dieu l’a connu de toute é
141 ie géniale et ministère manifeste ! Art poétique, art de refaire le monde — tel que Dieu l’a connu de toute éternité ! 40
142 effet, la citation du Cratyle qu’il donne dans l’ Art poétique (p. 172) dit exactement le contraire. 41. On pourrait en ti
143 strait. C’est le style du livre de Job. aa. « L’ Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains », La Nouvelle Revue fra
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
144 ymologie grecque de poésie, qui est agir. Point d’ arts figuratifs ou imaginatifs. La loi les interdit par le deuxième et le
145 bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’ art plastique. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » — cela co
146 ogie et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de science puremen
64 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
147 que la littérature conforme au Plan n’est pas un art , mais une forme assez basse de propagande politique et de publicité i
65 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
148 , les professeurs, pour lesquels la pensée est un art d’agrément, un héritage, une carrière libérale, ou un capital bien pl
149 ment à ce modèle scientifique que se conforment l’ art , les lettres et la philosophie modernes. Et la morale qui correspond
150 certaine douceur de vivre. Penser devint ainsi l’ art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invention, que l’on peut ba
151 istorique de la fin du xixe siècle. Par contre l’ Art poétique de Claudel n’est pas sérieux. Ainsi l’on met en doute à l’Un
66 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
152 oursuivre (sic) cette collection. » 94. Claudel ( Art poétique, Connaissance de l’Est), le Péguy des pamphlets, Ramuz (Rais
67 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
153 ensée, d’où cette zone où l’homme marche sur de l’ art humain en toute sécurité et en plein automatisme (exemple : les grand
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
154 ymologie grecque de poésie, qui est agir. Point d’ arts figuratifs ou imaginatifs. La loi les interdit par le deuxième et le
155 bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’ art plastique. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » — cela co
156 ogie et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de science purement
69 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
157 que la littérature conforme au Plan n’est pas un art , mais une forme assez basse de propagande politique et de publicité i
70 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
158 , les professeurs, pour lesquels la pensée est un art d’agrément, un héritage, une carrière libérale, ou un capital bien pl
159 ment à ce modèle scientifique que se conforment l’ art , les lettres et la philosophie modernes. Et la morale qui correspond
160 certaine douceur de vivre. Penser devint ainsi l’ art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invention, que l’on peut ba
161 istorique de la fin du xixe siècle. Par contre l’ Art poétique de Claudel n’est pas sérieux. Ainsi l’on met en doute à l’Un
71 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
162 oursuivre (sic) cette collection. » 97. Claudel ( Art poétique, Connaissance de l’Est), le Péguy des pamphlets, Ramuz (Rais
72 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jean Blanzat, Septembre (janvier 1937)
163 romans ne veulent plus de morale — à cause de « l’ art  » — et l’art consiste à vous faire partager des tourments aussi dépri
164 lent plus de morale — à cause de « l’art » — et l’ art consiste à vous faire partager des tourments aussi déprimants que gra
73 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
165 ématique obligatoire. Ils appellent le retour à l’ art sain dans la liberté. — Il est temps de donner le pas à l’esprit sur
74 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
166 st apparu dès le romantisme, avec la théorie de l’ art pour l’art. Pour mille raisons diverses, il n’a fait qu’empirer depui
167 se montrer original. Et qu’on ne croie pas que l’ art en souffrirait : l’exemple des grands, d’un Dante ou d’un Tolstoï, su
75 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
168 oire désirable, que cette contagion pratique de l’ art , tant qu’il s’agit véritablement d’art, tant qu’il s’agit, pour un au
169 tique de l’art, tant qu’il s’agit véritablement d’ art , tant qu’il s’agit, pour un auteur, d’influencer le public par des mo
76 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
170 le — et cela ne peut pas donner les éléments d’un art , si l’art est une construction. Il semble bien que la littérature la
171 la ne peut pas donner les éléments d’un art, si l’ art est une construction. Il semble bien que la littérature la plus récen
77 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
172 uit d’un relâchement des prises humaines. 2. De l’ art et de la beauté. La beauté étant considérée tout simplement comme le
173 érée tout simplement comme le produit réussi de l’ art , — c’est-à-dire d’une technique (« du beau travail »). L’art est alor
174 t-à-dire d’une technique (« du beau travail »). L’ art est alors une rhétorique, non pas au sens injurieux des modernes, mai
78 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
175 serait parfaitement légitime, mais une morale, un art et une métaphysique ! Problème de la politique actuelle : sera-t-elle
79 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
176 par sa veuve : « En Russie, Ilitch ne goûta pas l’ art nouveau, qui lui demeurait étranger. » Il préférait de beaucoup à Maï
80 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
177 as affirme que « la paix est le chef-d’œuvre de l’ art humain ». Voilà qui met notre art bien bas. Et ce n’est pas seulement
178 ef-d’œuvre de l’art humain ». Voilà qui met notre art bien bas. Et ce n’est pas seulement une politique qui se trouve jugée
81 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
179 « fantaisie gratuite » de l’art. Nul doute que l’ art de Chamisso ne signifie. Il y suffit d’ailleurs qu’il soit vraiment u
180 ie. Il y suffit d’ailleurs qu’il soit vraiment un art — tout effort digne de ce nom établit d’abord une action concertée, u
82 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
181 obtienne à cette profondeur, donne la mesure d’un art qui ne se prend pas pour idole. ah. « Marius Richard, Le Procès, Co
83 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
182 ation vers d’autres objets, artificiels, créés ! ( arts , techniques, mystique). Éluard parle, comme nous, de « construire un
84 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
183 gerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)o L’ art de conter pour le plaisir se perd. Et peut-être, avec lui, l’art tout
184 our le plaisir se perd. Et peut-être, avec lui, l’ art tout court. Dans la littérature du xxe siècle, il n’y a plus de gran
185 elma Lagerlöf sait encore que l’origine de tout l’ art du récit, c’est la légende. Une atmosphère d’enfance retrouvée — qu’o
186 dans cette scène étonnante, l’un des secrets de l’ art de Selma Lagerlöf. L’invention romanesque n’est ici que la « mise en
85 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
187 e ou nécessaire, mais par les moyens propres de l’ art  ; une considération constante des tenants et aboutissants de l’œuvre
86 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
188 le mot ou l’idée de race : La Beauté nordique ; Art et race ; Le visage des chefs allemands (22e mille) ; Race et humour 
189 es Volkstum par exemple. Ce périodique s’occupe d’ art et de littérature, de politique, et même de religion. Dans sa livrais
87 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
190 goutte. Je ne sais plus quel poète a écrit : « L’ art est une question de virgules. » Voilà qui donne exactement la mesure
191 faire ! Si i’estoy du mestier, ie naturalizeroy l’ art , autant comme ils artializent la nature. » Mais le malheur du jour d’
192 nuités, par là très infidèle aux préceptes de « l’ Art  », mais découvrant peut-être au-delà, dans les conditions mêmes de so
193 lus s’adonner sans scrupules à certains jeux d’un art hautain, fermé sur soi. Je ne dis pas qu’il en soit incapable, qu’il
194 tres buts, l’invite à s’abaisser à un niveau où l’ art ancien perd ses prestiges, où l’esprit se découvre d’autres tâches. G
195 élaborées : antiquité, société policée, objets d’ art , paysages célèbres, tout ce qui met une certaine distance entre le le
88 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
196 serait parfaitement légitime, mais une morale, un art et une métaphysique ! Problème de la politique actuelle : sera-t-elle
197 le : je ne m’occuperais en bonne conscience que d’ art et de littérature. Mais quoi ! rien n’est moins sûr que cette permane
89 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
198 ymologie grecque de poésie, qui est agir. Point d’ arts figuratifs ou imaginatifs. La loi les interdit par le deuxième et le
199 bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’ art plastique. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » — cela co
200 ogie et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de science purement
201 er à inventer des choses nouvelles, soit dans les arts , ou dans le langage, au lieu que les autres peuples méritent beaucoup
90 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
202 osé que l’œuvre soit réussie du point de vue de l’ art , donc transparente — c’est l’esprit qui animait l’auteur. Un roman ne
91 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
203 raisons de la terre, et les conseils de tous nos arts de vivre, quand c’est la terre qui est méprisée, et la vie qui est la
92 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
204 double contradiction. Romans, poèmes, musique, l’ art et la littérature nous représentent la passion comme un paroxysme dés
93 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
205 cet inventaire de la Création embrassant tous les arts et les métiers humains, de la magie cérémonielle à l’anatomie, de la
94 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
206 our réaliser le spectacle. Ce magnifique effort d’ art et de patriotisme devait trouver son couronnement lors des deux journ
95 1939, L’Amour et l’Occident. Avertissement
207 domaines les plus divers : mystique, littérature, art de la guerre, morale du mariage. ⁂ L’agrément de parler des choses de
96 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
208 a première phrase d’un roman. C’est le trait d’un art infaillible qui nous jette dès le seuil du conte dans l’état passionn
97 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
209 des goûts qui avaient été ceux des Celtes.20 » L’ art roman et les langues romanes attestent l’importance de l’héritage cel
210 cet ailleurs ? La même question se pose pour leur art , j’entends pour leur technique poétique. « Création extrêmement origi
211 pas attendu le dogme pour triompher dans tous les arts . 8.Objections Des deux chapitres qui précèdent, se dégagent des
212 tume d’opposer à l’interprétation religieuse de l’ art courtois. Or il se trouve que dès le ixe siècle, une synthèse non mo
98 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
213 x des mondains abusés par le charme trompeur de l’ art  : ils n’en gardent que la poésie ; et voici que cent ans et trois-cen
99 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
214 il est bien difficile de vérifier l’influence des arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La musique adoucit les mœurs »
215 que Dante et ses amis sont amenés à définir leur art , qu’on surprend mieux qu’ailleurs chez les poètes italiens le vrai my
216 endre un éloge de l’Astrée : du point de vue de l’ art littéraire, c’est une réussite capitale. Jamais les ressources d’une
217 précision, et disons même de vérité. Ici c’est l’ art et non « la vie » qui mène le jeu. Nous sommes en face d’une création
218 s épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’ art que Wagner a choisie n’est pas sans recréer des possibilités de « mép
219 l’accord émouvant des contraires ; en termes de l’ art  : le contrepoint. Expression d’un dualisme douloureux, permanent au n
220 sme s’efforça d’imposer tout au moins une forme d’ art à ces puissances obscures privées de leur forme sacrée. C’est à ces v
221 ns l’inconscient ou canalisé dès sa source par un art aristocratique. Et quand les cadres de la société vinrent à craquer —
100 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
222 ndrai à quelques rapprochements formels entre les arts d’aimer et de guerroyer du xiie siècle jusqu’à nos jours. Mon propos
223 qui sont empruntées d’une façon très précise à l’ art des batailles, à la tactique militaire de l’époque. Il ne s’agit plus
224 u Moyen Âge d’une règle effectivement commune à l’ art d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La
225 ègle effectivement commune à l’art d’aimer et à l’ art militaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La chevalerie, loi de
226 ion entre l’époque de la chevalerie et celle de l’ art militaire moderne ; il est un élément dans la mécanisation de la guer
227 esté du Siège de la Religion. Les Sciences et les Arts fleurissaient dans son sein, elle possédait de grands hommes d’État,
228 aindre, c’est de payer une contribution.170 » Cet art de guerre exprimait dans son plan — alors considéré comme inférieur —
229 teurs inhumains. D’où le formalisme étonnant de l’ art militaire de ces siècles174. Avec Vauban, le siège d’une place forte
230 dirait même de les subordonner à une diplomatie, art de civils. Louis XIV déclare la guerre sous des prétextes juridiques
231 isant de part et d’autre que trois morts. C’est l’ art savant qui est à l’honneur. Maurice de Saxe écrit : « Je ne suis poin
232 naparte, les principes les plus élémentaires de l’ art de guerre. » 9.La guerre nationale À partir de la Révolution, l
233 du chef : un système de règles précises, donc un art , désignait le vainqueur. Et ce vainqueur triomphait d’un vivant, d’un
234 gée de l’exposition universelle des industries et arts appliqués de la mort, avec démonstrations quotidiennes sur le vif. D’