1 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
1 une importante contribution : je veux parler de l’ asag , ou assays, ou essai, c’est-à-dire de l’épreuve que la dame impose à
2 herche à comprendre la nature et la fonction de l’ asag dans la conduite courtoise, et il se voit amené à en deviner le secre
3 r en quelle guise je l’aime. Cet essai, assay ou asag , deviendra au xiiie siècle, expressément cette fois, l’épreuve héroï
4 dans le tantrisme (voir plus haut p. 87 à 89). L’ asag apparaît alors comme une sorte de technique du joy, ou encore : le jo
5 siècle. (Cf. supra, p. 254, 255.) Au sujet de l’ asag considéré comme « magie érotique fondée sur la mise en réserve du pri
6 ux raisons également importantes d’insister sur l’ asag et sa liaison essentielle avec le joy courtois. 1° C’est dans et par
7 elle avec le joy courtois. 1° C’est dans et par l’ asag que la rencontre de la cortezia des troubadours et du gnosticisme des
8 te pratique — ce qui s’est produit en effet. 2° L’ asag apparaît lié dès l’origine aux autres thèmes de la poésie courtoise t
9 nes, dont on peut retenir que Robert pratiquait l’ asag avant tous les troubadours, et avant que Guillaume en parle dans un v
10 tés sur l’Amour, sur le sens de la retenue dans l’ asag , sur la soumission et l’allégeance de l’homme à la femme, sur la noti