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une importante contribution : je veux parler de l’
asag
, ou assays, ou essai, c’est-à-dire de l’épreuve que la dame impose à
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herche à comprendre la nature et la fonction de l’
asag
dans la conduite courtoise, et il se voit amené à en deviner le secre
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r en quelle guise je l’aime. Cet essai, assay ou
asag
, deviendra au xiiie siècle, expressément cette fois, l’épreuve héroï
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dans le tantrisme (voir plus haut p. 87 à 89). L’
asag
apparaît alors comme une sorte de technique du joy, ou encore : le jo
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siècle. (Cf. supra, p. 254, 255.) Au sujet de l’
asag
considéré comme « magie érotique fondée sur la mise en réserve du pri
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ux raisons également importantes d’insister sur l’
asag
et sa liaison essentielle avec le joy courtois. 1° C’est dans et par
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elle avec le joy courtois. 1° C’est dans et par l’
asag
que la rencontre de la cortezia des troubadours et du gnosticisme des
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te pratique — ce qui s’est produit en effet. 2° L’
asag
apparaît lié dès l’origine aux autres thèmes de la poésie courtoise t
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nes, dont on peut retenir que Robert pratiquait l’
asag
avant tous les troubadours, et avant que Guillaume en parle dans un v
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tés sur l’Amour, sur le sens de la retenue dans l’
asag
, sur la soumission et l’allégeance de l’homme à la femme, sur la noti